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Education nationale

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Message  ivo Jeu 12 Nov - 10:42

Les ratés de la carte scolaire
France Info - 06:08

Depuis la rentrée 2007, il est beaucoup plus facile d’obtenir une dérogation pour scolariser ses enfants en dehors de son secteur. Cette reforme voulue par Nicolas Sarkozy devait permettre aux élèves des quartiers défavorisés d’aller en classe dans de meilleurs établissements.
Mais un rapport de la Cour des comptes révèle un bilan bien loin du but annoncé.

En réalité, l’assouplissement de la sectorisation renforce la "ghettoïsation" des collèges "ambition réussite", les anciens collèges ZEP (Zone d’éducation prioritaire), comme le collège Paul-Cézanne de Mantes-la-Jolie (Yvelines).

Sur le fronton de l’établissement, la première chose que l’on voit est la devise de la République "Liberté - Egalité - Fraternité". Dans ce quartier du Val-Fourré, l’un des plus sensibles de la région parisienne, l’Education Nationale est le seul service public qui demeure. Et ici plus qu’ailleurs, la disparition de la carte scolaire a des conséquences trés concrètes.
Depuis, la rentrée 2007, le collège a vu ses effectifs fondre de 25 %.
Les élèves désertent cet établissement situé en zone sensible,

Les enseignants ont vu l’établissement se ’’guettoïser’’


La disparition progressive de la sectorisation, c’est-à-dire l’obligation de scolariser ses enfants dans son secteur, a donc tendance a vider les collèges réputés les plus difficiles. Les élèves qui restent sont les plus en difficulté, ceux qui ont du mal à se faire accepter dans des établissements plus cotés.

Pourtant, tous les établissements classés "ambition réussite" bénéficient de dispositifs renforcés d’encadrement et d’enseignement. Il y a par exemple des cours de soutien généralisés, un suivi individualisé des élèves, des classes allégées (pas plus de 18 élèves) ou encore des "ateliers relais" destinés aux jeunes en grande difficulté.
L’assouplissement de la carte scolaire menace l’organisation même de l’établissement

Malgré le rapport de la Cour des comptes, le ministre de l’Education Luc Chatel maintient qu’il faut poursuivre l’assouplissement de la carte scolaire. Il promet toutefois une étude sur l’impact de cette réforme d’ici la fin de l’année.

D’autres pays européens ont, eux aussi, supprimé des systèmes proches de celui de la carte scolaire à la française, comme la Grande-Bretagne.
ivo
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Message  ivo Ven 13 Nov - 11:30

AFP, Mise a jour: 13/11/2009 00:36
Les bacheliers de 1ère génération freinés par de moindres ambitions

Les élèves dont aucun parent n'a le bac obtiennent beaucoup moins souvent ce diplôme et font des choix d'orientation moins ambitieux que les enfants de bacheliers, selon une étude de l'Insee publiée vendredi.
Education nationale 632CD101BE9150953D19DFD245CD
La répartition des bacheliers par séries selon les diplômes de leurs parents.
AFP/Infographie

Parmi les élèves entrés en 6e en 1995, seuls 49% de ceux dont aucun parent n'a le bac sont devenus bacheliers, contre 84% de ceux dont au moins un des parents a ce diplôme, relève l'étude.

Résultat de la démocratisation du bac menée depuis les années 80, un bachelier sur deux n'a pas de parent bachelier. Mais leurs chances de réussir restent inégales: 23% d'entre eux ne font pas d'études supérieures, contre 9% des bacheliers "de père en fils".

"A résultats comparables, les enfants dont aucun parent n'est bachelier font toujours des choix d'orientation moins ambitieux qui brident leur parcours scolaire et réduisent d'autant leur niveau de formation initiale", explique Jean-Paul Caille, chargé d'études à la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère de l'Education nationale.

"La part d'enfants de non bacheliers décroît au fur et à mesure qu'on avance dans les cursus: des deux tiers des entrants en sixième à la moitié des bacheliers, au tiers des bacheliers généraux, au quart des bacheliers généraux avec mention et à 15% des élèves inscrits en classe préparatoire aux grandes écoles. Tout se passe comme si ces élèves avaient plus de difficultés que les autres à intégrer les créneaux les plus porteurs du système éducatif", relève M. Caille.

Cette disparité se retrouve à tous les niveaux: trois ans après le bac, 22% des bacheliers de première génération ont quitté l'enseignement supérieur sans diplôme, contre 8% de ceux issus d'une famille de bacheliers.

Lorsqu'ils font des études supérieures, les premiers privilégient les filières courtes (STS et IUT). Au contraire, plus d'un bachelier "de père en fils" sur deux s'engage dans des études longues (universités, grandes écoles).

"C'est bien la manière dont les familles envisagent l'utilité professionnelle du diplôme qui pèse sur les aspirations de leurs enfants", explique M. Caille.

Moins de 20% des parents non bacheliers croient en l'utilité professionnelle des études supérieures, contre 60% des familles dont l'un des parents a le bac.

Du coup, leurs enfants se dirigent moins souvent vers les bacs de séries générales, l'enseignement supérieur et les grandes écoles.

Ils détiennent quatre fois plus souvent un baccalauréat professionnel et deux fois plus souvent un bac de série technologique que les bacheliers dont au moins l'un des parents est titulaire du bac.

Ils choisissent moins souvent la série scientifique, qui offre pourtant les meilleurs débouchés.

La politique de démocratisation du baccalauréat engagée dans les années 80 a permis aux deux tiers d'une génération d'obtenir le fameux sésame, une proportion stable depuis 1995.

Le gouvernement veut aujourd'hui démocratiser les filières élitistes des grandes écoles, où la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse veut porter à 30% la proportion de boursiers.

Outre le niveau scolaire de ses parents, un autre critère de réussite est la structure de la famille. Parmi ceux dont aucun parent n'est bachelier, 53% des élèves issus d'une famille unie avec un père et une mère obtiennent le bac, contre 40% des élèves élevés dans des familles monoparentales et 37% de ceux issus de familles recomposées, selon l'étude de l'Insee.
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Message  spike Ven 13 Nov - 14:39

Le Val fouré c'estpas loin de chez moi... Aujourd'hui ils pètent toutes les tours pour en faire un quartiers bourgeois... Je tiens à dire que j'y ai travailler, j'ai jamais eu de problèmes... Les seuls personnes que je connais qui ont eu des problèmes sont des gens aux idées puantes...
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Message  le_vieux Lun 16 Nov - 22:35

Le bac démocratisé, la sélection sociale n'est pas abolie : elle n'est que déplacée...
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Message  niouze Ven 20 Nov - 21:13


Lycéens rémois contre la répression policière

Communiqué sur les violences policières ayant suivi la venue de Fillon à Reims.


À l’appel de lycéens mobilisés de Reims contre la venue de F. Fillon, L. Chatel et V. Pécresse au lycée Roosevelt pour gratifier les «cordées de la réussite» et la réforme du Lycée, près de 300 personnes ont répondu présentes.

Organisés en cortège pacifique, les lycéens se sont vus chargés par les CRS sans la moindre sommation. Dans la panique qui a suivi cette charge violente, une milice de barbouzes en costumes avec armes à feu apparentes en ont profité pour appréhender violemment (coups de poings, coups de pieds, coups de ceintures et coups de matraques et intimidation envers les personnes essayant d’aider les interpellés et blessés) des manifestants.

Notamment, quatre lycéens ont fini à l’hôpital, dont un emmené à l’écart de la manifestation par la police qui lui a fracturé les deux genoux.


La police de Sarkozy a toujours été violente, cependant cette fois-ci, les méthodes utilisées ont été particulièrement intolérables par leur démesure, qui plus est sur des lycéens dont la plupart sont mineurs.

Nous condamnons fermement cette répression ayant pour seul but de faire taire toutes les oppositions aux réformes réactionnaires de Sarkozy et son gouvernement. Nous exigeons la relaxe immédiate des interpellés et les sanctions les plus fermes possible envers les forces de l’ordre.
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Message  niouze Ven 20 Nov - 21:16

Dijon : Cinq interpellations

Cinq lycéens ont été interpellés aujourd’hui dans les rues de Dijon lors d’une manifestation contre le projet de réforme du lycée préparé par le ministre de l’Éducation nationale Luc Chatel, a-t-on appris auprès de la police.


«Cinq jeunes ont été interpellés ce matin (jeudi), principalement pour des jets de projectiles contre les forces de l’ordre lors d’une manifestation dans les rues de Dijon», a indiqué à l’AFP un porte-parole de la DDSP (Direction départementale de la sécurité publique).

Selon lui, «environ 70 lycéens» ont participé à cette manifestation contre la réforme de Luc Chatel. Mercredi, plusieurs dizaines de lycéens dijonnais avaient manifesté sans incident dans les rues de la ville.

De son côté le syndicat Uni-Lycée (droite) a exprimé jeudi dans un communiqué son «inquiétude après des tentatives de blocage de lycées» dans l’académie de Dijon qui, selon lui, «font craindre une reprise des violences (de) l’extrême gauche» de l’année scolaire 2008-2009.

Leur presse (AFP), 19 novembre 2009.




Dijon : Opposition entre lycéens et policiers

Une manifestation de lycéens contre la réforme Chatel a tourné à l’opposition avec les forces de l’ordre.


Au départ, le rassemblement d’environ 200 lycéens à Dijon avait pour but de protester contre la réforme Chatel. Mais la manifestation a tourné à l’opposition entre les jeunes et les forces de l’ordre, un jeu du chat et de la souris qui a duré toute la matinée devant les principaux lycées de la ville.

Tout est parti d’un rassemblement d’environ 200 jeunes, peu après 8 heures, devant le lycée Simone Veil. Une dizaine de poubelles entassées devant le portail, et quelques œufs envoyés dans la cour. Les lycéens protestent contre la réforme Chatel du lycée, mais aussi contre l’attitude des policiers, la veille, lors d’une manifestation similaire. Pour disperser les adolescents, les forces de l’ordre font usage de gaz lacrymogènes. Bilan : 5 interpellations, 2 voitures endommagées, dont une renversée sur un parking. Une matinée d’opposition parfois violente entre lycéens et policiers. Mais sur le fond du problème, aucun message précis n’a pu passer sur la réforme du lycée.

Leur presse (Théo Souman, France 3 BFC), 19 novembre 2009.



Dinard : Les lycéens manifestent aussi

Ce matin, environ 150 élèves ont manifesté aux abords du lycée hôtelier et en centre-ville. Comme à Rennes, où ils étaient environ 400 dans la rue, les lycéens protestent contre le projet de réforme du lycée, porté par le ministre de l’Éducation nationale, Luc Chatel, également contre les suppressions de postes. Mardi prochain, le 24 novembre, ils ont prévu de manifester à nouveau, en partant de la rue principale, devant le lycée hôtelier, pour rejoindre Saint-Malo à pied. Ils espèrent ainsi rejoindre d’autres établissements, comme le lycée Jacques-Cartier.

Leur presse (Ouest-France), 17 novembre.



Gelos (64) : Les lycéens en colère contre la réforme

Des élèves du lycée professionnel des métiers de l’habitat de Gelos se sont rassemblés ce matin devant leur établissement. Ils ont installé des palettes devant le lycée et filtré les entrées.



Ces élèves, pour la plupart en deuxième année de BEP, protestent contre leur intégration en classe de première de bac professionnel l’an prochain, avec d’autres élèves qui n’auront pas le même niveau qu’eux.

On sait, depuis la réforme de l’enseignement professionnel, que la filière BEP aura disparu l’an prochain à la rentrée, et les lycéens, qui sont actuellement en terminale BEP rejoindront la filière du bac professionnel en trois ans installée depuis cette année.

Les lycéens grévistes, dont les rangs se sont clairsemés à mesure que la matinée avançait, redoutent pour l’an prochain des classes de 40 élèves suite à l’application de la réforme.

Leur presse (Nicolas Rebière, Sud-Ouest), 17 novembre.



Joigny : Les lycéens reprennent le combat

Ça faisait longtemps. Hier, les lycéens ont repris le chemin de la manifestation. Après Xavier Darcos, c’est au tour de Luc Chatel d’affronter la grogne lycéenne.


Les lycéens ont ressorti les banderoles, les plots de signalisation en guise de porte-voix et ils ont recommencé leurs marches hier matin dans les rues de Joigny. Luc Chatel maintient le cap de ses réformes. Les élèves l’ont entendu et lui répondent, dans la rue.


Une centaine d’élèves de l’établissement Louis-Davier ont battu le pavé sous la pluie automnale. Après s’être rassemblés à l’entrée du lycée, ils ont attendu que les forces de gendarmerie ouvrent le chemin pour s’élancer.


Aux sons du ban bourguignon, des djembés, les manifestants ont tenu à montrer leur détermination face aux réformes avancées par l’administration de Luc Chatel.


Ils ont entonné des classiques slogans : «Chatel, si tu savais ta réforme où on se la met» et affiché des banderoles revendicatives. «Non aux lycées prison» ou bien encore «Non à la réforme et aux suppressions de postes».


Ce sont surtout ces deux derniers points qui inquiètent les lycéens. Laure, Margaux, Anne sont en seconde. Elles ont séché les cours, mais selon elles, «il vaut mieux louper un cours et défendre nos droits. On est là pour que ça bouge. On ne veut pas de suppressions de postes», tonnent-elles au sein du cortège bruyant. «Faire du bruit, c’est le seul moyen de se faire entendre. On n’a pas envie d’être 40 dans une salle de classe.»


Antoine Nau, en première S2 exprime une autre inquiétude. «Les heures d’accompagnement seraient prises sur les heures de cours classiques. Cela risque d’aggraver les inégalités entre les bons et les mauvais élèves.»


Concernant la possible arrivée des policiers dans les lycées, les élèves y voient presque une provocation. «Je n’ai rien à me reprocher mais je n’ai pas envie d’être fliqué quand je suis au lycée. On nous parle d’économies. On nous dit qu’il va y avoir des policiers. Où est la logique ?»


Depuis plusieurs années, les ministres de l’Éducation nationale ont beau changer, les lycéens continuent de refuser leurs réformes. Si Xavier Darcos avait eu maille à partir avec les lycéens, Luc Chatel, en poste depuis juin 2009, commence à se heurter à la même grogne.

Leur presse (Rémy Chinaud, L’Yonne républicaine), 17 novembre.



Lyon : Échec de la manifestation lycéenne…

… mais ce n’est que partie remise !


Dans le cadre de la journée de mobilisation nationale contre les réformes de l’Éducation, une manifestation devait avoir lieu mardi 17 novembre à 14h00. Mais seule une trentaine de lycéens était présente place Bellecour et la manifestation a donc été annulée.

Dans la matinée, des élèves du lycée Chabrière à Oullins ont tenté, malheureusement sans succès, de bloquer l’établissement.

Une nouvelle journée de mobilisation, avec appel syndical et national à la grève dans tous les secteurs de l’Éducation, est organisée mardi prochain 24 novembre.

Histoire de faire passer le temps, voici un lien très intéressant qui présente une carte des universités actuellement bloquées ou occupées en Europe (Allemagne, Autriche, Suisse, Italie…), rapport au mouvement universitaire européen qui s’est amorcé il y a quelques semaines, mais dont les prémices remontent au second mouvement français anti-LRU (premier semestre 2009).

Rebellyon, 18 novembre.



Montreuil : Trois cents élèves du lycée Woillez manifestent dans les rues

Sit-in, blocage et manifestation… Les élèves du lycée Eugène-Woillez avaient décidé, mardi, de se faire entendre. Relayant un appel national, trois cents d’entre eux ont protesté contre les supressions de postes et les réformes à venir dans l’Éducation nationale.


Sur le parvis du lycée Eugène-Woillez, hier midi, les évènements de la veille sont encore sur toutes les lèvres. Elliot, en terminale scientifique, et deux de ses camarades poursuivent le débat. «C’est normal d’être en opposition avec des choses qui auront des conséquences pour les élèves. Les bacs pro, notamment, sont concernés. C’est comme un devoir de citoyen», se défend Elliot. Face à lui, un autre lycéen, plus réservé : «J’ai participé, hier, mais je ne suis pas en accord sur tout. Les équipes mobiles de sécurité, ces policiers qui interviennent dans les établissements, seront là aussi pour les élèves», plaide-t-il. Une mesure jugée «inadmissible» par Grégoire, co-organisateur de la fronde avec un autre Elliot. Les discussions sont passionnées… Mais tous se retrouvent sur un point : les suppressions de postes. «C’est plus d’élèves par classe. On le voit bien, en travaux pratiques. Certains se retrouvent sans matériel», revendiquent les deux militants, qui n’appartiennent à aucun syndicat. Interpellés via Internet, ils ont décidé de se mobiliser localement. «Pour nous, l’objectif est atteint. Entre 400 et 500 lycéens étaient au sit-in, et 350 ont manifesté devant la préfecture et le collège. Le tout, sans débordements, à l’exception de trois œufs lancés contre le lycée», détaillent-ils.

Des chiffres que confirme la gendarmerie, qui parle de 300 manifestants. Soit un quart des 1200 élèves de l’établissement.

Un autre mouvement prévu mardi

Un nouveau rendez-vous a d’ores et déjà été fixé. Les jeunes rejoindront le mouvement des enseignants, mardi prochain. Nadine Grain, professeur de sciences économiques et sociales, sera dans le cortège lillois. «Le mécontentement est profond. Les conditions de travail se dégradent. Les suppressions de postes (80.000 sur quatre ans) gonflent les effectifs, les situations précaires se généralisent… C’est important que les jeunes, mais aussi leurs parents, se mobilisent.» Luc Chatel, ministre de l’Éducation, n’a pas encore détaillé sa réforme, toujours en chantier. Mais d’ici quinze jours, il devrait présenter son projet sur la future formation des enseignants. Et des dents risquent bien de grincer à nouveau…

Leur presse (Élodie Adjoudj, La Voix du Nord), 19 novembre.



Nantes : Deux lycées bloqués contre la suppression des postes

«L’an dernier, on était 24 dans ma classe de seconde. Là, on est 35. On la sent, la suppression de postes.» Thomas, de Vial, est un des lycéens qui bloque l’établissement ce mardi matin. En ligne de mire : les classes surchargées, le CDI qui, pour cause d’un poste en moins, risque de mal fonctionner, la réforme du lycée. Même scénario pas très loin de là, à Guist’hau. «C’est la même réforme que l’an dernier, dénoncent les bloqueurs. Toutes les mesures sont des mesures économiques.» Une manifestation est prévue, place Bretagne, à 15 heures. D’où le blocage, «pour permettre à tous d’aller manifester». Les lycéens se mobiliseront de nouveau pour le 24 novembre.


Environ 120 lycéens manifestent dans les rues de Nantes

Quelque 120 lycéens de plusieurs établissements nantais (Vial, Guist’hau, Livet, etc.) manifestent actuellement Place de Bretagne à Nantes. Ils protestent contre «les suppressions de postes et les classes surchargées».

Pendant l’après-midi, les manifestants comptent faire le tour des lycées de la ville et inciter leurs occupants à débrayer. Première étape prévue : le lycée Jules-Verne.

Leur presse (Ouest-France), 17 novembre.



Quimper : 250 lycéens se rassemblent contre la réforme

Comme un avant-gout de la grève qui se profile le 24 novembre prochain dans l’enseignement, notamment contre la réforme de la formation des enseignants, près de 250 lycéens se sont rassemblés ce matin sur la place de la Résistance à Quimper. Solidaires des enseignants, ils entendaient également dénoncer pêle-mêle la réforme des lycées, la carte scolaire, les CPE ou encore les suppressions de postes. Faute de demande préalable à la préfecture, les manifestants n’ont pas pu défiler en ville. Ils se sont dispersés au bout d’une heure. Dans le calme et sans incident.

Leur presse (Le Télégramme), 17 novembre.



Rennes : 400 lycéens défilent dans le centre-ville

Environ 400 lycéens ont défilé dans le centre-ville de Rennes ce mardi matin. Ils s’opposent au projet de réforme du lycée, porté par le ministre de l’Éducation nationale, Luc Chatel, mais aussi aux suppressions de postes et à l’idée d’installer des portiques de sécurité à l’entrée des lycées.



Venus de tous les lycées rennais, ils s’étaient réunis devant la gare à l’appel d’organisations politiques et syndicales (NPA, Jeunes communistes, UNL, Sud lycéen) en fin de matinée, puis ils ont improvisé le parcours du défilé. Ils se sont d’abord dirigés vers les quais. Ils ont marqué une pause devant l’inspection académique. Puis ils ont parcouru le vieux centre. Ils ont notamment descendu la rue Lebastard, avant de revenir vers la gare.

Leur presse (Ouest-France), 17 novembre.



Rouen : Les lycéens contre la réforme Chatel

Quelque 900 lycéens, selon la police, 1000 selon les organisateurs, ont manifesté ce matin dans les rues de Rouen pour dire non au projet de réforme du lycée préparé par le ministre de l’Éducation nationale Luc Chatel.


Les manifestants ont fait un tour de Rouen à partir de l’Hôtel de ville en brandissant des banderoles proclamant : «Non à la réforme Chatel» ou encore «Notre éducation ne doit pas payer la crise». La manifestation a réuni des élèves de plusieurs établissements, notamment Pierre-Corneille, Blaise-Pascal et Camille-Saint-Saëns.

Une première manifestation contre cette réforme avait regroupé le 22 octobre à Rouen quelque 500 lycéens qui avaient par ailleurs bloqué durant toute la matinée les portes du lycée Pierre-Corneille, le plus ancien et le plus prestigieux de cette ville.

Présenté en octobre, ce projet de réforme prévoit notamment une revalorisation des filières technologique et littéraire, généralise le soutien et rend l’orientation «réversible».

Leur presse (AFP), 17 novembre.



Rouen : Les lycéens dans la rue

Hier, plusieurs centaines d’élèves ont manifesté en ville contre la réforme des lycées.


Les lycéens ne veulent pas entendre parler de réforme. Du moins, pas de celle qu’on leur présente. Mais alors pas du tout. Du coup, ils descendent dans la rue. Histoire de se faire entendre, de peser dans les négociations du moment.

Ce n’est pas la première fois que les lycéens rouennais se mobilisent. Au cours de l’année scolaire précédente, ils avaient déjà manifesté leur opposition à la réforme. Mais comme celle-ci est restée d’actualité une fois l’été passé, ils remettent ça. Il y a une quinzaine de jours, plusieurs centaines d’entre eux battaient le pavé. Et hier, rebelote. Une masse, un peu plus nombreuse cette fois (peut-être 1000 personnes), a fait le tour de la ville, avec, comme seules armes, des slogans, des drapeaux et des banderoles.


Une coordination lycéenne efficace

Le rendez-vous était donné à 10 heures place du Général-de-Gaulle. Et visiblement, le mot d’ordre est bien passé. Avant même l’heure dite, les cris résonnaient à 200 mètres à la ronde. La coordination lycéenne, présente dans tous les établissements de la ville, a bien fait son travail. «On s’était bien préparé, confirme Chloé, syndiquée à l’UNL. On a même été rejoints par des élèves de Barentin, d’Yvetot et d’Elbeuf.»

Rassemblé, le cortège pouvait alors entamer son parcours. De façon certes parfois confuse, mais avec envie et en recyclant des slogans déjà bien rodés, du style, «Sarko, t’es foutu, la jeunesse est dans la rue». L’intéressé a-t-il entendu ? Sans doute. Car, hier, des manifestations similaires étaient organisées partout en France. Mais le président accordera-t-il de l’intérêt au message ? On le verra. Dans le doute, une nouvelle série de défilés est prévue pour le 24 novembre, cette fois, en compagnie des enseignants.

Les manifestants se préparent désormais à ce prochain rendez-vous. L’événement est déjà évoqué sur un groupe Facebook dédié à la contestation : «mouvement lycéen Rouen 2009».


Dans un communiqué, les Jeunes communistes dénoncent la présence de policiers à l’heure où les manifestants souhaitaient bloquer les lycées.

À l’inverse, les jeunes UMP, qui râlaient contre ces mêmes blocages à l’occasion de précédentes manifestations, ont dû, cette fois, être satisfaits.


Leur presse (Axel Leclercq, Paris-Normandie), 18 novembre



Villeneuve-sur-Lot : Les lycéens dans la rue

«Non à la loi LRU !» Une centaine de lycéens, selon les organisateurs (cinquante selon la police), ont manifesté, hier matin, dans les rues de la bastide pour dire leur opposition à la loi relative aux libertés et responsabilités des universités. «Cette loi prévue d’ici 2013 vise à donner aux universités une autonomie dans les domaines budgétaires et des ressources humaines ainsi qu’un accès à la propriété des biens immobiliers. Elle aura pour conséquence directe la privatisation des universités et la disparition des bourses», expliquent les lycéens qui ont été reçus en délégation par des représentants de la mairie de Villeneuve. «Seuls ceux qui ont de l’argent pourront aller dans ces établissements.» Les lycéens répondaient ainsi à la journée de manifestation de la Coordination nationale des universités.


Leur presse (La Dépêche du Midi), 18 novembre.

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Message  ivo Dim 6 Juin - 11:15

AFP, Mise a jour : 06/06/2010 09:47
Un projet de programme d'économie en première sous le feu des critiques

Le projet de programme de sciences économiques prévu pour la première ES à la rentrée 2011 est critiqué par des professeurs et économistes qui le jugent déconnecté de l'ensemble des sciences sociales et minorant des thèmes comme le chômage, les inégalités ou la crise.

Le programme de première ES (filière économique et sociale) va être modifié dans le cadre de la réforme du lycée qui entre en vigueur à la rentrée 2011. Un projet de programme élaboré par un groupe d'experts est soumis à la consultation sur le site du ministère de l'Education (eduscol.education.fr).

Fin mai, peu avant la mise en consultation du projet, l'Association des professeurs de Sciences économiques et sociales (Apses) a démissionné du groupe d'experts, en raison de "désaccords profonds" sur l'orientation des travaux.

"Le programme propose d'étudier des notions brutes, de manière désincarnée, en cloisonnant les disciplines (économie, sociologie, sciences politiques). Or ce qui motive un élève de 15 ans, c'est de partir de questions en prise avec la société", a expliqué à l'AFP Sylvain David, président de l'Apses.

"En outre ce programme est encyclopédique, 170 notions à enseigner, c'est du délire", a-t-il estimé.

Cette semaine, une nouvelle critique est venue de l'Association française d'économie politique (Afep), une association toute récente d'économistes souhaitant "défendre le pluralisme de leur discipline" et "le dialogue de l'économie avec les autres disciplines".

Ce projet "accorde une place disproportionnée à l’analyse théorique du fonctionnement des marchés en concurrence parfaite", a regretté l'Afep.

"Des questions aussi essentielles que le chômage, l’inflation, les déficits et les crises ne sont que très rapidement abordées et des thèmes comme les inégalités, les services publics ou l’environnement sont tout simplement écartés", a-t-elle ajouté.

La CGT Educ'action a aussi dénoncé un projet qui "se contente d’empiler des savoir-faire nombreux sans donner aux élèves les outils de l’analyse et de la réflexion".

A terme, "je ne suis pas sûr que cela incite les élèves de seconde à aller en ES. C'est une menace pour la série", a mis en garde M. David.

Interrogé, le ministère de l'Education a répondu que "la démarche est la même que pour les programmes de la classe de seconde où elle avait donné toute satisfaction", précisant que "les projets sont soumis à la consultation des professeurs jusqu'au 16 juin".

Fin janvier, le projet pour la seconde avait suscité un tollé, notamment parce qu'il supprimait les notions de chômage, pouvoir d'achat ou des inégalités. Après de nombreuses protestations, dont celles de l'Apses, ces notions ont finalement été réintroduites.

L'Apses est à nouveau déterminée à infléchir ce projet: elle a rédigé une contre-proposition et organise une consultation comparative des deux projets, par vote des internautes sur son site web.

Il s'agit de "prouver aux membres du groupe d'experts et au ministère de l'Education que le projet officiel est contesté par une majorité de professeurs de SES et au-delà", dit-elle.

Cette contre-proposition, selon l'Apses, "évite l'encyclopédisme" en proposant 70 notions, "se saisit des questions contemporaines" et "redonne leur place à l'ensemble des sciences sociales".
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Message  spike Lun 14 Juin - 13:57


Profs de SES au bord du boycott


Cent-soixante-dix notions en cent-soixante-dix heures: c'est ce que les élèves de première vont devoir ingurgiter dans le nouveau programme de SES (Sciences économiques et sociales). Pour ses concepteurs, à raison d'une notion par heure de cours, c'est jouable. Les profs de SES jugent, eux, le programme inacceptable et en préparent un alternatif.

On aura rarement autant parlé des SES. En décembre 2009, l'Apses (Association des professeurs de SES) proteste une première fois en découvrant les nouveaux horaires, réduits, de la discipline dans le cadre de la réforme du lycée. Les SES, devenues une "option d'exploration", passent de 2 heures et demie hebdomadaires pour les élèves (3 heures pour les profs dont 1heure en demi groupe), à 1 heure et demie.

En janvier, les enseignants se mobilisent à nouveau, cette fois contre le nouveau programme de seconde. En pleine crise, il "saute" carrément le chômage, l'emploi, le pouvoir d'achat. L'Apses obtient finalement le retour du chômage et quelques autres gestes. Mais rien sur les horaires.

Aujourd'hui, c'est le nouveau programme de première applicable en 2011-2012 - année de la mise en place de la nouvelle classe de première - qui est en cause. Mis en ligne le 27 mai sur le site du ministère de l'Education, il est soumis à consultation jusqu'au 16 juin. L'Apses réclame son retrait. A défaut, elle appellera au boycott.

Le 24 mai, le président de l'Apses, Sylvain David, a claqué la porte de la commission d'élaboration du programme où il siégeait. Motif: le travail est beaucoup trop précipité - un mois et demi et quatre réunions - pour une remise à plat sérieuse. Le résultat est que le nouveau programme "saborde une discipline" qui attire pourtant toujours plus de lycéens - cette année, la série ES (Economique et sociale) compte 32% des candidats au bac général, contre 51% pour la série S et 17% pour la série L.

Les SES, introduites avec la création de la section B en 1966, sont une discipline transversale qui allie économie, sociologie, anthropologie et science politique. Cette particularité a toujours agacé certains milieux, estimant que l'on ne parlait pas assez de l'entreprise, et en plus qu'on en parlait mal.

Dans le nouveau programme de première, les enseignants dénoncent justement le fait que l'on compartimente leur discipline, la dénaturant ainsi. On étudie d'abord l'économie qui a la part belle, surtout la microéconomie, puis la sociologie, puis la science politique, avant d'arriver à la fin à des "regards croisés" sur plusieurs thèmes.

De plus, on assomme les élèves, qui n'ont que 16 ans, avec 170 notions - contre une centaine dans le programme actuel, ce qui est déjà beaucoup - contenues dans 38 chapitres. Le programme alternatif de l'Apses se limite, lui, à 70 notions et 20 chapitres.

Un tel encyclopédisme risque de rebuter les élèves, estime l'Apses. D'autant plus que faute de temps, on ne pourra plus renvoyer à des thématiques contemporaines et susciter le débat, ce qui était l'un des attraits des SES. Dans le thème "consommation", "une robinsonnade" est tout de même recommandée pour expliquer les ressorts du choix (entre deux biens).


En fait, l'Apses reproche au programme de ne pas se mettre à la hauteur de lycéens de première, en voulant leur donner d'abord tous les instruments pour comprendre, seulement ensuite, les mécanismes économiques. Une démarche, selon elle, plus adaptée à des étudiants qui veulent se spécialiser qu'à des jeunes, cherchant plutôt à comprendre et interroger le monde.

Sur son site, l'Apses a mis au vote son programme. Et assure que ce sont pas seulement ses membres qui participent. Elle a reçu notamment le soutien de la CGT Educ'action, du Snes., ainsi que ceux de l'Association française d'économie politique et de Philippe Meirieu qui a exprimé son "soutien sans réserve". .
Dans un communiqué , le président du groupe d'experts qui a élaboré le programme, Jacques Le Cacheux, directeur du département d'études de l'OFCE et professeur d'économie à l'Université de Pau, se défend d'avoir voulu "saborder" les SES et dénonce le "mauvais procès" à son encontre: "dois-je rappeler que j’enseigne, depuis plus de 15 ans, l’initiation à l’économie en première année du premier cycle universitaire ? Que j’ai participé avec plaisir à de nombreuses sessions de formation des professeurs de SES ? Que j’ai siégé pendant quatre ans dans le jury du concours externe d’agrégation des professeurs ?...".

Dans un texte paru dans Libé - "Eco sans socio n'est que ruine de l'âme", le sociologue Stephane Beaud écrivait:

"Est-ce un hasard si la série ES a eu le vent en poupe ces deux dernières décennies ? Elle parlait aux enfants de la démocratisation scolaire, en les ouvrant sur le monde. En réduisant de moitié l’horaire d’enseignement des SES en seconde, en supprimant tous les aspects de la réalité sociale qui peuvent désespérer le lycéen, il s’agit d’imposer une vision réductrice et tronquée du monde réel dans lequel nous vivons, une perception irénique et déréalisée du monde social.

"Surtout, ne plus parler en classe de ce qui fâche ou apparaîtrait comme négatif (chômage, inégalités de revenus ou de destin, ségrégation urbaine, etc.). Surtout, ne plus voir l’entreprise telle qu’elle est : avec des hommes et des femmes, des chefs et des subordonnés, avec une hiérarchie et des relations sociales au travail. Taire le stress au travail, les maladies professionnelles et, pour reprendre le lapsus du PDG de France Télécom, la récente «mode des suicides»."

Crédits photos: manifestation en défense du service public de l'Education à Paris, janvier 2010 (de l'auteure), manifestation contre les mesures d'austérité près du Parthenon à Athènes, 4 mai 2010 (Reuters).

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Message  spike Ven 16 Juil - 18:42

Fichier Base élèves: 2.000 plaintes classées sans suite

Le procureur de Paris a classé sans suite les 2.000 plaintes déposées contre le fichier informatique du primaire «Base Elèves», tout en adressant un rappel à la loi au service juridique du ministère de l’Education nationale.

Le procureur de Paris affirme dans sa décision qu’il a «procédé au classement de la totalité de la procédure, après avoir adressé à la directrice des affaires juridiques du ministère de l’Education nationale, un rappel à la loi».

2.103 parents avaient déposé des plaintes contre ce fichier, au titre de plusieurs infractions aux règles de la Commission nationale informatique et libertés (Cnil), et au code pénal, notamment «l’obligation de préserver la sécurité et l’intégrité des données», la «durée de conservation des données» ou encore «l’obligation d’information incombant au responsable du traitement» (le ministère, ndlr).

«Une faille de sécurité importante»

S’agissant de «l’obligation d’information incombant au responsable du traitement», le procureur a reconnu qu’elle n’avait pas «entièrement été respectée» mais a tenu compte «des efforts» du ministère «pour se conformer aux demandes de la Cnil».

Sur la «sécurisation des données», il a également reconnu «une faille de sécurité importante apparue en 2007», mais il relève que le ministère «a toujours manifesté sa préoccupation de sécuriser les données collectées», selon la décision.

Notant que cette décision est «quelque peu contradictoire», le collectif a annoncé qu’il ne comptait pas «en rester là» et qu«’il étudiait la possibilité de saisir un juge d’instruction.»

Les plaintes avaient pour but de pousser le ministère à retirer le décret d’octobre 2008 créant Base élèves et qui est une version expurgée de données à caractère personnel: sous les critiques d’associations, les critères ethniques ont été supprimés en 2007. La profession et la catégorie sociale des parents, la situation familiale de l’élève, son absentéisme ou encore ses besoins éducatifs particuliers l’ont été en 2008.

Outre les plaintes au pénal, le fichier fait l’objet d’un recours au Conseil d’Etat déposé par deux particuliers demandant son annulation.

(Source AFP)
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Message  spike Sam 28 Aoû - 15:41



C'est suffisamment rare pour être mentionné: les enseignants du secondaire sont appelés à faire grève dès la rentrée le 6 septembre, le lundi où les cours commencent vraiment. Comme le 7 est la journée d'action intersyndicale contre la réforme des retraites, cela fera deux jours de grève d'affilée. Du jamais vu lors d'une rentrée, qui illustre le malaise d'une profession après trois ans de réformes sarkozystes.

C'est le Snes-FSU qui a lancé le mot d'ordre du 6. Pour ce syndicat, majoritaire dans le secondaire, la rentrée 2010 dépasse les limites du supportable. "Elle est exceptionnelle car elle cumule tous les défauts, tous les problèmes," a expliqué Frédérique Rolet, co-secrétaire générale lors d'une conférence de presse le 26 août à Paris, "à situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle: la grève".

Cette grève est "un appel adressé au ministre et à l'opinion, a-t-elle poursuivi, ça suffit: nous ne sommes plus en mesure d'assurer un enseignement de qualité".

Pour les Snes, les réformes, ajoutées aux suppressions de postes à répétition (40 000 en trois ans), ont abouti au grand bazar d'aujourd'hui, à une déstabilisation et un appauvrissement du service public d'éducation

Voici les grands motifs de mécontentement soulevés par le Snes:

- la réforme de la formation des enseignants. Sa mise en oeuvre est une catastrophe, estime le syndicat - rejoignant en cela, une fois n'est pas coutume, le syndicat SE-Unsa qui faisait la veille sa conférence de presse.

Les jeunes profs qui viennent de réussir leurs concours sont affectés dans des classes sans avoir souvent jamais fait de stage ou reçu de formation pédagogique. Avant la réforme, ils suivaient pendant un an une formation en alternance, avec des périodes devant les élèves et des périodes de cours. Aujourd'hui ils vont directement assurer, selon les Académies, entre 15 heures de cours et 18 heures de cours par semaine - soit un temps complet pour un prof certifié. Ils auront bien des plages de formation dans le courant de l'année, mais c'est trop peu et trop tard, souligne le Snes.

En plus beaucoup n'auront pas les tuteurs promis - des profs expérimentés de leur établissement qui devaient les rencontrer et les conseiller. Le Snes a donné la consigne à ses adhérents de refuser cette charge. Du coup, les Rectorats n'arrivent pas trouver de tuteurs .

Pour les syndicats comme le SE-Unsa ou le Sgen-CFDT qui ont combattu la réforme dès le début, la position du Snes ne manque pas de sel. A l'origine, le Snes en effet soutenait la réforme, qui demande désormais aux profs d'avoir un master et non plus une licence. Pour le syndicat, cela devait notamment ouvrir la voie à la revalorisation tant attendue.

- la réforme du lycée. D'après le Snes, on est en plein bricolage. Personne ne sait exactement comment vont s'organiser les deux heures d'accompagnement personnalisé hebdomadaires - une des nouveautés de la réforme - ni les nouveaux "enseignements d'exploration".

- les 16 000 suppressions de postes de 2010. Quoiqu'en dise le ministre, elles vont se faire sentir, prévoit le Snes, avec des gonflements d'effectifs dans les classes. Et 16 000 nouvelles suppressions sont prévues en 2011 alors que l'on attend une augmentation du nombre d'élèves au collège en raison du babyboum.

- des menaces sur l'éducation prioritaire. Selon le Snes, on enlève leur label à certains collèges et l'on prépare là aussi une réforme dans la plus totale opacité. 105 établissements particulièrement sensibles ont été choisis pour tester des mesures très libérales (le programme Clair).

- la revalorisation. "La montagne a accouché d'une souris". Selon le Snes, les hausses de salaires des débutants annoncées à grand renfort de publicité par Luc Chatel équivalent à une augmentation de 50 euros mensuels sur toute la carrière.

La rentrée est un moment très particulier pour les profs comme pour les élèves. Seront-il nombreux à faire grève ? Le Snes en fait le pari: "la lassitude et l'abattement ont fait place à la colère". Réponse le 6 septembre.
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Message  niouze Jeu 2 Sep - 0:37

sa fesait un moment qu'ils en parlaient sa y est c'est fait ; c'est dire tout le bien qu'ils pensent de l'éducations (pour y mettre des gars sous éduquer ) tu me dira sa leur fera peut etre apprendre des choses ^^

Rentrée des classes... de la police, dans les lycées du Val-de-Marne

Val-de-Marne : Des policiers font leur rentrée dans les lycées

Quatre établissements réputés difficiles accueilleront les permanences d’un policier en tenue. Une nouveauté diversement appréciée.




C’est une des nouveautés de la rentrée. Et elle fait déjà jaser. D’ici à quelques jours, des policiers en tenue auront un bureau à l’intérieur d’établissements scolaires réputés difficiles. Une mesure décidée par Luc Chatel, le ministre de l’Éducation. Quatre lycées ont été sélectionnés dans le département : François-Arago à Villeneuve-Saint-Georges, Édouard-Branly à Créteil, Armand-Guillaumin à Orly et Champlain à Chennevières.



Selon le ministère, ces fonctionnaires tiendront des permanences. Leur mission n’a toutefois pas été clairement définie. Elle consistera en priorité à effectuer un travail de prévention auprès des élèves.



Les proviseurs paraissent pris de court



«Si c’est ça, pourquoi pas ? Le problème, c’est que, malgré nos demandes, nous n’avons jamais été consultés sur les critères retenus pour choisir ces établissements, ni sur le rôle de ces fonctionnaires», peste Daniel Guérin, élu MRC représentant la Région au conseil d’administration de Guillaumin. Censés organiser la venue de ces agents, les proviseurs paraissent aussi pris de court : «Le policier sera présent dans l’établissement une demi-journée par semaine. Je pense que je vais le faire travailler avec notre assistant d’éducation en charge du volet prévention depuis trois ans», avance José Rémy, proviseur à Champlain.



Les syndicats de policiers sont, eux, dubitatifs. «Je ne vois pas comment nous allons pouvoir assurer des missions supplémentaires alors que nous subissons déjà une baisse des effectifs», s’interroge Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint d’Alliance. Dans les établissements concernés, la mesure est diversement appréciée. «Cela me paraît être une bonne chose, juge un enseignant d’Edouard-Branly. Les contacts seront peut-être plus faciles entre le lycée et la police. Nous avions déjà un policier référent. Toutefois, lorsqu’on le sollicitait, il était souvent débordé car il était responsable de plusieurs établissements et devait se charger de cette mission en plus de son travail.»



Un de ses collègues, membre du conseil d’administration, apprend la nouvelle. «Je constate que moins on a de surveillants dans les lycées, plus on parle de faire appel à la police pour régler les problèmes. Par ailleurs, les phénomènes de violences apparaissent plus aux abords du lycée que dans l’établissement», ajoute Didier Sablic, professeur de sport.



Du côté du Snes 94, principal syndicat d’enseignants dans le second degré, on parle volontiers de «démagogie». «C’est toujours un peu gênant de voir que cette mesure s’appliquera, en majorité, dans des lycées professionnels, explique Jean-Michel Harvier, secrétaire départemental adjoint. On stigmatise ces établissements en faisant croire qu’ils auraient plus besoin que les autres de ces correspondants de police.» Étrangement, Darius-Milhaud où un élève a été poignardé, et Adolphe-Chérioux, où les violences ont fait la Une des journaux, ne figurent pas dans la liste.


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Message  niouze Mar 21 Sep - 16:38

Une rentrée chahutée pour le premier policier référent


Le lycée n'est pas en zone sensible.

Une arrivée en grande pompe. C'est hier que Sylvie Pinsard, premier policier référent, a été accueillie au lycée de la Mare Carrée à Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne), où elle assurera une permanence une demi-journée par semaine pour veiller à la sécurité de l'établissement. Pour l'occasion, elle était accompagnée du ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, et de celui de l'Education nationale, Luc Chatel. Dès cette rentrée, 52 autres collèges ou lycées, jugés les plus sensibles, seront dotés d'un policier référent.

Une mesure déjà décriée
Mais surprise : le lycée de la Mare Carrée, qui inaugure le dispositif, ne semble pas être « à problèmes ». « Notre établissement n'est pas classé en zone sensible, il n'y a aucune justification à la mise en place de ce policier, nous sommes dans la dérive sécuritaire »,
s'est ainsi indignée Céline Gianfermi, professeur d'histoire-géographie. Pour protester contre ce dispositif, des élèves et des représentants de la Fédération indépendante et démocratique lycéenne se sont rassemblés devant les grilles du lycée. De leur côté, une vingtaine de professeurs sur 80 ont décidé de se mettre en grève toute la journée. Une fronde d'autant plus gênante pour le gouvernement, qu'elle pourrait donner des idées aux autres établissements.d.b. (AVEC AFP)
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Message  Lib Mar 21 Sep - 16:54

Je me souviens au lycée, les pions c'étaient des objecteurs de conscience. Et franchement, c'était Byzance.
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Message  ivo Jeu 4 Nov - 11:34

Le petit Louis (dernier de Sarkozy) est scolarisé depuis septembre à Dubaï, cela rend le statut d'expatrié interessant
http://www.lepost.fr/article/2010/10/30/2287466_le-petit-louis-dernier-de-sarkozy-est-scolarise-depuis-septembre-a-dubai-cela-rend-le-statut-d-expatrie-interessant.html
30/10/2010 à 17h05 | 1211 vues | 24 réactions

Pendant que Le gouvernement ratiboise les effectifs des profs, Sarkozy veut imposer une réforme géniale. Il a décidé d'offrir aux expatriés la gratuité des écoles et lycées français de l'étranger.

Un cadeau sympa, non ? Sauf qu'il va surtout profiter aux plus aisés, et que l'addition, pour l'Etat, s'annonce carabinée.
Ces Écoles, très cotées étaient jusqu'à présent payantes. Certains lycées sont des établissements publics, d'autres, privés sous contrat. En tout 160 000 élèves y sont scolarisés, dont 80 000 français. Sous la tutelle du Quai d'Orsay, chaque établissement fixe assez librement ses tarifs et cela atteint des sommets : 5 500 € l'année à Tokyo, 6 500 € à Londres, 15 000 € à New York et 17 000 €, le record, à San Francisco.
Au diable l'avarice! Pour les expatriés modestes, un système de Bourses plutôt généreux est déjà en place.
A New York, par exemple, Il faut gagner moins de 65 000 dollars par an - pas vraiment le smic - pour décrocher 4 500 € d'aide. Environ un quart des élèves français bénéficient d'une bourse. Mais pour Sarkozy, ce n'était pas assez.

Depuis l'an dernier et à la demande expresse de l'Elysée, l'Etat prend en charge l'intégralité des frais de scolarité des élèves français de terminale... Quels que soient les revenus des parents. Plus besoin de bourse !

A la rentrée de septembre, ce sera le tour des premières, puis des secondes l'an prochain, et ainsi de suite. " J'aurais pu commencer la gratuité par la maternelle , a expliqué Sarkozy, Le 20 juin dernier, devant la communauté française d'Athènes, mais j'ai voulu commencer par l'année la plus chère pour que vous puissiez constater la générosité des pouvoirs publics français." Encore merci !
Mais générosité pour qui ?
A Londres, l'une des familles (parties pour éviter l'imposition en France) concernées par ce généreux cadeau déclare plus de 2 millions d'euros de revenus annuels. Et deux autres gagnent plus d'un million. Jusqu'alors, une partie du financement était assurée par des grandes entreprises françaises désireuses d'attirer leurs cadres vers l'étranger. Ces boîtes, comme Darty ou Auchan, rentrent déjà leur chéquier : pourquoi payer les frais de leurs expatriés si l'Etat régale ? Un coût qui fait boum au Quai d'Orsay, l'Agence française de l'enseignement à l'étranger a simulé le coût de cette plaisanterie mais s'est bien gardée d'en publier le résultat. Lequel est tout de même tombé dans les palmes du "Canard".
D'ici dix ans, appliquée du lycée jusqu'au CP (sans parler de la maternelle), la gratuité coûterait à l'Etat la bagatelle de 713 millions d'€ par an ! Intenable !

La vraie priorité, c'est l'ouverture de nouveaux Etablissements, pas la gratuité.
Mais pourquoi Nicolas Sarkozy s'est lancé là dedans ?
Peut-être parce qu'il se sent personnellement concerné par la question : après avoir été annoncé à New York puis à Londres, petit Louis est finalement inscrit au lycée français de Doha... Et il va falloir payer !
Auditionné par le Sénat à la fin juin, Bernard Kouchner n'a pas nié ces menus " inconvénients ". Son cabinet songe d'ailleurs à couper la poire en deux : une gratuité partielle... mais toujours sans conditions de revenus. Sauf que, pour le moment, Sarkozy n'en veut pas. " Je tiens beaucoup à la gratuité ", s'entête-t-il à chaque déclaration à l'étranger. Sans prendre le temps de préciser comment sera financée cette très généreuse gratuité !


A DIFFUSER LARGEMENT. Ce ne sont pas les médias qui nous le diront sauf peut être j. m. Aphatie sur Canal + ?

Et puisqu'il faut faire des économies à l'Education Nationale, je vous laisse juges. Tout va bien. Surtout pour certains. Il n'y a plus d'argent ???
Eh oui, les caisses de l'Etat ne sont pas vides pour tout le monde........


COLLECTIF JUSTICE ET LIBERTES C/O UNSA Educat°
Comité de vigilance contre l’extrême droite
Maison des Syndicats
1 rue Sédillot
67000 STRASBOURG

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Message  ivo Mar 9 Nov - 19:54

Violences dans un Etablissement de Réinsertion scolaire ouvert... hier
FRANCE INFO - 18:25
L’Établissement de Réinsertion Scolaire avait ouvert ses portes ce lundi matin, à Craon en Mayenne. Un établissement censé accueillir des collégiens dits perturbateurs (...) "dont le comportement nécessite un éloignement".
Or, la douzaine de collègiens de Seine-Saint-Denis en rupture de ban s’en seraient pris aux autres élèves ce matin. Les enseignants ont donc décidé d’exercer leur droit de retrait, et demandent la fermeture de la toute nouvelle unité.

Les élèves "perturbateurs" accueillis à Craon ont entre 11 et 14 ans

Les violences se seraient produites dans la cour de récréation. Les élèves en réinsertion étaient pourtant censés ne pas croiser les autres. Ils sont hébergés dans l’ancien internat désaffecté du collège. Ils devaient prendre leur repas en décalé. Ce matin pourtant, la rencontre -fortuite- a tourné court, puisque ces élèves venus de Seine-Saint-Denis ont "distribué coups et claques sans raison apparente", ont raconté les enseignants.

Certains élèves choqués se sont alors réfugié dans le bureau de l’administration. La quarantaine d’enseignants du collège a décidé d’exercer son droit de retrait, en réclamant la fermeture définitive de l’unité de réinsertion. Des parents d’élève aussi ont annoncé leur intention de retirer leurs enfants de l’établissement, en attendant que l’Établissement de Réinsertion Scolaire (ERS) ferme. Cinq des agresseurs auraient été renvoyés dans leur département d’origine par les gendarmes.

Avant ces violences déjà, les enseignants du collège ne voyaient pas la création de cet ERS d’un très bon œil. Ils avaient manifesté à la mi-octobre contre sa création, n’y voyant qu’un dispositif "disciplinaire" et sans intérêt pédagogique.
Réponse du ministre Luc Chatel : "Le projet de Craon est prioritairement orienté vers un retour aux fondamentaux tels que la discipline et le respect des règles".

"Respect de l’autorité, goût de l’effort et sport l’après-midi"

Les ERS ont été créés en avril dernier par Nicolas Sarkozy. Ces internats sont censés accueillir chacun "15 à 30" élèves "pour une durée d’un an au moins et disposent d’un encadrement renforcé", selon les textes officiels. Des élèves de 13 à 16 ans, exclus plusieurs fois de leurs établissements, mais ne relevant ni de l’enseignement spécialisé et adapté, ni d’un placement pénal. Nicolas Sarkozy le 5 mai avait expliqué que la pédagogie mettrait "l’accent sur l’apprentissage de la règle, le respect de l’autorité et le goût de l’effort", du sport "tous les après-midi" et "la découverte des métiers".

Le premier a ouvert ses portes en septembre dans les Alpes-Maritimes. Une dizaine d’autres sont annoncés pour fin novembre et dix autres d’ici la fin de l’année scolaire. Scepticisme des chefs d’établissements du SNPDEN-Unsa : " On les met à l’écart, on crée un milieu à risques, et l’histoire montre qu’il n’y a eu que des échecs en la matière", avait déclaré Philippe Tournier, son secrétaire général, citant l’exemple des "colonies d’enfants difficiles" fermées au cours du XXème siècle.
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Message  spike Mer 10 Nov - 1:43

Si ils croient faire évoluer des "gamins à problème" en 1 jour....
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Message  ivo Mar 7 Déc - 12:56

Le système éducatif français ne parvient pas à lutter contre les inégalités
FRANCE INFO - 11:00
L’OCDE dévoile aujourd’hui les résultats de l’enquête Pisa, ou "programme international pour le suivi des acquis des élèves". Cette enquête réalisée tous les trois ans compare les résultats des élèves dans 65 pays. Cette année, la France se situe toujours dans la moyenne, mais les inégalités se creusent et le niveau en mathématiques diminue.
Selon cette enquête, ce sont les élèves de Corée et de Finlande qui ont les meilleurs résultats scolaires. La France se situe dans la moyenne, avec d’autres pays comme les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Irlande ou encore le Royaume-Uni.

En compréhension de l’écrit, la France se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE. Mais l’enquête montre que la proportion d’élèves en échec dans cette matière est passée de 15% en 2000 à 20% en 2009. La preuve que le système éducatif français ne parvient pas à réduire les inégalités.

En mathématiques, les performances des élèves français sont en baisse entre 2003 et 2009 : la France, qui faisait partie des meilleurs pays de l’OCDE, est désormais tout juste dans la moyenne.

L’enquête montre également que le milieu socio-économique de l’élève a un fort impact sur ses performances, bien plus que la moyenne des pays de l’OCDE.

"En france, la dépense d’éducation pour l’enseignement primaire est sous la moyenne" explique Eric Charbonnier, expert à la division Education de l’OCDE.

La France se classe également parmi les pays de l’OCDE où la discipline est la moins respectée.
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Message  niouze Ven 17 Déc - 0:55

voila qui présage que du bon ^^
Des militaires pour former les profs stagiaires
Par Julie_prof | Professeure stagiaire | 15/12/2010 | 17H44


Jusqu'à l'an dernier, les professeurs stagiaires travaillaient à mi-temps, ce qui leur permettait de suivre une formation en alternance à l'IUFM. Aujourd'hui, ils se retrouvent devant leur classe sans aucune préparation mais avec la promesse de bénéficier de quelques sessions de formation en cours d'année. Le 3 décembre, l'une de celles-ci se tenait à Bordeaux. Julie -son prénom a été changé- y était. Elle raconte ce qui ressemble à « une mauvaise blague ».

Lors de la réunion de « formation » du vendredi 3 décembre, qui s'est tenue au lycée Gustave Eiffel à Bordeaux, les professeurs stagiaires ont été conviés à suivre un cours magistral de 9h30 à 12h30.
Les professeurs ne sont pas une profession libérale

Les interventions successives n'ont répondu en rien à nos demandes les plus pressantes et à nos inquiétudes. Alors même qu'aucun d'entre nous n'a commencé sa formation disciplinaire ce qui, de l'avis de tous, est une urgence bien réelle.

A la fin de la troisième intervention détaillant les droits et devoirs du fonctionnaire, un responsable des ressources humaines nous a rappelé que nous « devions » 35 heures par semaine à l'Etat et que nous n'étions pas une profession libérale et que nous dépendions d'une hiérarchie structurée.

Un collègue a posé la question suivante :

« Tout ce que vous nous dites est certes intéressant et je suis d'accord qu'en tant que fonctionnaire, nous nous devons de connaître le fonctionnement de notre institution mais qu'en est-il de notre droit à la formation disciplinaire ? Nous n'avons encore eu à ce jour aucune formation ! »

A cette invective fortement applaudie par tous, une inspectrice a pris la parole et a répondu : « Il faut savoir qu'il est du devoir de tout enseignant de s'autoformer et les tuteurs sont aussi là pour vous aider… »
Orienter nos élèves en difficulté vers des carrières militaires

A notre grande surprise, à 14 heures, lorsque la réunion a repris, nous avons vu se succéder à la tribune deux militaires, un major et un colonel (si je me souviens bien) accompagné d'un IPR [inspecteur pédagogique régional, ndlr] d'histoire-géographie et d'un professeur agrégé d'histoire, commandant de réserve.

Les thèmes abordés ont été alors plus exotiques les uns que les autres : « l'enseignement de la défense », « la défense aujourd'hui : nouvelles menaces, nouvelles configurations, les enjeux », « un exemple de partenariat Défense-lycée », « le recensement et la JAPD », etc.

Tous ces thèmes ont été servis avec une sauce idéologique particulièrement intéressante : « Grâce à Dieu, grâce à Dieu, grâce à Dieu nous connaissons la paix en Europe depuis plus de soixante ans », « La paix a été préservée grâce à la bombe nucléaire », etc…

Nous avons aussi été incités à orienter nos élèves en difficulté vers des carrières militaires ! Tout ça avec, en arrière-plan, des images de jeunes militaires avec des armes à la main en exercice de tirs, etc…

Nous avons été plusieurs à nous demander si ce n'était pas une mauvaise blague avec une caméra cachée.
« Mademoiselle, vous êtes payée pour suivre ces formations »

Evidemment, beaucoup de nos collègues furieux que l'on se moque de leurs préoccupations quotidiennes (apprendre à construire des séquences de cours ou évaluer les élèves par exemple) ont déjà commencé à quitter massivement les lieux…

L'IPR, irrité, lâche alors quelques remarques injurieuses allant jusqu'à remettre en doute notre posture professionnelle. Peut-être aurait-il dû se féliciter d'avoir devant lui des enseignants avec un esprit critique !

La fin de la séance est épique, l'IPR nous interpellant : « Bon, nous sommes en retard mais… à qui la faute ? »…

Il apostrophe ensuite une professeure stagiaire qui était en train de se diriger vers la sortie et lui dit :

« Mademoiselle, vous n'avez pas le droit de quitter la salle, vous êtes payée pour suivre ces formations »…

A la professeure stagiaire de lui rétorquer courageusement :

« J'ai un train à prendre, il est 16h31 et je ne suis payée que jusqu'à 16h30. »

« Des conversations d'intellectuels qui ne servent à rien »

Face à l'hostilité généralisée et réciproque, beaucoup ont quitté la salle. Le commandant de réserve, visiblement en colère, se permet une comparaison hasardeuse :

« En salle des profs, on entend des conversations d'intellectuels qui ne servent à rien alors que nous, dans l'armée, on est dans l'action pour la nation. »


Un autre gradé de l'armée prend la suite en affirmant de manière décomplexée qu'il n'y a pas de déontologie dans l'éducation nationale !

Pour conclure, nous nous sommes tous sentis insultés tant par le choix des thèmes abordés, qui témoignent d'une ignorance totale de nos problèmes quotidiens, que par des propos inacceptables à notre égard et sur l'ensemble de la profession que, quelque part, nous représentions ce jour-là.

pour quand l'armée a la place des profs ???? (en plus c'est mieux il n'ont pas droit de greve )
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Message  ivo Sam 18 Déc - 20:49

c'est dejà des anciens flics et bidasses qui gerent les C.E.R .....



zieg heil ....
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Message  niouze Lun 20 Déc - 23:10

« L'éducation à la défense » a fait entrer l'armée à l'école
Par Bernard Girard | Enseignant blogueur | 20/12/2010 | 17H28


Par une convention signée il y a quelques jours entre le rectorat de Reims et le ministère de la Défense, les lycées de Champagne-Ardenne, l'université de Reims et l'IUT de Troyes sont désormais associés avec l'armée, l'objectif affiché étant de favoriser une meilleure insertion professionnelle.

Une collaboration qui remonte loin dans le temps mais que les enseignants et les syndicats semblent seulement découvrir depuis quelques jours avec ce simulacre de formation militaire imposée, début décembre, aux enseignants stagiaires de Bordeaux et dont Rue89 s'est fait l'écho.

L'indignation qui s'en est suivie semble pourtant bien tardive et singulièrement restrictive dans ses manifestations. Car cela fait maintenant près de trente ans que, dans une indifférence quasi générale, sous l'appellation sévèrement contrôlée d'« éducation à la défense », l'armée a ses entrées dans les établissements scolaires, avec les élèves en première ligne.

Le protocole signé en 1982 par les ministères de l'Education nationale et de la Défense déclare dans son préambule :

« La notion de sécurité est indissociable en France de l'existence d'une communauté nationale façonnée par l'Histoire, animée d'un véritable esprit de défense. […]

La mission de l'Education nationale est d'assurer une éducation globale visant à former les futurs citoyens responsables. »

Ce protocole inaugure une politique d'étroite collaboration entre les deux ministères, jamais démentie quelle que soit la couleur politique du gouvernement, ponctuée par des textes règlementaires toujours plus contraignants.
« L'ensemble des disciplines » scolaires concernées

Ainsi, la circulaire du 13 septembre 2007 (Bulletin officiel de l'Education nationale (BOEN), numéro 32 du 13 septembre 2007) affirme d'emblée qu'« au collège et au lycée, l'ensemble des disciplines doit concourir à l'éducation à la défense ».

Tout doit être mis en œuvre pour concourir à ce que les responsables appellent une « culture de défense » :

* la formation des enseignants, confiée à des « trinômes académiques » théoriquement placés sous la tutelle du recteur, mais en fait chapeautés par l'autorité militaire territoriale et l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN) ;
* les programmes scolaires ;
* les enseignants-chercheurs des universités ;
* les conseils de la vie lycéenne (CVL) ;
* l'option découverte professionnelle en classe de troisième ;
* les travaux personnels encadrés (TPE)…

L'armée s'incruste dans l'ensemble des structures éducatives, comme précisé par la circulaire :

« Les formations de défense doivent trouver leur plein rôle dans la construction de la réflexion et de la culture des futurs responsables que forment les établissements d'enseignement supérieur. »

Les échanges avec les unités militaires, les visites de sites et d'installations militaires sont vivement encouragés. Il est même envisagé la « création d'un identifiant graphique », sans plus de précision ; s'agit-il d'un fichage militaire de l'ensemble des élèves ?
« Répondre aux besoins de recrutement de l'armée »

Les programmes scolaires sont également visés, de nouveaux programmes devant être définis par des « groupes spécialisés de réflexion » (sic) qui prendront en compte cette dimension militaire de l'enseignement.

Les programmes actuels relatifs à la Défense sont inclus depuis 1998 dans les programmes d'éducation civique de la classe de troisième.

A ce titre, ils ont fait fréquemment l'objet de l'épreuve écrite obligatoire du Diplôme national de brevet (DNB), détournée de sa finalité civique au profit d'un vulgaire bourrage de crâne. Car –et c'est là où le bât blesse– la sensibilisation des collégiens aux problèmes de défense est assurée exclusivement par les militaires.

Le mobile de l'éducation à la défense est clairement identifié par un protocole entre les ministères de l'Education et de la Défense, datant du 31 janvier 2007 (BOEN numéro 7 du 15 février 2007) qui se fixe pour objet de « répondre aux besoins de recrutement de l'armée ».

Dans cette optique, on délègue aux seuls militaires la sensibilisation des élèves sur ce sujet. Pas une seule fois, au cours de leur éducation citoyenne, les élèves ne doivent prendre conscience que la fonction de l'armée consiste à faire la guerre et que ceux d'entre eux qui se seront laissés séduire par les sergents recruteurs risquent fort de se trouver un jour confrontés à l'alternative d'avoir à tuer ou de se laisser tuer sur ordre.
La culture de la guerre ? Non, de la « défense globale »

Curieusement, dans les programmes scolaires comme dans ces longs protocoles armée-école, le mot « guerre » n'est jamais employé, supplanté par celui de « défense » et plus hypocritement encore par le concept de « défense globale », amalgamant dans une communication brouillée les missions de Médecins sans frontières ou de pilotes de Rafale.

L'école aurait donc pour mission de développer les capacités de jugement, d'esprit critique, de construction d'une opinion personnelle mais dans le même temps on exclut du jugement, de l'esprit critique et de l'opinion personnelle tout ce qui touche à la guerre et à la paix.

Ainsi, arriveront à l'âge adulte de jeunes citoyens à qui l'on aura interdit toute interrogation sur des questions comme les extravagantes dépenses militaires, les exportations d'armement, la bombe atomique, la légitimité de la guerre comme mode de résolution des conflits ou la non-violence comme alternative aux conflits. Ces questions s'arrêtent à la porte de l'école.

Ces dernières années, une cinquantaine de militaires français ont été tués en Afghanistan. Morts pour rien. Compte tenu, pour certains, de leur extrême jeunesse, il est probable que leur premier contact avec l'armée s'est fait au collège ou au lycée avec les cours d'éducation à la défense, prélude à un engagement fatal dans lequel l'école, par complaisance ou par pusillanimité, en colportant sans réticence majeure une culture de guerre, porte une part de responsabilité.
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Message  niouze Jeu 23 Déc - 1:09

Pour la première fois, les recteurs d'académie auront une prime au mérite

LEMONDE.FR avec AFP | 20.12.10 | 18h34

Pour la première fois cette année, les recteurs d'académie vont recevoir une prime au mérite, en fonction de "la réalisation des "objectifs qui leur seront assignés, selon des textes publiés au Journal officiel. Jusqu'ici, la prime annuelle des trente recteurs, qui sont aussi chanceliers des universités, était de 19 000 euros, un montant fixe.

A la faveur d'un décret et d'un arrêté publiés en novembre, leur prime comporte, à partir de cette année scolaire, deux volets : une part fixe de 15 200 euros, et une "part variable" dont le montant pourra aller jusqu'à 45 % de la part fixe, soit de 0 à 6 840 euros. Au total, un recteur pourra avoir jusqu'à 22 000 euros de prime. Le ministère de l'éducation nationale s'est refusé à tout commentaire.

En mai dernier, le ministère avait diffusé aux recteurs une douzaine de pistes pour supprimer des postes de 2011 à 2013, dans le cadre de la politique de non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, parmi lesquelles notamment l'augmentation du nombre d'élèves par classe.

ÉVOLUTION DU RÉGIME INDEMNITAIRE DE LA FONCTION PUBLIQUE

De son côté, le ministère de l'enseignement supérieur a affirmé qu'il était "totalement normal et naturel que les recteurs, qui sont responsables de la politique de l'éducation dans les académies, soient associés aux objectifs assignés par le gouvernement", ajoutant : "Cette politique est cohérente avec celle de l'enseignement supérieur et de la recherche, qui a institué des primes au mérite pour les chercheurs et enseignants-chercheurs."

Selon le ministère, cette mesure s'inscrit dans le cadre de l'évolution du régime indemnitaire de l'ensemble de la fonction publique. Les préfets, par exemple, bénéficient aussi de primes de résultats, qui peuvent s'échelonner annuellement de 8 250 euros pour un sous-préfet à 28 164 euros pour un préfet, voire, pour quelques très hauts gradés, à 60 000 euros.

mois y a de prof (ses feignants) plus y aura de primes , j peut vous dire que j'ai une copine qui commence a l'avoir de plus en plus mauvaise de bosser a l'education de nos marmot
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Message  ivo Jeu 23 Déc - 13:35

l'avenir de l'Education Nationale et celui de nos enfants
http://www.mesopinions.com/l-avenir-de-l-Education-Nationale-et-celui-de-nos-enfants-petition-petitions-5f4aa9ee64072895440539d7e0ecb8eb.html
Auteur :rosaz.jc@gmail.com
Description :musicien, parent d'élève

A l'attention de Monsieur le ministre de l'Education Nationale
Nous, parents d’élèves scolarisés dans l'école publique, tenons à vous informer du nombre invraisemblable de cours qui n'ont tout simplement pas lieu pour diverses raisons:
en effet depuis la rentrée de septembre 2010, les élèves n’ont pas eu une semaine normale, c’est à dire avec tous ses cours !
Le professeur principal (français), absent depuis une semaine avant les vacances de Toussaint - nous sommes en décembre - n’est toujours pas remplacé !
Par ailleurs nous comprenons bien que les professeurs ont à se former mais le taux de cours non assurés pour raison de stage ou réunion pédagogique atteint tout de même des proportions injustifiables;
nous sommes tenus au courant par les médias et par des amis membres de la profession des suppressions de poste dans l'Éducation Nationale. Nous aimerions comprendre pourquoi la situation se dégrade à ce point ! Pourquoi des collèges flambants neufs s’ils sont inhabités ?! Ce n’est pas un problème uniquement local mais bien général auquel les parents et les enfants sont confrontés et vont sans doute l'être de plus en plus. De toutes parts des échos de situations similaires ne se font-ils pas entendre?
L’éducation de nos enfants ne devrait-elle pas être la base de la société de demain ? N’est-il pas inquiétant de constater que le ministère concerné et au-delà le gouvernement, sous prétexte d’économie, sacrifient ce secteur que nous pensons fondamental?
Nous, parents responsables de nos enfants, vous demandons de prendre en compte nos revendications et de tout faire pour rendre la situation meilleure, digne enfin de la mission que l'Éducation Nationale s'est donnée.
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Message  ivo Mer 29 Déc - 11:58

Suppressions de postes d’enseignants : le nord et l’est seront davantage concernés
FRANCE INFO - 05:44
La répartition des suppressions de postes dans l’Education nationale se précise pour la rentrée 2011.
Avant de connaître le nombre de postes supprimés établissement par établissement, le ministère a dévoilé les chiffres dans chaque académie.
Au total ce sont 16.000 postes d’enseignants qui seront supprimés à la rentrée, dont 9000 dans les écoles primaires. Ce sont surtout les académies du nord et de l’est de la France qui sont concernées.

Les écoles de l’académie de Lille vont perdre plus de 300 postes sur près de 21000 emplois d’enseignants à la rentrée prochaine, près de 300 postes perdus également dans l’académie de Nancy-Metz sur plus de 12000 emplois.
A la rentrée prochaine ce sont surtout ces académies qui sont concernées mais le ministère explique que le nombre d’élèves de primaire diminue dans le nord et l’est de la France.
Mais en tout, les écoles primaires accueilleront 8000 élèves de plus à la rentrée prochaine et dans le même temps, elles perdront près de 9000 enseignants.
Leur principal syndicat dénonce“ une véritable asphyxie ” même si à la rentrée dernière les écoles ont bénéficié de 5000 postes en surnombre, le ministère avait en effet mal anticipé le nombre de départ en retraite à ne pas remplacer.

Pour l’année prochaine finis les surnombres, il devrait y avoir plus d’élèves par classe.Dans les collèges et les lycées 4800 postes seront supprimés et 600 postes disparaîtront dans les services administratifs.
Ce sont les recteurs qui devront répartir ces suppressions de postes établissement par établissement.

Journée d’action le 22 janvier

Un collectif représentant 25 organisations de l’éducation, dont les principaux syndicats enseignants, lycéens et étudiants, appellent à une “ journée de mobilisation ” dans toute la France le samedi 22 janvier. Ils protestent contre toutes ces suppressions de postes prévues pour la rentrée 2011.
“Le collectif appelle lycéens, étudiants, parents d’élèves et personnels de l’éducation à participer” à cette journée “qui prendra des formes variées dans les départements (manifestations, rassemblements, débats)”, écrit ce collectif.
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Message  ivo Jeu 6 Jan - 14:40

Professeur vacataire, je coûte une misère à la fac française
http://www.rue89.com/2011/11/02/professeur-vacataire-je-coute-une-misere-a-la-fac-francaise-182835
Je suis chargé de TD vacataire en langues étrangères appliquées (LEA) à l'université de Paris IV-Clignancourt, et avant cela chargé de TD en droit à l'université de Paris I.

J'ai été embauché pour donner des cours d'anglais à des élèves de première et deuxième année d'université (étant moi-même actuellement en train de finir ma thèse en littérature américaine).

Pas une fois on n'a testé mon niveau d'anglais à l'écrit ou à l'oral, et je n'ai jamais passé d'entretien d'embauche – l'envoi de mon CV et d'un « mail de motivation » a suffi dans les deux cas.

Ma supérieure à Paris I m'avait confié que je remplaçais une chargée de TD dont on avait « découvert » au bout d'un an qu'en guise de cours, elle apprenait des chansons en anglais à ses étudiants. Il n'y a donc aucune garantie ou presque, du côté des élèves, d'avoir à faire à des enseignants compétents ; cela peut leur coûter un an d'études à apprendre n'importe quoi.

Moins d'heures qu'un titulaire, et moins payé
Mais, pis que cela, ce sont les conditions de contrat et de paiement qui m'effarent. En tant que vacataire, je n'ai le droit de dispenser que 96 heures de cours par an (soit environ quatre heures par semaine pendant une année universitaire), cela parce que je n'ai pas (encore) de qualification type Capes ou agrégation.

Cette mesure est censée être mise en place pour favoriser l'emploi des titulaires, mais dans les faits, je constate que les positions vacataires se multiplient. D'autant que je suis moins payé qu'un titulaire, parfois pour faire exactement la même chose que lui. Il faut également savoir qu'un vacataire n'est payé que trimestriellement, c'est-à-dire, normalement, en janvier et en juin.

Un de mes camarades, qui n'avait pas été mis au courant de cette fameuse limite de 96 heures, a donc travaillé bien plus, et au final,l'université a dû l'informer qu'elle ne pourrait pas lui payer plusieurs mois d'enseignement. Cela non par malice : l'université elle-même semblait peu informée de cette limite.

Le responsable pédagogique chargé de mon recrutement m'avait lui-même laissé miroiter bien plus d'heures d'enseignement, avant que je ne sois contacté par le responsable administratif de l'université, qui m'a appris cette limite horaire pour les enseignants vacataires.

Les contrats de travail ? Pas pour les vacataires/>
A Paris IV, on m'a fait comprendre qu'il n'y avait pas de contrat pour les vacataires. Je cite le mail d'un responsable administratif :

« Dans la pratique, il n'y a pas véritablement de contrat de travail au sens propre dans notre Université pour les vacataires de l'enseignement.

Celui-ci est remplacé par l'état de service que je vous ferai parvenir en janvier sur la base d'une déclaration d'heures dispensées, de votre part, et de l'arrêté de paiement qui sera signé par la direction de l'UFR au cours de la même période, et qui entraînera le paiement de vos heures. »

Il me semble bien que ce fait, outre qu'il est inacceptable, est également illégal. Cela veut aussi dire que s'il m'arrivait un accident pendant un cours (par exemple, un étudiant agressif qui s'en prend à moi) je ne serais absolument pas couvert.

Photo : une salle de classe (cdsessums/Flickr).

► Vous êtes vacataire à l'université ? Témoignez en commentaires.

A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89
► Chercheur, je quitte ces labos français qui « manquent de tout »
► Les facs bricolent pour perpétuer les stages « hors cursus »
Ailleurs sur le Web
► Vacataire, la galère ! sur le blog Journal d'un thésard
► Le groupe Facebook des vacataires chargé de TD
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Message  ivo Lun 17 Jan - 10:39

Les parents d’élèves invités à bloquer les évaluations de CM2
FRANCE INFO - 05:03
La FCPE, première fédération de parents d’élèves, appelle au boycott des évaluations de CM2 qui commencent aujourd’hui. Toute la semaine, environ 730.000 élèves de CM2 doivent tester leurs connaissances. Une "erreur profonde", juge la FCPE.
"Ces évaluations, par leur calendrier, leur contenu et leur notation sont inutiles et même déstabilisantes pour les élèves. (...) Il n’est pas acceptable que des enfants soient évalués sur des choses qu’on ne leur a pas encore enseignées", explique la FCPE, qui reproche aussi à ces évaluations le mode binaire de notation des questions (soit 1, soit 0).

La fédération invite les parents d’élèves à refuser la transmission des résultats de leur enfant hors de la classe. Pour cela, elle met à disposition un modèle de lettre sur son site.

Evaluations de CM2 : les résultats ne doivent pas sortir de l’école pour Jean-Jacques Hazan, le président de la FCPE (0'43")

Mises en place en 2009, les évaluations de CM2 en français et en mathématiques sont aussi critiquées par les syndicats d’enseignants. Depuis leur création, les critères de correction ont été améliorés, mais le Snuipp, principal syndicat d’enseignants du primaire, estime que "le ministère a fait des modifications à la marge."

"Il faudrait placer ces évaluations en début d’année", selon Sébastien Sihr, secrétaire général du Snuipp (0'45")

Un avis partagé dans une école primaire des Hauts-de-Seine en région parisienne, où enseignants, parents et même élèves estiment qu’elles devraient apprécier les savoirs acquis en CM1 ou en fin de CM2.

Reportage à Clamart de Célia Quilleret (1'11")

De son côté, l’autre grande fédération de parents d’élèves, la Peep, n’est pas d’accord avec cet appel au boycott. Dans un communiqué publié sur son site, elle fustige "la polémique autour des évaluations des élèves et l’appel à la désobéissance prônée par des adultes". La Peep juge le moment pour évaluer les enfants "judicieux", tout en restant vigilant sur le rythme imposé aux élèves.

Les résultats de ces évaluations, nationales, seront transmis aux rectorats début février. Le ministère les diffusera ensuite de manière anonyme sur Internet en mars.

Violaine Jaussent, avec agences
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