Pavillon Noir
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Derniers sujets
» narcotests
par ivo Lun 10 Juin - 19:55

» GRAVOS & FRIENDS
par ivo Sam 8 Juin - 10:49

» la police s'étonne qu'on ne l'aime pas
par niouze Ven 12 Avr - 22:09

» étude du fascisme
par ivo Ven 14 Déc - 9:46

» [Toulouse - 07-12-2018] GRAVESITE + ALL BORDERS KILL + VOMI NOIR
par vegan31 Ven 9 Nov - 14:32

» [Toulouse - 02-07-2018] TRAVOLTA + guests
par vegan31 Lun 11 Juin - 9:28

» [Toulouse - 09-07-2018] KNUR + guests
par vegan31 Lun 11 Juin - 9:27

» [Toulouse - 18-07-2018] SPEED-NOISE-HELL + OSSERP + MUTILATED JUDGE
par vegan31 Lun 11 Juin - 9:26

» [Toulouse - 20-08-2018] HIRAX + EVILNESS + VARKODYA + SCORCHED EARTH
par vegan31 Lun 11 Juin - 9:24

» À la lanterne
par krépite Lun 7 Mai - 22:31

» [Toulouse - 12-05-2018] SICKSIDE + JEANNOT LOU PAYSAN + AHURI
par vegan31 Lun 16 Avr - 0:34

» vite, je vais vomir ...
par niouze Ven 12 Jan - 13:23

» Tunisie >>>>>>>
par ivo Lun 18 Déc - 8:29

» la phrase du jour
par ivo Lun 18 Déc - 8:09

» [中国- Chine] 一般信息- Informations générales
par ivo Sam 16 Déc - 8:38

» les photos d'actus - l'info en résumé
par ivo Sam 16 Déc - 8:34

» macronie
par ivo Sam 16 Déc - 8:23

» enfance ...
par ivo Ven 15 Déc - 9:27

» démocratie et justice ...
par ivo Ven 15 Déc - 9:19

» internet , technologie, ...
par ivo Ven 15 Déc - 8:41

» sexisme ... encore et toujours ...
par ivo Ven 15 Déc - 8:19

» [Toulouse - 03-01-2018] HASSIG + TROTZ + PESTCONTROL
par vegan31 Ven 8 Déc - 10:42

» flicage total du net
par niouze Lun 4 Déc - 10:06

» état d'urgence et autres restrictions....
par niouze Jeu 30 Nov - 22:32

» pesticides / fongicides
par ivo Mer 22 Nov - 9:02

» contre l'esclavage moderne
par ivo Mer 22 Nov - 8:54

» Sur les rives du Jourdain
par ivo Mer 22 Nov - 8:52

» petits business entre amis
par ivo Mer 22 Nov - 8:41

» No Futur - la terre au 21° siecle
par ivo Mer 22 Nov - 8:36

» blancs comme neige ^^
par ivo Mer 22 Nov - 8:34

» homophobie dans le monde ...
par ivo Mer 22 Nov - 8:19

» immigration ...
par ivo Mer 22 Nov - 8:16

» Nucléaire mon amour ...
par ivo Mar 21 Nov - 9:19

» Afrique coloniale belge
par ivo Mar 21 Nov - 8:50

» Révolution russe
par ivo Mar 21 Nov - 8:01

» agriculture
par ivo Dim 19 Nov - 8:26

» <<< Santé >>>
par ivo Dim 19 Nov - 8:21

» droites extremes
par ivo Sam 18 Nov - 11:01

» Birmanie
par ivo Sam 18 Nov - 10:35

» U.E.
par ivo Sam 18 Nov - 10:10

» pologne
par ivo Sam 18 Nov - 8:44

» No Futur - l'espace au 21° siecle
par ivo Ven 17 Nov - 8:36

» Réunionnais de la Creuse
par ivo Ven 17 Nov - 7:56

-40%
Le deal à ne pas rater :
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 pièces (induction, ...
59.99 € 99.99 €
Voir le deal

Education nationale

5 participants

Page 3 sur 5 Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant

Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Ven 20 Mai - 9:23

La "nuit des écoles" contre les suppressions de postes
FRANCE INFO - 05:09
Plusieurs centaines d’enseignants, d’élus locaux et de parents d’élèves venus de toute la France se sont rassemblés mercredi à Paris pour dénoncer les suppressions de postes prévues à la rentrée de septembre dans le primaire. Ce soir, la FCPE invite les parents à occuper les écoles pour soutenir le mouvement.
Sur 16.000 postes de l’Education nationale supprimés à la rentrée prochaine, 9.000 devraient disparaître dans les écoles maternelles et élémentaires. Avec la règle du non-remplacement d’un départ sur deux en retraite, les syndicat redoutent 8.000 suppressions supplémentaires dans le primaire pour la rentrée 2012.

Ces dernières semaines de nombreuses manifestations ont eu lieu en France pour attirer l’attention du gouvernement en pleine préparation des budgets. "Que cette règle du ’un sur deux’ cesse ! Les élèves les plus fragiles vont en être les premières victimes", a déclaré le secrétaire général du SNUIpp Sébastien Sihr.

Ce soir, la FCPE, première association de parents d’élèves dans l’enseignement public, organise elle sa "nuit des écoles". Les parents sont invités à occuper les écoles de leurs enfants toute la nuit. La FCPE les invite sur le site de l’opération à "s’endormir en rêvant à une école où les programmes seraient construits avec des professionnels de l’éducation, le rythme scolaire serait adapté aux enfants, les élèves en difficultés seraient aidés par du personnel spécialisé sur le temps scolaire"...

on notera qu'en france maintenant les infos sont données à posteriori.
ça permet de ne plus voir les greves.
avec la complicité des médias.
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Lun 23 Mai - 20:00

Des collégiens en stage dans l'armée : retour sur un fiasco
http://www.rue89.com/2011/05/23/des-collegiens-en-stage-dans-larmee-retour-sur-un-fiasco-205436
Le stage en immersion à la caserne de Monthléry s'est révélé une expérimentation hasardeuse et à l'idéologie dangereuse.
Education nationale - Page 3 Armee_jeunes_inside


Cela s'est passé durant la semaine du 2 au 6 mai, dans la caserne militaire du 121e régiment de Montlhéry. Dix collégiens venus de l'établissement de réinsertion scolaire (ERS) de Nanterre ont été aux ordres de l'armée pendant une semaine.

Ce stage en immersion était présenté par l'inspecteur d'académie des Hauts-de-Seine comme une « expérimentation de coopération entre l'Education nationale et la Défense ».

Etaient concernés des élèves exclus définitivement de leur établissement au moins une fois, et pour lesquels l'Education nationale espérait, semble-t-il, qu'une telle expérience leur apprendrait à marcher « au pas cadencé » (formule extraite d'un document de l'inspection d'académie pour ce stage), en entonnant La Marseillaise comme un seul homme à la levée du drapeau tricolore tous les matins.

Car le principe d'une immersion a été respecté à la lettre : uniforme pour tout le monde, y compris pour le personnel présent sur le terrain (dont une psychologue scolaire ! ), réveil à 5h30 du matin, garde-à-vous, hymne national, travaux d'intérêt général, apprentissage du code du soldat, parcours d'obstacles, marche à pied…

Des sorties ont aussi été organisées, notamment la visite du musée de l'Armée aux Invalides et le ravivage de la flamme du soldat inconnu sous l'Arc de Triomphe.

L'opération de com tourne au cauchemar pour les autorités

Non, ce n'est pas un mauvais rêve. Nous sommes en France et cela se passe en 2011. On imagine la suite.

Ce fut une semaine émaillée d'incidents, d'altercations entre les élèves eux-mêmes, entre les élèves et les gradés. Insultes, coups, menaces. « C'était très difficilement gérable », reconnait même un gradé dans Le Parisien.

Ainsi, la cérémonie du ravivage de la flamme sous l'Arc de Triomphe a été suivie seulement par trois élèves, les huit autres en ont été exclus, les gradés et le personnel de l'Education nationale craignant un incident…

Dès le deuxième jour de stage, une journaliste de télévision qui devait tourner un reportage toute la semaine sur cette expérience s'est vue refuser la possibilité de rentrer dans la caserne.

Un tel fiasco n'avait apparemment pas été prévu ni par l'armée, ni par l'Education nationale qui avaient donné au départ l'autorisation de filmer largement pour mettre ainsi en avant un projet académique innovant.

La journaliste n'a pu revenir que le vendredi, et les élèves ont alors toujours été « accompagnés » lors de leur interview ce jour-là.

Absence de réflexion et sirènes idéologiques inquiétantes

Cette « expérimentation » consternante réalisée par des fonctionnaires de l'école républicaine nous dit plusieurs choses.

D'abord, l'absence de réflexion de certains responsables de l'Education nationale s'agissant des problématiques concernant les élèves en voie de déscolarisation. Au point de se bercer de douces illusions, espérant qu'un tel cadre proposé redonnerait, comme par magie, aux adolescents concernés le goût de l'effort et le sens de la discipline.

Ensuite, derrière cette naïveté qui révèle un vide conceptuel sur les notions d'apprentissage et de politiques éducatives, pointent des sirènes idéologiques particulièrement inquiétantes.

Ce stage en immersion dans une caserne militaire marque la volonté de faire adhérer spécifiquement ces élèves à la nation française dont l'armée serait le dépositaire, et dont eux, issus de l'immigration, seraient dépourvus.

Le parcours chaotique de la semaine de stage révélerait alors immanquablement le caractère définitivement inassimilable de ces catégories de population « pas comme nous », et qui ne « nous » veulent pas.

Les sites d'extrême droite réjouis par l'échec de l'opération

De multiples sites d'extrême droite (Fdesouche.com, Defrancisation.com entre autres) et le Front national lui-même (sur le site de la Fédération départementale de l'Essonne) ne s'y sont pas trompés en reprenant immédiatement l'article du Parisien (6 mai) qui évoquait ce stage, comme nouvelle preuve du bien fondé de leur position.

Le titre « Réinsertion de la racaille : échec total » du site Françaisdefrance apparait comme un condensé de ces points de vue.

Cet événement nous montre également que les discours entendus sur les immigrés, les « jeunes des cités » et sur l'identité nationale depuis plusieurs années au sein même du pouvoir ont des effets concrets sur des politiques publiques que mènent certains agents de l'Etat sur le terrain.

Les dépositaires de cet ordre du discours ne sont pas seulement des responsables académiques censés répondre aux attentes du pouvoir pour traiter ces exclus du système scolaire.

Le fait que différents agents de l'Education nationale se soient pris au « jeu » en enfilant un uniforme pendant toute la semaine face à leurs élèves n'est pas l'élément le moins troublant de cette confusion des genres.

Des réminiscences du colonialisme à la française

Les héritages de la France coloniale résident aussi dans cette intention partagée de confier ces jeunes, rebelles à l'autorité, par des soldats. Le revêtement de l'uniforme, on l'a dit, mais également les marches à pied, la mise au garde à vous, le réveil matinal, tout cela participe d'une volonté de domestiquer ces « corps-frontières », comme le définit la sociologue Nacira Guénif-Souilamas, que l'on enferme.

L'exercice de coercition n'a pu aller à terme, les soldats ne pouvant appliquer les sanctions habituelles, et en premier lieu, les séries de pompes… Mais nous sommes bien là face à une catégorisation ethno-raciale mis en œuvre dans le fonctionnement ordinaire d'un organisme public.

Ce référent ethno-racial, implicite au sein de l'Education nationale – explicite sur les sites d'extrême droite précités –, est mobilisé par ses agents pour naturaliser leurs difficultés professionnelles. Un tel stage aboutissant à un échec permet d'ailleurs de justifier le discours déculpabilisant mettant en avant le fait qu'il n'y a rien à faire avec « eux ».

Même en situation d'échec, ces jeunes sont confiés à l'école
Pour finir, envoyer ces collégiens vivre une semaine « à la dure » dans une caserne, revient à les engager eux-mêmes dans un processus de désinstitutionalisation dont ils n'ont évidemment pas besoin.

Quelles que soient les fautes commises qui leur ont valu une ou plusieurs exclusions de leur établissement scolaire, ils restent des élèves dont l'institution scolaire a encore la charge.

L'école renonce à sa mission dès lors qu'elle décide – même provisoirement – de ne plus s'adresser à l'enfant comme élève, mais comme personne portant un uniforme militaire et enfermé dans une caserne.

L'organisation d'un tel stage participe du processus de disqualification dont ces élèves sont l'objet dans notre société, processus dont l'Education Nationale apparait aussi comme l'un des principaux acteurs.

Photo : image extraite du reportage de France 3 Paris Ile-de-France sur le stage des collégiens au 121e régiment, à retrouver sur Pluzz.fr.

A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89
► Des militaires pour former les profs stagiaires


......................... Education nationale - Page 3 663206
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  spike Lun 23 Mai - 20:08

C'est vraiment à gerber!!!
Education nationale - Page 3 663206 http://www.asm-vizu. http://www.asm-vizu. http://www.asm-vizu. http://www.asm-vizu. http://www.asm-vizu. http://www.asm-vizu. http://www.asm-vizu. Education nationale - Page 3 3421267795
spike
spike

Messages : 3721
Date d'inscription : 19/05/2009

http://anarchietotale.free.fr

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Mar 24 Mai - 10:18

Formation des profs : le Snes-FSU dénonce "un bricolage pour essayer de palier les défauts de la réforme"
FRANCE INFO - 08:30
C’était l’une des réformes les plus contestées du ministère de l’Education nationale et le gouvernement a très discrètement revu sa copie hier. Il s’agit de la réforme de la formation des enseignants, très critiquée depuis sa mise en place en septembre.
Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du Snes-FSU, était ce matin l’invitée de France Info.
Hier, lors d’un déplacement à l’université de Cergy-Pontoise, le ministre Luc Chatel a annoncé que dès la rentrée prochaine, les étudiants qui se destinent au métier d’enseignant pourront assurer 3 à 6 heures de cours par semaine, devant des élèves, en échange d’une rémunération modique de 3.000 à 6.000 euros par an. Jusqu’à présent, ils n’avaient qu’un stage d’un mois environ.

"Parler de formation, c’est vraiment se moquer du monde"

D’un côté, les étudiants verront mieux ce qu’est le métier d’enseignant, mais peut-on vraiment parler de formation ? Pour Frédérique Rolet, la réponse est non. "Parler de formation, c’est vraiment se moquer du monde", réagit la co-secrétaire générale du Snes-FSU ce matin sur France Info. " On est dans le cadre d’étudiants qui vont effectuer des remplacements, le cas le plus difficile dans l’éducation nationale", souligne-t-elle.

"On est vraiment dans une situation où le ministère joue sur deux choses. Il affecte de donner une formation professionnelle et en même temps il fabrique du remplaçant à bon marché ", estime-t-elle. Frédérique Rolet qui plaide pour de vrais "stages de pratique accompagnée, avec un professeur chevronné qui est là pour encadrer."

Formation des profs : le Snes-FSU dénonce "un bricolage pour essayer de palier les défauts de la réforme" Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du Snes-FSU, avec Mathilde Munos (4'07")
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Non à l'école sécuritaire et discriminatoire

Message  Invité Mar 31 Mai - 9:35

Reçu ce matin par mail :

Non à l'école sécuritaire et discriminatoire

Laurence De Cock et Sébastien Ledoux, enseignants et chercheurs, lancent une pétition pour que cesse le partenariat instauré en 2007 entre l'Éducation nationale et la Défense ainsi que la mise en place d'établissements de réinsertion scolaire (ERS), coupables d'après eux de «renforcer la ghettoïsation scolaire par une politique de sécurisation».



Le stage qui s'est déroulé du 2 au 6 mai 2011dans la caserne militaire de Montlhéry (Essonne), concernant dix collégiens de l'établissement de réinsertion scolaire de Nanterre (Hauts-de-Seine), a abouti à un véritable fiasco que la Défense et l'Education nationale ont évité d'ébruiter. Un collégien exclu, sept d'entre eux interdits de participer à la cérémonie du ravivage de la flamme sous l'Arc de triomphe par crainte d'un incident, une semaine émaillée d'insultes, d'altercations entre les élèves, et entre eux et les gradés du régiment, peu préparés à accueillir ce type de stage. Une journaliste qui devait couvrir la semaine a même vu les portes de la caserne se refermer sur elle au bout du deuxième jour.

La mise en place de se stage n'est pas un accident de l'histoire scolaire française. Un tel dispositif se situe au contraire dans le cadre d'une politique publique à l'œuvre depuis plusieurs années et dont il convient aujourd'hui de rappeler les dérives. Le stage de Montlhéry est à cet égard très symptomatique car il croise à la fois la mise en place d'un partenariat très actif entre l'Education nationale et la Défense, et la création depuis la rentrée 2010 des établissements de réinsertion scolaire (ERS).

La suppression en 1997 du service national a conduit à un partenariat officiel entre le ministère de l'éducation nationale et le ministère de la défense, qui s'est considérablement renforcé. Ce partenariat se fonde aujourd'hui sur un texte majeur, le «Protocole d'accord entre le ministère de la défense et le ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche» signé le 31 janvier 2007 par Michelle Alliot-Marie et Gilles de Robien. Dans ce texte, il est précisé que la mission attribuée à l'école est ainsi de «former les jeunes citoyens aux principes de notre Défense». La défense est présentée comme «l'une des connaissances que tout élève doit avoir acquises à la fin de la scolarité obligatoire, dans le cadre du socle commun, au titre de la culture humaniste, de la compétence sociale et civique et du développement de l'autonomie et de l'initiative» (p. 5). De l'école primaire à l'université, l'enseignement de la défense «a pour objectif d'aider les jeunes à comprendre les valeurs qui fondent la République et contribue à les préparer à leur devoir de défense» (p.6). Cet enseignement vise aussi la formation des enseignants et les étudiants pendant leur parcours universitaire, comme en témoigne l'expérience malencontreuse relatée par les stagiaires cette année dans l'académie de Bordeaux.

Dans le cadre de «la promotion de l'égalité des chances», il est également prévu par le protocole des «actions concertées entre l'Education nationale et la Défense au profit des jeunes les plus en difficulté» (p. 11). A ce titre, la maîtrise de la lecture est perçue comme une «mission essentielle confiée conjointement à la Défense et à l'Education nationale» (p. 12).

Ce partenariat n'a absolument rien de théorique. Un personnel spécifique a été créé pour sa mise en place. Des délégués militaires départementaux (DMD) sont désignés comme les interlocuteurs directs des inspecteurs d'académie. Ils sont aidés dans chaque académie par un «référent éducation nationale» appartenant à la réserve militaire qui doit être aussi, si possible, un personnel réserviste de l'Education nationale (p. 17). C'est un «référent éducation nationale» qui a ainsi monté le projet de stage de Montlhéry pour les collégiens de l'ERS de Nanterre, et qui l'a présenté à l'inspecteur d'académie des Hauts-de-Seine.

Parmi ces «jeunes les plus en difficulté», on privilégie alors ceux qui se destinent à intégrer des ERS, structures nées lors des Etats généraux sur la sécurité à l'école en avril 2010, en même temps qu'était annoncé la création du dispositif Clair (devenu entre temps Eclair) destiné à se substituer à l'éducation prioritaire. Ces deux dispositifs relèvent de la même logique éducative gouvernementale. Le premier se destine à accueillir les collégiens en décrochage scolaire pendant un an; le second propose la création d'établissements autonomes (recrutement des enseignants par le chef d'établissement, politique de projets pédagogiques et enseignements centrés sur les «fondamentaux»). Les ERS sont donc la soupape de sécurité de la nouvelle politique éducative visant à cibler puis isoler des établissements proposant un «smic de connaissances» à des élèves considérés comme peu performants. Les plus «méritants» d'entre eux se voyant offrir des «internats d'excellence». Il va de soi que ces innovations touchent particulièrement les quartiers populaires. Couplées à la disparition de la carte scolaire, elles ne font que renforcer la ghettoïsation scolaire par la politique de sécurisation. Tout cela au nom d'une «égalité des chances» qui ne relève plus d'une logique d'action publique territoriale mais d'une politique de l'injonction à la performance individuelle.

Par cette inflation «méritocratique» couplée à une politique sécuritaire, l'Education nationale se fait complice de politiques discriminatoires qui ne produisent que la confusion. Ces dispositifs posent par ailleurs avec acuité la question de la responsabilité des agents de ce service public qui voient leur éthique professionnelle en contradiction avec ces politiques publiques qu'ils doivent appliquer.
A quand des stages en immersion encadrés par l'armée pour l'apprentissage de l'«autorité» pour les enseignants?

Nous demandons l'abandon immédiat de cette politique, aussi dangereuse qu'inefficace, qui détourne l'école républicaine de ses valeurs et de ses missions, et fragmente davantage le territoire national.

Nous exigeons donc:

- l'arrêt du partenariat Education nationale/Défense

- la suppression des établissements de réinsertion scolaire.




Laurence De Cock, professeure d'histoire-géographie au lycée de Nanterre, chercheure en sciences de l'éducation (Lyon 2).
Sébastien Ledoux, professeur d'histoire-géographie, académie de Paris, chercheur en histoire (Paris 1).

Pétition ici: http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2011N10350
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Mar 31 Mai - 10:06

voir

http://www.pavillon-noir.info/t751p45-education-nationale#20512
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  Invité Mar 31 Mai - 10:22

Merci chef : ça ira comme ça ?
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Mar 31 Mai - 10:23

..............


^^
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  Invité Mar 31 Mai - 10:28

Heureusement que tu veilles...
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Jeu 2 Juin - 14:31

Quelle école ? pour quelle société ?
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/quelle-ecole-pour-quelle-societe-95233
On trouve souvent, dans les forums et dans certains articles de bulletins en ligne, d’acerbes critiques contre l’école d’aujourd’hui qui justifieraient dans certains cas le recours à l’enseignement privé. Difficile de faire le tri entre les reproches justifiés et ceux qui relèvent d’une vision erronées de la réalité, entre les constats d’évidence et les mécontentements d’ordre idéologique.


On ne peut pas juger notre système scolaire indépendamment de la société dans laquelle il fonctionne et des objectifs qui lui sont assignés. Le problème, c’est que les objectifs de la société, fixés par l’État, ne coïncident pas forcément avec ceux des « consommateurs d’école », pour reprendre le titre d’un livre déjà ancien du sociologue Robert Ballion.

Nous vivons dans une société capitaliste néo-libérale qui a ses besoins en matière de formation. Ce sont eux qui déterminent pour une bonne part les objectifs et les méthodes en vigueur dans l’Éducation nationale.

La demande des parents consommateurs ne coïncide pas toujours avec les orientations officielles pas plus qu’avec les aspirations (parfois contradictoires) des enseignants. Il y a ceux qui veulent que l’école soit un lieu d’épanouissement, d’autres d’éducation, d’autres encore d’inculcation et de dressage, d’autres enfin exclusivement d’apprentissages.

Pour ma part, je vois l’école comme un lieu d’apprentissages : d’un savoir adapté à l’âge de l’élève, d’un savoir-vivre en société et du respect d’autrui. De fait, c’est aussi un lieu de vie et il n’est pas anodin de vouloir mettre l’enfant et non l’adulte au centre du système. C’est une question de respect de l’enfant mais aussi d’efficacité. L’école doit être faite pour l’enfant et non l’enfant pour l’école.

Cela dit, comment faire pour que l’enfant acquiert ce qu’il doit acquérir ? Freinet disait « On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif ».On a souvent daubé sur la formule « construire son savoir ». Si cela signifie que l’enfant est capable de redécouvrir tout seul par lui-même les lois de Mendel ou la théorie de la relativité, c’est évidemment absurde. Il faut plutôt comprendre la formule comme « apprendre par soi-même », s’approprier les savoirs proposés, la seule qui vaille —la pratique de l’entonnoir ayant surtout fait ses preuves dans le gavage des oies.

On a également beaucoup médit des « pédagogistes » au point de méconnaître l’importance de la pédagogie, qui est l’art de la transmission efficace des savoirs. On a cru qu’il suffisait de maitriser une discipline pour être capable de l’enseigner, c’est à dire de la faire apprendre et comprendre par l’élève. D’où l’élévation constante du niveau de diplôme des enseignants (tout en se plaignant de la baisse de niveau des diplômes actuels), comme si un master en mathématique fondamentale rendait ipso facto apte à animer une classe maternelle ! On a beaucoup médit des IUFM. Leur suppression au lieu de leur évolution n’est pas de nature à mieux préparer les jeunes diplômés à un métier dont ils ignorent tout. Les « sciences de l’éducation »ont usé et abusé d’un jargon ridicule ; cela n’en rend pas moins nécessaire la réflexion sur la transmission des savoirs.

Par contre, parmi les contempteurs de l’école, je n’ai guère trouvé le reproche d’uniquement recruter les enseignants sur des critères universitaires, sans se soucier le leurs aptitudes psychologiques à tenir une classe. Un examen psychologique serait pourtant pour moi plus utile qu’une haute certification universitaire.

Quoi qu’il en soit, les consommateurs d’école auront bien du mal à obtenir satisfaction car ils trouveront rarement chaussure à leur pied, même en ayant recours au privé. Tout au plus quelques uns d’entre eux, les plus favorisés par la fortune, réussiront-ils à échapper aux ghettos auxquels sont condamnés les plus déshérités de nos concitoyens.
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  spike Jeu 9 Juin - 14:17



Appel à la grève fin septembre dans l'éducation.

La plupart des syndicats de l'éducation vont lancer un appel intersyndical à une journée de grève fin septembre pour protester contre les suppressions de postes engagées par le gouvernement, a-t-on appris jeudi de sources syndicales.

Réunis mardi soir, ces syndicats, qui représentent la quasi-totalité du secteur, ont décidé de cette grève, qui sera officiellement annoncée vendredi. D'autres organisations, minoritaires, souhaitent encore informer leur base.

Ces syndicats demandent au gouvernement de revenir sur le principe du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, et de renoncer à sa décision de supprimer des postes à l'Education nationale.

Selon le budget de l'Etat 2011, près de 16.000 postes, quasiment tous de professeurs, vont être supprimés à la rentrée -- 8.967 dans les écoles publiques, 4.800 dans les collèges et lycées publics et 1.533 dans l'enseignement privé -- après 50.000 suppressions de 2007 à 2010 (sur environ 850.000 enseignants).

Les suppressions de postes dans le primaire à la rentrée 2011 entraîneront 1.500 fermetures de classes, au moment où les écoles accueilleront 4.900 élèves de plus.

Ces décisions inquiètent les parents d'élèves qui multiplient les mobilisations locales, et les élus qui interpellent le gouvernement pour réclamer l'arrêt des suppressions de postes.

Le président Nicolas Sarkozy a indiqué mercredi, selon des députés UMP, qu'il restait ferme sur le principe du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite, mais qu'il ferait avant fin juin des propositions sur le primaire et sur le secondaire.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/societe/01012342372-appel-a-la-greve-fin-septembre-dans-l-education
spike
spike

Messages : 3721
Date d'inscription : 19/05/2009

http://anarchietotale.free.fr

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  spike Mar 21 Juin - 17:44



Aucune classe primaire ne sera fermée... à la rentrée 2012

A l’approche de la présidentielle et des législatives de 2012, l'Elysée fait mine de lâcher du lest, sans toucher aux 16 000 suppressions de postes prévues pour la rentrée 2011.

Il n’y aura aucune fermeture de classe dans les écoles primaires à la rentrée 2012, hors critères démographiques, a-t-on appris ce mardi dans l’entourage du président Nicolas Sarkozy, en déplacement à La Canourgue sur les thèmes de la réforme de l’école élémentaire.

La fermeture pour la rentrée 2011 de 1 500 classes primaires avait déclenché de vives protestations des parents d’élèves et de l’Association des maires de France (AMF), qui avait réclamé l’arrêt des suppressions de postes dans le primaire.

Les effectifs de l’Education nationale ont été réduits de 16 000 postes en 2010, et le budget 2011 prévoit que près de 16 000 postes, quasi tous de professeurs, vont également être supprimés à la rentrée.

Le ministre de l’Education nationale Luc Chatel avait souhaité fin mai qu’il y ait «autant de classes» dans le primaire en 2012 qu’en 2011, après les 1 500 fermetures prévues à la rentrée prochaine.

Cette déclaration ne signifiait pas qu’il n’y aurait pas de fermetures de classes primaires en 2012, mais que les fermetures éventuelles seraient entièrement compensées par des ouvertures de classes.

«Nous n’avons plus beaucoup d’enseignants en surnombre dans le premier degré», avait justifié le ministre. «J’ai donc proposé au président qu’on ait, l’année prochaine, un traitement spécifique pour le primaire. Cette année, nous avons 1 500 classes en moins, ce qui représente 0,6% du total. Mon objectif, c’est qu’à la rentrée 2012, il y ait autant de classes qu’à la rentrée 2011», avait-il expliqué alors.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/societe/01012344615-aucune-classe-primaire-ne-sera-fermee-a-la-rentree-2012
spike
spike

Messages : 3721
Date d'inscription : 19/05/2009

http://anarchietotale.free.fr

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  spike Mar 5 Juil - 13:34




Ecole: Luc Chatel cherche son rythme
Le rapport remis hier préconise de revenir sur la semaine de quatre jours et de raccourcir les vacances d’été. A un an de la présidentielle, le ministre choisit la prudence.

Par VÉRONIQUE SOULÉ

Semaine de quatre jours ou de quatre jours et demi, vacances trop longues l’été mais trop courtes à la Toussaint, etc. : a priori, ce ne sont pas des questions très compliquées. Et pourtant, elles sont explosives. Plus d’un ministre a dû reculer devant la bronca suscitée par l’annonce d’une réforme en ce domaine. Aussi Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, a-t-il déclaré hier qu’il ne trancherait pas parmi les propositions du Comité sur les rythmes scolaires, qui lui remettait son rapport (pdf ici), et qu’il allait se donner un peu de temps pour consulter. Mais il a tout de même dévoilé quelques indications sur les mesures les plus consensuelles que le pouvoir serait prêt à prendre à un an d’une présidentielle risquée.

Week-end. Mis en place par Luc Chatel le 7 juin 2010, le Comité de pilotage sur les rythmes scolaires fait dix recommandations (voir le détail plus bas). Sans surprise, il propose d’abandonner la semaine des quatre jours, instaurée en 2008 par Xavier Darcos à la satisfaction de Nicolas Sarkozy, tout heureux de faciliter ainsi la vie des familles éclatées qui récupèrent leurs enfants et de celles partant en week-end. Comme quasiment tous les experts, le Comité se prononce pour une semaine de quatre jours et demi, plus respectueuse du rythme de l’enfant, et laisse aux départements le choix du mercredi ou du samedi matin.

Pour les vacances, sujet sensible suivi de près par les enseignants, les parents et surtout les industries touristiques, le comité propose de réduire de deux semaines les congés d’été et de rallonger ceux de la Toussaint, afin d’arriver à une alternance de sept semaines de cours et de deux de vacances. Là encore, il s’agit de tenir compte davantage des enfants, avec des temps d’apprentissage plus progressifs et plus étales dans le temps.

Devoirs. Parmi les autres propositions, le Comité recommande une pause de midi d’une heure et demie, cinq heures de cours maximum dans la journée du CP à la cinquième, six heures en quatrième et en troisième, et un «accompagnement éducatif» (soutien, devoirs, sports, etc.) pour tous d’une à deux heures après les cours, le but étant que les élèves sortent sans devoirs à faire.

Luc Chatel a annoncé l’ouverture de concertations avec les partenaires sociaux, pour des annonces à l’automne et la mise en place des premières mesures en 2013. «Ces décisions pourraient concerner la pause méridienne et deux semaines de vacances en moins l’été», a-t-il précisé à l’AFP. Le passage aux quatre jours et demi reste à discuter. Les sujets les plus délicats, comme l’évolution du travail enseignant, sont, eux, renvoyés à la campagne électorale.

Conflit d’intérêts sur la semaine de quatre jours

Tous les experts sont d’accord sur ce point : la semaine de quatre jours, instaurée en 2008 par Xavier Darcos, est une absurdité nuisible à la réussite des élèves et même à leur santé. Avec six heures de cours quotidiennes, auxquelles il faut ajouter une demi-heure, voire une heure de soutien pour les plus en difficulté, elle est bien trop dense pour des enfants. En plus, avec la coupure du mercredi, puis à nouveau celle du week-end, elle est trop saccadée et va à l’encontre des rythmes de vie des enfants qui ont avant tout besoin de régularité. Sans surprise donc, le comité de pilotage recommande son abandon et le retour à une semaine de quatre jours et demi, c’est-à-dire de neuf demi-journées ou, par dérogation, à une semaine de cinq jours, soit dix demi-journées.

Implicitement, le comité reconnaît que ce ne sera pas simple d’y arriver. Depuis 2008, quatre rapports - de la Cour des comptes, de l’institut Montaigne, de l’Académie de médecine et de la mission parlementaire présidée par la députée UMP Michèle Tabarot - ont condamné la semaine de quatre jours. Les parlementaires se sont même prononcés pour son interdiction - «cela manifesterait la volonté des pouvoirs publics de placer l’intérêt de l’enfant au centre de la nouvelle organisation du temps scolaire.» Et pourtant, il ne s’est rien passé. Alors qu’il était possible de demander par dérogation d’avoir cours le mercredi matin, moins de 4% des conseils d’école, regroupant des élus locaux, des parents et des enseignants, en ont profité pour en finir avec les quatre jours.

On bouscule ici beaucoup d’intérêts. Les enseignants ne sont pas chauds pour revenir le mercredi ou le samedi matin. Les parents semblent aussi très partagés - la FCPE, première fédération, est par exemple contre les quatre jours au niveau national, mais sur le terrain, ses sympathisants ne la suivent pas toujours. Certains parents, séparés, apprécient de récupérer leurs enfants le vendredi soir. D’autres n’aiment pas se lever le samedi ou partent en week-end. Enfin, les communes craignent qu’on leur demande de financer des dispositifs de garderie coûteux. Le comité propose de laisser le choix du mercredi ou du samedi au département, qui finance les transports. Il lui faudra aussi s’entendre avec l’Eglise qui tient à son catéchisme du mercredi.

Des grandes vacances en voie de réduction

Non seulement la France impose à ses jeunes élèves les journées de cours les plus lourdes de l’Union européenne (UE), mais c’est aussi le pays où l’année scolaire est la plus courte - avec 36 semaines de cours contre 37 à 40 dans le reste de l’UE -, alors que le nombre d’heures d’enseignement annuelles est bien au-dessus de la moyenne. En clair, entre des journées trop chargées et des semaines hachées, notre année scolaire est déséquilibrée : les petits Français ont seulement 144 jours de cours - contre 180 en moyenne dans l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) - pour ingurgiter un programme plutôt important…

Le comité tranche en faveur d’une année plus étalée. Pour cela, il propose de raccourcir de deux semaines les vacances d’été, qui passeraient de huit à six semaines, et de mettre en place, si possible, une alternance de sept semaines de cours et de deux semaines de vacances tout au long de l’année. Les congés de la Toussaint, de dix jours, seraient portés à deux semaines. L’année scolaire comprendrait alors 38 semaines et 190 jours de cours. Le comité propose aussi une variante, avec les vacances de printemps ramenées à dix jours en plus du pont de l’Ascension.

Là encore, la réforme se heurte à de multiples intérêts. Tous les enseignants ne voient sans doute pas d’un bon œil l’allongement de l’année. Mais surtout, il y a l’industrie touristique. La réduction des vacances représente, pour elle, un potentiel manque à gagner. Pour en amortir l’impact, le comité propose d’étendre le «zonage» (des dates de vacances distinctes selon les zones 2 ou 3) aux vacances de la Toussaint. Il en exclut toutefois celles de Noël, familiales par excellence. De plus, cinq semaines sur les six prévues l’été - celles allant du 13 juillet au 16 août - échapperaient aussi au «zonage», afin, notamment, de ne pas compliquer la vie des familles éclatées.

Pour convaincre, le comité évoque l’évolution sociale. Au départ, la longue pause estivale, préjudiciable selon lui aux apprentissages, devait permettre aux enfants de faire les foins. «Aujourd’hui, les familles préfèrent plusieurs coupures annuelles.» Le rapport rappelle aussi que peu d’enfants partent deux mois et qu’un sur trois ne part pas du tout.

Des jours moins lourds avec une vraie pause

«Une journée moins lourde mais pas nécessairement moins longue» : le comité ne veut plus voir des enfants, courbés sous le poids de leurs cartables, revenir avec une liste de devoirs à faire à la maison, après une journée déjà trop chargée. Prenant en compte cette fois l’école et le collège - c’est-à-dire toute la scolarité obligatoire -, il propose de fixer à cinq heures maximum le temps d’enseignement quotidien du CP à la cinquième, et à six heures maximum en quatrième et en troisième.

Plus nouveau encore, il recommande d’inclure dans la journée scolaire une à deux heures quotidiennes, selon les niveaux, qui seraient réservées après les cours à du soutien, aux devoirs ou à des pratiques sportives et artistiques. «L’élève rentrerait ainsi chez lui son travail fait», écrit-il.

A l’heure actuelle, quel que soit leur âge, les élèves français ont au moins six heures de cours quotidiennes. En élémentaire, les plus fragiles ont en plus deux heures d’aide personnalisée à répartir dans la semaine - une réforme sarkozyste. La plupart des écoles les ont fractionnées et casées à l’heure du déjeuner, parfois le matin avant les cours, ou le soir après. Quelle que soit la formule, c’est largement contre-productif, estiment plusieurs syndicats d’enseignants et associations de parents d’élèves, car cela fatigue des enfants qui connaissent déjà des difficultés.

Le comité va plus loin. Il propose d’imposer le midi une pause d’une heure et demie, nécessaire selon lui pour permettre à l’élève de récupérer. Durant cette pause, les cours et le soutien scolaire seraient interdits. En conséquence, il imagine une journée de classe qui irait par exemple de 8 h 30 à 17 heures, du CP à la troisième. Mais il ne tranche pas un point important : les conséquences pour le travail des enseignants.

Le collège plus proche du stade primaire

Vingt-trois heures d’enseignement par semaine à l’école élémentaire ainsi que les deux premières années de collège, et les mêmes horaires, de 8 h 30 à 17 heures, pour les écoliers comme pour les collégiens. Le comité de pilotage sur les rythmes scolaires a voulu innover et marquer la continuité entre école et collège, un sujet particulièrement brûlant aujourd’hui qui oppose les défenseurs d’un collège ressemblant à un «petit lycée» et les partisans d’un collège au contraire imbriqué au primaire.

Le comité défend l’idée que pour lutter contre le décrochage scolaire - les quelque 150 000 jeunes qui quittent chaque année le système scolaire sans diplôme -, il faut remonter au primaire où les difficultés s’installent et où les inégalités se creusent. En CM2, selon les dernières évaluations nationales de janvier, 26% des écoliers ont des acquis fragiles en français et 30% en maths. Arrivés au collège, ces élèves se perdent souvent. Le fait d’instaurer les mêmes horaires du CP à la cinquième permettrait, selon le comité, «de faciliter le passage de l’école au collège», une transition délicate, particulièrement pour ces élèves en difficulté.

Pour renforcer le lien école-collège, le comité défend une autre innovation : une journée partagée en trois temps, dans les deux niveaux. Le temps scolaire classique inclut les heures de cours. L’accompagnement éducatif - deux heures après les cours jusqu’en cinquième, une heure en quatrième et troisième - regroupe le soutien, l’aide aux devoirs, les activités sportives, etc. Enfin, le temps périscolaire, pris en charge par les collectivités locales, comporte la garderie, l’animation ainsi que la pause du midi. Mais il n’est pas sûr que le comité réussisse à entraîner le ministère de l’Education nationale dans ces bouleversements.
http://www.liberation.fr/societe/01012347135-ecole-luc-chatel-cherche-son-rythme
spike
spike

Messages : 3721
Date d'inscription : 19/05/2009

http://anarchietotale.free.fr

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  spike Jeu 7 Juil - 13:56



L’UMP Jacques Grosperrin tourmente les profs

Rapporteur d'une mission d'information, il a proposé de supprimer les concours de l'enseignement: le capes, l’agrégation, celui de professeur des écoles...



Le député UMP du Doubs Jacques Grosperrin a suscité une belle panique dans le monde enseignant. Président et rapporteur d’une mission d’information sur la formation et le recrutement des enseignants, il a proposé de supprimer, «à terme», les concours - le capes, l’agrégation, celui de professeur des écoles en primaire… Pour lui, le master, que les profs doivent désormais avoir au lieu d’une licence auparavant, suffit à leur formation. Et leur recrutement doit ensuite être confié aux chefs d’établissement et aux rectorats. Cette proposition osée - la vingtième et dernière du rapport - a suscité un tollé. Mais le rapport, mis au vote au sein de la commission des affaires culturelles, a été rejeté hier par 15 voix contre, dont des élus de la majorité, 11 pour et 2 abstentions. Pour beaucoup, il s’agissait d’un galop d’essai.
http://www.liberation.fr/societe/01012347636-l-ump-jacques-grosperrin-tourmente-les-profs
spike
spike

Messages : 3721
Date d'inscription : 19/05/2009

http://anarchietotale.free.fr

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Jeu 1 Sep - 11:10

https://pavillonnoir.forumactif.org/t2146p15-reflexion-sur-le-sexisme#22599

et apres les "leçons de genre" , les "leçons de morale" ....

Les leçons de morale reviennent à l'école primaire
http://www.liberation.fr/depeches/01012357365-les-lecons-de-morale-reviennent-a-l-ecole-primaire

Les leçons de morale font un retour dans les écoles primaires, à la rentrée, où les enfants pourront apprendre les préceptes de l'"honnête homme", selon une circulaire du ministère de l'Education nationale publiée jeudi au lendemain d'une annonce de Luc Chatel. ( © AFP Jean-Pierre Muller)
PARIS (AFP) - Les leçons de morale font un retour dans les écoles primaires, à la rentrée, où les enfants pourront apprendre les préceptes de l'"honnête homme", selon une circulaire du ministère de l'Education nationale publiée jeudi au lendemain d'une annonce de Luc Chatel.

"A l'école, le développement moral de l'enfant doit faire l'objet d'une attention aussi soutenue que son développement intellectuel ou physique. Il s'agit avant tout d'aider chaque élève à édifier et renforcer sa conscience morale dans des situations concrètes et en référence aux valeurs communes à tout +honnête homme+", selon cette circulaire transmise aux recteurs d'académie.

"Oui, je fais revenir la morale à l'école" dans "toutes les classes du primaire", avait annoncé mercredi M. Chatel au journal Le Parisien.

En 2008, dans le cadre des nouveaux programmes du primaire, son prédécesseur, Xavier Darcos, avait déjà remplacé l'éducation civique par de "l'instruction civique et morale".

Par le retour de l'instruction morale à l'école primaire, "se met en place un ensemble de principes, de maximes et de règles qui guident et doivent guider l'action de chacun", selon la circulaire qui impose de "transmettre les principes essentiels de la morale universelle, fondée sur les idées d'humanité et de raison, dont le respect peut être exigé de chacun et bénéficier à tous".

Les leçons de morale ne seront "pas forcément (dispensées) tous les matins, mais le plus régulièrement possible, le maître va maintenant consacrer quelques minutes à un petit débat philosophique, à un échange sur la morale", avait expliqué M. Chatel.

Une grande liberté est laissée aux enseignants sur les thèmes abordés: "Le vrai/le faux, le respect des règles, le courage, la franchise, le droit à l'intimité... Ne fixons pas de carcans. Peu importe la méthode pourvu que le professeur transmette un certain nombre de valeurs", avait plaidé le ministre.

Si la morale ne sera enseignée que dans le primaire, et non dans le secondaire, c'est parce que "ce que l'on ne fait pas au plus jeune âge, on a beaucoup de mal à le rattraper après", d'après M. Chatel.

Selon un sondage du syndicat SNUipp-FSU (majoritaire dans le primaire), réalisé en août, les priorités des Français sont "l'aide aux élèves en grande difficulté" (53%), devant "l'autorité et la discipline" (50%).

© 2011 AFP
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Ven 23 Sep - 20:13

"Elève fourbe", "caïd de la classe" ou "papa alcoolique" : des collégiens fichés à Montreuil
FRANCE INFO - 18:17
"Élève fourbe", "gens du voyage", "stéréotype de la fille de la cité"... rien n’est épargné aux petits 6èmes du collège Lenain-de-Tillemont, à Montreuil en Seine-Saint-Denis, selon les copies de fiches publiées hier par Mediapart.
Dans ce fichier informatique à destination des professeurs principaux, seraient consignés des données personnelles, des informations médicales ou de vulgaires jugements de valeur sur chaque nouvel élève.


Ce n’est pas écrit sur leur front d’enfants. Mais ça l’est sur le fichier informatisé de leur collège classé en dispositif Ecoles, collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite, autrement appelé Eclair.
Chaque nouvel entrant en 6ème s’est vu, selon les informations publiés dans Mediapart hier, décrit par le menu, dans un fichier informatique sur son niveau scolaire, son comportement en classe, mais aussi son environnement familial, ses origines, son dossier médical, voire son caractère ou son style, autrement dit des informations qui relèvent de jugements bien subjectifs, touchant parfois à l’absurde.

Ainsi, Mediapart relève quelques perles : cet élève qualifié de "différent des autres élèves", sans autre précision... Cet autre : "point faible : a une attitude d’élève" ! Ou encore "pleure souvent", a des "parents qui ne s’entendent pas", "papa problèmes d’alcoolisme", "fourbe, faiseur d’histoire, mais ne dérange pas la classe", "capable de manipuler son père" ou ce "stéréotype de la fille de la cité dans son attitude". Des informations -ou bruits- collectées lors des réunions d’harmonisation qui se tiennent entre le primaire et le collège à l’issue du CM2. Et la scolarité dans tout ça ?

Selon une source à l’Éducation nationale citée par l’AFP pourtant, ce fichier serait à "l’initiative d’un personnel de l’établissement qui a pensé bien faire [...] initiative individuelle, maladroite, qui n’engage en rien la responsabilité de la direction du collège".
Selon un représentant de la FCPE, interrogé par Mediapart, pourtant, "même à l’oral, ces propos n’auraient jamais dû être tenus en réunion". Le responsable de la Fédération de Seine-Saint-Denis Michel Hervieu dénonce "un flicage".

"C’est la chronique d’un accident annoncé : l’institution fait pression pour qu’on passe de l’évaluation des savoirs à l’évaluation des personnes" François Dukan, du Snes, le syndicat d’enseignants à Montreuil (0'51")

Dominique Voynet, la maire de Montreuil, a, toujours selon Mediapart, envoyé un courrier au ministère de l’Éducation et à la Cnil, la Commission nationale informatique et libertés.
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Lun 26 Sep - 10:55

Grève demain de la maternelle à l’université pour dénoncer la "dégradation" de l’école
FRANCE INFO - 04:54
Quelques semaines après la rentrée scolaire, les syndicats du public appellent à la grève demain dans l’éducation pour dénoncer les restrictions budgétaires et les suppressions de postes. Les organisations syndicales, unies, veulent peser sur le projet de budget 2012 qui passe mercredi en conseil des ministres. 14.000 suppressions de postes sont envisagées dans l’Education nationale.

On ne compte plus les postes supprimés dans l’Education nationale, pourtant les effectifs d’élèves augmentent.
Et en cette rentrée, c’est l’école primaire qui est particulièrement touchée : elle a perdue près de 9.000 postes, sur un total de 16.000.
Alors, les syndicats veulent frapper fort à sept mois de la présidentielle. Les syndicats du public et du privé appellent à manifester demain dans toute la France. L’enseignement privé, où l’appel à la mobilisation est historique, réclame “zéro retrait d’emploi pour 2012” et met en avant ses spécificités : tous les enseignants sont chaque jour devant une classe (aucun professeur n’est en disponibilité) et il n’y a pas de remplaçants.

La grève doit permettre de “délivrer un message fort pour que l’éducation soit au cœur des priorités de notre pays”, a déclaré à Sébastien Sihr, du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire.

Les syndicats enseignants font bloc contre la politique éducative du gouvernement et appellent à la grève demain. Isabelle Chaillou s’est rendue au collège Jean Perrin, dans le Nord Est de Paris. Un établissement où les conséquences des suppressions de postes sont très concrètes. (1'54")

Le mouvement sera-t-il suivi ?
Si Bernadette Groison (FSU) se dit “confiante”, Patrick Gonthier (Unsa Education) prône la prudence “face à un gouvernement qui ne lâche rien” et alors que des enseignants “attendent” la présidentielle.

Le ministère de l’Education pense atteindre 20,51% d’enseignants grévistes demain dans les écoles primaires.

Une centaine de rassemblements et manifestations sont prévus dans toute la France.
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Mar 27 Sep - 10:33

Grève dans l’Education nationale : les syndicats s’attendent à une forte mobilisation
FRANCE INFO - 04:52
Les syndicats prévoient une "forte mobilisation" pour cette journée, où - pour une fois - les syndicats du public sont rejoints par ceux du privé. Tous dénoncent les 14.000 suppressions de postes prévues dans le budget 2012, qui sera présenté demain en conseil des ministres. Mais ils espèrent aussi faire de l’éducation un des enjeux de la campagne présidentielle. Dans le primaire, le SNUipp annonce 54% de grévistes, le ministère de l’Éducation en prévoit seulement 20,51%.
Mouvement de grève dans l’Education nationale aujourd’hui. Comment les élèves jugent-ils ce mouvement ? Anne Mignard s’est rendue à la sortie des classes du lycée et collège Jean Renoir à Limoges. (1'55")

Le public et le privé main dans la main, ce n’est pas tous les jours. Et pour les syndicats, c’est le signe d’un grave "malaise" de l’Éducation en France. Ils prévoient donc une forte mobilisation aujourd’hui pour lutter contre :
50.000 suppressions de postes entre 2007 et 2010
16.000 pour cette rentrée 2011
14.000 en 2012 (selon le budget présenté demain en conseil des ministres)

Soit un total de 80.000 suppressions de poste sur le quinquennat, que Luc Chatel, ministre de l’Éducation, déclarait récemment"assumer". Avec pour conséquence les fermetures de classes, les classes surchargées, la quasi-disparition de la scolarisation des moins de trois ans, la suppression de certaines options, etc.

Les syndicats font tous le même constat : la situation dans les écoles est aujourd’hui calamiteuse. Christian Chevalier, secrétaire général du syndicat des enseignants Unsa. (0'36")

L’enseignement catholique est aussi touché par les suppressions de postes : près de 1.300 en cette rentrée 2011, et plus de 5.000 depuis 2008. Précisions, Anne-Laure Chouin. (1'13")

"L’urgence c’est de mettre fin aux suppressions de postes pour tous les élèves", explique Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, qui rappelle qu’il n’y a pas eu de grève unitaire dans l’éducation depuis deux ans.

Les syndicats dénoncent les suppressions de postes. Mais les enjeux de la gréve d’aujourd’hui vont au delà de ces revendications. Isabelle Chaillou. (0'55")

Dans le primaire, où les grévistes doivent se déclarer 48 heures à l’avance, le SNUipp annonce 54% de grévistes. Ils ne seront que 20,51% selon le ministère de l’Éducation. Difficile en revanche de prévoir le degré de mobilisation dans le secondaire et le privé, où les grévistes ne sont pas obligés de s’identifier à l’avance.

Près d’une centaine de défilés sont prévus dans toute la France.
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Mar 27 Sep - 20:07

Education : entre 110.000 et 165.000 manifestants en France
>>>
Luc Chatel confirme sur France Info les 14.000 suppressions de postes pour la rentrée prochaine

fr.info
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Mer 12 Oct - 19:24

Luc Chatel envisage d’évaluer les élèves de maternelle
FRANCE INFO - 17:18
Le journal Le Monde s’est procuré le contenu d’un livret appelé "Aide à l’évaluation des acquis en fin d’école maternelle". Il s’agit de la dernière idée du ministère pour évaluer les acquis et le comportement des élèves de grande section de maternelle.
Un projet de Luc Chatel qui risque de faire beaucoup de bruit.
Le ministère n’en est pour l’instant qu’à l’étape de la présentation aux inspecteurs de l’Education nationale. Toute la question est de savoir si le projet ira plus loin, car son contenu est susceptible de relancer la polémique sur le sujet déjà sensible de l’évaluation des élèves.

Luc Chatel envisage de mettre en place des évaluations des élèves dès la maternelle. Seraient concernés les élèves de grande section âgés de cinq ans.
Objectif : évaluer à la fois leur comportement à l’ école, leur maitrise du langage et leur capacités d’apprentissages avant d’entrer au CP. Le quotidien explique ensuite comment les enfants pourraient être classés en trois groupes. "Rien à signaler", "à risque", ou "à haut risque". Si selon le ministère il s’agit de détecter le plus tôt possible les enfants en difficultés, le concept et le vocabulaire rappellent des tentatives précédentes de repérer dès le plus jeune âge les élèves potentiellement "perturbateurs".

Ce projet scandalise déjà les syndicats et notamment Christian Chevalier, le secrétaire général du Syndicat de l’Education Unsa (0'43")

La pertinence des évaluations existantes en primaire (CE1 et CM2) ne fait déjà pas l’unanimité. Ecoles primaires et collèges doivent être dotés d’évaluations des élèves plus fiables et indépendantes que celles menées actuellement, notait en septembre un rapport du Haut conseil de l’éducation (HCE).
Sans compter que derrière ce type de projet le monde enseignant redoute de voir réapparaître l’éternel serpent de mer : un palmarès des établissements scolaires.
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Jeu 13 Oct - 11:26

Levée de boucliers contre "l’étiquetage" des enfants dès la maternelle
FRANCE INFO - 10:09
Mettre en place une évaluation des enfants "à risque" dès l’âge de cinq ans dans les maternelles. C’est le projet du ministère de l’Education nationale qui pourrait entrer en vigueur dès le mois prochain. Une évaluation précoce jugée sévèrement aussi bien par des syndicats d’enseignants que par la plus importante fédération de parents d’élèves ou des spécialistes de la petite enfance.
Ce projet, intitulé “Aide à l’évaluation des acquis en fin d’école maternelle” est un “outil de repérage des élèves présentant des risques pour les apprentissages à l’usage des enseignants en grande section de maternelle.” Les enfants seraient alors classés dans trois catégories : “RAS” pour rien à signaler, “risque” et “haut risque”. Un classement basé sur des exercices spécifiques. Selon les syndicats d’enseignants, il y a un risque de stigmatiser des enfants et leurs familles.

Les syndicats d’enseignants refusent un "étiquetage" des enfants dés la maternelle, Isabelle Chaillou (1'11")

Colère des enseignants mais aussi des parents d’élèves de la FCPE. Jean-Jacques Hazan, son président dénonce un dispositif “inutile, choquant et honteux”.

Jean-Jacques Hazan, le président de la FCPE, se dit près à appeler les enseignants à boycotter ce projet (0'51")

Serge Hefez, le psychiatre et psychanalyste responsable de l’unité de thérapie familiale dans le service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, estime lui que “repérer, évaluer et cataloguer” est devenue une “obsession du gouvernement, une idéologie.” Et que tout cela n’est pas nécessaire puisque “tous les instituteurs de maternelle savent très bien repérer les enfants qui vont mal.”

Serge Hefez psychiatre et psychanalyste responsable de l’unité de thérapie familiale avec Olivier Emond (4'04")

ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Mer 19 Oct - 18:39

Evaluation des élèves de maternelle : Luc Chatel recule
FRANCE INFO - 18:13
Après la bronca des syndicats enseignants et des parents d’élèves de la FCPE qui dénonçaient le classement d’enfants de 5 ans en trois catégories, rien à signaler, à risque ou à haut risque, le ministre de l’Education nationale a décidé de mettre fin à la polémique.
D’après Luc Chatel, il ne s’agit plus du tout de mettre en place des évaluations généralisées dans toute la France. Mais de fournir aux enseignants des outils pour repérer les enfants en difficulté.
Machine arrière toute ! La semaine dernière Le Monde révélait le contenu des fiches d’évaluations que le ministère de l’Education prévoyait d’utiliser dans les classes de grandes sections de maternelle. Objectif : évaluer dès 5 ans les élèves présentant des difficultés d’apprentissage et de comportement.
Les enseignants devaient classer les élèves dans trois catégories : "RAS" (rien à signaler), "risque" et "haut risque".

"Je reconnais là qu’il y a une maladresse dans le choix des termes", a consenti Luc Chatel (0'53")

Luc Chatel se défend aujourd’hui de vouloir "classer" les enfants. Son seul soucis désormais est de permettre aux enseignants "un repérage précoce de la difficulté scolaire" et "des lacunes qui entacheront les apprentissages".
Pour ce faire, ces fiches seront effectivement fournies, mais il faudra les considérer comme des "outils" qui "ne seront pas des tests et qui ne classeront pas les enfants" , a-t-il assuré. Les termes "à risque" et "à haut risque" ne figureront plus dans le projet.

................................
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Mer 19 Oct - 18:41

Collèges et lycées : un enseignant sur six "victime d’épuisement"
FRANCE INFO - 15:51
"Victime d’épuisement" : traduction française du "burn-out", terme anglo-saxon qui désigne l’épuisement physique, mental et émotionnel.
Dans les collèges et lycées, le phénomène touche 17% des enseignants (soit un sur six) contre 11% dans les autres professions, révèle une étude citée par le quotidien Le Monde.
Près de 30% des enseignants interrogés déclarent songer, souvent, à quitter le métier. Et ils sont 17% (un sur six) à se déclarer "victimes d’épuisement", le terme français qui désigne le "burn-out" anglo-saxon.
Etonnamment, l’implantation des établissements (en zone urbaine, en ZEP ou en zone rurale) et le sexe des enseignants jouent peu. En revanche, le facteur d’âge est déterminant : les jeunes profs, en dessous de 30 ans, sont plus exposés.

L’étude a été réalisée auprès de plus de 2.000 enseignants de 400 collèges et lycées, par un ancien inspecteur général de l’Education nationale et un psychiatre de la MGEN (mutuelle des enseignants). Le Monde en livre les grandes lignes dans son édition datée de jeudi, mais elle paraîtra intégralement dans un rapport intitulé : La qualité de vie au travail dans les lycées et collèges. Le burn-out des enseignants.

Trop peu de médecins du travail
Les enseignants interrogés expriment pêle-mêle "des sentiments d’usure, d’impuissance et d’abandon", relèvent les auteurs. Ce phénomène de "burn-out" est bien connu dans les pays asiatiques et anglo-saxons. Il est dû notamment à la recherche de la performance. Apparu il y a une dizaine d’années dans les collèges et lycées français, il prend de l’ampleur et gagne maintenant les écoles primaires, selon les auteurs de cette étude.

En première ligne, les "médecins de prévention" sont de plus en plus submergés par l’envolée des risques psychosociaux. Si bien qu’ils n’ont plus le temps d’exercer leur cœur de métier, la médecine de prévention, relève de son côté la médiatrice de l’Education nationale dans son rapport annuel.
En 2009, Monique Sassier avait recommandé l’embauche de 80 médecins supplémentaires, au minimum – ils étaient 70 à l’époque, avec chacun 10.000 agents à suivre. Deux ans plus tard, les recteurs n’ont réclamé que 39 postes, et recruté seulement 17 médecins, selon le Snes (premier syndicat enseignant du secondaire).
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  ivo Mar 15 Nov - 9:21

François Fillon se réjouit "d'expérimenter la mise en place d'une tenue uniforme dans certains établissements scolaires"
fr info
François Fillon apporte son soutien à la proposition d'instaurer le port de l'uniforme dans certains établissements scolaires..

Devant un millier de militants UMP réunis à Vertou, en Loire-Atlantique, le Premier ministre François Fillon a soutenu la proposition de plusieurs députés UMP d'expérimenter le retour d'un uniforme dans des établissements volontaires.
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  spike Lun 19 Déc - 18:53


Luc Chatel tasse les classes à tout-va
Retour sur la baisse des effectifs dans l’éducation nationale

208 commentaires



A part la Guyane, toutes les académies, même celles avec plus d’élèves, perdront des postes d’enseignants à la rentrée 2012, du fait des 14 000 suppressions prévues dans l’Education nationale.

Le Nord et le Pas-de-Calais devront en rendre à eux seuls un millier. Pour les collèges et lycées, les académies les plus touchées seront Lille (589 suppressions), Versailles (495), Nancy-Metz (425), Créteil (362), Aix-Marseille (285), Lyon (263) et Grenoble (260). Pour les écoles : Lille (399), Nancy-Metz (367), Versailles (260), Amiens (235), Créteil (233), Toulouse (227) et Aix-Marseille (219).

Cette répartition a été dévoilée par le ministère une semaine avant Noël. «On va tasser les élèves, donc je ne vois pas comment on va faire l’individualisation des parcours voulue par [le ministre] Luc Chatel», dit Christian Chevalier, du SE-Unsa. Les syndicats pensent que le gouvernement va supprimer des postes de remplaçants, d’intervenants en langue, de Rased (établissements spécialisés dans la lutte contre l’échec scolaire) et poursuivre la baisse de la scolarisation des 2-3 ans.
http://www.liberation.fr/societe/01012378458-luc-chatel-tasse-les-classes-a-tout-va
spike
spike

Messages : 3721
Date d'inscription : 19/05/2009

http://anarchietotale.free.fr

Revenir en haut Aller en bas

Education nationale - Page 3 Empty Re: Education nationale

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 3 sur 5 Précédent  1, 2, 3, 4, 5  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum