Today's joke

Avec un super sans plomb à près de 1,55 euro, l’essence atteint un nouveau record historique en France, selon les relevés publiés par la Direction générale de l’énergie et du climat -DGEC).

Quant au gazole, son prix est en très léger recul à 1,36 euro. Le carburant le plus vendu en France (80% de la consommation) n’a pas encore retrouvé ses niveaux historiques de mai 2008 (1,4541 euro).

Les troubles de ces derniers mois au Moyen-Orient ont fait flamber les prix du pétrole.

L’apparition de la licorne rose
par Marie Lechner


Alors que les cathos célébraient la résurrection du Christ, c’est une manifestation tout aussi surnaturelle qui est apparue sur la place Saint-Pierre à Rome le jour de Pâques. Suspendue dans les airs au-dessus de l’obélisque du Vatican : la miraculeuse licorne rose invisible (« IPU » pour les intimes). « Un être doté d’un grand pouvoir spirituel, parce qu’il est capable d’être invisible et rose à la fois », comme le définissait le manifeste écrit à sa gloire.



Cette figure légendaire, symbole de l’athéisme, est apparue sur le Net en 1990, mais c’est la première fois qu’elle se manifeste dans l’espace public. La vision, hallucination collective orchestrée par le duo italien Les liens invisibles, était réservée à ceux muni d’un smartphone doté de l’application de réalité augmentée Layar.

smartphone doté de l’application de réalité augmentée Layar

Records de messages et de fréquentations de sites à l’occasion de l’annonce de la mort de Ben Laden.
Ecoutez cette chronique (1'57")

4000 messages par seconde. C’est le record enregistré hier sur Twitter au moment de l’annonce de la mort de Ben Laden. Même si l’on n’a pas atteint le record des 7000 tweets par seconde lors du Tsunami au Japon, il s’agit néanmoins d’un score historique, probablement le deuxième ou troisième événement le plus commenté dans toute l’histoire du service de micro-blogging.

Le premier tweet américain qui a mis le feu aux poudres est celui du désormais célèbre Keith Urbahn, assistant de l’ancien ministre de la Défense Donald Rumsfeld, qui a révélé en premier l’information avec ce message : « Une personne digne de confiance me dit qu’ils ont tué Oussama Ben Laden". C’était avant même l’intervention du Président Obama à 5h25 du matin, heure de Paris.

Mais en réalité, le tout premier message était arrivé encore plus tôt dans le courant de la nuit directement du Pakistan par la voie d’une autre nouvelle vedette du Web : l’informaticien Sohaid Athar, allias "ReallyVirtual". Sur Twitter, il signale des vols d’hélicoptères près de chez lui puis une énorme explosion. Voisin de la villa de Ben Laden, il est en fait témoin sans le savoir du ballet des hélicoptères américains et du crash de l’un d’entre eux. En moins d’une journée, le compte Twitter de Sohaid Athar va grimpe de 32000 à 57000 followers.

Bref, une fois encore, Twitter a pris de vitesse tous les médias et toutes les agences de presse du monde entier. Par le jeu des "retweets" qui consiste à republier les messages des autres, le service californien de micro-blogging s’impose à nouveau comme le média numéro un du "breaking news", c’est-à-dire des informations urgentes.

Plus tard, sur le Web, les sites d’information prennent le relais et atteignent en moyenne les 2.5 million de pages vues par seconde, selon la société spécialisée Akamai. C’est moins, malgré tout, que les 5 millions de PV/seconde du royal mariage de William et Kate le week-end dernier.

Enfin, selon l’outil "Google Trends" qui mesure les mots-clés les plus tapés sur Google, les termes "osama bin laden dead" (Oussama Ben Laden mort) ont eux aussi atteint des sommets en quelques heures.

Les Américains ont-ils fait une erreur en jetant la dépouille d’Oussama Ben Laden à la mer, ou ont-ils, comme ils l’affirment, respecté "la tradition musulmane" ? Cette immersion fait, en tout cas, débat dans les milieux musulmans.
Ben Laden : la mer pour tombeau En faisant le choix d’immerger le cadavre du fondateur d’Al Quaida, les Etats-Unis ont voulu éviter que sa sépulture ne devienne un lieu de pélerinage. Le reportage de Cécilia Arbona (1'56")

"Un détail anecdotique", pour les musulmans américains. Pour le dirigeant de l’une des associations musulmanes les plus importantes outre-Atlantique, "le plus important est que ce terroriste ait été éliminé".
N’empêche : la décision d’immerger le corps de Ben Laden en mer d’Oman, et les circonstances dans lesquelles cette opération a eu lieu sont loin de faire l’unanimité parmi les autorités musulmanes.
Les autorités américaines ont expliqué qu’elles ont respecté la tradition musulmane, et qu’une cérémonie religieuse a eu lieu sur le porte-avions d’où la dépouille a été jetée à la mer. Washington explique surtout que la décision a été prise de ne pas inhumer le leader d’Al Qaïda, pour éviter que sa tombe devienne un lieu de pèlerinage.

Mais, quelle que soit sa justification, cette décision choque dans le monde musulman : l’immersion est "totalement contraire aux règles de l’islam", a réagi un responsable de l’université al Azhar, au Caire, la plus haute institution de l’islam sunnite. Il précise : "l’islam n’accepte pas l’immersion en mer, seulement l’enterrement".

L’immersion du corps de Ben Laden : les arguments des Américains ne tiennent pas debout, selon Malek Chebel anthropologue des religions, spécialiste de l’islam (1'08")

"Une grave erreur", pour Tarek Oubrou, le recteur de la Mosquée de Bordeaux (0'33")

A la Grande Mosquée de Paris, l’entourage du recteur de la Mosquée, Dalil Boubakeur, rappelle que, selon la tradition musulmane, le corps d’un défunt doit d’abord être lavé avec de l’eau savonneuse, puis de l’eau claire et enfin avec de l’eau mêlée de camphre, avant d’être entouré de trois pièces d’étoffe.
L’inhumation se fait en terre, sans cercueil. La dépouille doit être placée parallèlement à La Mecque, la tête du défunt légèrement tournée vers la droite pour que son visage soit tourné vers la Kaaba, le sanctuaire sacré de La Mecque.


Le porte-avions USS Carl Vinson. C'est de ce bâtiment de la Marine américaine que le corps de Ben Laden a été immergé en mer d'Oman
©REUTERS/US Navy

Un homme âgé de 72 ans a été arrêté la semaine dernière à Perpignan (Pyrénées-Orientales), alors qu’il était en train de revendre de la cocaïne à des adolescents, rapporte le journal L’Indépendant.

Les policiers ont mené une perquisition à son domicile et y ont retrouvé 100g de cocaïne, ainsi qu’une arme de poing. L’homme a été mis en examen pour infraction à la législation sur les stupéfiants et écroué. Une information judicaire a été ouverte.

La présidente du jury du concours d’entrée à l’ENA vient de dénoncer le manque de courage et le conformisme des candidats de la cuvée 2011... Ca vous surprend ?
Croyez-moi ou pas, qu’on puisse déceler un certain conformisme, voire un certain manque d’audace, chez les candidats 2011 de l’ENA, c’est très rassurant… Quand on prétend aux plus hautes fonctions de l’Etat, avoir des idées originales serait inquiétant… Que le bon sens serve de ligne de conduite aux conseillers techniques des ministères, que la logique guide la main des rédacteurs de projets de loi, que l’évidence devienne le fil conducteur de l’élaboration des circulaires, ce n’est pas envisageable… Les Français seraient perdus… Ils se mettraient enfin à comprendre les décisions des énarques… Et ça, c’est pas possible…

C’est pour ça qu’il ne faut rien changer… Notamment dans le processus décisionnel… Prenons un sujet lambda sur lequel un bataillon d’énarques doit prendre une décision… On commencera par une pré-étude de faisabilité sur le sujet, octroyée après un appel d’offres entre divers bureaux d’études… La pré-étude sera ensuite examinée par une sous-commission d’examen préalable, composée de manière paritaire entre les représentants de l’Etat, des collectivités et des divers partenaires… Puis, après un avis consultatif remis par cette sous-commission, le dossier sera transmis à la commission d’examen secondaire, qui conclura vraisemblablement à la recevabilité administrative du cas qui lui est proposé…

C’est là qu’intervient la phase du débat, public et contradictoire, qui devra être conduite sous la responsabilité d’un comité de pilotage, dont les réunions successives seront entrecoupées de phases de remises à plat du dossier, compte tenu des éléments qui seront ressortis de ces diverses réunions… Toute cette phase doit déboucher, car on est quand même là pour avancer, sur un pré-rapport mettant en exergue, en fonction de grilles de lecture cohérentes, les avantages et les inconvénients de telle ou telle solution… Au vu de ce pré-rapport, il serait opportun de provoquer la convocation d’un bureau institutionnel, en relation avec des élus, qui décidera, ou non, de la tenue d’une assemblée plénière, laquelle demandera peut-être un complément d’information nécessitant la constitution d’un nouveau comité de pilotage, dont on connaît le sérieux dans la conduite des dossiers… Et ainsi de suite jusqu’à la conclusion, que je ne peux malheureusement pas vous résumer, car on ne m’attribue que deux minutes pour cette chronique…

Tout cela, on sait comment ça marche… Et c’est pourquoi il ne faut rien changer au conformisme des futurs énarques… Sauf, c’est vrai, sur leurs manières de s’habiller… Le costard-cravate, ou le tailleur, noir ou anthracite pour 98 % des candidats et candidates, en 2011, ça fait ringard… Il faudrait mettre un peu de fantaisie dans tout ça… Peut-être en engageant un coach vestimentaire pour le concours d’entrée… Comme à la Nouvelle Star… Ecoutez, ça tombe bien… En ce moment, John Galliano est libre… Evidemment, vous n’êtes pas obligés de me croire…

Des arnaques sur Internet ayant pour thème la mort de Ben Laden se multiplient
Ecoutez cette chronique (1'50")

C’est un grand classique. A chaque événement important dans l’actualité, des cybercriminels surfent sur la vague pour tenter d’en tirer profit. C’est ce qui vient de se passer en 24 heures à peine avec la mort de Ben Laden.

Des groupes sur Facebook ont vu le jour dans plusieurs pays intitulés, par exemple, « Hourra, Ben Laden est mort ». « Cliquez-ici pour supporter ce groupe ». Des millions d’internautes ont cliqués et quelques temps plus tard, la page, dont l’adresse se répand sur le Net comme un trainée de poudre, se transforme, selon les endroits, en un site pornographiques payant ou bien en un site Web contaminé pouvant infecter les ordinateurs mal protégés.

Cette arnaque, découverte notamment par la société spécialisée Imperva, est un grand classique, on l’a dit. Des arnaques exactement similaires avaient vu le jour le week-end dernier en prenant cette fois pour thème le royal mariage de William et Kate.

Bilan : des millions d’internautes touchés et un bon paquet, sans doute, d’ordinateurs contaminés par des virus et autres malwares.

Nouveau piratage pour Sony
Toujours au rayon sécurité informatique, la série noire continue pour Sony avec une nouvelle affaire de piratage.

Après le réseau Playstation Network, après le service de musique et de vidéo Qriocity de Sony, nouvelle découverte pour les ingénieurs de Sony : un autre service de la firme, le réseau « Sony Online Entertainment », un réseau de jeu en ligne, a lui aussi été piraté !

Bilan : près de 25 millions de comptes touchés, 12700 coordonnées de cartes bancaires pourraient avoir été dérobées.

Une affaire qui prend une ampleur catastrophique pour Sony.

Les auteurs de ces piratages à répétition n’ont pas été identifiés. On ne sait pas s’ils le seront un jour.

Les utilisateurs abonnées à l’un de ces réseaux qui avaient donné leurs coordonnées bancaires ont intérêt à surveiller leurs comptes bancaires et à signaler éventuellement à leur établissement tout prélèvement anormal.

Les CRS privés de vin rouge : un syndicat proteste

Unité police SGP-FO (premier syndicat de gardiens de la paix) dénonce une note de leur direction interdisant désormais le quart de vin rouge durant les repas des CRS
Une note de la direction central des CRS interdit désormais le quart de vin de rouge durant les repas. Une mesure "exagérée" selon Didier Mangione, secrétaire national d'Unité police SGP-FO (premier syndicat de gardiens de la paix)

Le syndicat s'émeut que "le petit quart de vin accompagnant les repas sur le terrain", lorsque les CRS mangent sur le pouce durant les manifestations par exemple, soit désormais proscrit par cette note.

Il "demande expressément un assouplissement de la note" à cet égard "dans la mesure où le repas est servi à l'abri de la vue du public".

Selon un membre de la hiérarchie policière, cette note fait suite à la diffusion de certains clichés montrant des CRS avec des cannettes de bière, dans la presse notamment, dont le syndicat dit qu'ils ont "plus heurté notre direction que l'opinion publique".

La note de du directeur central des CRS "rappelle simplement et expressément la réglementation en vigueur", fait valoir la hiérarchie des CRS.

Cela "vient en contradiction avec le code du travail qui permet une consommation (de boissons alcoolisées) lors de la prise de repas", argue le syndicat de police.

Ben Laden plantait-il du cannabis pour tuer le temps?
4/05/2011
La résidence de Ben Laden à Abbottabad (Reuters)

Enfin! Dix ans après le 11 Septembre, les stups américains tiennent leur preuve ultime: trafic de drogues et terrorisme sont bien indissociables. Comment en est-on arrivé à cette brillante conclusion? Les reporters ont trouvé des pieds de marijuana à l’extérieur du complexe d’Oussama Ben Laden à Abbottabad! Peter Oborne, du Daily Telegraph, note ainsi:

« La résidence des Khan [les hôtes d'Oussama] est entourée par des champs de tomates, de blé, de choux et de choux-fleur cultivés de main de maître. J’ai aussi noté que du cannabis sauvage poussait le long des murs extérieurs du complexe, dégageant un parfum plaisant dans l’air chaud de l’été. »

Evidemment, on pourrait se dire que planter de l’herbe devant sa maison n’est pas exactement le meilleur moyen de passer inaperçu, mais c’est oublier que nous sommes au Pakistan, qui produirait, selon les chiffres peu fiables en la matière de l’ONU, 5% du cannabis mondial. Evidemment encore, il y a toutes les chances que Ben Laden n’ait rien à voir avec cette petite plantation illicite et n’ait pas arrondi ses fins de mois en vendant de l’herbe aux gamins du coin, ni tué le temps en roulant joint sur joint. Même si les quantités importantes de nourriture et de Coca commandées par les Ben Laden pourraient, avec une bonne dose de mauvaise foi, laisser penser aux symptomes de la faim cannabique…

Mais revenons-en à l’essentiel: le narco-terrorisme. Après les attentats du 11 Septembre 2001, Washington doit réviser ses priorités. Pour l’opinion américaine, la guerre à la drogue doit céder la place à la guerre à la terreur. Pour ne pas perdre tous ses crédits, la DEA (l’agence fédérale antidrogues), déjà sérieusement mise en cause en 1999 par la Cour des comptes américaine, forge alors un concept sur-mesure: le « narcoterrorisme », « consacrant l’union de deux démons américains, la drogue et le terrorisme, qui se renforcent mutuellement et constituent un « mal » doublement effrayant », selon les mots du chercheur Laurent Laniel, qui a publié un excellent article sur le sujet en 2003.

Comme le rapporte Laniel, moins d’un mois après les attentats de New York, l’administrateur de la DEA, Asa Hutchinson, affirme devant le Sénat:

« Les renseignements de la DEA confirment l’existence d’un lien entre les taliban qui gouvernent l’Afghanistan et le terroriste international Oussama ben Laden. Bien que la DEA n’ait aucune preuve directe de l’implication de ben Laden dans le trafic de drogues, le sanctuaire dont il bénéficie est basé sur le soutien que les talibans fournissent au trafic de drogues [...]. La DEApoursuivra avec ardeur son effort [...] contre les organisations de trafic de drogues qui contribuent au terrorisme mondial. »

Et son discours porte. En décembre, George Bush déclare:

« Il est particulièrement important que les Américains sachent que le trafic de drogues finance la terreur, qu’il soutient les terroristes, que les terroristes utilisent les profits de la drogue pour [...] commettre des actes meurtriers. Arrêter de prendre de la drogue, c’est se joindre au combat contre la terreur en Amérique. »

La boucle est bouclée. Loin de nuire à la guerre à la drogue, la guerre au terrorisme viendra donc la renforcer grâce à ce subtil glissement sémantique. Très vite, des organisations comme les Farc en Colombie, le Hezbollah au Liban, le PKK en Turquie, Al-Qaeda seront qualifiées de « narcoterroristes », oubliant au passage que les alliés des Américains contre ces « forces du mal » sont bien souvent tout autant impliquées dans le trafic de drogues, quand ce n’est pas l’armée américaine elle-même, comme on l’a vu pendant le conflit vietnamien ou en Amérique centrale. Oubliant également, que, lors de leur dernière année au pouvoir, les Talibans avaient fait chuter la production d’opium en Afghanistan. Conclusion de Laurent Laniel:

« Les liens entre trafic de drogues et organisations armées subversives ou étatiques n’ayant rien de nouveau, la « nouveauté » réside bien ici dans leur instrumentalisation par l’Exécutif américain afin de justifier officiellement la poursuite de la « guerre à la drogue » au nom de la lutte antiterroriste. »

Reste maintenant à savoir si la DEA tentera de faire passer Ben Laden pour un petit dealer en herbe afin de récolter sa part de la victoire.

Arnaud aubron

A l’occasion de la publication de sa 900ème aventure, Superman renie la nationalité américaine pour devenir citoyen du monde... Ce qui scandalise l’Amérique conservatrice...
Croyez-moi ou pas, mais que Superman renonce à la nationalité américaine pour devenir citoyen du monde, c’est formidable… Le symbole est très beau… Ca veut dire que l’Amérique ne se prend plus pour le gendarme de la planète… Désormais, Superman va parler et intervenir au nom des Nations Unies… Parce qu’il en a assez que toutes ses actions d’éclat soient systématiquement interprétées et récupérées comme une défense des valeurs de l’Oncle Sam… Sur le fond, ça change beaucoup de choses… Maintenant, même Nicolas Hulot ou Yannick Noah peuvent prétendre incarner à l’écran le justicier en collant moule boules…

Faut reconnaître, cependant, que Superman n’a pas de chance avec le calendrier… Il aurait annoncé ça la semaine prochaine, par exemple, il aurait été plus crédible… Parce que ce qui trouble le message, c’est que cette décision radicale de Superman, intervient juste la semaine où Obama transforme Ben Laden en nourriture à poissons, après l’après l’avoir fait révolvériser juste sous le turban… Ca fait pas très citoyen du monde… Jamais Yannick Noah n’aurait fait ça… Ca fait plutôt John Wayne dans « Le massacre de Fort Apache »… Ca voudrait donc dire, si on essaie de réfléchir un peu, que Superman était encore américain en début de semaine… On n’avait pas encore prévenu la Maison Blanche de la petite modification de scénario… Sinon, ils auraient sûrement attendu quelques jours avant d’attaquer le trois-pièces cuisine de Ben Laden au Pakistan… Pour être raccord avec l’histoire et l’identité nouvelle du justicier volant… Et ils l’auraient aussi enterré normalement, roulé dans son drap et tourné vers La Mecque…

Ah, passer du statut de cow-boy de l’Amérique à citoyen du monde, il est évident que ça confère quelques obligations… On ne peut plus se comporter comme avant… Même si finalement, sauver le monde sous couvert des Nations Unies permet tout de même de s’en payer de bonnes tranches… Y a qu’à voir ce qui se passe en Libye… Superman y est sûrement… De toute façon, il peut passer inaperçu grâce à sa cape d’invisibilité… Ah non, pardon, ça, c’est Harry Potter… Je mélange un peu tout… N’empêche qu’en Libye, en tant que citoyen du monde opérant pour le compte des Nations Unies, il peut faire beaucoup de choses… Un peu comme avant, d’ailleurs, quand il se contentait de représenter juste l’Amérique… Oui, finalement, tout bien réfléchi, on ne voit pas tellement la différence… Est-ce que c’était vraiment la peine de changer ? J’espère que chez nous, Astérix et Obélix ne vont pas se mettre du jour au lendemain à rouler pour Greenpeace et à passer du régime sanglier au régime macrobiotique… Ca serait plus pareil… Evidemment, vous n’êtes pas obligés de me croire…

Une photo du patron du FMI embarquant à bord d'une Porsche et une polémique commence. Moscovici dénonce une "campagne de boules puantes" mais reconnaît qu'il faut "faire attention à chaque image".


Jubilation à droite, embarras à gauche, la visite parisienne du probable candidat à la primaire du PS le 28 avril fait les choux gras de la classe politique. (AFP)

Anne Sinclair embarque dans une Porsche Panamera S et Dominique Strauss-Kahn s’apprête à la rejoindre. Diffusée mardi dernier, la photo du patron du FMI montant à bord d'une voiture de quelque 100.000 euros fait jaser. Jubilation à droite, embarras à gauche, la visite parisienne du probable candidat à la primaire du PS le 28 avril fait les choux gras de la classe politique et risque de ternir l'image du présidentiable.

Alors que la campagne s'annonce tendue, les socialistes vont devoir "faire attention à chaque image", a estimé Pierre Moscovici jeudi 5 mai. Le député strauss-kahnien évoque une "campagne de boules puantes", lancée par l'UMP tout en rappelant la "très, très grosse avance de l'autre côté" avec la nuit au Fouquet's de Nicolas Sarkozy au soir de son élection. "Qui peut donner des leçons la dessus ?", a-t-il insisté.

Hortefeux ironise

"En 1981, c’était le poing et la rose, aujourd’hui, c’est la Porsche au volant" : c'est Brice Hortefeux qui a ouvert le feu. Interrogé sur BFM TV, l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy ironisait autour d'une "évolution curieuse du Parti socialiste".

Depuis, Xavier Bertrand a bien tenté de calmer le jeu. Sur Europe 1, le ministre du travail a profité de l'occasion pour attaquer le PS sur son projet pour 2012 : "Que Dominique Strauss-Kahn roule en Porsche, en Ferrari ou en voiture américaine, je m'en moque. Ou en mobylette ou en vélo, je m'en moque", a-t-il déclaré avant d'ajouter : "Ce qui m'intéresse, c'est de savoir quelles sont vraiment les idées du parti socialiste, parce que leur projet, personne ne le défend chez eux".

Pas de surenchère

La consigne semble être passée à l'UMP : pas de surenchère. Sur RMC/BFM TV, Nadine Morano s'est ainsi contentée d'un simple : "Dominique Strauss-Kahn a le droit d'avoir des amis qui ont une Porsche". Et la ministre de l'Apprentissage d'insister : "Ca ne me dérange pas figurez-vous".

Les proches du directeur général du FMI aimeraient pouvoir tourner la page. Ils redoutent que ses adversaires socialistes profitent de l'occasion pour attaquer un candidat dont le manque de simplicité pourrait se transformer en handicap vis-à-vis de la gauche populaire. Bruno Le Roux, fidèle soutien de François Hollande s'est d'ailleurs empressé de noter la différence de style de son canditat : "Au moins, François roule en deux-roues dans Paris…"

Pierre Moscovici tente lui de se rassurer : "Ce n'est quand même pas, je crois, l'essentiel et c'est pas là-dessus que va se jouer la présidentielle", a-t-il déclaré sur LCI.

En attendant, l'affaire ne se calme pas sur Twitter où les internautes s'en donnent à cœur joie. Si certains, comme Camille Faure, estiment que "parfois, les débats inutiles des politiques fatiguent", d'autres, plus virulents à l'instar de Benjamin H se désolent : "Avant DSK et sa Porsche, nous avions Mitterrand et sa R5". Les twitteurs veulent aussi revenir sur l'origine de la polémique : DSK est-il vraiment monté dans cette Porsche ?

WASHINGTON/BOSTON (Reuters) - Sony a accusé les hackers d'Anonymous d'être indirectement à l'origine des cyberattaques au cours desquelles les données personnelles de plus de 100 millions de joueurs ont été dérobées.
D'après le géant japonais de l'électronique, son réseau de jeux vidéo a été violé au moment où il se défendait contre une attaque par déni de service du groupe Anonymous.
Une attaque par déni de service consiste à saturer le système par un trop grand nombre de requêtes de manière à le rendre inopérant.
Le portail Play Station Network (PSN) de Sony, qui compte 77 millions d'utilisateurs, a été victime d'un des plus importants vols de données jamais organisé sur internet, probablement les 16 et 17 avril dernier.
Lundi, le groupe japonais a annoncé en outre que les données personnelles associées à plus de 24,6 millions de comptes ouverts sur le réseau en ligne Sony Online Entertainment avaient été subtilisées.
"Sony a été victime d'une cyberattaque soigneusement planifiée, très professionnelle, extrêmement sophistiquée", a déclaré mercredi Kazuo Hirai, président de Sony Computer Entertainment America, dans une lettre adressée au Congrès américain.
Le vol des informations personnelles des consommateurs a incité le département américain de la Justice à ouvrir une enquête.

Les carabiniers napolitains ont saisi quantité de biens -dont plusieurs immeubles et sociétés- appartenant à la mafia italienne. Au total, il y en aurait pour un milliard d’euros.
C’est un joli coup de filet pour les carabiniers napolitains. Ils ont saisi pour un milliard d’euros de biens appartenant à la mafia italienne. Il s’agit d’immeubles, de sociétés, de terrains, de véhicules et de bateaux.
Cette saisie est le fruit d’une très longue enquête menée à la fois par la direction anti-mafia de Naples et l’Unité centrale de la Garde civile espagnole.
Hier, dans le cadre de cette opération, 39 personnes ont été arrêtées. Parmi les suspects, deux candidats du parti de Silvio Berlusconi aux municipales de Quarto, près de Naples.

Un clan affilié à la Camora

Les biens saisis appartenaient à des membres du clan Polverino ou à des prête-noms. Le clan est affilié à la Camora, la mafia napolitaine. Il est soupçonné de gérer un vaste trafic de drogue depuis Naples. D’après les enquêteurs, le réseau faisait venir les stupéfiants depuis l’Espagne pour alimenter le marché italien.
Le clan Polivario est également accusé, entre autres, d’association de type mafieux, de tentative d’homicide, d’extorsion de fonds et de détention illégale d’armes.

Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair montant dans la Porsche de leur ami, Ramzi Khiroun.
AFP

Strauss-Kahn montant dans une Porsche, estimée à plus de 100 000 euros... L'Express a retrouvé le propriétaire de "la première erreur de communication" de DSK.

La première erreur de communication de DSK est la faute d'un ... communiquant! L'objet du délit appartient en effet à Ramzi Khiroun, ex d'Euro-RSCG, ex-collaborateur du directeur général du FMI, devenu depuis l'un de ses amis.
Conseiller spécial d'Arnaud Lagardère, porte-parole du groupe Lagardère et membre de son comité exécutif, Khiroun fait partie des intimes, des rares privilégiés qui ont un accès direct à Dominique Strauss-Kahn et le voient régulièrement lorsqu'il est à Paris.
Le jeudi 28 mai, à l'issue d'une réunion au domicile parisien du couple Strauss-Kahn Sinclair, DSK aperçoit la nouvelle voiture de son camarade, garée place des Vosges, une Porsche Panamera S. Après les quelques plaisanteries d'usage sur le véhicule de luxe, Khiroun leur propose de les déposer sur les lieux du dîner auxquels ils sont conviés.
Pour tenter d'atténuer la polémique, le député PS Pierre Moscovici a tenu à préciser: "Les amis de Nicolas Sarkozy, ce sont les riches, les amis de DSK, ce sont les socialistes." Mais depuis quand les socialistes ne peuvent-ils pas aussi être riches?
Un autre élu, proche lui aussi de DSK, l'a résumé avec plus de légèreté: "C'est l'histoire d'un mec qui a réussi, qui montre sa voiture à un mec qui a de grandes chances de réussir..."

La mort de Ben Laden, c’est comme une série télé américaine, mais en moins bien...
Croyez-moi ou pas, mais quand les scénaristes américains se mettent à écrire, c’est pas des amateurs… Et leur chef-d’œuvre devait être « Kill Ben Laden », qui aurait du dépasser en péripéties et rebondissements tout ce que vous avez déjà pu voir dans « 24 heures chrono »… Mais on ne sait pas ce qui s’est passé, coup de fatigue, manque d’inspiration, conflit autour des droits d’auteur comme il y a deux ans… Toujours est-il qu’à l’arrivée, on n’y comprend plus rien… Le scénario est d’un compliqué… Et ils ajoutent tous les jours des détails qui rendent la chose encore plus incompréhensible…

Ca a commencé par la photo du cadavre qui circulait sur le net trois heures après la fin du film… Un faux grossier… On se serait cru revenu à l’époque de la Maxitête, le jeu de Canal Plus présenté par Sophie Favier… Il fallait deviner qui étaient les personnages qui en composaient un autre… Le crâne de Giscard, les yeux de l’abbé Pierre, le nez d’Alain Delon, la bouche et le menton de Woody Allen… Pour Ben Laden, c’était un peu gros, personne n’y a cru …

Après, y a l’histoire des obsèques… Où le rite musulman aurait, paraît-il, été respecté… Je ne suis pas théologien, encore moins islamologue, mais à mon avis, les seuls musulmans qu’on balance à la mer, c’est des petits proxénètes ou des trafiquants de drogue marseillais des quartiers nord, qui se retrouvent effectivement les pieds dans le béton par 300 mètres de fond à nourrir les daurades autour du château d’If… Là encore, je crois que les scénaristes se sont mélangés les crayons… Ou alors ils ont voulu surfer sur la tendance du développement durable, avec des obsèques totalement écolos… Mais à bord d’un croiseur de l’US Navy, c’est pas tellement raccord…

Ensuite, ils nous disent que Ben Laden vivait dans un bunker, une forteresse, avec des portes blindées, des miradors, une épaisseur de béton pire que le sarcophage de Tchernobyl… Alors que notre envoyé spécial à nous, sur France Info, a bien dit que c’était juste un gros pavillon de banlieue… Et ça continue avec l’assaut lui-même… Au début, on nous a dit qu’il avait résisté et que ça avait donné lieu à une fusillade de quarante minutes… Et hier, on précise qu’il n’était pas armé… Ce qui n’empêche pas, d’ailleurs, que la fusillade ait quand même duré quarante minutes…

Tout ça, au bout du compte, ça fait un peu amateur, série B… Et d’autant plus pour des scénaristes rompus aux blockbusters… J’espère que ceux de TF1 relèveront le niveau quand ils écriront « On a retrouvé Dupont de Ligonnès »… Evidemment, vous n’êtes pas obligés de me croire…

Au troisième jour du procès en appel de l’affaire Clearstream, Dominique de Villepin a répété qu’il ne connaissait pas l’identité, et encore moins le dossier judiciaire d’Imad Lahoud, et qu’il n’a pas protégé le pourvoyeur des listings. Selon lui, si il se retrouve cité par le général Rondot, c’est parce que l’officier voulait sauver une "source pourrie" qu’il espérait exploiter pour arriver jusqu’à Oussama ben Laden.
Ses oreilles ont dû siffler. Le général Rondot n’était pas cité à l’audience aujourd’hui, mais il y a été largement présent, et à nouveau, pour ce procès en appel de l’affaire Clearstream, l’homme aux carnets semble être la clé de voûte de ce dossier.

Depuis le début, Dominique de Villepin affirme qu’il ne connaissait pas l’identité de “la source”, qui distillait les noms des fameux listings Clearstream. Il n’aurait jamais entendu parler d’Imad Lahoud : “l’Etat, c’est le respect des règles”, rappelle Dominique de Villepin, ce n’est pas “une affaire de copains qui discutent entre eux”. Et une des règles, c’est que le nom des sources n’est jamais cité : “dans l’esprit du ministre des Affaires étrangères que je suis, “la source”, c’est une source du ministère de la Défense (dont dépendait le général Rondot, NDLR). Si dans une quelconque affaire, le nom d’une source m’avait été donné, pour moi, le dossier s’arrêtait là”.

“Je ne connait pas l’identité et le passé de “la source” Imad Lahoud. Je ne sais pas que c’est un délinquant, qu’il a fait de la prison, que c’est un escroc aux renseignements”, assure Dominique de Villepin. Alors que c’est-il passé le 25 mars 2004, quand Imad Lahoud a été placé en garde à vue dans une affaire d’escroquerie à l’encontre d’un magazine de golf ? Dans sa serviette, les enquêteurs trouvent une copie d’une lettre de Jean-Louis Gergorin, qui fait le lien entre Imad Lahoud et le renseignement français, et en particulier le général Rondot. Dans le dossier, l’officier affirme que Dominique de Villepin, mis au courant, notamment par Jean-Louis Gergorin (ce qu’il nie) l’a appelé pour lui demander de faire libérer “la source”.
Ce coup de téléphone est cité dans un document du ministère de la Défense, une “note de couverture”, postérieure aux faits.

Clearstream : Villepin réaffirme ne pas être intervenu lors de la garde à vue d’Imad Lahoud Compte-rendu d’audience : Franck Cognard (1'00")

L’ombre d’Oussama Ben Laden

Dominique de Villepin ne nie pas avoir appelé le général Rondot ce jour-là. Mais sur un tout autre sujet : les attentats de Madrid, qui ont eu lieu le 11 mars et devait être le sujet d’un Conseil européen. Le général a bien évoqué le fait que la source était en difficulté et que Gergorin avait commis une bourde. Mais Dominique de Villepin s’est contenté de lui lâcher un sibyllin “Faites pour le mieux”, sous entendu : “débrouillez-vous, c’est votre problème”. “Le général Rondot a entendu ce qu’il voulait entendre”, avance Dominique de Villepin.

Aurait-il été manipulé par ce collaborateur d’élite ? Non, répond l’ancien ministre : “il obéissait à un intérêt supérieur”. Et il se lance dans une explication jusqu’ici inédite pour expliquer sa présence dans les documents du ministère de la Défense. Le général se servait d’Imad Lahoud non seulement dans le dossier des listings Clearstream, mais aussi et surtout dans la lutte anti-terroriste. Il espérait que Lahoud conduirait les Français jusqu’à Oussama ben Laden. Un bâton de maréchal pour les services hexagonaux qui, dans ces conditions, ne voulaient surtout pas “couper” Lahoud : “cette source est trop importante pour le ministère de la Défense et la raccrocher au ministère des Affaires étrangères, même par un fil, permet de continuer à l’utiliser”, explique de Villepin. Il n’aurait donc servi que de caution à une “source pourrie” du ministère de la Défense.
Sa locataire de l’époque, Michèle Alliot-Marie, aujourd’hui en disgrâce, appréciera sans doute ce coup de pied de l’âne. Le général Rondot, l’“ami”, aussi. Il sera à la barre mercredi pour donner sa version des faits.

Dans un communiqué, le mouvement d’hacktivistes réfute les accusations de Sony en laissant entendre qu’il pourrait s’agir d’une manœuvre visant à leur faire porter le chapeau.

Mis en cause par Sony dans les explications fournies aux autorités américaines à propos du piratage de ses services, le groupe Anonymous a réagi à son tour.

Dans un communiqué diffusé hier en fin d'après-midi, ils assurent n'avoir jamais pratiqué le vol de données bancaires. « Aucune personne associée à notre mouvement ne ferait quelque chose qui déclencherait une réponse judiciaire massive » assurent-ils, tout en admettant que le piratage s'est produit « au milieu » de l'opération OpSony durant laquelle des attaques par déni de service ont été menée à l'appel des Anonymous. Mais le mouvement d'hacktivistes estime que le fichier portant la mention Anonymous retrouvé sur les serveurs Sony ressemble à une diversion.

Le communiqué cite l'exemple des sociétés spécialisées dans la sécurité HBGary, Palantir et Berico Systems qui avaient proposé de disséminer des informations pour discréditer WikiLeaks. Sous-entendu : Sony ou toute autre « adversaire » pourrait avoir décidé de faire des Anonymous les boucs émissaires parfaits... « Quiconque s'est introduit dans les serveurs de Sony pour voler les données des cartes de crédit et a laissé un document incriminant les Anonymous voulait clairement qu'ils soient blâmés pour le vol numérique le plus important de l'histoire ».

À ce jeu-là, il sera probablement difficile de démêler le vrai du faux tant que l'enquête sur le piratage de la firme japonaise ne livrera pas plus de détails. (Eureka Presse)

Les élèves harceleurs privés de profil Facebook


Le ministère de l'Éducation nationale a signé un partenariat avec le réseau social pour éviter les cas de «cyber-harcèlement». Plus facile à dire qu'à faire.

En conclusion des «assises nationales» sur le harcèlement à l'école mardi, le ministre de l'Éducation, Luc Chatel, a annoncé que les comptes Facebook des élèves qui en harcèlent d'autres seraient fermés. Et ce, par le biais d'un partenariat avec le réseau social, qui permettrait de lutter contre le «cyber-harcèlement», un fléau qui se développe depuis plusieurs années en milieu scolaire.

Dans une interview donnée à Numerama mercredi, Facebook a expliqué être «ravi de pouvoir travailler avec le ministère de l'Éducation nationale et d'autres organisations en France» sur ce problème. Dans un premier temps, le réseau social avait annoncé n'avoir signé «aucun accord» avec le ministère, avant donc, de se raviser.
« Des lieux peu surveillés par les adultes »

Pour le ministère de l'Éducation, l'équation est très claire : Facebook ne doit pas devenir un prolongement du harcèlement à l'école. Ainsi, ceux qui s'amusent, par exemple, à créer un groupe «d'amis» sur le réseau social contre l'un ou l'une de leur camarade devraient voir leur profil disparaître de la toile. Concrètement, on ignore encore comment la procédure sera enclenchée, et qui sera à l'initiative de la fermeture du profil.

«La Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) reçoit chaque mois 15 à 20 plaintes sur ces sujets», explique la médiatrice de l'Éducation nationale, Monique Sassier. «Comme les recoins de cours de récréation ou les toilettes des écoles, les réseaux sociaux et les messageries sont des lieux peu surveillés par les adultes, donc ce sont ceux où se déroulent les faits de harcèlement», explique Nicole Catheline, pédopsychiatre au Centre hospitalier Henri-Laborit de Poitiers. D'où la nécessité pour les adultes, même les plus réticents aux réseaux sociaux, à savoir «comment fonctionne Facebook, à quoi ça sert, comment l'on s'y rend», s'ils veulent prévenir le harcèlement, préconise-t-elle.
«La même chose sur MSN»

Par ailleurs, pour les cas les plus graves, comme par exemple ceux où de l'argent est demandé, les familles pourront désormais être accompagnées par l'Office central de lutte contre la cyber-criminalité lorsqu'elles déposeront plainte. Une manière de mettre fin à l'actuel parcours du combattant, alors que l'article 222-33-2 du Code pénal punit le harcèlement. La peine peut aller jusqu'à un an de prison et 15.000 € d'amende.

Dores et déjà, des voix s'élèvent pour mettre en doute l'efficacité de la fermeture des comptes Facebook. Sur RTL, des élèves affichent ainsi leur scepticisme : «Moi si on m'enlève mon compte, je m'en fous j'en ouvrirai un autre, ou je ferai la même chose sur MSN». Il faut dire que, pour ouvrir un compte sur un réseau social, il suffit d'entrer une adresse e-mail valide. Un simple changement d'adresse permet ainsi d'avoir un nouveau profil.

Il y a la révolution, et la Révolution™ par Free

par Camille Gévaudan

tags : buzz , Free

DR

Gare à vos fesses, Desmoulins, Blanqui, Robespierre ! Au recyclage, manuels scolaires ! Au tribunal, livres d’histoire ! L’actualité juridique risque d’être chargée durant les prochains mois : à cause d’un tout petit communiqué de presse de rien du tout, v’là t’y pas que Free s’est mis en tête de revendiquer la propriété du terme « Révolution ». On est pas dans la merde...

Selon le dictionnaire de l’Académie française, le sens figuré d’une « révolution » (le propre ayant trait au mouvement des corps célestes) est pourtant on ne peut plus générique : le terme « se dit figurément du changement qui arrive dans les choses du monde, dans les opinions... » Ou dans le secteur de la téléphonie — pourquoi pas ? Un opérateur projetant de casser les prix des forfaits mobiles a ainsi décidé, la semaine dernière, de lancer une campagne de comm’ (ou de « buzz », diront certains) habilement ficelée sous le nom alléchant de « révolution du mobile ». Un site Internet, un compte Twitter et une page Facebook ont été ouverts, sans révéler la moindre information sur le nom de l’opérateur en question ou le contenu de l’offre à venir. Il n’y a qu’une date — le 11 mai —, et ce slogan de « révolution du mobile » à se mettre sous la dent.

Il n’en fallait pas plus à Free pour se fâcher tout rouge et envoyer, via son avocat, une drôle de missive à l’auteur du buzz : « Tout d’abord, il ne vous aura pas échappé que la société Free a lancé la Freebox révolution dont l’atout majeur et il faut le dire révolutionnaire, est d’intégrer les appels vers les mobiles dans le forfait abonnement. » Notez bien, cher concurrent : on était prem’s sur la Révolution™. « Ensuite, vous n’êtes pas non plus sans ignorer, que fidèle à l’image du groupe Iliad-Free qui a révolutionné le marché des communications électroniques ces dernières années, la société Free Mobile se propose d’en faire autant dans le secteur de la téléphonie en 2012. » Comprenez le problème, cher concurrent : l’INPI a refusé de nous enregistrer le nom Révolution™, mais on avait au moins réussi à convaincre les technophiles et la presse de nous accorder l’exclusivité du calendrier révolutionnaire le temps de fignoler notre réseau 3G... « C’est pourquoi, depuis des années également, le public et la presse ne s’y sont pas trompés et qu’à leurs yeux, Free est régulièrement synonyme de "révolution". » On n’est pas prétentieux, cher concurrent, juste réalistes : la Révolution™, c’est nous.

« Ainsi mes clients m’ont chargé d’attirer votre attention sur le problème que pourrait poser votre communication et font toutes réserves sur les préjudices de toute nature qui pourraient en découler » En voilà une bonne technique d’intimidation !

Dénouement de l’affaire mercredi prochain à la conférence de presse organisée par le mystérieux opérateur, très fier d’avoir vexé la bande à Niel, et que les Sherlock Holmes en herbe soupçonnent d’être Numericable. En attendant, sa page Facebook promet de dévoiler les détails de l’offre « demain à midi ».

Le groupe Access Industries va débourser 3,3 milliards de dollars pour mettre la même sur la maison de disques, qui ne sera plus cotée en Bourse.
Warner Music va bien être rachetée. La troisième maison de disques mondiale a trouvé un accord avec Access Industries, holding financière du milliardaire russo-américain Len Blavatnik. Le montant de l'opération est estimé à 3,3 milliards de dollars, dette incluse.

Access s'est montré le plus offrant, en proposant 8,25 dollars par action, ce qui représente une prime de 35% comparé à la moyenne du prix du titre sur les six derniers mois. Trois actionnaires importants, qui détiennent à eux seuls 56% du capital, ont déjà approuvé cette opération.

La transaction pourrait être finalisée au troisième trimestre 2011, sous réserve d'obtenir l'accord des actionnaires de Warner et le feu vert des autorités américaines. Warner Music serait alors retirée de la cote.

Lors des trois derniers mois de 2010, Warner Music a accusé une perte de 18 millions de dollars et un repli de 14% de son chiffres d'affaires, à 789 millions de dollars.