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Précarité
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Re: Précarité
combattre la pauvreté, c’est combattre les préjugés
http://www.rfi.fr/france/20131017-journee-internationale-refus-misere-combattre-pauvrete-est-combattre-prejuges
http://www.rfi.fr/france/20131017-journee-internationale-refus-misere-combattre-pauvrete-est-combattre-prejuges
En France, 8,7 millions de personnes survivent avec moins de 977 euros par mois. Cela représente 14,3 % de la population, selon les derniers chiffres de l'Insee qui remontent à 2011. En ce 17 octobre, dédié traditionnellement depuis 1987 au refus de la misère, les Nations unies ont décidé de mettre l'accent sur les discriminations liées à l'origine sociale. Un thème paradoxalement peu exploré en France et dont les associations se sont aussitôt emparé car « combattre la pauvreté, c'est d'abord combattre les préjugés ».
L'une des plus grandes violences faites aux personnes en situation de grande précarité, ce n'est pas tant la pauvreté elle-même, que le mépris qu'elle engendre. Cette discrimination-là est très insidieuse et elle fait beaucoup de dégâts. Pourtant, on en parle peu en France, habitués que nous sommes à évoluer au milieu des pauvres, sans les voir vraiment.
Il y a bien les sans domicile fixe, qui vivent dans la rue, et qui font régulièrement la une de l'actualité quand la température chute. Mais qui s'intéresse vraiment à ceux qui comptent chaque euro et sont déjà à découvert à la moitié du mois ? Comme ce voisin en incapacité de travail, qui nourrit ses enfants aux Restaus du coeur. Comme cette caissière, mère célibataire payée au lance-pierre, qui ne perçoit que 140 euros par mois de RSA activité. Comme ces enfants que leurs petits camarades traitent de « clochards » ou de « cas soc », autrement dit de « cas sociaux », dans la cour de récréation parce qu'ils sont habillés différemment ou parce qu'ils vivent en logement social.
Ces derniers temps, avec la crise, la situation s'est tendue pour les plus fragiles non seulement sur le plan financier, mais surtout sur le plan des rapports humains. Ici, on refuse l'accès à la cantine à des enfants de chômeurs ou bien on refuse l'accès à un salon de coiffure à un homme vivant à la rue ; là, on expulse une famille venue visiter le Musée d'Orsay, sous le prétexte qu'elle est bruyante et sent mauvais. Les pauvres en ont assez d'être humiliés. Ils en ont assez qu'on les regarde avec méfiance, avec condescendance. Parfois, leur colère est si grande qu'ils décident de briser les tabous et prennent la parole pour dire leur ras-le-bol. A ce moment-là, ils nous retournent le coeur.
Les préjugés ont la vie dure
Récemment, dans les locaux d'ATD-Quart Monde, Chantal a raconté à quel point, elle souffrait de ne pas retrouver d'emploi. Autrefois, elle s'occupait d'enfants puis elle a suivi une formation pour devenir assistante de vie. Seulement voilà, à cinquante-sept ans, Chantal n'essuie que des refus, liés en partie à son âge, en partie à son apparence physique. Certains lui ont même dit qu'elle « faisait peur », c'est tout dire... Pourtant, Chantal est une femme généreuse et courageuse, qui a déjà traversé bien des épreuves. Elle explique avec beaucoup d'humilité et de sincérité qu'elle a toujours évolué dans une famille démunie, où « elle a toujours mangé à sa faim ». Aujourd'hui, ce qu'elle refuse avec vigueur, c'est « de vivre uniquement de l'assistanat ». Chantal ne comprend pas pourquoi personne ne veut lui donner sa chance.
L'une de ses amies s'appelle Marie-France. Elle aussi a connu bien des malheurs, notamment sur le plan de la santé. Bénéficiaire de la CMU, Marie-France dénonce, non sans humour, le comportement de nombreux spécialistes, qui font tout pour ne pas la prendre en consultation : ils repoussent au maximum les rendez-vous, la découragent au téléphone, bref l'envoient se faire soigner ailleurs...
En théorie, le refus de soins est illégal en France mais il est de notoriété publique que des dentistes, ophtalmologues ou gynécologues rechignent à recevoir des patients qui ne sont pas capables de payer les mêmes honoraires que leur clientèle habituelle. Marie-France a décidé de considérer que le RSA qui lui est attribué chaque mois servirait désormais à rétribuer son engagement militant. Elle est donc devenue une « ambassadrice des pauvres » et son visage sera prochainement placardé sur tous les murs de France, « histoire de montrer que ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on est bête et incapable de faire des choses ».
« Tous des voleurs ! »
Souvent, origine géographique et précarité sociale sont étroitement liées. Marion en sait quelque chose, elle qui est née dans une famille bourgeoise mais vit aujourd'hui « dans le 93 », à la Courneuve. Marion « a fait des bêtises vers la quarantaine, quand elle est tombée dans la drogue ». Elle a connu la rue et vit désormais, à soixante-douze ans, très chichement. Ce qui la met en rage, c'est la différence de traitement qui existe entre les personnes en fonction de leur lieu de résidence : « Si vous vous appelez Mohammed, que vous venez du Qatar et que vous habitez Neuilly, on ne vous dit rien mais si vous habitez Gennevilliers, on vous demande vos papiers !».Il faut dire que récemment une petite mésaventure lui est restée en travers de la gorge : alors que Marion et ses amis étaient partis en balade en car à Trouville, ils ont été accueillis à leur arrivée par des gendarmes très suspicieux, sur le thème « oh, les gars de la Courneuve, on sait ce que c'est, tous des voleurs ! ».
Pas facile en vérité de lutter contre tous ces préjugés, conscients ou inconscients. En septembre dernier, ATD-Quart Monde a déjà tordu le cou à 80 idées reçues sur la pauvreté, dans un petit recueil qui s'est vendu à plus de 17 000 exemplaires. Un exemple parmi d'autres ? Alors qu'on n'arrête pas de nous parler de fraude aux prestations sociales, celle concernant le RSA ne représente que 60 millions d'euros par an. En revanche, 1,5 milliard d'euros dévolus aux bénéficiaires du RSA activité ne parviennent en réalité jamais à leurs destinataires. En attendant, en dehors de ce long et lent travail d'information, il y a aussi des actions plus fortes et plus symboliques à mener. C'est pourquoi 40 associations, syndicats et collectifs ont récemment uni leurs forces.
Je ne veux plus...
Le résultat, c'est d'abord une pétition en ligne que l'on peut retrouver sur www.jeneveuxplus.org. C'est aussi la proposition faite ce 17 octobre 2013 aux autorités d'ajouter la « discrimination pour cause de précarité sociale » au code pénal et au code du travail, au même titre que l'origine ethnique, la religion. Bref au même titre que les 19 critères déjà existants dans la législation française.
Une démarche destinée à bousculer les mentalités et à amener tout un chacun à interroger ses propres pensées et comportements au quotidien. En fait, les associations l'admettent bien volontiers, il est bien peu probable que les pauvres se mettent un jour à multiplier les procès mais le simple fait de reconnaître dans la loi qu'ils doivent être traités comme les autres leur permettrait sans aucun doute de recouvrer un peu de leur dignité.
ARCHIVES :
→A (RE)LIRE : Lutte contre la pauvreté: les associations pointent les insuffisances du plan gouvernemental
→A (RE)LIRE : En France, la pauvreté est un phénomène de masse
→A (RE)LIRE : Journée mondiale du refus de la misère
Re: Précarité
LA PAUVRETÉ, NOUVEAU CRITÈRE DE DISCRIMINATION ?
>>>
http://web-engage.augure.com/pub/link/277597/02592819732215511381953343745-atd-quartmonde.org.html
Livre blanc Discrimination et Pauvreté : "on n'est pas traité comme tout le monde"
>>>
http://www.atd-quartmonde.fr/livreblanc/
>>>
http://web-engage.augure.com/pub/link/277597/02592819732215511381953343745-atd-quartmonde.org.html
Livre blanc Discrimination et Pauvreté : "on n'est pas traité comme tout le monde"
>>>
http://www.atd-quartmonde.fr/livreblanc/
Re: Précarité
La pauvreté progresse en Europe
http://www.rfi.fr/europe/20131206-pauvrete-europe-ue-progresse-eurostat
http://www.rfi.fr/europe/20131206-pauvrete-europe-ue-progresse-eurostat
L’Europe compte parmi les continents les plus riches mais la pauvreté ou l’exclusion sociale guettent près du quart des Européens, soit plus de 124 millions de personnes. Les chiffres sont contenus dans un rapport publié jeudi par l’office européen de statistiques Eurostat.
Le pourcentage des Européens menacés de pauvreté est à la hausse : il a augmenté d’un point en quatre ans. Parmi les pays le plus touchés par le phénomène, la Grèce, l’Estonie, la Roumanie et la Bulgarie, où pratiquement la moitié de la population est concernée. A l’inverse, seuls 15% des habitants de la République tchèque sont affectés. En Finlande, en Suède, au Luxembourg et en France, les indicateurs sont plus élevés d’à peine deux à quatre points.
Derrière ces chiffres globaux, des réalités très variées. Pour entrer dans la catégorie de personnes menacées de pauvreté ou d’exclusion, il faut être confronté à au moins une des situations suivantes : faire face à un risque de manque d’argent, subir une privation matérielle sévère, ou vivre dans un ménage à très faible intensité de travail. «Entre les différents pays, le visage de la pauvreté est très différent puisque le taux de pauvreté est fixé en fonction du niveau de vie médian des populations, explique Louis Morin, directeur de l'Observatoire des inégalités. Les pauvres de Grèce sont beaucoup plus pauvres que les pauvres de Norvège… mais massivement, ce qui rassemble les populations démunies de tous ces pays… c’est le niveau de diplôme… les familles monoparentales… les populations migrantes qui partout en Europe sont parmi les moins favorisées … »
Certes, les risques cités plus haut vont souvent de pair, mais, selon Eurostat, c’est le premier, celui de « pauvreté monétaire » qui concerne la plus grande partie de la population européenne : 17%.
→ à (re)lire : Un outil pour mieux repérer et réduire la pauvreté en France
Re: Précarité
Le crime contre l'humanité des temps modernes
http://www.marianne.net/Le-crime-contre-l-humanite-des-temps-modernes_a234961.html
Le crime contre l’humanité – aujourd’hui en 2013-2014 – consiste à ce qu’une des parties du monde censée être la plus riche et la plus confortable assiste à l’exclusion et à la misère du quart de sa population dans une indifférence totale.
Le constat est terrifiant. Eurostat indique que 24.8% de la population européenne – soit près de 125 millions de personnes – étaient en 2012 « au seuil de la pauvreté et de l’exclusion sociale ». A force de s’ingénier à démanteler notre modèle social européen, l’ultra-libéralisme peut désormais crier victoire. Il est enfin parvenu à faire dépendre notre niveau de vie, notre pouvoir d’achat et nos emplois intégralement de la conjoncture économique, elle-même – on ne le sait que trop aujourd’hui – calquée sur les aléas des marchés boursiers et sur les profits du système financier.
En l’absence de remèdes macro-économiques pourtant à portée de main, devant le refus catégorique des dirigeants du Nord de soulager les populations meurtries du Sud, ces statistiques relatant la misère en Europe et le délitement de notre autrefois enviée solidarité sont condamnés à s’aggraver.
Nous refusons dorénavant d’accorder une protection basique à nos citoyens les plus fragiles et livrons sans scrupule leur existence et leur destinée aux cycles de l’activité économico-financière. Saviez-vous pourtant que tout ce gâchis aurait pu être évité ? Cette Europe où l’idéologie – depuis l’affaire Dreyfus au marxisme-léninisme pour en finir avec le nazisme – a fait tant de ravages. Cette Europe est effectivement encore et toujours esclave de l’idéologie qu’elle fait subir à une portion considérable de ses enfants. Idéologie qui veut aujourd’hui imposer l’austérité pour punir les pêcheurs et pour mater les cigales. Alors qu’il aurait été si facile d’accompagner au moins cette rigueur dictée à la périphérie par une politique expansioniste mise en place dans les pays riches.
Le crime contre l’humanité – aujourd’hui en 2013-2014 – consiste donc à ce qu’une des parties du monde censée être la plus riche et la plus confortable assiste à l’exclusion et à la misère du quart de sa population dans une indifférence totale.
Car, contrairement à ce qui nous est servi et assené quotidiennement, cette crise n’est pas la résultante de « l’ Etat social », tout comme cette crise ne sera certainement pas résorbée en diminuant les dépenses publiques pas plus qu’en dérégulant le marché du travail. Les sources de nos déboires sont de nature monétaire car l’Union européenne a dû fonctionner pendant dix ans avec des taux d’intérêt et avec une politique monétaire seulement adaptée aux besoins allemands. Dans une royale indifférence à la conjoncture en vigueur au sein des nations européennes périphériques, qui ont fatalement subi de multiples bulles spéculatives du fait de taux d’intérêt maintenus à des niveaux infimes afin de soulager une Allemagne qui en avait alors désespérément besoin.
C’est cette même idéologie mortifère qui fait des siennes aujourd’hui quand Francfort, quand Berlin et quand Bruxelles ne cessent de nous répéter que l’incontestable reprise économique ayant lieu aux Etats-Unis (mais aussi au Japon et en Grande Bretagne) repose sur des fondements « artificiels », à savoir sur les baisses de taux quantitatives (c’est-à-dire sur la création monétaire). Reprise économique « illégitime » basée sur une accumulation supplémentaire de dettes, alors qu’il est si sain de souffrir et d’expier ses pêchés et ses excès… Pourquoi cette Europe si doctrinale suivrait en effet les Etats-Unis, le Japon, la Grande Bretagne et même la très orthodoxe Suisse, dont la banque centrale a pourtant montré un activisme qui force le respect puisqu’elle détient aujourd’hui à son bilan un portefeuille d’obligations équivalent à 85% du P.I.B. helvétique ?
Pour sa part, l’Union européenne a décrété pouvoir s’en tirer sans artifices monétaires, totalement indifférente à la plus grave récession depuis la seconde guerre mondiale. Mais qu’est-ce qui cloche chez nous en Europe ?
(*) Michel Santi est économiste, auteur de « L'Europe, chronique d'un fiasco politique et économique », « Capitalism without conscience » . Son dernier ouvrage est «Splendeurs et misères du libéralisme» (l’Harmattan)
Re: Précarité
Chômage, précarité : 2013 l'année de tous les records
>>>
http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/01/16/chomage-precarite-2013-l-annee-de-tous-les-records_4349299_1698637.html
>>>
http://www.lemonde.fr/emploi/article/2014/01/16/chomage-precarite-2013-l-annee-de-tous-les-records_4349299_1698637.html
Re: Précarité
Où vivent les pauvres en France ? 100 villes passées au crible
>>>
http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/28/vivent-les-pauvres-france-100-villes-passees-crible-249297
>>>
http://rue89.nouvelobs.com/2014/01/28/vivent-les-pauvres-france-100-villes-passees-crible-249297
Re: Précarité
Soixante ans après, que reste-t-il de l'appel de l'Abbé Pierre ?
http://www.franceinfo.fr/politique/soixante-ans-apres-que-reste-t-il-de-l-appel-de-l-abbe-pierre-1300735-2014-01-30
http://www.franceinfo.fr/societe/l-invite-de-8h15/fondation-abbe-pierre-le-mal-logement-augmente-1300935-2014-01-31
>>>L'an passé 500 SDF sont morts de froid, de maladies, d'accidents ou de suicides. Sont aussi considérés comme mal logés ceux qui vivent dans des cabanes, des caravanes, des foyers d'hébergement, des chambres d'hôtels. Cela inclut également les centaines de milliers de personnes qui vivent entassées dans leur logement. Une famille avec deux enfants dans un studio, c'est une situation de mal-logement. Tout comme la situation que vivent ceux qui sont contraints de vivre chez un ami ou un parent.
Des travailleurs pauvres à la rue
"On retrouve évidemment parmi les mal-logés, quantité de personnes touchées par le chômage, mais aussi de plus en plus souvent des travailleurs qui ont des revenus trop faibles ou trop irréguliers pour avoir un logement fixe et stable. C'est le cas de nombreux jeunes.
http://www.franceinfo.fr/politique/soixante-ans-apres-que-reste-t-il-de-l-appel-de-l-abbe-pierre-1300735-2014-01-30
>>>pour une partie de la population, qui n'a pas la chance de pouvoir avoir un logement dans le contexte actuel de pénurie et de flambée des prix, les conditions de vie sont les mêmes qu'en 1954. Quand vous vivez dans un bidonville ou un logement complètement pourri, une cave ou un parking, ou une cabane dans un bois, vous vivez comme en 54
http://www.franceinfo.fr/societe/l-invite-de-8h15/fondation-abbe-pierre-le-mal-logement-augmente-1300935-2014-01-31
Re: Précarité
Les Français de plus en plus sensibles aux inégalités sociales
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/05/les-francais-de-plus-en-plus-sensibles-aux-inegalites-sociales_4360235_3224.html
Cancer de l'assistanat ? Non, de la pauvreté
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/11/05/cancer-de-l-assistanat-non-de-la-pauvrete_3508416_3232.html
>>>« les Français perçoivent de plus en plus la montée des inégalités sociales » : ainsi, neuf sur dix estiment que les inégalités ont augmenté ces cinq dernières années, contre sept sur dix en 2000.
http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/02/05/les-francais-de-plus-en-plus-sensibles-aux-inegalites-sociales_4360235_3224.html
Cancer de l'assistanat ? Non, de la pauvreté
>>>« Au-delà de la question morale que posent les conditions de vie des plus modestes, l'aggravation de la pauvreté est une menace pour la cohésion de la société tout entière. Les signes avant-coureurs du point de rupture sont le populisme, le pessimisme et l'intolérance. » Nous n'en sommes pas loin.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/11/05/cancer-de-l-assistanat-non-de-la-pauvrete_3508416_3232.html
Re: Précarité
[Identité sociale toi-même !] Le régime des intermittents du spectacle pourrait servir de modèle aux autres chômeurs
Posted on 20 mai 2014 by juralibIdentité sociale toi-même !Depuis plusieurs années, nous menons une recherche théâtrale sur le thème du travail. Grand sujet d’actualité dans ce contexte de crise généralisée, de licenciements massifs, de casse des protections sociales, de mise en concurrence de tous contre tous. Au fil de nos échanges, expérimentations, interviews et recherches, nous avons pris conscience que le travail constituait, plus que jamais, une partie de notre identité sociale et qu’il était rare d’échapper à cette logique. Dis-moi ce que tu fais et je te dirais qui tu es. Alors on s’est demandé, nous « les artistes du spectacle vivant », c’est quoi exactement notre identité sociale ?Pas si facile de répondre à dire vrai. Nous ne produisons pas de biens matériels, nous ne rendons pas de services directs à la personne, nous ne faisons pas tourner une boîte directement… Pourtant selon « le dernier rapport conjoint des ministères de l’Économie et de la Culture, la culture contribue à hauteur de 57,8 milliards d’euros au PIB. Il s’agit de la valeur ajoutée directe, c’est à dire du seul fait des activités culturelles. Ce qui équivaut à 3,2% du PIB, soit sept fois la valeur ajoutée de l’industrie automobile. Ces chiffres, basés sur les calculs de l’Insee, montrent bien que la culture génère plus de richesses que l’industrie automobile » (sources La tribune du 3 janvier 2014, c’est dire si on invente rien !).Bon… ça nous a fait réfléchir à notre identité sociale. Il semblerait au moins qu’on soit sauvé. On sert à quelque chose car on rapporte ! Ouf ! Naïvement, on a pensé que ces chiffres officiels nous permettrait de sortir de notre crise identitaire d’artiste inutile, ne produisant rien que des moments éphémères. Finalement non, on a rechuté lorsqu’on a entendu partout que le MEDEF voulait supprimer les annexes 8 et 10 de l’assurance-chômage, c’est-à-dire le régime des intermittents (artistes et techniciens). On a réfléchi calmement… Nous ne sommes pas encore intermittents mais nous aspirons à le devenir. Même si nous ne touchons pas encore d’indemnités chômage liées au régime des intermittents (depuis la signature du protocole de 2003, les artistes doivent faire 507 heures en 10 mois et demi et les techniciens en 10 mois), quand nous sommes payés en cachets, nous cotisons à ce régime ! Alors côté identité sociale, on y a vu plus clair, nous sommes des aspirants intermittents. Donc cette histoire, ça nous concerne ! Et ça nous touche particulièrement car nous sommes même pire que des intermittents, nous sommes des précaires qui cotisons au régime sans être rémunéré (rappelons qu’1 chômeur sur deux n’est actuellement pas rémunéré en France).Bon alors là on a eu un coup de blues quand on a compris que le MEDEF voulait tout bonnement nous faire disparaître. Allez hop ! Les intermittents et précaires, plus d’identité sociale ! Paraît qu’on coûterait trop cher… Alors on s’est demandé si finalement, prendre la nouvelle identité sociale qu’ils prévoyaient pour nous, celle du chômeur au régime général, n’était pas un moyen d’exister quand même. Avec des chercheurs d’universités, des gens avisés qui travaillent sérieusement sur ces questions depuis plusieurs années, on a fait des calculs. Et on s’est aperçu de deux choses : d’abord, qu’on leur coûterait pas moins cher en changeant d’identité, et surtout que cette nouvelle identité sociale serait contre notre nature profonde : celle d’être des travailleurs intermittents justement (c’est-à-dire d’enchaîner les contrats de manière systématiquement discontinue).Notre quête ne s’est pas arrêtée là. Lorsqu’on s’est demandé pourquoi ils voulaient à tout prix nous supprimer (oui, on s’est dit qu’il devait forcément y avoir une raison à tant de haine), on a observé la situation des autres identités sociales à côté de nous, et on s’est rendu compte qu’on n’était pas les seuls à avoir des emplois discontinus. Finalement, on en a conclu que notre identité sociale commençait à trop ressembler à celles des autres chômeurs (aujourd’hui 86% des embauches se font en CDD, il y a des millions de salariés pauvres ou à temps partiel), et que le régime des intermittents du spectacle pourrait servir de modèle aux autres chômeurs, qu’ils pourraient réclamer de nouveaux droits pour être mieux protégés (les annexes 8 et 10 de l’assurance-chômage font partie des rares dispositifs de protection sociale pensés pour l’emploi discontinu).À partir de là, on a donc d’abord établi que le MEDEF avait une identité sociale opposée à la nôtre. Et ensuite, on a fait le lien avec ce terme qu’on entendait partout dans les médias, celui avec lequel ils n’arrêtent pas de nous appeler : « les privilégiés ». La crise identitaire était à son comble ! Aujourd’hui, avoir un régime de protection sociale relativement en phase avec ses conditions de travail c’est avoir des privilèges ! Étant absolument opposé à toute forme de privilèges, nous avons pensé qu’il fallait tout changer en tirant toutes les identités sociales vers haut, nous avons dit que nous serions solidaires des autres pour une meilleure protection sociale. Et nous avons aussi décidé de nous opposer à cette logique de mise en concurrence des chômeurs entre eux. Nous restions tout de même fragiles. Notre identité sociale était toujours sur le point d’être anéantie.Dans la nuit du 21 mars 2014, nous avons soufflé un brun quand nous avons appris que nos bagarres pour défendre notre identité avait payées, qu’ils ne nous supprimeraient pas. Mais nous avons de nouveau tremblé quand nous avons appris que le MEDEF, la CFDT et FO avaient passé presque 12h à la machine à café des locaux du patronat pour se mettre d’accord sur notre sort (l’accord de l’Unedic a été conclu en 15 minutes après 12h d’interruption de séances). D’abord, on a eu une petite pensée émue pour les mecs de la CGT à qui on n’a pas indiqué le chemin de la machine à café. Et quand on a entendu les mesures qu’ils avaient prises, on s’est dit qu’une telle ingestion de café avaient dû leur faire perdre l’esprit. Ils ont décidé d’augmenter les cotisations patronales et salariales sans l’accord des véritables employeurs, nous, les compagnies de théâtre et maisons de production de l’audiovisuel indépendant, qui subiront de plein fouet cette mesure dont le gain pour le budget de l’Unedic sera négligeable. On a appris que l’annexe 4, celle des intérimaires en prenait un coup aussi : pour plus de 70% des intérimaires, c’est une baisse de revenu qui atteindra en moyenne 300 euros par mois ! Ensuite, toujours dans leur délire caféiné, ils ont dû penser que les inégalités n’étaient pas assez fortes dans ce pays, et ils ont mis en place un nouveau calcul du différé (période sans versement d’indemnités) qui a pour conséquence d’allonger la période de disette pour les bas et moyens salaires (en moyenne un mois) et de la réduire pour les hauts revenus. Notre identité sociale en était toute retournée ! La ministre de la Culture a demandé qu’on refasse les calculs. Et finalement, ça n’a pas changé grand chose car on passe de 57% de personnes touchées par cet allongement de période de disette à 47%. On s’est dit que cette ministre devait sûrement avoir bu elle aussi des cafés dans locaux du MEDEF pour agir ainsi. Bref.Dans notre quête du Graal on avait quand même bien avancé. On savait aujourd’hui que cette identité sociale de travailleur-se-s précaires à emplois discontinus, on devait la défendre nous-mêmes, qu’on ne pouvait pas compter sur le gouvernement (bon ça on le savait déjà mais ça c’est drôlement confirmé). C’est là qu’on a appris que des personnes avaient constitué un comité de suivi du protocole signé en 2003 pour élaborer des propositions plus justes et plus économiques pour défendre notre identité sociale et celles des autres chômeurs, et que personne (même le nouveau ministre du travail qui avaient signé ces propositions) ne voulaient en entendre parler.Alors on s’est dit que cela ne devait pas être un hasard : pour le patronat, les identités sociales des travailleur-se-s doivent être penser en dehors de toute justice sociale. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, le travail, rien d’autre qu’un rapport de force entre deux classes aux intérêts diamétralement opposés, constitue aujourd’hui notre identité sociale. Quand on a compris ça, on a pu enfin répondre à la question initiale : nous « les artistes du spectacle vivant », c’est quoi exactement notre identité sociale ? Notre identité sociale c’est la lutte. Alors, on s’est mis à lutter. Comme on pouvait. Avec nos spectacles, dans des textes, parfois seuls dans notre tête, mais les fois où on s’est fait le plus entendre c’était avec plein de gens dans la rue. Et paraît même que ce serait le moyen le plus efficace en matière de justice sociale.La Compagnie Sans la nommer s’oppose fermement à l’accord de l’Unedic conclu dans la nuit du 21 mars 2014 et soutient les initiatives de lutte des intermittents et précaires !Compagnie Sans la nommer, 6 mai 2014
juralib
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Précarité
Richesse par habitant: la France décroche par rapport aux autres pays de l'OCDE selon le ministère des Finances
>>>>
http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/13/richesse-france-pays-ocde-ministere-des-finances_n_5491736.html?utm_hp_ref=france&ir=France
Les patrons les mieux payés de France en 2012Le produit intérieur brut par habitant dans le pays a "décroché" par rapport aux autres pays riches depuis 40 ans, selon une note publiée vendredi 13 juin par le ministère de l'Economie et des Finances.
"Entre 1975 et 2012, la France a vu son PIB par habitant progresser moins vite que la moyenne des pays de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE)"
>>>>
http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/13/richesse-france-pays-ocde-ministere-des-finances_n_5491736.html?utm_hp_ref=france&ir=France
Re: Précarité
Carte de la pauvreté: de nouvelles zones rurales font leur entrée dans la liste des secteurs éligibles aux aides de l'État
>>>
http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/17/carte-de-la-pauvrete-zones-rurales_n_5501970.html?utm_hp_ref=france&ir=France
>>>
http://www.ville.gouv.fr/?carte-des-nouveaux-quartiers
Re: Précarité
Un enfant sur deux n'a pas de livre chez lui dans les quartiers défavorisés
>>>
http://www.franceinfo.fr/actu/education/article/echec-scolaire-des-inegalites-tres-fortes-en-classe-et-la-maison-573345
>>>
http://www.franceinfo.fr/actu/education/article/echec-scolaire-des-inegalites-tres-fortes-en-classe-et-la-maison-573345
Re: Précarité
le figaro fidèle à lui meme ...
97% des Français ont au moins un préjugé sur les personnes pauvres
>>>
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/10/17/01016-20141017ARTFIG00087-97-des-francais-ont-au-moins-un-prejuge-sur-les-personnes-pauvres.php
Inégalités, SDF, chômage : la France devient-elle un pays pauvre ?
http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2014/10/16/31007-20141016ARTFIG00357-inegalites-sdf-chomage-la-france-devient-elle-un-pays-pauvre.php
97% des Français ont au moins un préjugé sur les personnes pauvres
>>>
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/10/17/01016-20141017ARTFIG00087-97-des-francais-ont-au-moins-un-prejuge-sur-les-personnes-pauvres.php
Inégalités, SDF, chômage : la France devient-elle un pays pauvre ?
>>>Sommes-nous finalement en train d'assister à un début de guerre des pauvres?
http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2014/10/16/31007-20141016ARTFIG00357-inegalites-sdf-chomage-la-france-devient-elle-un-pays-pauvre.php
Re: Précarité
avant son expulsion, un locataire se donne la mort
>>>
http://www.humanite.fr/drame-de-la-rochelle-avant-son-expulsion-un-locataire-se-donne-la-mort-dal-554992
>>>
http://www.humanite.fr/drame-de-la-rochelle-avant-son-expulsion-un-locataire-se-donne-la-mort-dal-554992
Re: Précarité
C'est la crise qui transforme le pauvre en supposé assisté
http://www.marianne.net/C-est-la-crise-qui-transforme-le-pauvre-en-suppose-assiste_a241915.html
http://www.marianne.net/C-est-la-crise-qui-transforme-le-pauvre-en-suppose-assiste_a241915.html
Les médias relaient en masse, en cette "journée mondiale du refus de la misère", un sondage de l'association ATD Quart Monde sur les "préjugés" des Français sur les plus pauvres. Mais il est une étude plus intéressante, signée du Crédoc et s'appuyant sur des données collectées depuis 1978, qui montre que leur regard a surtout changé depuis l'apparition de la crise.
Oui il existe une « journée mondiale du refus de la misère ». Et c'est ce jour que l’association ATD Quart Monde a choisi pour nous mettre en garde contre les « préjugés » sur la pauvreté. Elle affirme, enquête d'opinion à l'appui, que 97% des Français sondés auraient au moins un « préjugé » sur les pauvres. Il a été demandé à ces derniers de dire si certaines affirmations sur la pauvreté leur semblaient vraies ou fausses.
La majorité des « idées reçues » porte, selon l'étude, sur les aides sociales. Par exemple, 63 % des sondés pensent que les minimas sociaux découragent les gens de travailler et pour 51 %, les pauvres feraient des enfants parce que les allocations leur donneraient plus de pouvoir d’achat. Autre exemple, 80 % des interrogés considèrent qu’il est facile de se soigner lorsqu’on a la CMU-complémentaire.
Mais il est une chose que l’étude d’ATD Quart Monde ne nous dit pas : ces fameux « préjugés » sont-ils si nouveaux ? En septembre dernier, le Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc), publiait une note de synthèse intitulée « En 2014, le soutien à l'État-Providence vacille », montrant que « depuis 2008, l’opinion porte un regard plus sévère sur les chômeurs ou les bénéficiaires de minima sociaux », une « situation atypique car, habituellement, en temps de crise, l’opinion attend généralement davantage d’intervention de la part des pouvoirs publics en direction des plus démunis ».
Certes, les chiffres du Crédoc n’atteignent pas le niveau de l’étude de l’ATD Quart Monde, en matière de dénonciation du pauvre comme bouc émissaire. Mais ils ont un avantage : ils ont été collectés chaque année depuis 1978. Et l’évolution des perceptions est nette, avec un tournant sensible en 2009.
Dans cette étude du Crédoc, là aussi, ce sont les politiques sociales qui sont mises en cause. Pour la majorité des sondés, à trop aider les pauvres, on en fait des assistés. Une point de vue qui gagne donc du terrain depuis que la crise multiforme que nous connaissons toujours aujourd'hui a fait son apparition.
Mais l'étude d'ATD Quart Monde livre tout de même quelques chiffres rassurants. Les sondés, par exemple, ne sont pas dupes des discriminations que connaissent les plus pauvres en ce qui concerne l’accès au logement ou à propos des chances de réussite scolaire de leurs enfants. De plus, une courte majorité (51%) serait prête à travailler moins pour permettre à son entreprise d’embaucher.
Enfin, un tiers des sondés reconnaitrait avoir tort après avoir entendu un « court argumentaire » venant lui expliquer le pourquoi du comment de la fausseté de ses préjugés. Espérons que les Français ne finissent pas par être convaincus par un autre « court argumentaire » sur les « pauvres » prononcé ces derniers jours. Celui d'Emmanuel Macron. En tant que ministre PS, il devrait logiquement essayer de combattre cette fatalité qui veut que certains, dans notre pays, ne peuvent même plus se déplacer en train aujourd'hui. Sauf que lui préfère se réjouir d'offrir aux plus démunis l'occasion de voyager en autocar. C'est peut-être ça que d'avoir des préjugés sur ce qu'est censé faire un responsable de gauche...
Re: Précarité
une pamis d'autre
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/a-98-ans-une-nonagenaire-est-expulsee-de-chez-elle-par-la-police_1616677.html
À 98 ans, Yvette est expulsée de chez elle par la police
Par L'Express, publié le 29/10/2014 à 12:44, mis à jour à 17:23Mardi matin, une nonagénaire et sa fille ont été délogées de leur domicile par les forces de l'ordre à Nice.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Précarité
Couples, seniors, étrangers : les nouveaux visages de la pauvreté
>>>
http://www.liberation.fr/societe/2014/11/06/couples-seniors-etrangers-les-nouveaux-visages-de-la-pauvrete_1136884?xtor=rss-450
Des pauvres plus pauvres et plus seuls
>>>
http://www.liberation.fr/societe/2014/11/06/des-pauvres-plus-pauvres-et-plus-seuls_1137325?xtor=rss-450
>>>
http://www.liberation.fr/societe/2014/11/06/couples-seniors-etrangers-les-nouveaux-visages-de-la-pauvrete_1136884?xtor=rss-450
Des pauvres plus pauvres et plus seuls
>>>
http://www.liberation.fr/societe/2014/11/06/des-pauvres-plus-pauvres-et-plus-seuls_1137325?xtor=rss-450
Re: Précarité
Les travailleurs sociaux en première ligne face à la crise
http://www.humanite.fr/les-travailleurs-sociaux-en-premiere-ligne-face-la-crise-556423
>>>Le travail social va mal et ses professionnels aussi, impuissants face à la massification de l’exclusion et aux limites des dispositifs existants. Mais certains refusent de laisser leur travail se résumer à « désolé, nous ne pouvons rien faire ». Et « militent » pour apporter une once d’humanité dans un monde de misère.
http://www.humanite.fr/les-travailleurs-sociaux-en-premiere-ligne-face-la-crise-556423
Re: Précarité
Forte hausse du nombre de chômeurs de longue durée
fr info
et sans compter .... ce qui n'est pas compté ...
fr info
........La crise a entraîné une forte hausse du nombre de chômeurs de longue durée selon l'Insee qui dresse le "portrait social" de la France. Autre constat : les salaires progressent moins vite.
Le nombre de chômeurs de longue durée a fortement augmenté en cinq ans selon l'Insee qui publie son rapport "France, portrait social". Ainsi, selon l'organisme il y avait 1,1 million de chômeurs longue durée, 430.000 qu'en 2008, soit au début de cette crise.
Par ailleurs, fin 2012, 4 millions et demi de personnes vivaient avec le RSA ou avec l'ASS, l'allocation de solidarité spécifique, attribuée à certains chômeurs en fin de droit. La hausse est importante. Un quart en à peine quatre ans. Et elle s'accompagne des conditions de vie de plus en plus difficiles...
Ainsi les deux tiers de ceux qui touchent le RSA vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté. C'est quatre fois plus que la moyenne de la population. Avec la crise, ils doivent se priver d'avantage : parmi les allocataires du RSA, un sur quatre dit avoir restreint son alimentation et un sur dix dit avoir renoncé à se soigner. C'est deux fois plus qu'en 2006, avant la crise. Quant aux difficultés de logement, elles persistent : 20 à 25% des bénéficiaires de minima sociaux n'ont pas de logement autonome.
Les salaires progressent moins vite
Mais cette crise se ressent aussi sur les salaires qui progressent moins vite depuis 2007 et ont même baissé pour les plus modestes, selon les statistiques de l'Insee.
Ainsi, en 2012, un salarié a gagné en moyenne 20.100 euros par an. C'est plus de 1.600 euros net par mois. Un revenu en faible hausse : 0.2% par an seulement depuis 2007. C'est donc trois fois moins qu'avant la crise. Pour les plus modestes l'impact est même plus fort puisqu'ils gagnent de moins en moins. Leur revenu a baissé de 0.2% par an en moyenne depuis 2007. Du coup, les inégalités se creusent à nouveau entre les plus pauvres et les salariés un peu plus aisés.
En revanche, la crise a eu un effet sur les très hauts salaires qui progressent beaucoup moins vite qu'avant 2007 et qui reculent même pour certains. Le niveau de vie des plus riches s'est même un peu réduit l'an dernier. Cela est dû aux hausses d'impôts. Ce sont en-effet les 10% de ménages les plus aisés qui ont contribué le plus : 800 euros d'impôts sur le revenu supplémentaire en moyenne. Ce qui, selon l'Insee, a réduit légèrement les inégalités de niveau de vie en France.
et sans compter .... ce qui n'est pas compté ...
Re: Précarité
Les conséquences sociales de la crise économique vues par l'Insee
http://www.huffingtonpost.fr/2014/11/18/consequences-sociales-crise-economique-insee-portrait-social-france_n_6178952.html?utm_hp_ref=france&ir=France
Le nombre de SDF a augmenté de 44% depuis 2001
>>>
http://www.huffingtonpost.fr/2014/11/19/sdf-nombre-sans-domicile-fixe-augmentation-44-insee-portrait-social-france_n_6178538.html?utm_hp_ref=france&ir=France
Les crises économiques rendraient les gens plus enclins au racisme
http://www.huffingtonpost.fr/2014/07/15/etude-crise-racisme_n_5587153.html
>>>. Le nombre de chômeurs de longue durée a bondi
. Explosion du nombre d'allocataires des minimas sociaux
. Le revenu des plus modestes a diminué
. Les inégalités ne se réduisent plus
http://www.huffingtonpost.fr/2014/11/18/consequences-sociales-crise-economique-insee-portrait-social-france_n_6178952.html?utm_hp_ref=france&ir=France
Le nombre de SDF a augmenté de 44% depuis 2001
>>>
http://www.huffingtonpost.fr/2014/11/19/sdf-nombre-sans-domicile-fixe-augmentation-44-insee-portrait-social-france_n_6178538.html?utm_hp_ref=france&ir=France
Les crises économiques rendraient les gens plus enclins au racisme
>>>"Quand les noirs gagnent plus d'argent, les blancs en perdent".
http://www.huffingtonpost.fr/2014/07/15/etude-crise-racisme_n_5587153.html
Re: Précarité
Le procès des ventres vides
http://www.humanite.fr/le-proces-des-ventres-vides-559252#sthash.xuexwVtL.dpbs
Trois jeunes sont cités à comparaître ce matin pour « soustraction frauduleuse » de produits périmés dans la poubelle d’un supermarché.
Tout commence par un frigo vide, un soir de printemps. Nous sommes le 27 mai, à Montpellier. Léa, Mike et Adrien, étudiante, chômeur et technicien du spectacle, vivent de récupérations et de débrouilles. Depuis trois ans, avec d’autres, ils squattent un immeuble du centre-ville qu’ils ont rebaptisé « le Kalaj ». Pour manger, ils ont pris l’habitude de faire les poubelles des supermarchés. Un mode de consommation parallèle basé sur les tonnes de produits consommables jetés chaque jour par la grande distribution. « Les produits sont périmés de la veille ou du jour même, mais ils sont toujours bons, assure Adrien, vingt-cinq ans. Ce soir-là, il y avait plein de foie gras et de saumon, c’était une bonne pêche. On avait de quoi nourrir huit personnes pendant deux semaines. »
Léa, Mike et Adrien arrivent vers 22 h 30 à l’Intermarché de Frontignan, à une vingtaine de kilomètres de Montpellier. Ils enjambent un muret pour pénétrer à l’endroit où sont entreposés les sacs-poubelle. Une fois arrivés derrière le supermarché, ils récupèrent les sacs-poubelle remplis de victuailles. « On trie, on se sert et on nettoie derrière nous, précise Adrien. Notre objectif n’est pas de faire chier le magasin, on veut revenir. » Mais quand les trois glaneurs reviennent au camion, ils sont cueillis par la brigade anticriminalité (BAC). « La totale, se souvient Adrien. Mains en l’air, fouille au corps et du véhicule… Ils étaient persuadés qu’on avait volé dans la réserve du magasin. Quand ils ont vu que c’étaient des sacs-poubelle qui puent avec des produits périmés, ils ont compris. »
Re: Précarité
L'étonnant procès de trois jeunes qui volaient dans les poubelles de supermarché
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/02/03/01016-20150203ARTFIG00071-l-etonnant-proces-de-trois-jeunes-qui-volaient-dans-les-poubelles-de-supermarche.php
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/02/03/01016-20150203ARTFIG00071-l-etonnant-proces-de-trois-jeunes-qui-volaient-dans-les-poubelles-de-supermarche.php
Trois jeunes squatters « Freegan » sont jugés ce mardi à Montpellier pour avoir volé de la nourriture dans les poubelles du supermarché de Frontignan.
Ils vont être jugés pour avoir volé de la nourriture dans des poubelles. Trois jeunes gens comparaissent à partir de mardi au tribunal de Montpellier pour «soustraction de denrées périssables à date de péremption dépassée», un délit qui est considéré pénalement comme un vol et qui rappelle le scénario du récent film Discount de Louis-Julien Petit.
Adrien, Léa et Mike, tous les trois âgés de 24 à 32 ans, se sont introduits en mai dernier dans la cour de l'Intermarché de Frontignan, dans la banlieue de Montpellier, en escaladant les barrières du supermarché, après avoir garé leur camionnette devant la cour où étaient entreposées les poubelles, puis ont commencé à remplir des sacs poubelles de denrées alimentaires. Au total, ils ont réussi à remplir 7 sacs de 100 litres et ont même trouvé du saumon et du foie gras.
Au moment de démarrer et de prendre la fuite, ils ont été interceptés par une patrouille de police qui avait repéré leur camionnette qui était un véhicule volé. «Ils voulaient absolument nous faire dire que nous avions volé dans la réserve. Pourtant, on leur a bien montré qu'il ne s'agissait que de produits périmés», explique Adrien sur le site de StreetPress. Les trois compères ont passé 12 heures en garde à vue. Aujourd'hui, ils encourent jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 150. 000 euros d'amende. Pour se couvrir en cas d'intoxication alimentaire, le gérant de l'Intermarché a également déposé plainte. Mais il ne s'est pas constitué partie civile et ne réclame pas de dommages et intérêts.
«Matérialisme, apathie morale, conformité, avarice»
Une deuxième affaire est en cours d'instruction, en marge du délit de «soustraction de denrées périssables». Le camion avec lequel les trois complices ont agi, aurait en effet été volé. Seul véhicule garé cette nuit-là sur le parking de l'Intermarché, il avait attiré l'attention de la patrouille de police qui avait vérifié la plaque d'immatriculation et s'était rendu compte que le véhicule était volé. Seul Mike est poursuivi dans cette deuxième affaire.
Adrien, Léa et Mike sont des habitués de la récupération alimentaire. Le premier est technicien du spectacle, la seconde étudiante et le dernier chômeur. Tous les trois fréquentent les squats de Montpellier avec plus au moins d'assiduité et essaient d'être «freegan». Régulièrement, ils partent en vadrouille au moment de la fermeture des supermarchés et des boulangeries pour récupérer les invendus du jour. Les «Freegan» - contraction de Free et Vegan, ceux qui refusent la maltraitance des animaux - ont fait le choix d'une vie en dehors de l'économie de marché conventionnelle. Ils vivent en communauté, souvent dans des squats, et en opposition avec une société qu'ils jugent «basée sur le matérialisme, l'apathie morale, la concurrence, la conformité et l'avarice».
Dans la communauté freegan, les appels à soutenir les trois accusés se multiplient depuis plusieurs semaines. Le mouvement anti-gaspillage «Disco Soupe» a organisé un événement de soutien le week-end dernier, en partenariat avec le collectif des Gars'pilleurs. Une pétition a également recueilli 3 867 signatures.
Re: Précarité
la Fondation Abbé Pierre publie son 20e rapport
http://www.rfi.fr/france/20150203-france-le-20e-rapport-fondation-abbe-pierre-rendu-public/
>>>on concentre les personnes dans les seuls territoires où le logement reste accessible à leurs faibles ressources, parce qu’elles ont un Smic ou trois quarts d’un Smic. On crée ainsi des ghettos de pauvres, qui sont une véritable bombe à retardement…
Mais, s’il y a des ghettos de pauvres, ajoute Christophe Robert, c’est parce qu’il y a aussi des ghettos de riches et que certaines communes ferment la porte aux plus fragiles
http://www.rfi.fr/france/20150203-france-le-20e-rapport-fondation-abbe-pierre-rendu-public/
Re: Précarité
Vol de nourriture périmée : coupables mais dispensés de peine
>>>
http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/vol-de-nourriture-perimee-coupables-mais-dispenses-de-peine-639781
>>>
http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/vol-de-nourriture-perimee-coupables-mais-dispenses-de-peine-639781
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