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La France et le handicap.

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Message  spike Mar 5 Avr - 21:45

Ah si...
Peut-être les études...
Les gens ne me demandent personnellement jamais si je fais des études. On doit être trop cons.
Parfois quand les gens constatent qu'on sait lire, ils sont étonnés!
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Message  spike Mar 12 Avr - 13:42



Financement et budgets des CAT

Rémunération des travailleurs handicapés

La Garantie de ressources est composée d'un « salaire direct » et d'un complément de rémunération versé par l'Etat. Le « salaire direct » est calculé en fonction de la capacité de travail de la personne et est au minimum égal à 5% du S.M.I.C.

Le complément de rémunération est égal à 50% du S.M.I.C si le « salaire direct » est inférieur ou égal à 20% du S.M.I.C.
Le complément de rémunération est inférieur à 50% du S.M.I.C si le « salaire direct » est supérieur à 20% du S.M.I.C.

La garantie de ressource est d'au minimum 55 à 70% du S.M.I.C et d'au maximum 110% du S.M.I.C (avec bonification).

L'A.A.H peut venir s'ajouter à cette garantie de ressources. Le total, garantie de ressources + A.A.H, ne peut dépasser 100% du S.M.I.C si le « salaire direct » est inférieur ou égal à 15% du S.M.I.C. Le total ne pourra dépasser 110% du S.M.I.C si le « salaire direct » est supérieur à 15 % du S.M.I.C.

S'agissant de la réduction du temps de travail (R.T.T), les travailleurs handicapés n'étant pas des salariés de droit commun, c'est par assimilation qu'ils bénéficient de la R.T.T.


http://www.cat-unapei.org/que_cat4_3.php
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Message  niouze Mar 12 Avr - 14:30

vous en parliez
Sexualité des handicapés : « Ne les privons pas de ce droit »
Par Marie Kostrz | Rue89 | 12/04/2011 | 11H51


Il y a des jours où être journaliste pour un site participatif est particulièrement appréciable. Comme lorsqu'on lit les nombreux témoignages postés à la fin de l'enquête « Pas de ça chez nous ! » Le sexe interdit aux handicapés mentaux ». Des parents et soignants ont réagi.

Beaucoup confirment que par crainte de la procréation, bon nombre d'institutions interdisent les échanges amoureux entre résidents. La riveraine Désabusée partage son expérience :

« J'ai un enfant ado dans ce cas, lorsqu'elle a eu 13 ans, on m'a carrément dit qu'il faudrait songer à la stériliser ! Et pas seulement de la part des éducateurs, mais aussi de la part de certains membres de ma famille !


J'ai refusé catégoriquement, non mais oh ! Elle a des droits comme tout un chacun, et aujourd'hui elle a 18 ans, un petit copain, on a parlé contraception, non pas pour qu'elle n'ait jamais d'enfant, mais simplement qu'elle est encore trop jeune pour en avoir un. »

De nombreux riverains travaillant avec des personnes handicapées mentales apportent aussi leur contribution. Eux aussi affirment que les résidents ont souvent une vie affective et sexuelle brimée. Femmedesbois, maman d'un enfant atteint de troubles envahissants du développement (TED), précise d'ailleurs qu'il s'agit, avant de sexe, « d'envie d'amour que ressentent tous les humains ».
« Nous ne sommes pas des marieurs »

Charlie Plt, ancien psychologue dans un centre d'aide pour le travail (CAT) de Saint-Cloud, a été scandalisé par le comportement de la direction :

« A une réunion de synthèse, l'assistante sociale exposait une situation où une résidente envisageait de vivre une histoire d'amour avec un résident. Ces deux personnes demandaient la possibilité de partager un même logement. Le directeur en réunion a rétorqué : “Nous ne sommes pas des marieurs”. »

Charlie Plt a décidé de démissionner, opposé à cette vision de « bête humaine » du handicapé.

Kloedreamer a été animatrice volontaire avec des adolescents déficients mentaux. Elle confie avoir été confrontée « à un refus clair des parents (ou des autres animateurs) à proposer un espace d'intimité suffisant, ou à un refus clair que l'enfant puisse avoir un moment d'intimité ». Elle dénonce le manque de motivation de certains employés :

« Eduquer un enfant, c'est difficile, accompagner une personne handicapée, c'est difficile. Mais notre boulot, c'est pas de nous simplifier la vie mais bien d'améliorer la leur au quotidien. Et j'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'animateurs qui l'oublient. »

Le personnel, parfois aussi contraint à l'abstinence

Selon NicoQS, les brimades ne concernent pas seulement les résidents : le personnel aussi est dans certains cas contraint à l'abstinence. Il raconte :

« J'ai réalisé il y a dix-huit mois un volontariat dans un foyer d'hébergement pour personnes avec handicap mental, où j'ai résidé de manière permanente, six jours par semaine, avec obligation d'y dormir la nuit, pendant un an. Dans ce foyer, les relations sexuelles sont à la fois interdites pour les personnes avec handicap et pour les volontaires, dans un souci de cohérence. Mais il faut préciser que les responsables qui ont fixé et défendent ces règles ne vivent pas au foyer et ne sont pas eux-mêmes concernés.

Les arguments utilisés étaient de principe, même s'ils ne cherchaient pas à nier la sexualité des personnes. Pour les personnes avec handicap mental : on ne leur interdit pas d'avoir des relations sexuelles, c'est seulement interdit au foyer (mais le foyer étant le lieu principal d'habitation, on a ainsi surpris une résidente en train d'avoir une relation sexuelle dans un parc, ce qui témoigne pour moi de l'extrémité à laquelle on l'a poussé). Pour les volontaires : à 20 ans, ça ne fait pas de mal de se passer de relations sexuelles, et puis ils peuvent se payer un hôtel (à Paris, avec 300 euros d'indemnités mensuelles, je vous laisse juger).

Pourtant, une amie psychologue travaillant dans une institution lyonnaise dans laquelle les relations sexuelles sont autorisées – certains résidents ayant même des enfants –, m'a montré que cela était possible, qu'il s'agissait d'un sujet à part entière qui pouvait se gérer comme un autre.

Quant à moi, après mes tentatives désespérées de soulever la question, sans doute maladroitement car me touchant personnellement, on m'a proposé de partir si je n'étais pas satisfait. »

Un personnel trop peu formé aux problématiques de la sexualité

Taliec revient lui sur les grandes lacunes qui existent dans la formation du personnel qui encadrent les personnes déficientes mentales :

« En trois années de formation d'éducateur spécialisé, je n'ai pas le souvenir d'un seul cours sur le thème “Comment gérer ce type de relation au sein des établissements médico-sociaux”. Ça donne la mesure du manque au sein des formations. Enfin ça fait quinze ans, ça a donc pu changer, mais il existe toute une génération d'éducateurs qui n'ont pas eu accès à ce type de réflexion ! »

Selon lui, il faudrait mettre en place des formations spécifiques pour encadrer des « accompagnants de vie sexuelle. »

La nécessité d'accompagner les résidents selon leur handicap est soulignée par Zibel, qui explique :

« L'article explique bien que certaines personnes sont très fragiles (avec une tendance à des relations fusionnelles, impulsives, infantiles, ou parfois des gestes mal maîtrisés qui peuvent ressembler à de la violence). Encore une fois, si elles vivent en institution, c'est bien pour quelque chose. Il est donc nécessaire que la sexualité soit dite, expliquée et, hélas (pour leur intimité), elle doit aussi très souvent être accompagnée… »

Le scandale est selon ce riverain que par manque de moyens et de formations, tous les résidents soient traités de la même façon :

« Du coup, la trisomique légère se verra privée de câlins avec son amoureux, simplement parce que dans le même foyer il y a des autistes… »

Des structures d'accueil également volontaires

Mais tout n'est pas noir. De nombreux riverains insistent sur les progrès accomplis ou sur l'ouverture d'esprit de certains établissements. Mouts87, animateur pendant les vacances scolaires, partage son bonheur de croiser des couples, pour qui la sexualité est encore taboue. Il conclut : « Ne les privons pas de ce droit ! »

EdkOb insiste sur le fait que toutes les structures accueillant des personnes handicapées ne les empêchent pas d'avoir une vie sexuelle :

« Oui, il y a des établissements où des personnes responsables aident les patients. Et cette aide est une reconnaissance de l'autre en tant qu'être humain, dans toute sa complexité, sa différence et sa nature. »

Louverebelle, remontée, affirme que tous les parents ne sont pas fermés aux questions de sexualité :

« Il y a des parents au centre de soins qui justement ont demandé aux éducateurs comment on pouvait aborder la question avec nos enfants, car ils ne savaient pas comment en parler avec eux. Comment exprimer avec des mots simples ce qu'ils ne comprendront peut-être pas ?

Pour ma part, j'éduque ma fille comme si elle était en mesure de tout comprendre et si elle ne comprend pas, je lui explique avec des mots plus simples jusqu'à ce qu'elle finisse par comprendre… Elle m'en parle d'elle-même de ses envies d'embrassades et d'être touchée par son copain. […] A moi de l'aider à mettre des mots et d'expliquer surtout qu'il faut déjà se respecter soi-même pour être respectée des autres. Comme je le ferais avec une adolescente non-autiste. »

Pikichante est optimiste : aborder le thème de la sexualité ébranle les équipes, mais les jeunes générations, qui n'ont pas les mêmes blocages sur la sexualité, rendront le dialogue plus aisé : « C'est aussi grâce à la ténacité de certains que cela bouge et que cela bougera. »

http://www.rue89.com/2011/04/12/sexualite-des-handicapes-ne-les-privons-pas-de-ce-droit-199578
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Message  spike Ven 15 Avr - 1:48



En Suisse, une formation d'assitant sexuel pour personnes handicapées existe depuis 2009. Les explications de Catherine Agthe-Diserens, directrice de l'association Sexualité et handicap personnel.

Qu'est-ce qu'un assistant sexuel?

C'est une personne qui ravive le bien-être sexuel et érotique des personnes handicapées. Ça passe par un corps-à-corps qui va au-delà d'un simple massage: jeux de sensations physiques, caresses, masturbation... Parfois, l'assistant peut même aller jusqu'à la pénétration mais ce n'est pas sa mission première.
Pour instaurer un climat apaisant et de confiance, l'assistant sexuel utilise de la musique d'ambiance, des bougies ou encore des huiles.
Ce "service" est rémunéré 150 euros, quelle que soit la nature de la prestation fournie.

Votre association, Sexualité et handicap personnel (Seph), propose une formation d'assistant sexuel...
Oui, notre collectif a mis en place cette formation en 2009 pour répondre de manière concrète aux besoins affectifs et sexuels des personnes en situation de handicap. L'apprentissage, qui dure un an, comprend des cours de sexologie et d'habileté érotique, ainsi que des enseignements sur les handicaps physiques et mentaux. Il est dispensé par des spécialistes ou des prostitués.

En France, ce "travail" n'est pas autorisé par la loi, et peut même être assimilé à de la prostitution.
Est-ce de la prostitution?

L'assistant sexuel donne du plaisir contre rémunération. On peut donc assimiler cette fonction à de la prostitution. Mais chaque employé pratique cette activité sur la base du volontariat. Cette personne est à son compte et non sous le joug d'une organisation proxénètique. Autre condition sine qua none pour devenir assistant sexuel: avoir une activité - à temps plein ou partiel - rémunérée en parallèle.

Pensez-vous que l'activité d'assistant sexuel puisse se développer en France?

Ce qui fonctionne en Suisse n'est pas forcément adapté à la France... La culture française, par exemple, est plus traditionnelle et conservatrice que la culture helvétique. Le poids des féministes est notamment considérable en France: les associations verraient probablement d'un mauvais oeil le travail d'assistants sexuels et dénonceraient une exploitation du corps des femmes.
Le cadre juridique est également un obstacle: en Suisse, la prositution est légale alors qu'elle ne l'est pas en France. Tout changement visant à légaliser les assistants sexuels en France risque de prendre du temps!

Dans Le Parisien, "Pascal" affirme pourtant être assistant sexuel...

L'histoire de "Pascal", qui pratique l'activité d'assistant sexuel sans rémunération et en attente de la légalisation de cette fonction en France, est un cas isolé. En effet, il est difficile de pratiquer l'assistanat sexuel dans le dos de tout le monde: ça nécessite un encadrement et un savoir-faire. De plus, les risques juridiques sont trop nombreux.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-metier-d-assistant-sexuel-s-assimile-a-de-la-prostitution_940782.html

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Message  Invité Ven 15 Avr - 13:27

Moi j'aimerais déjà savoir ce que tu en penses toi. J'ai vu dernièrement un reportage sur la question, et où les assistants sexuels interviewés expliquaient bien que la relation se limitait à une stricte prestation non-affective : cela peut-il être satisfaisant ? Sur le moment, et d'un point de vue strictement physique sûrement, mais à terme ?

Le côté "prostitution" ne me dérange pas le moins du monde puisqu'il est débarrassé de son aspect morale catho : on en revient à ce que je disais dans le topic "prostitution". Ce sont des travailleurs du sexe, tout simplement, et doivent être rémunérés en tant que tels à mon avis.

Par contre, je pense (comme dit dans l'article) que la France, avec ses 2000 ans d'inconscient collectif catholique (que l'on soit catho baptisé ou pas d'ailleurs) n'est pas près d'accepter ce genre de pratiques. Le jour où déjà on se préoccupera de savoir si les handicapés peuvent se déplacer normalement, prendre le métro comme tout le monde par exemple, me semble déjà loin, voire relever du domaine de la science-fiction débridée, alors tu penses, le reste...

Et, dans le même reportage (je suis désolée je ne sais plus ni la chaîne ni l'heure ni le titre du reportage) on assistait à quelque chose de scandaleux (encore !) : l'interdiction faite aux jeunes handicapés dans leurs écoles ou leurs institutions, d'avoir des relations sexuelles entre eux ou avec des non-handicapés, comme s'ils n'étaient pas capables de savoir tout seuls ce qui est bien pour eux. Là, ça confine à l'eugénisme : ils pourraient faire des enfants...

Je reprendrai cette discussion plus tard (je suis au taff) car au fond je suis très partagée : les assistants sexuels ne seraient-ils pas un bon moyen d'empêcher les handicapés d'avoir des relations sentimentales qui aillent au-delà du sexe, et qui ne soient pas encadrées ?

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Message  Chabane's rds Ven 15 Avr - 14:28

Nyark nyark a écrit:
Par contre, je pense (comme dit dans l'article) que la France, avec ses 2000 ans d'inconscient collectif catholique (que l'on soit catho baptisé ou pas d'ailleurs) n'est pas près d'accepter ce genre de pratiques.

***posté à titre uniquement personnel***
je vais me permettre un petit HS : il n'y a pas 2000 ans d'inconscient collectif catholique en france. ça s'est mis en place progressivement, la peur de l''enfer comemence à s'immiscer en profondeur au moyen âge , mais la mise place d'un inconscient collectif vraiment christianisé ça date du XVIème XVIIème, avec l'acculturation massive menée par le pouvoir royal avec le soutien de l'église, pour des motifs économiques et politiques. il ya une rigidification de l'idéologie catholique en réaction et en imitation au rigorisme protestant (qui mène à ce moralisme à l'américaine encore plus oppressif) on peut même considérer que la christianisation de la sexualité ne date que du XIXème siècle (même si le mouvemet commence avant).

on a l'illusion de vivre uen époque scientifique, que l'histoire est une science et que la vision actuelle est établie depuis longtemps. c'est absolument faux. on est bombardé d'un révisionnisme permanent. la répression des "stupéfiants" , le concept même, ont moins d'un siècle, les bûchers de la sorcellerie, existant pour des raisons économiques et politique absolument similaires à l'échelle d'un l'europe à la croisade antiterroriste qui accompagne la mondialisation économique capitaliste , datent de la renaissance et de l'époque classqiue, et pas du moyen âge. la france test un pays chrétien depuis 1500 ans +/- , mais la christianisation totale des esprits a moins de 500 ans, et guère plus de 150 sous sa forme actuelle.
l'histoire, c'est l'histoire d'uen dépossession, il n'y a pas , il n'y a jamais eu et il n'y aura jamais de "progrès" en soi. il n'y a que toujours plus de dépossession et d'oppression.
dans je sais plus quel sujet, vous rigolez sur les jours fériés. ben effectivement, sous l'ancien régime, il y avait du fait des fêtes religieuses plus de jours de congé par an pour tout le monde que maintenant avec les "progrès" sociaux des congés payés. parce que les "progrès sociaux" ne sont au mieu_ qu'une reconqête partielle qu'il faut payer aux exploiteurs avec des contreparties. exemple : les 35 heures qui sont soi-disant la mort du commerce mais qui on fait qu'on produit (et s'épuise) plus en 35 heures qu'avant en 40h... on te vole, puis on te revend un peu de ce que tu as perdu. le sens de l'histoire, le "progrès", c'est ça. les états de faits sont déterminants, et ils imposent des pertes de liberté et toujours plus d'exploitation, et aucune idéologie n'y changera rien. si on veut en finir avec l'oppression, il faut en finir avec ses conditions nécessaires matérielles.
fin du HS, désolé pour les glissement d'un sujet à l'autres.

***posté à titre uniquement personnel***
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Message  Lib Ven 15 Avr - 14:41

Il doit aussi y avoir des conditions et là encore tous les handicapés ne sont pas sur un même pied d'égalité (que ce soit en Suisse ou dans n'importe quel pays favorisant cette pratique et je ne parle même pas de la France), je suppose que les handicapés mentaux ne doivent pas avoir droit à leurs massages sensuels ou au réveil érotique de leurs corps, ni même à une petite branlette et encore moins à la pénétration. Quand je penses que dans certains instituts, ils bromurisent la nourriture pour éviter toutes dérives de la gente masculine envers les demoiselles présentes, mais le bromure n'a jamais empêché l'envie ou les pulsions, juste de mettre le drapeau en berne pour quelque temps.

Dans l'ensemble, je trouve ça bien comme démarche, quoique limite frustrant dans certains cas.

[EDIT] @Chabane
Je ne le formulerai pas exactement comme toi, mais l'idée est claire. La frustration (toujours) de la chrétienté et le mensonge sont l'ordre de marche du dogme de l'Eglise.[/EDIT]
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Message  spike Sam 16 Avr - 12:51

Moi j'aimerais déjà savoir ce que tu en penses toi

Alors question sensible... Donc je vais essayer d'être clair...
Il est indéniable que la sexualité est le tabou le plus important en ce qui concerne le handicap aujourd'hui. Comme toute personne les handicapés ont le droit d'avoir une sexualité.
Donc moi dans le principe général les assistantEs sexuelLEs ne me dérange pas, sachant que certaines personnes handicapées, du fait de leur handicap, ne peuvent même pas se masturber seules.
Mais aujourd'hui quand on discute de la sexualité des personnes handicapées avec des gens compétents (j'entends par là travaillant au quotidien avec des personnes ayant un handicap), on en arrive assez rapidement à la conclusion que "nous pouvons aller voir des prostituéEs". De cette façon on évacue le problème et la discussion est close.
Personnellement, et je ne suis pas le seul, je préfère "être seul plutôt que mal accompagné".
Moi ce qui me pose un problème avec cette solution, c'est que je conçois l'acte sexuel et d'amour, comme un échange et pas comme quelque chose que l'on fait sur commande! Pour moi, les sentiments exprimés dans ces actes manquent cruellement d'authenticité. De plus sur cette question, c'est vrai que je suis bien formaté par le discours dominant et j'ai toujours l'impression que les prostituéEs sont à 99% des cas, des personnes avec une histoire difficile qui font ça uniquement parce qu'elle n'ont pas le choix...
Il y a encore une chose que je ne comprends pas. Les défenseurs des assistantEs sexuelLEs affirment toujours que cela n'a rien à voir avec de la prostitution, mais n'expliquent jamais en quoi cela est différent! Pour moi il y a sexe + argent ce qui implique une relation faussée.
Mais en fait les libertaires ont depuis longtemps trouvé la solution. On aboulit l'argent et l'acte de prostitution n'existe plus!
Mais bon, je comprends que l'on fasse appel à des assistants sexuels, car il est vrai que parfois avoir quelqu'un qui nous écoute et nous comprend ça manque cruellement.
Quand je suis dans mon appart' étudiant, je ne vois personne de la semaine et avoir quelqu'un pour partager ma vie est ce qui me manque le plus. Et ouis bon, sortir avec unE valide lorsqu'on est en fauteuil c'est compliqué.... on se fait beuacoup recalé à cause de ça je pense.

Quant au reste de ton post Nn, personnellement je pense que seule une révolution sociale permettra l'émancipation totale des personnes handicapées alors...
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Message  Lib Dim 17 Avr - 21:26

J'ai trouvé cet article intéressant pour le poster ici.

« Pas de ça chez nous ! » Le sexe interdit aux handicapés mentaux

Eternels enfants ou « monstres », les déficients mentaux ont rarement droit à une vie sexuelle et affective. Enquête.

Il est 20 heures à Paris. Au sud de la ville, dans un immeuble en pierres de taille qui accueille 29 adultes déficients mentaux, une retardataire savoure en silence son thé dans le réfectoire vide. Quelques résidents arpentent les couloirs de l'établissement.

L'heure du coucher approche. Les femmes gagneront alors leurs chambres situées à l'étage qui leur est réservé, et les hommes rejoindront le leur. Pierre Legrand (son nom a été modifié) est catégorique : « Pas de ça ici ! » Directeur du foyer depuis douze ans, l'homme d'âge mûr a le mérite d'être honnête :

« Les relations sexuelles sont proscrites. C'est écrit dans le règlement intérieur de l'établissement. »

Peu de directions ont cette franchise. Toutes ou presque sont gênées par la question et nous ont demandé de ne pas citer leur établissement. Interdire à un individu déficient mental d'avoir des rapports sexuels est en effet illégal.

En janvier 2002, une loi a réaffirmé le respect à toute personne prise en charge dans un établissement médico-social « de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité et de sa sécurité ». Ce texte n'est qu'un rappel d'un droit déjà inscrit dans l'article 12 de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
La sexualité, pas toujours interdite mais pas autorisée pour autant

Pourtant, l'attitude de Pierre Legrand n'est pas une exception. Denis Vaginay, docteur en psychologie clinique et auteur de « Comprendre la sexualité de la personnes handicapée mentale » ,regrette :

« Les relations sexuelles sont encore trop souvent brimées dans les centres médico-sociaux. Si certaines équipes ont engagé un travail poussé sur le thème de la sexualité, à l'échelle du pays, on en est encore aux balbutiements de la réflexion. »

Martine Bulle, directrice d'un service tutélaire dans le Nord, épaule des personnes déficientes placées sous curatelle. Elle partage ce point de vue. Selon elle, la sexualité n'est pas toujours interdite à proprement parler, mais elle n'est pas autorisée pour autant :

« Les éducateurs laissent les portes ouvertes, entrent brusquement dans les chambres, des rondes de nuit sont planifiées. »

« Nous avons le droit de faire l'amour »

L'ambiance est moins crispée au foyer de vie T., dans le Nord. Ici, la sexualité n'est pas un sujet tabou, le personnel n'hésite pas à aborder ce thème avec les résidents. A l'heure du repas, assis dans la grande salle à manger peinte en bleu et jaune vif, un couple d'amoureux échange un baiser.

Christophe, 36 ans, présente fièrement sa compagne, Carole. Une table plus loin, Sharon (nom modifié), qui vit au foyer depuis son ouverture, affirme également que l'équipe qui l'encadre est assez ouverte d'esprit :

« Nous avons le droit de faire l'amour. Lorsque je suis arrivée ici, on m'a donné un livret où on nous l'explique. »

La jeune femme n'a pas toujours bénéficié de cette liberté. Dans le foyer où elle vivait auparavant, elle n'avait pas le droit d'avoir de rapports sexuels. Pour le directeur de ce foyer, cette autorisation est toutefois une évidence :

« Interdire à quelqu'un de faire l'amour, ce serait comme nier sa nature d'être humain. Qui sommes-nous pour nous octroyer ce droit ? »

Protection et respect de l'intimité, le dilemme des professionnels

Malgré tout, Sharon n'est pas entièrement satisfaite :

« Certains éducateurs ne sont quand même pas d'accord. Je les ai vus plusieurs fois dire à des habitants de sortir de la chambre quand ils étaient en train de faire l'amour. »

Mathilde R. (nom modifié), éducatrice spécialisée au foyer, explique la nécessité de juger au cas par cas :

« On côtoie les résidents quotidiennement, on connaît leur passé. Parfois, il est nécessaire d'y aller étape par étape, de ne pas aller trop vite en besogne. On sait que cela risquerait de les fragiliser. »

La jeune femme évoque alors le cas de Louise, handicapée mentale, qu'elle a accompagnée. Selon l'éducatrice, elle n'a très vite vécu que pour son compagnon, autour duquel elle a réorganisé toute sa vie : elle commençait à avoir des propos sombres, se refermait beaucoup sur elle-même. A présent, Mathilde préfère agir avec davantage de prudence.

A Angers, Michel Davet (nom modifié), directeur d'établissement, confie lui aussi la difficulté d'accompagner la sexualité des personnes déficientes mentales :

« Nous devons respecter leur intimité, et en même temps la loi exige des professionnels un devoir de protection, car elles sont tout de même vulnérables. »

Pour lui, la double injonction n'est pas toujours facile à gérer car les personnes handicapées n'ont pas toutes la même capacité de discernement.

Selon Jean-Baptiste Thierry, maître de conférence à Nancy et porteur du projet Sexualité et handicap en institution (Sexhi), cela explique en partie pourquoi les institutions sont très prudentes :

« Si la personne n'est pas capable d'exprimer clairement son libre consentement, on doit aussi la protéger contre les autres, être sûr que c'est un acte dont elle a envie. »

« Avec certains parents, il ne faut surtout pas parler de sexe »

Cette protection est aussi une caractéristique du comportement des familles. Souvent très impliquées dans la vie de leurs enfants déficients, elles peuvent même être un obstacle de taille à leur épanouissement sexuel. Lors d'un colloque organisé par l'association des paralysées de France (APF) en janvier, l'éducateur d'un institut médico-éducatif (IME) d'Avranches témoignait :

« Une jeune fille de l'établissement a eu un rapport sexuel qu'elle a mal vécu. Sa maman a engagé une procédure judiciaire. »

Résultat : l'établissement a dû stopper tous les ateliers d'éducation sexuelle pendant un an et demi.

Eric Robin, chef de service hébergement au CAT (Centre d'aide par le travail) d'Aiffres (Deux-Sèvres), souligne la difficulté d'avancer sur le thème de la sexualité avec les parents :

« C'est à la base un sujet tabou dans toutes les familles. Ça l'est encore plus quand l'enfant est handicapé mental. Après avoir l'avoir surprotégé pendant des années, ils admettent difficilement qu'il soit adulte avec des besoins et des désirs de grande personne. »

Tous les acteurs du secteur l'affirment : le fait que la plupart des établissements français soient gérés par des associations de famille retarde la prise en compte de la sexualité dans le développement de l'enfant. Mathilde R., éducatrice au foyer T., dans le Nord, régi par des parents, confirme :

« Avec certains d'entre eux, il ne faut pas du tout en parler. On essaye de les rencontrer, de leur faire comprendre que leurs enfants sont des adultes à part entière. »

« Je n'arrivais pas à imaginer qu'il puisse avoir un désir sexuel »

Mais les familles ne sont pas les seules pour qui la représentation de la personne handicapée en tant qu'adulte est problématique. La vision que les éducateurs ont des individus qu'ils encadrent entrave aussi la vie sexuelle de ces derniers.

Dorothé Meller, éducatrice au centre médico-social Jules-Vernes d'Amiens, en a elle-même pris conscience. Elle décrit :

« Je m'occupais d'un garçon depuis ses 6 ans. Tout chez lui me rappelait un bébé : il portait souvent ses doigts à sa bouche, il avait la peau douce. Quand il a eu 19 ans, il a commencé à avoir fréquemment des érections durant la toilette.

J'ai demandé lâchement à l'infirmière de s'occuper de lui, car je me sentais mal à l'aise : son corps d'homme ne collait plus avec la représentation que le personnel avait de lui. Nous n'arrivions pas à imaginer qu'il puisse avoir un désir sexuel. »

Selon Eric Robin, la formation du personnel est encore problématique. Les étudiants n'abordent quasiment pas le thème de la sexualité durant leur scolarité. Il ajoute :

« La formation d'éducateur spécialisé est en outre trop centrée sur l'enfance. »

« Rendre les hommes impuissants ne suffit plus »

Certains directeurs prennent les choses en main. A Angers, Michel Davet a consacré un an et demi à la formation de son personnel :

« Il y a un moment où donner des médicaments pour rendre les hommes impuissants ne suffit plus à régler la question de la sexualité. Pour que les résidents se sentent bien, il faut aussi modifier le regard qu'on porte sur eux. »

Ce travail de représentation occasionne un changement important : accepter qu'ils aient des relations d'adultes permet de les considérer capables d'entretenir une liaison emprunte d'affection et non pas uniquement d'éros. Le sourire aux lèvres, Michel Davet rapporte :

« On s'est ainsi aperçu que deux hommes étaient en couple depuis plusieurs années, qu'ils s'aimaient. »

Cependant, certaines idées reçues ont la vie dure. Pierre Legrand, qui interdit tout rapport sexuel entre les habitants du foyer qu'il dirige à Paris, se justifie :

« Si on autorise un couple à faire l'amour, peut-être que cela se passera bien, mais il risque de donner des idées à d'autres qui ne sont pas forcément aussi équilibrés. Ça deviendrait ingérable. »

Beaucoup de professionnels associent encore le handicap à une sexualité débridée et incontrôlable.
La peur de la procréation

Pourtant, comme le précise le docteur Denis Vaginay, les motifs d'interdiction des rapports sexuels dans les établissements évoluent. Le spécialiste retrace :

« Avant, c'est parce qu'on avait peur d'une sexualité soi-disant bestiale. Maintenant, c'est avant tout une crainte de la procréation. »

Anne-Sylvie Patier ne s'en cache pas. Nathalie, sa fille atteinte de trisomie 21, loge dans le foyer de Pierre Legrand. Elle se souvient :

« Cela m'a tranquillisé que ma fille ne puisse pas avoir de relations sexuelles car au moment où elle a intégré l'établissement, elle n'était pas sous contraception. »

Anne-Sylvie Patier accepte à présent que Nathalie, qui a un petit copain, ait une vie sexuelle le week-end.
L'angoisse des familles : une grossesse

Denis Vaginay remarque que si aujourd'hui, on autorise davantage les personnes déficientes mentales à avoir des rapports, « il ne faut surtout pas que cela débouche sur une maternité ». Adeline Poullaouec a été animatrice de séjour pour adultes handicapés mentaux pendant six ans. Elle affirme :

« Quasiment toutes les femmes que j'ai vues prenaient la pilule et la plupart d'entre elles n'en n'avaient même pas conscience. Nous devions leur donner en même temps que d'autres médicaments. »

Pour Denis Vaginay, il n'y a pas de différence entre la stérilisation forcée, encore massivement pratiquée il y a quelques dizaines d'années, et ces méthodes. Le docteur en psychologie plaide cependant l'indulgence :

« Il faut se mettre à la place des parents : l'idée de devoir prendre soin d'un petit-enfant n'est pas évidente. »

Accompagner la personne, y compris dans le renoncement d'une grossesse, est pour lui une nécessité encore trop peu prise en compte.
La sexualité des handicapés, tout le monde s'en fiche

Face aux différences frappantes qui subsistent d'un établissement à l'autre, les autorités commencent à agir. Suite à la loi de 2002, des évaluations doivent être effectuées. Le but : vérifier que le projet d'établissement, qui regroupe les objectifs qu'il se fixe tous les cinq ans, est réalisé. Les inspections ont de plus pris beaucoup de retard.

A la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), qui s'occupe des établissements médico-sociaux, une employée souhaitant garder l'anonymat avoue :

« Honnêtement, il y a la théorie et la pratique. Les départements et les agences régionales de santé (ARS) sont chargés des vérifications, mais il n'y a pas assez d'inspecteurs sur le terrain. »

Contacté, le ministère de la Santé n'a pas répondu aux questions. Au PS, Aurore Lambert, assistante politique sur les questions de handicap, confesse :

« Nous réfléchissons à la vie dans les établissements en général, que ce soit pour les personnes handicapées ou retraitées. Nous n'avons pas encore mené de travail spécifique sur la sexualité des déficients mentaux. »

Jean-François Chossy, député UMP pourtant très engagé pour la reconnaissance des assistants sexuels, botte en touche :

« Il doit bien y avoir une raison pour que les directeurs d'établissement empêchent les rapports sexuels, ce doit être une question de discipline, de fonctionnement. Il faut dire les choses, c'est tout de même une clientèle un peu dérangée. »

http://www.rue89.com/rue69/2011/04/09/pas-de-ca-chez-nous-le-sexe-interdit-aux-handicapes-mentaux-197981
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Message  spike Lun 18 Avr - 0:30

Interdire à un individu déficient mental d'avoir des rapports sexuels est en effet illégal.

Je savais pas. Merci pour la précision.
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Message  spike Mer 27 Avr - 20:51

Le 11 Mai dans "Femmes Libres" sur Radio Libertaire 89.4 FM émission sur le handicap et sexualité.
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Message  spike Jeu 12 Mai - 15:47

Je ne l'ai pas encore écoutée mais voici l'émission de femmes libres:

http://www.mediafire.com/?7u0z716kqq21q6a
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Message  spike Sam 21 Mai - 2:12

Un texte que je n'ai pas encore lu, mais qui me semble intéressant:



Je te promets... Et je te donne...
Couples et handicaps physiques
Intervention de Vincent Fries du 29 janvier 2008

Dans votre journal quotidien, vous auriez pu lire cette petite annonce : « Jeune homme non handicapé cherche jeune fille handicapée en vue relations ». Pourquoi justement une invalide ? Cela peut paraître ambigu. Et qui est le jeune homme en question ? Un catholique coupable épris de compassion ? Un intellectuel militant de l'amour universel ? Un refoulé, un voyeur ou un pervers sadique ? un homme de compagnie ? Peut-être, en fait, un homme qui a fait un choix libre, tout simplement !

J'étais, il y a quelques mois, à Strasbourg, à un colloque consacré à l'assistance érotique et sexuelle. Quelques participants logeaient dans le même hôtel que moi. Comme dans tous les bons colloques qui se respectent, petit à petit, les gens commencent à se parler...

Une personne, un homme en fauteuil roulant électrique, lourdement handicapé physique, apparemment privé de la parole, un Français, était accompagné d'un homme et d'une femme. Je pensais, au départ qu'il s'agissait des auxiliaires de vie.

Le dernier jour, durant une pause, je discute avec la femme et j'apprends qu'en réalité, il s'agit de la compagne du monsieur en fauteuil roulant. Elle m'explique tout naturellement qu'en réalité elle était son infirmière. Quotidiennement, elle intervenait pour les soins. Mais, parallèlement, la personne handicapée commençait le processus de drague, car une envie de relations autres que purement professionnelle l'envahissait. Quoi de plus normal ! Quant à elle, l'infirmière, cela n'allait plus très bien dans son couple. Le temps passa mais l'infirmière se rendait compte qu'elle se faisait draguer. Que voulez-vous, les hommes sont ce qu'ils sont, qu'ils soient valides ou non ! Pourtant, elle ne réagissait pas... En apparence !

Quelques mois plus tard, après une nuit blanche de réflexion, elle déclara au garçon en fauteuil roulant électrique « je ne peux plus me passer de toi ! » Depuis, ils sont ensemble. J'adore cette histoire !

C'est une histoire belle et émouvante. On va dire que l'infirmière n'a pas respecté le contrat de travail. On s'en fout ! Le cœur a parlé, les sentiments ont été au-delà de toute réglementation discriminatoire ! L'intégration, disait Pierre Tap, psychologue à l'université de Toulouse le Mirail, c'est « l'articulation coopérative des différences. » Ce couple en est un bel exemple.

C'est cela la vie. Les couples se forment... Pourquoi pas ! Et pas uniquement entre personnes handicapées ! Il ne faut jamais oublier cela dans nos colloques !

Il est vrai que se mettre en couple avec une personne handicapée, c'est une « fameuse » aventure mais, en réalité, l'aventure, elle existe pour tout le monde. Finalement, le handicap ne change pas grand-chose quand on ose aller vers la différence sans se soucier du regard des autres ! On s'adapte réciproquement et, la plupart du temps, cela fonctionne parfaitement.

« Je te donne toutes mes différences, tous mes défauts qui sont autant de chances, on ne sera jamais des standards, des gens bien comme il faut, je te donne tout ce que j'ai, ce que je suis... » Voilà un extrait d'une chanson de Jean-Jacques Goldman qui résume bien l'état d'esprit de nombreuses personnes handicapées lorsqu'il s'agit de tenter l'aventure de l'amour et de la tendresse.

Si on considère aujourd'hui l'amour et la sexualité des personnes handicapées comme un droit, on est malheureusement encore loin de le pratiquer au quotidien, sans arrière-pensée, sans jugement, sans représentations sociales, simplement parce que des personnes, quelles que soient ces personnes, dans leur individualité propre, ont envie de faire un bout de chemin ensemble et de prendre du plaisir ensemble, que ces personnes soient valides ou autrement valides. Pourquoi la fête du corps et du cœur ne serait-elle réservée qu'aux gens dits valides ? Le besoin de tendresse est, lui, selon moi, toujours bien présent aussi ! Autant de besoins à rencontrer car ils sont la preuve que nous sommes en vie ! Ou envie ?

Priver les personnes handicapées de la possibilité de se mettre en couple, valides et autrement valides, les empêcher d'avoir accès à une sexualité épanouissante, c'est leur refusé le droit d'être elle-même ! C'est leur refuser le droit de se construire en totalité. C'est leur refuser le droit de donner et de recevoir comme toute personne peut, potentiellement, le faire. J'ai fais le choix personnel de tenter de construire un amour avec une fille valide.
J'ai eu la chance de vivre cela pendant deux ans. J'ai ressuscité ! Et actuellement, je suis disponible...

C'est seulement par la présence de l'autre aimant, amoureux, amant, que sais-je encore..., que la personne handicapée apprend finalement, véritablement, à se connaître. Quel que soit le degré d'apprentissage et de connaissance de soi-même, avec chacun ses capacités propres, quel que soit le chemin, ne nous retirez pas ce besoin et ce droit élémentaire, fondamental. Tout cela s'inscrit dans la construction d'une société faite de respect des personnes, toutes les personnes !

« Seul dans ma vie que faire ? Quoi de mon jour, quoi de ma nuit ? » disait le philosophe Rainer Maria Rilke. Il y a tant de choses, structurantes pour les deux partenaires, que l'on peut vivre dans une relation, alors, pourquoi la refuser aux personnes handicapées ? C'est leur refuser la possibilité de sortir un peu du néant. Alors qu'elles passent leur vie, le plus souvent, à n'exister pour personne. En matière de droits sexuels notamment, il existe aussi des droits fondamentaux qu'il faut respecter le plus possible. C'est la moindre de nos attentes ! Ne restons jamais seul à nous battre ! D'autant plus sur ce terrain rempli de tabous. C'est usant ! Nous avons besoin de complicité...

Dans « l'amour handicapé », les « règles du jeu sont fixées mais les dés sont pipés » comme disait, une fois encore, Jean-Jacques Goldman. L'intégration sociale complète et totale des personnes handicapées passe aussi par là, on l'oublie trop souvent ! Resté célibataire, ce n'est pas si facile !

C'est un état de vie contre nature. La nature de l'homme est d'aimer pour se survivre. Bien évidemment, il y a des hommes et des femmes qui choisissent librement le célibat. Ce n'est pas le cas pour le célibataire par force auquel l'amour semble refusé. Dans le courrier du cœur des personnes handicapées, il y a souvent des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur. Il faut réfléchir plus loin. Quels sont les parents prêts à accepter que leur fils ou leur fille prenne pour compagnon de vie un ou une personne handicapée ?

Quelles sont les hommes et les femmes valides qui prendraient le risque d'une vie de couple avec une personne handicapée physique ? Avoir, peut-être, des enfants ensemble ?

Des contraintes psychosociologiques nombreuses enrayent, malheureusement, ce type de relations. Il faut les combattre, énergiquement et souvent avec beaucoup de courage, par tous les moyens, au niveau des représentations sociales erronées.

En effet, ce que la personne handicapée doit supporter en matière de refus, d'a priori et autres représentations sociales, personne ne le supporterait. Et pourtant ! C'est notre lot quotidien ou presque.

Je fais miennes pour terminer ces quelques phrases écrites par Isa, une femme valide qui a rencontré son homme, Staral, sur Internet , il y a deux ans environ (http://www.lamourhandicape.over-blog.com). Voilà un couple où la différence n'est plus un obstacle à la rencontre.
(Extrait du site Internet)
J'imagine que tu vis mal ta dépendance, le fait que je fasse mes gestes, plus les tiens, plus les soins.

N'oublie pas que je suis ta chérie et que nous partageons toutes libertés ; celle de s'aimer, celle de s'aider.

Je suis ta continuité, si fière d'être le prolongement de tes gestes limités. Soutien moral et matériel en plus d'un amour fou pour toi.

Je te dédie le moindre de mes gestes, toi, à qui le seul fait de respirer fatigue. Nos forces se rallient et se complètent.

Ne pleure pas, ne pleure plus de ces soucis et contraintes que nous fait subir ta maladie.

Je t'ai choisi à t'en donner ma vie, grâce à toi, j'exprime la plus jolie partie de moi, tu m'as fait devenir femme, ta femme.

C'est la première fois que je me sens utile de vivre.

Mon prince charmant, je t'ai fait don de mon corps dès le premier instant.

A toi pour toujours
Love
(fin de l'extrait)

Beaucoup de personnes handicapées, à défaut d'être comprises, à défaut de pouvoir vivre une relation duelle, comme les autres, à égalité réelle, tentent par Internet, notamment de se prendre en charge, pour trouver notamment ce touché, soins de notre tête, pour trouver celle ou celui qui dira clairement « tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang, celle (ou celui) que j'ai choisi, celle que je ressens... ».

En effet, la plupart du temps, malheureusement, le seul touché qui est permis reste médical, en plus avec des gants, signe légal pour garder la distance, pour dire symboliquement « tu n'es pas de ma famille, celle des gens valides, tu n'as pas accès à moi ». À défaut de génitalité, c'est peut-être d'abord de reconnaissance de leur sensualité et de leur corps érotique qu'elles ont besoin, comme être parfaitement sexué !

Un ami me disait récemment, bien qu'atteint d'un très lourd handicap le rendant dépendant d'une tierce personne, d'un esprit assez libertin, que, selon lui, plus le handicap est lourd, plus le besoin de sexualité et de sexe est grand.

Actuellement, il me semble important de réfléchir ensemble, au regard de la volonté de chacun et de chacune, au regard de ce que chacun et chacune, personne accompagnante et personne handicapées, à la façon de promouvoir l'intégration sensuelle, affective et sexuelle. Si l'on fait l'effort de comprendre la situation actuelle souvent discriminante, au regard de la loi anti-discriminations, il faut avoir l'honnêteté de se dire qu'il faut revoir sa copie. Cela n'engage que moi néanmoins mais je me battrai toujours pour le principe de l'égalité des chances, toutes les chances !

J'ai l'habitude de vouloir vaincre les utopies ! La mienne est, comme personne handicapée physique lourdement dépendante, de trouver auprès de mes entourages, privés ou professionnels, masculins et féminins, cette complicité/complémentarité accompagnante, que l'on appelle parfois « juste proximité », peut-être parce qu’on n’ose pas prendre de risque affectif ou bousculer les certitudes institutionnelles. Cette complicité laisserait à tous, valides et « autrement valides » en total équilibre, la potentialité d'une rencontre intégrante, la possibilité d'un espoir accord (à corps), quel qu'il soit, avec les potentialités de cœur de chacun et chacune !


Alors, combien de temps devrons-nous encore attendre ce corps accord et ce cœur accord, pour pouvoir vivre la vie de couple que l'on désire, avec la personne de son choix, avec la réciprocité réelle, dans le respect total de la vie privée des deux partenaires potentiels, avec cette force qui grandit parce que l'on est plus seul, parce que, enfin, on existe pour quelqu'un !

Combien de temps devrons-nous encore attendre pour entendre, tout simplement, parce qu'un amour, une relation affective et sexuelle se crée, « il faisait partie de mon rêve, naturellement, mais moi je faisais aussi partie du sien ». Il ne faut jamais oublier, comme disait Patrick Segal que « l'espoir, comme les chats, ne dort jamais que d'un œil ! »

Vincent FRIES
http://www.handicap.fr/forum/viewtopic.php?f=20&t=3302

Licencié en psychologie et en communication sociale de l'université catholique de Louvain à Louvain-la-Neuve, totalement dépendant d'une tierce personne car atteint d'une myopathie, je n'exerce pas mais je suis actif dans le domaine associatif et politique concernant le handicap physique notamment. Je suis membre, à titre personnel, de plusieurs associations représentatives. Intégré dans la société, dans la mesure du possible, je suis l'auteur de plusieurs articles concernant le handicap, l'intégration des personnes handicapées, la sexualité des personnes handicapées physiques, l'égalité des chances, etc. À ce titre, je suis aussi intervenu, à plusieurs reprises, lors de colloques nationaux ou internationaux. Je participe de temps en temps, comme témoin, à titre privé, à certaines émissions en radio et en télévision. Je suis un militant le plus actif possible pour combattre les stéréotypes dont sont victimes les personnes handicapées physiques dans beaucoup de domaines de la vie !
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Message  spike Lun 23 Mai - 0:40


Contribution de FDFA au débat sur la question des « Aidants sexuels ».


La société prend enfin conscience de la sexualité et de la vie affective des personnes handicapées et nous nous en réjouissons.

Mais la notion d'« aidants sexuels » est une mauvaise réponse à un vrai problème : celui des personnes lourdement handicapées qui veulent vivre leur sexualité d'hommes et de femmes dans l'authenticité, et la dignité et pouvoir créer une relation amoureuse. Poser comme principe qu'il y a une sexualité spécifique des personnes handicapées qui réclame une réponse spécifique est une erreur et conduit - une fois de plus - à la ghettoïsation du handicap.

Le raisonnement selon lequel, « puisque ça se fait ailleurs, ça doit se faire chez nous » est un faux syllogisme.

Le recours à des « aidants sexuels » formés et rémunérés pose fondamentalement la question de la prostitution comme réponse à de soi-disant « besoins ». On sait que la demande est essentiellement masculine et que la réponse serait essentiellement féminine. Mais même s'il s'agit d'aidants masculins, le problème demeure : celui de la marchandisation du corps, de la femme ou de l'homme. Il ne peut justifier un « ajustement » des lois sur le proxénétisme, alors que la France est engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes et le trafic des êtres humains.

Ce qui manque ici, c'est une réflexion approfondie sur ce qu'est la sexualité humaine dont fait partie la sexualité des personnes lourdement handicapées, différente seulement dans ses modes de réalisation ou d'expression, ainsi qu'une recherche intelligente et ouverte sur l'accessibilité des personnes lourdement handicapées à une sexualité épanouie.

En aucun cas la prostitution, quel que soit son habillage, ne peut constituer une réponse. La réponse n'est pas plus dans l'enfermement des personnes handicapées dans l'attente d'une « prestation » supplémentaire, mais dans l'ouverture de l'environnement en termes de réelle accessibilité, pour permettre la multiplication des opportunités de rencontres, comme par exemple les lieux de loisirs.

Ce questionnement interpelle toute la société sur la sexualité : comment préparer les enfants et les jeunes à des relations sexuelles dans le respect de l'autre, à les informer des différences, quelle est la place de la sexualité dans une société de consommation et d'urgence, l'équilibre à assurer entre liberté individuelle et contraintes sociales ?


Nous partageons cette position avec le Mouvement du Nid

http://www.femmespourledire.asso.fr/

FDFA critique mais ne donne aucun élément de réponse... Facile...
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Message  spike Mer 25 Mai - 14:14

spike a écrit:Je ne l'ai pas encore écoutée mais voici l'émission de femmes libres:

http://www.mediafire.com/?7u0z716kqq21q6a

Voici mon petit résumé de l'émission:

-Le collectif Sexualité, Handicap, Dignité s'est créé pour lutter contre la mise en place des aidants sexuels. En effet ce collectif assimile tout rapport sexuel tarifé à de la prostitution. Donc la loi sur les aidants sexuels reviendrait selon eux à modifier la loi sur le proxénétisme.
-Ce collectif féministe a constaté que la demande d'aidants sexuels est une demande essentiellement masculine qui s'adresse donc à des aidantes sexuelles. A partir de ce moments les hommes passe pour des bêtes incapables de contrôler leurs pulsions et qui ne pensent qu'avec leur bitte. A partir de là, il ne parle pas des femmes qui veulent faire appel à des aidants.
-Ils voudraient bien que les personnes handicapées au lieu de faire appel à des aidants inventent leur sexualité. Mais bien sûr ils ne donnent aucune solution. Donc moi ma question comment peut-on inventer une sexualité quand on est incapable de bouger. Et bien sûr pour elles, une mère qui aide son enfant dans ce domaine, et bien c'est de l'inceste! Une phrase lapidaire et le problème est évacué!!
-Pour elles, la mise en place des aidants sexuels contribue à la ghettoïsation des personnes handicapées, mais Maudy Piot (FDFA) a l'audace de dire "mais ce n'est pas ce qu'on veut!". Oui parce que les collectifs féministes avec des personnes handicapées savent ce qui bien pour tous les personnes handicapées??? Si c'est ça leur liberté de choix, elles n'ont qu'à la garder!!-
-Alors une auditrice téléphone et dit " les aidants sexuels ne sont peut être pas une bonne solution, mais mieux vaut un début de solution que rien du tout". Dans le studio tout le monde est indigné et dit qu'il y a d'autres solutions.... sauf qu'elles ne disent pas lesquelles!!!
-Pour elles faire une loi exclusivement pour les handicapés est une erreur, car si on reconnait une sexualité spécifique pour les handicapés, pourquoi pas en reconnaître une pour les prisonniers et les vieux aussi? Mais après tout pourquoi ne pas accorder une sexualité aux détenus? Apparemment c'est inconcevable pour ce collectif!
-D'ailleurs un moment elles lisent un courrier où une personne handi dit que malgré son manque dans ce domaine elle n'a jamais eu envie de violer personne. Mais sauf que le manque en matière sexuelle peut pousser à des envie de viol. JMR explique ça très bien dans ses écrits de prisons, et d'ailleurs cela me semble logique (même si évidemment je ne fais pas l'apologie du viol), mais elles sont outrées, apparemment elles n'ont jamais lu de témoignages de détenus....
-D'ailleurs une ambiguité est dans leur discours car la sexualité des personnes handicapées ne serait qu'un petit problème. Bah voyons, c'est juste le plus gros tabou lié au handicap!!!. De plus si un tel dispositif est mis en place, rien oblige à l'utiliser, mais je ne suis pas sûr qu'elles bien compris ça!
-Elles disent que les aidants sexuels sont là aussi pour empêcher les handicapés, d'avoir des enfants. Elles ne semblent pas concevoir que la mise en place d'une telle cgose peut être une progression vers un mieux être.
-Bon elles signalent également qu'une telle pratique sera pris sur les aides des handicapés, qui n'ont déjà pas de fric pour vivre... Mais aux Pays Bas, par exemple, c'est remboursé par la sécu.
-Elles pointent aussi, à juste titre, qu'on ne peut pas éprouvé un sentiment d'amour sur commande et que les sentiments ne se commandent pas....
-Enfin, elles pointent du doigt, la violence que les aidants pourraient faire subir aux handicapés, mais elles semblent oublier toutes les autres violences subi par les ha,dis.

Bon donc voilà, moi je suis globalement contre ce projet de loi, mais je trouve que là c'est de la pure mauvaise foi...
La seule chose avec laquelle je suis d'accord c'est sur la fausseté des sentiments...
Et surtout j'ai mieux compris pourquoi je n'étais pas féministe....



Dernière édition par spike le Mer 25 Mai - 23:39, édité 1 fois
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Message  Invité Mer 25 Mai - 18:40

Pas beaucoup de temps pour te répondre là. Juste en vitesse, une réflexion qui me vient : c'est cet éternel tabou concernant la prostitution. Quand les travailleurs/euses du sexe seront considéré(e)s autrement que comme (au choix) des salopes, des débiles, des victimes, mais des travailleurs/euses et des citoyen(ne)s comme les autres, certaines soi-disant "féministes" auront enfin une autre vision des choses.
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Message  spike Jeu 26 Mai - 13:54

Nyark nyark a écrit:Pas beaucoup de temps pour te répondre là. Juste en vitesse, une réflexion qui me vient : c'est cet éternel tabou concernant la prostitution. Quand les travailleurs/euses du sexe seront considéré(e)s autrement que comme (au choix) des salopes, des débiles, des victimes, mais des travailleurs/euses et des citoyen(ne)s comme les autres, certaines soi-disant "féministes" auront enfin une autre vision des choses.

Ta réponse soulève deux solutions:

1/ Soit on change notre regard face aux prostituéEs en les considérants comme des travailleurs du sexe, auquel cas on abolit pas la prostitution.
2/Soit on abolit l'argent, ce qui aura pour effet d'abolir la prostitution, de remettre les sentiments humains au coeur de cette démarche et ainsi ceux qui continueront à faire le métier d'aidantE sexuelLE seront ceux qui sont vraiment convaincus du bien fondé de cette activité.

Ne penses-tu pas qu'il vaudrait mieux abolir la prostitution et que chacun soit libre de faire ce qu'il veut de son corps?
En tout cas la deuxième solution me paraît la bonne (mais elle est plus difficile à mettre en oeuvre aussi...). Donc sur ce point je comprends et soutien, la position des féministes...
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Message  ivo Jeu 26 Mai - 14:01

Soit on abolit l'argent, ce qui aura pour effet d'abolir la prostitution

je ne sais pas si c'est aussi simple.
"l'échange" qque soit la valeur reference n'empeche pas la "richesse"
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Message  spike Jeu 26 Mai - 14:03

ivo a écrit:
Soit on abolit l'argent, ce qui aura pour effet d'abolir la prostitution

je ne sais pas si c'est aussi simple.
"l'échange" qque soit la valeur reference n'empeche pas la "richesse"

Peux-tu développer stp?
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Message  ivo Jeu 26 Mai - 16:06

ben ....

la "prostitution" existait à priori avant l'argent.
quelle que soit la valeur d'echange (argent , troc, ...) le pb reste "l'accaparation" de la "richesse" (sexuelle en l'occurence) par un petit nombre au depend des autres, et le pb de l'integration des "autres, differents, minorités,..."

excuses moi de l'exemple mais les societes humaines patriarcales fonctionnent sur le principe du chef de meute qui se reserve les femelles, idée développée à l'infini depuis, du droit de cuissage à la polygamie, viols de masse eugenistes et autres.


juste pour dire que ce n'est pas aussi simple que juste un pb d'argent.
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Message  spike Jeu 26 Mai - 17:08


la "prostitution" existait à priori avant l'argent.

Ah je savais pas...

EDIT: Effectivement tu as raison.

Par exemple: http://www.helmo.be/esas/mapage/euxaussi/marginal/evolprost.html
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Message  spike Sam 28 Mai - 0:48


« J’ai besoin de soins médicaux, je ne fais pas ça pour le luxe ! »
Frédéric, 49 ans, séropositif et militant Act Up
Ressources : AAH = 682€
Frédéric vit avec 682€ d’AAH par mois. Il décrit son quotidien : « C’est simple : le 15 du mois, il ne
me reste plus rien. Une fois que j’ai payé mon loyer parisien, les factures EDF, le téléphone et ma
mutuelle (70€ par mois) cela devient très compliqué pour vivre ! Heureusement que je suis en
couple, à 2 on s’en sort mieux. Mais je suis de plus en plus malade, j’ai des soins médicaux
spécifiques à faire qui sont surfacturés. Dernièrement j’ai dû aller faire une échographie dans un
établissement privé, or je ne peux pas payer ce genre de frais ! J’ai besoin de ces soins médicaux,
je ne fais pas ça pour le luxe ! C’est la mort annoncée de l’hôpital public que nous sommes en train
de vivre. Je tiens une permanence tous les mercredis après-midi pour les personnes séropositives
ou atteintes du VIH, je vois toutes les semaines des personnes dans des situations dramatiques :
beaucoup sont à la rue ! Voilà pourquoi je serai présent pour la manifestation du 27 mars ! »

« Avec une telle somme, on ne vit pas, on survit ! »
Franck, 35 ans, avec un handicap moteur, adhérent et bénévole APF
Ressources : AAH + complément = 860€
Franck touche 860 euros par mois. Pour lui, le constat est sans appel : « Avec une telle somme,
on ne vit pas, on survit ! J’ai la chance d’habiter dans un logement social, qui me coûte tout de
même 360€/mois. Puis il faut rajouter la mutuelle, EDF, le téléphone, l’assurance et l’essence pour
la voiture. On pourrait me reprocher d’avoir une voiture, mais avec mon handicap, si je n’ai pas de voiture, je ne sors plus de chez moi ! C’est mon seul moyen de locomotion ! Pour le reste, je ne pars jamais en vacances, et les loisirs je ne connais pas. En dehors du montant de l’AAH qui est
très faible, il y a un autre problème, très grave à mes yeux. Je vis avec mon amie, mais nous ne pouvons pas nous marier, car je perdrais mon AAH ! Puisque mon amie travaille, l’Etat me
couperait mon AAH, et nous nous retrouverions avec moins de ressources qu’actuellement ! De
plus, je ne veux pas dépendre financièrement de mon amie ! On aura beau augmenter l’AAH, si
cette disposition ne disparait pas, ça ne sert à rien ! Quand on vit à deux, c’est aussi pour alléger
les charges, dans mon cas, me marier, ne ferait qu’augmenter ma situation de précarité.
Pour que « vivre comme tout le monde » ne soit pas seulement un slogan, il faut nous en donner les
moyens ! »




M. J. de l’Hérault, 60 ans :
« J’ai eu un accident de travail en 1994 avec traumatisme crânien. Licencié pour inaptitude, je
touche dès 1994 une pension d'invalidité de 2ème catégorie de 583,40 € par mois ! Je suis obligé
de rechercher des petits boulots pour pouvoir vivre décemment, mais ma pension risque de m’être
retirée ! »
Mme F., 56 ans :
« Je travaillais comme femme de chambre dans l’hôtellerie. Victime d’un accident de travail en mai
1985, j’ai été mise en invalidité 1ère catégorie en mars 2000. Je touche une pension d'invalidité de
2ème catégorie de 453 € par mois depuis janvier 2007 ! J’ai donc demandé à bénéficier de
l’allocation supplémentaire d’invalidité (ASI)… »
M. L, du Nord, 50 ans :
« Je travaillais dans l’industrie électrique et gazière. Suite à une dépression consécutive à un
accident de travail, j’ai été mis en invalidité en août 2002. Je touche une pension d'invalidité de
2ème catégorie depuis septembre 2005 de 350,32 € / mois + 32,32 € / mois de complément versé
au titre de l’ASI depuis 2006. Soit un total de 382,64 € / mois pour survivre !! »



La galère de la reconnaissance des droits
Bernard, parent d’un enfant en situation de handicap mental
Accéder à ses droits, même restreints, est un parcours du combattant !
Bernard l’explique : « Notre fille, âgée maintenant de 47 ans, dispose d'une pension d'invalidité de
2ème catégorie depuis décembre 1993. Elle travaillait en ESAT avec une incapacité à 60%.
J’étais révolté du fait qu'elle ne bénéficiait d'aucune exonération d’impôts ! Par exemple, elle payait
les impôts locaux pour la location de son appartement qui lui garantissait une vie ordinaire, à
proximité des commerces et du passage du car pour l’ESAT. J'ai écrit plusieurs fois à la
Délégation interministérielle aux Personnes handicapées (DIPH) et aux différentes administrations
afin de leur signaler le cas de ma fille. La MDPH lui a reconnu un droit à l’AAH en 2005 en raison
de son handicap, mais puisqu’elle perçoit une pension d'invalidité, elle dépassait le plafond requis
pour obtenir l’allocation ! Le 1er novembre 2008, la carte d’invalidité à 80% lui a été accordée. Cette carte permet notamment d’obtenir un abattement sur les revenus. Grâce à cela, ma fille a pu percevoir une AAH différentielle, qui n’a cependant été versée qu’en octobre 2009... »



« Sois pauvre, malade et tais-toi !? » La crise a bon dos…
Un constat : depuis des années, des centaines de milliers de personnes en situation de handicap
ou atteintes de maladie invalidante vivent donc dans des conditions de pauvreté indécentes ! Et,
ces mêmes personnes doivent dépenser toujours plus pour se soigner, le reste à charge
augmentant continuellement, alors qu’elles sont nombreuses à ne bénéficier d’aucune couverture
complémentaire.
Malgré la crise, les politiques de santé mises en place visent à faire payer les personnes malades,
ou à les orienter vers des mutuelles privées, pour lesquelles il faut avoir les moyens de cotiser.
La maigre augmentation de l’allocation adulte handicapé (AAH) est anéantie par la hausse des
frais de santé, et les frais afférents au logement, la nourriture et l’entretien n’ont cessé
d’augmenter…
Aujourd’hui les équations sont simples :
→ Ressources des personnes
– (Franchises médicales + Participation forfaitaire + Augmentation du forfait
hospitalier + Fiscalisation des indemnités journalières accident du travail +
Déremboursement de médicaments + Hausse du coût des mutuelles + Augmentation
du coût de la vie hélas !)
= augmentation de la précarité, davantage de personnes condamnées à survivre le
restant de leurs jours sous le seuil de pauvreté

→ Promesse présidentielle = 25% pour l’AAH en 5 ans
= sous le seuil de pauvreté en 2012 ! En effet : en 2008, AAH = 652,60 euros ; en 2012, AAH
= 776,59 euros ; depuis 2007, seuil de pauvreté = 908 euros (réf Eurostat)


« Va travailler ! » Et si je ne peux pas ou plus ?
Répétons-le encore une fois :
> Les personnes en situation de handicap ou malades voudraient bien travailler, lorsqu’elles le
peuvent ! Ce qui n’est pas le cas de milliers d’entre elles, trop dépendantes, trop fatigables trop
éloignées de l’emploi…
> Elles veulent bien travailler, quand elles le peuvent ! Ce qui est toujours difficilement le cas au
regard du taux de chômage croissant des personnes dites « valides » !
http://www.nipauvrenisoumis.org/files/DP_npns_2010_vdef.pdf
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Message  spike Ven 10 Juin - 1:43


Un homme âgé de 55 ans est brutalement devenu hémiplégique et privé de la parole depuis 5 ans à cause d’un accident vasculaire cérébral. Ses besoins sexuels monopolisent ses pensées et son fils de 20 ans est en quête de lui trouver une prostituée. Tour à tour, il demande à des prostituées si elles accepteraient d’aller avec son père hémiplégique, aphasique, en fauteuil roulant. Aucune prostituée n’accepte. Elles prétextent qu’il ne pourra pas monter à l’étage, qu’il pourrait mourir pendant l’acte, qu’elles n’ont pas l’habitude.

Un jeune homme de 26 ans, atteint de myopathie, se déplace en fauteuil roulant électrique. Il bouge faiblement la tête et sa main droite. Il me confie : « Je voudrais rencontrer une femme. Je n’ai jamais fait l’amour, je voudrais savoir ce que c’est qu’une relation sexuelle avant de mourir.»

Un homme IMC, se masturbe compulsivement à plusieurs reprises dans la journée. A l’examen, sa verge douloureuse est rouge, parsemée de croûtes, le gland bouffi est violacé. Sa souffrance psychologie s’est répercutée cruellement sur son sexe qu’il masturbe compulsivement pour calmer son désir de rencontrer une femme.

Comment aider ce jeune qui demande à son infirmière de le masturber parce qu’il ne peut même pas le faire lui-même ? Et que dire à cette infirmière désemparée et indécise ?

Comment répondre à cette mère qui, honteuse, m’avoue en sanglotant ne plus en pouvoir de masturber régulièrement son fils de 25 ans, depuis plusieurs années déjà, pour « lui offrir des moments de bonheur »…

En revanche, certaines personnes dépendantes ne réclament pas de partenaire sexuel. Surtout, laissons les en paix. Il n’y a pas de norme à faire ou ne pas faire l’amour pour être bien dans sa vie. Après des années de refus ou de déni de la sexualité chez les personnes handicapées, on n’a pas le droit maintenant de vouloir imposer le sexe comme une norme d’épanouissement.
Entre-nous, ceci est aussi valable pour les personnes valides.

Les résidants en ont assez des discours théoriques institutionnels, qui retardent ou interdisent toute rencontre avec une prostituée.
Les médicaments antihormonaux ou sédatifs pour abattre le désir sont encore trop souvent utilisés. Ils laissent les individus avachis et hagards permettant de comprendre cette expression punitive de « camisole chimique ».(...)

Extrait de: http://sexualiteetinstitutions.blogspot.com/2010/05/asph-assistance-sexuelle-des-personnes.html#comments
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Message  spike Ven 10 Juin - 1:47

http://site.strass-syndicat.org/wp-content/uploads/2011/04/manifeste2011.pdf
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Message  spike Lun 13 Juin - 14:01

[quote]


Bchelot fait (trop) briller le bilan Sarkozy
DESINTOX
Augmentation du nombre d' élèves handicapés scolarisés, doublement des auxiliaires de vie scolaire : la ministre de la solidarité et de la cohésion sociale connaît visiblement assez mal son dossier...
http://www.liberation.fr/politiques/01012343018-handicap-bachelot-fait-trop-briller-le-bilan-sarkozy

C'est dans la zone abonné de Libé, si quelqu'un y a accès ça m'intéresse beaucoup. Merci.

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