Today's joke

ivo a écrit:Warner Music rachetée pour 3,3 milliards de dollars
http://www.latribune.fr/technos-medias/medias/20110506trib000620028/warner-music-rachetee-pour-33-milliards-de-dollars.html

Le groupe Access Industries va débourser 3,3 milliards de dollars pour mettre la même sur la maison de disques, qui ne sera plus cotée en Bourse.
Warner Music va bien être rachetée. La troisième maison de disques mondiale a trouvé un accord avec Access Industries, holding financière du milliardaire russo-américain Len Blavatnik. Le montant de l'opération est estimé à 3,3 milliards de dollars, dette incluse.

Access s'est montré le plus offrant, en proposant 8,25 dollars par action, ce qui représente une prime de 35% comparé à la moyenne du prix du titre sur les six derniers mois. Trois actionnaires importants, qui détiennent à eux seuls 56% du capital, ont déjà approuvé cette opération.

La transaction pourrait être finalisée au troisième trimestre 2011, sous réserve d'obtenir l'accord des actionnaires de Warner et le feu vert des autorités américaines. Warner Music serait alors retirée de la cote.

Lors des trois derniers mois de 2010, Warner Music a accusé une perte de 18 millions de dollars et un repli de 14% de son chiffres d'affaires, à 789 millions de dollars.

Un procureur qui bafoue les lois voici ce qui n'est pas commun et qui devrait avoir des conséquences. Dans l'affaire qui a opposé le juge Courroye à la juge d'instruction Prevost Deprez, ce dernier a été désavoué par les juges bordelais qui ont considéré que l'action du procureur avait été illégale. Rien de moins.


Le Monde qui était partie prenante nous révèle l'affaire : Le désaveu, pour Philippe Courroye, le procureur de Nanterre, est cinglant. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux a considéré, dans un arrêt rendu le 5 mai – dont Le Monde a eu connaissance –, que la procédure lancée en septembre 2010 à l'encontre de la juge Isabelle Prévost-Desprez, pour "violation du secret professionnel" était entachée d'illégalité.

En conséquence, les magistrats ont annulé l'essentiel de l'enquête. Ils ont fondé leurs arguments sur le fait que M. Courroye avait demandé aux services de police de se procurer les "fadets" – facturations téléphoniques détaillées – de deux journalistes du Monde, censés être en relation avec Mme Prévost-Desprez.

La chambre de l'instruction a estimé que cette initiative procédurale était totalement illégale. M. Courroye avait saisi l'Inspection générale des services (IGS), demandant aux policiers d'identifier les numéros de téléphones portables personnels et professionnels des deux journalistes du Monde puis de recenser les appels entrants et sortants, incluant les SMS échangés, dans la période allant du 23 juillet au 2 septembre 2010.

Consigne était aussi donnée d'identifier les titulaires des lignes des correspondants des journalistes.

Dans ses attendus, l'arrêt rappelle qu'à aucun moment, "l'accord des intéressés, qui n'ont d'ailleurs pas été entendus au cours de l'enquête, n'a été recueilli", ce qu'exige pourtant l'article 77-1-1 du code de procédure pénale. Il y a, selon les magistrats, une "violation manifeste" de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme et de l'article 2 de la loi du 29 juillet 1881.

Il va falloir attendre de cette décision ce que va en faire la chancellerie. Nous savons déjà quelle a été l'attitude d'un autre procureur, le sieur Marin dans l'affaire Clearstream et je doute qu'elle agisse ne se contentant que de garder les sceaux. En tout cas Eva Joly, elle demande qu'il y ait une mutation (Le NouvelObs) : Quelle conséquence peut avoir un tel arrêt ?

- La société démocratique est basée sur la confiance. Lorsqu’il est établit que vous avez agi en dehors des règles, quelle confiance les citoyens peuvent-ils avoir dans le rôle si important d’un procureur de la République comme Philippe Courroye dans un tribunal aussi important que Nanterre ?

Il me semble que Philippe Courroye a été désavoué et que ce désaveu devrait entraîner une modification de sa situation professionnelle, parce que le citoyen ne peut pas avoir confiance en un procureur qui viole la loi./Les procureurs peuvent être mutés et je pense qu’il est de la responsabilité de la Chancellerie de lui trouver une autre fonction.

La démocratie est basée sur la confiance. Nous, les écologistes, nous voulons un changement important de la société. Ce changement ne peut se conduire sans la confiance dans les institutions.

Il nous faut rappeler, ce qui ne sont pas des détails, toute l'attitude détestable de ce procureur dans l'affaire Bettencourt. Tout d'abord pour au moins deux raisons évidentes il aurait dû se dessaisir de cette affaire : a- parce qu'il a obtenu d'Eric Woerth, ministre du budget, le remboursement pour plusieurs milliers d'euros de son déménagement et b- car il était cité dans les enregistrements clandestins. Il y avait-là un double conflit. Ensuite il a saucissonné l'affaire afin de la rendre plus facilement classable selon les différentes enquêtes. Comme il ne l'a pas confié à un juge d'instruction, il n'a pu enquêter en Suisse sur le volet fiscal de l'affaire Bettencourt, uniquement sur l'aspect escroquerie. Du reste vous remarquerez que l'on ne parle plus de la veuve dorée qui a quand même fraudé le fisc. Aucune poursuite pénale ne semble être à l'ordre du jour. Il avait aussi refusé à la juge Prevost Deprez les enregistrements malgré un arrêté de la cour. Il a lutté pied à pied pour empêcher ce volet de l'affaire d'avancer. Il avait du reste changé d'opinion en ce qui concerne l'abus de faiblesse de la veuve dorée et que celle-ci avait été avertie deux mois avant que la décision serait bonne.

Soulignons la façon extravagante dont il a mené les interrogatoires. L'UMP a été avertie 48 heures avant sa perquisition. Aucune perquisition ni du bureau ni des logements de Woerth n'avait été ordonnée. Ce dernier n'est pas venu au tribunal ni au commissariat pour être interrogé, mais la police s'est placée jusqu'à lui (tout le contraire de Villepin) alors que la comptable a été assaillie d'interrogatoires jusque tard dans la nuit et un nombre invraisemblable de fois. Le grand chambellan, Maistre, a été interrogé trois fois en garde à vue et notamment après la découverte de preuve le liant à Woerth et à sa légion d'honneur. Il a donc été interrogé en garde à vue alors que Woerth pour ce même courrier le concernant n'avait pas été re-convoqué. Nous avons remarqué aussi que dès que e dossier est parti pour Bordeaux tout a changé. La vitesse supérieure est passée. Le logement Woerth a été perquisitionné, tout comme l'UMP. La cour de justice de la République a été saisie et le 3 mai dernier il a été entendu comme témoin assisté par la commission d’instruction de la Cour de justice de la République.

Il serait bon qu'une enquête administrative s'occupe du cas Courroye pour son attitude dans l'affaire Bettencourt, sur son non dessaisissement, sur son remboursement de son déménagement, sur son classement de l'abus de faiblesse.

Il y a au moins un aspect positif. Il reste en France quelque part une justice indépendante

La loi française a édulcoré la directive européenne qui vise à «équilibrer» les rémunérations variables et fixes des banquiers.

Des banquiers hors les lois et un pays (la France) qui ne respecte pas les textes européens en matière de régulation des bonus. Voilà qui fait très mauvais genre au moment où le gouvernement s’emploie à vendre le bilan des quatre ans de présidence de Nicolas Sarkozy

Et c’est reparti pour des manifestations en Tunisie...

Croyez-moi ou pas, mais accéder à la démocratie à tout prix, ça n’est jamais simple… On a beaucoup parlé de l’hiver flamboyant des pays arabes, du sirocco de liberté qui a soufflé sur tout le Maghreb et le Golfe persique, de la révolution de jasmin en Tunisie… La Tunisie, justement… On l’a soutenue, cette révolution… Et pas seulement parce qu’elle nous a permis, en France, de changer aussi de gouvernement… Ah ben si… Y aurait pas eu la révolution tunisienne, jamais Michèle Alliot-Marie n’aurait voulu envoyer des CRS à Tunis, jamais on n’aurait su qu’elle avait pris l’avion d’un copain de Ben Ali et jamais on ne l’aurait renvoyée pêcher le merlu du côté de Saint-Jean-de-Luz… Quand on fait de l’histoire, même contemporaine, il ne faut pas oublier les détails…

Donc, en Tunisie, a priori, ils sont contents… Ils ont eu leur révolution… Ben Ali est parti, sa femme a fait pareil, avant qu’on la tonde… Les touristes reviennent… Donc, tout va bien… Ben non… Ils en veulent encore plus… Ils redescendent dans la rue pour demander le départ de ceux qui ont remplacé Ben Ali, sous prétexte que c’est pas des perdreaux de l’année, qu’ils ont déjà beaucoup servi et qu’ils en ont assez de voir leur tête… Ca va bien, les peuples opprimés… On leur donne le doigt, ils veulent le bras entier… Non mais, qu’est-ce que vous croyez, c’est très compliqué la démocratie…

En France, on peut en parler, on est des spécialistes… On a fait notre révolution en 1789… On a coupé la tête au roi et à la reine, on en a profité pour en massacrer ou en guillotiner 800.000 de plus, on a fait la guerre pendant quelques années à toute l’Europe, on a eu des rechutes avec le retour des rois et même des empereurs… Bref, il a fallu pas loin de 80 ans avant qu’on retrouve une vraie république… Et les Tunisiens voudraient qu’en trois mois, tout soit réglé par le droit de vote… Ils sont gentils… Bon, à l’ère d’Internet et du village global, ça devrait aller plus vite qu’au XIXème siècle, mais tout de même… On ne peut pas ramasser les dattes avant de planter le palmier… Oui, c’est la version locale de la charrue avant les bœufs…

Donc, il faut être patient… Sinon, j’en connais qui vont vouloir instaurer des quotas… Partant du fait qu’il y a trop de démocraties sur la planète… Au moins un cinquantaine, avec des vraies élections, des vrais parlements, des vrais élus… Ce qui est contraire au développement durable, car il faut abattre beaucoup d’arbres pour imprimer des professions de foi électorales et des bulletins de vote… Evidemment, vous n’êtes pas obligés de me croire…

France Info consacre cette journée du 2 mai à la question du travail. Radio France vient de lancer une vaste enquête auprès des internautes, intitulée "Quel travail voulons-nous ?" (voir à la fin de cet article).

Parmi les thèmes abordés : l’intrusion du travail dans la vie privée, à travers les nouveaux modes de communication. Dix millions de Français sont équipés d’un smartphone. Quand il est à usage professionnel, ce petit appareil peut se transformer en véritable "laisse électronique".

Le smartphone fait souvent partie du kit de bienvenue quand on est un cadre et qu’on arrive dans une société. C’est l’outil ludique, sympathique, gratifiant même parfois pour les plus jeunes. "J’étais toute contente quand on me l’a donné à mon arrivée. La possibilité de passer des coups de fils en illimité, le sentiment d’être une business woman, l’addiction avec la petite lumière rouge à chaque nouveau message", raconte Virginie 29 ans, cadre commerciale pour un site internet. "L’avantage c’est qu’on peut être jointe, se connecter où qu’on soit à n’importe quel moment. Ce n’est pas désagréable, et puis on a choisi d’être cadre dans une start-up, il faut jouer le jeu. Question de conscience professionnelle" ajoute sa collègue Valérie.

Mais tous les salariés ne sont pas ravis d’avoir le fil à la patte. Pour certains, le joujou se transforme rapidement en objet pernicieux. Grégoire, 32 ans, cadre dans une banque dit recevoir plus de 100 mails par jour. "Cela ne s’arrête jamais parce que ma hiérarchie ne fait pas de différence entre la semaine et le week-end. Les congés non plus ne sont pas des jours différents pour eux. Du coup c’est en permanence des messages sur le téléphone", raconte-t-il. "A chaque fois, je vois que j’ai reçu un message. J’hésite un moment, et puis je finis toujours par l’ouvrir. Et là très souvent, cela prend le dessus sur le moment que je suis en train de passer avec ma famille ou mes amis", confie Grégoire.

Céline, consultante de 35 ans, raconte que si elle a quitté son dernier emploi c’est en grande partie parce qu’elle ne supportait plus les sollicitations permanentes via le smartphone. "Je travaillais en Suisse. j’avais un poste à forte responsabilité. mais mon patron, lui était souvent à New York ou ailleurs à l’étranger et ne faisait pas attention au décalage horaire. J’étais censée rester en alerte jour et nuit et répondre instantanément à chaque message" se souvient-elle.

Dans l’entreprise, ce sont les salariés les plus jeunes qui sont les plus exposés à ces dérives du smartphone. Car les cadres plus expérimentés ont travaillé des années sans problème avant le smartphone. Ils sont donc en général plus méfiants à l’égard de ce nouvel outil. "Le smartphone ? On me l’a proposé. Mais j’ai refusé car je veux garder mon autonomie, mon indépendance. Je ne veux pas qu’on m’embête quand je suis en famille. Du coup ils n’ont que mon numéro perso, et sur celui-là ils n’osent pas appeler !" explique Jean-François, 56 ans. Jean-Marc travaille dans la tour voisine, pour un groupe immobilier. Lui a accepté l’iphone offert par sa société. Mais ne regarde les mails que très rarement. "Je préfère de toute façon ouvrir mes mails au bureau, sur un vrai ordinateur. On lit mieux les choses et c’est moins de complications" confie Jean-Marc.

Le smartphone, "fil à la patte" professionnel : témoignages de cadres de la Défense, le quartier d’affaires de la capitale (1'35")

Tous âges confondus, on estime qu’un cadre sur deux ne ressent pas le droit de se déconnecter le soir. Un sur trois n’éteint pas son smartphone en vacances. Pas facile d’échapper à l’impatience généralisée. Si cette hyper télécommunication grignote la vie privée, elle peut nuire aussi au travail lui même : à la créativité ou à la productivité !

"La journée de travail est désormais éclatée en un fourmillement de petites tâches. Un cadre en moyenne est interrompu toutes les 8 à 12 minutes aujourd’hui. C’est devenu impossible pendant la journée de se concentrer longuement sur un dossier. Résultat : on ramène ces fameux gros dossiers à la maison le soir, où cela finit par être quand même plus calme" commente Thierry Venin, chercheur au CNRS et auteur d’une thèse sur le sujet.

Thierry Venin, chercheur au CNRS et auteur d’une thèse sur l’intrusion du smartphone dans la vie privée (2'46")

Etant donnée l’ampleur du phénomène, cette question du smartphone "grignoteur de temps" devrait finir par apparaître à l’agenda social. Les syndicats doucement s’emparent de la question. Certains demandent que des chartes soient rédigées dans les entreprises pour encadrer les choses. A la CFE-CGC, Bernard Salengro estime qu’on n’est "déjà plus le fil à la patte, mais le fil autour du cou. On demande au cerveau de gérer trop de flux. Le corps humain ne suit plus. Il y a un risque aigu de stress, de souffrance" ajoute-t-il.

Bernard Salengro, de la CFE-CGC (2'04")

Certaines entreprises commencent à aménager des temps de déconnexion : Intel tente les vendredi sans mail. Atos Origin abandonne les mails internes entre collaborateurs.
Aux Etats-Unis, la question de l’intrusion du smartphone dans la vie privée est arrivée devant la justice. Les employés de la mairie de Chicago ont fait analyser la mémoire de leurs Blackberrys . Données à l’appui, ils exigent la rémunération des nombreuses minutes de travail ainsi accumulées.

Le prix de l’essence a battu un nouveau record la semaine-dernière en France. En moyenne, le Sans Plomb 95 frôle la barre des 1,55 euro/litre (1,5492), au moment où les cours du pétrole semblaient se calmer depuis plusieurs jours. Christine Lagarde souhaite que les prix à la pompe puissent baisser rapidement dans la foulée des marchés.

10,15 francs le litre de SP à la pompe ! C’est le prix moyen que paient aujourd’hui les Français. Exprimé en francs, ce chiffre semble faire encore un peu plus mal au porte-monnaie. Les 1,55 euros frôlés par l’essence sonnent comme une limite insupportable. Le super sans plomb 98 se vend à 1 ,5861 euro/litre. Le gazole a, lui, légèrement baissé à 1,3453.
Ce matin, Christine Lagarde a demandé un rapport à ses services sur la répercussion à la pompe de la baisse des cours du pétrole.

Les cours du brut ont baissé ; « il faut que ça baisse à la pompe »
Ce rapport devrait être rendu à la ministre de l’économie en début de semaine-prochaine. "Les pétroliers et les distributeurs ont pris l’engagement de répercuter immédiatement à la pompe toute baisse du prix des hydrocarbures", souligne Christine Lagarde.
La ministre observe que "depuis quelque jours, le prix du baril de pétrole sur les marchés internationaux baisse" ; il "faut que ça baisse aussi à la pompe", ajoute la ministre.


La semaine dernière, les cours du pétrole ont décroché de plus de 16 dollars (15%) à New–York, pour tomber aux environs de 97 dollars le baril.

Très critiqué pour sa gestion de l’accident nucléaire de Fukushima, le premier ministre japonais a décidé de renoncer à son salaire mensuel...

Croyez-moi ou pas, mais qu’un ministre, le premier d’entre tous, qui plus est, renonce à son salaire parce qu’il se sent à la fois responsable et coupable, c’est formidable… Manque de chance, c’est pas en France que ça se passe, mais au Japon… Et coup de chance pour le premier ministre en question… On est en 2011… Y a encore un demi-siècle ou même davantage encore, ça se serait terminé avec un opinel planté entre le nombril et la vésicule… Et pourtant, c’est pas le premier ministre d’aujourd’hui qui a décidé d’implanter une centrale nucléaire en bord de mer dans une zone sismique… Mais ça ne fait rien, il assume aussi pour ses prédécesseurs… Au Japon, on le sait bien, on ne rigole pas avec l’honneur…

En France, nous, on a l’honneur en peu plus élastique… Alors quand on a fait une grosse boulette, on veut bien, à l’extrême rigueur, aller au 20 heures de TF1 pour s’expliquer… En ayant planché pendant deux heures au préalable avec ses conseillers en communication pour dire, sous la torture très light de Laurence Ferrari que, malgré les apparences, c’est pas de sa faute… Enfin, pas totalement… Mais renoncer à son salaire ministériel, là, faut pas exagérer… C’est dommage sur le plan éthique, mais finalement, chacun s’arrange avec sa conscience… En revanche, ce qui fait rêver, c’est de penser à toutes les économies que la France aurait pu faire en adoptant ce principe depuis trente ans… Depuis la Mitterrandie triomphante que le peuple de gauche célèbre ces jours-ci avec faste en rêvant à des jours meilleurs jusqu’au sarkozysme claudicant qui rêve d’une prolongation de bail…

Entre le Rainbow Warrior et l’affaire du sang contaminé, entre l’affaire Elf et le financement occulte du PS, entre la gestion de la canicule de 2003 et celle de la grippe H1-N1 de 2010, entre les emplois fictifs et les frais de bouche de la maison Chirac – vous voyez que tout le monde est concerné –, entre la remarquable inefficacité des politiques diverses contre le chômage et la plongée en eau profonde des déficits publics… On se dit qu’en imitant le premier ministre japonais, la plupart de nos gouvernants auraient pu se lancer dans le bénévolat depuis trente ans… Comme dans le milieu associatif… Et on aurait pu éponger une partie du déficit de la Sécu et de la dette de la France… Mais qu’on n’aille pas en déduire hâtivement que ce serait mieux avec d’autres… On le sait bien… Il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne font jamais d’erreurs… Et encore, je dis erreurs parce que des enfants peuvent être à l’écoute… Evidemment, vous n’êtes pas obligés de me croire…

Sans toujours le savoir, des annonceurs de Facebook ont pu avoir accès, pendant plusieurs années, à des données personnelles du demi-milliard d’utilisateurs du site.
La firme de Palo Alto (Californie) confirme l’information de la société de sécurité informatique Symantec.
Certaines applications de Facebook ont laissé fuiter, durant des années, des mots de passe des utilisateurs. Les annonceurs du site de réseautage sociale numéro un au monde ont ainsi eu accès, sans toujours le savoir, au profil des utilisateurs et à leur courrier.
Selon la société de sécurité informatique Symantec, qui révèle le pot aux roses, les annonceurs ont pu envoyer des messages ciblés aux utilisateurs de Facebook, et pirater leurs données personnelles. Rien qu’en avril dernier, 100.000 profils ont ainsi été ouverts aux quatre vents, selon Symantec.
En quelques années, ce sont des millions de mots-clés qui ont ainsi pu être communiqués.

Facebook confirme l’information.

La faille résidait dans certaines applications, comme les jeux dont quelque 20 millions sont installés chaque jour par des utilisateurs sur leur profil.
La firme de Palo Alto (Californie) affirme avoir pris des mesures pour résoudre le problème dès qu’elle en a eu connaissance.

Pour les quelque 500 millions d’utilisateurs de Facebook, la seule parade consiste à changer leur mot de passe, ce qui rend les mots-clés piratés totalement invalides.

Le prochain sommet du G8 va se tenir dans deux semaines à Deauville... 80 CRS sont déjà mobilisés sur place pour sécuriser le site du sommet... Ouest France raconte que pour les loger, on leur a proposé, sans rire, des chambres d’étudiants à la cité universitaire... Ils ont refusé, ils considèrent que la place de CRS armés n’est pas dans une cité U au milieu d’étudiants qui pourraient se retrouver au bout de leurs matraques dans des manifs anti-G8 le jour, avant de les retrouver dans la chambre à côté la nuit, on imagine l’ambiance à la cité U... Alors en attendant de trouver une solution, les CRS dorment dans leurs fourgons sur un parking, leurs syndicats exigent une solution rapide. Et il y a urgence : dans deux semaines, à l’ouverture du G8, il devrait y avoir 3000 hommes déployés sur le terrain, la moitié des CRS français...

il devrait y avoir 3000 hommes déployés sur le terrain, la moitié des CRS français...

La demande n’a pas (encore) été faite officiellement au gouvernement, mais elle est déjà explicitement formulée par le PDG d’EDF : Henri Proglio, lors d’une rencontre avec des élus organisée par l’Association des maires de France, a jugé "souhaitable une hausse tendancielle de 2,6% par an" des tarifs de l’électricité.
C’est le député centriste Jean Dionis du Séjour, qui assistait à cette rencontre ce matin, qui rapporte ces propos.

Le porte-parole du gouvernement, François Baroin, a rapporté les propos du chef de l’Etat, ce matin lors du Conseil des ministres : il a défendu le bilan "exceptionnel" du RSA, et demandé à chacun de ses ministres de rester dans son secteur.
Une pierre dans le jardin de Laurent Wauquiez, dont les récentes déclarations sur le RSA ont déplu, jusque dans les rangs de la majorité.
Toujours selon le compte-rendu de François Baroin, Nicolas Sarkozy a tenu ce matin à défendre le "bilan exceptionnel" du Revenu de Solidarité Active : ce dispositif, imaginé et mis en place par Martin Hirsch, est "un bouclier social, un instrument de lutte contre la pauvreté", a dit le chef de l’Etat.
Et si une réflexion sur l’efficacité des dispositifs d’insertion est "toujours pertinente" et nécessaire, le président de la République a rappelé qu’elle a été confiée à l’ancien ministre Marc-Philippe Daubresse : il est chargé d’un rapport sur l’amélioration de l’insertion économique des bénéficiaires du RSA.

Autrement dit : chacun doit rester dans son rôle. Nicolas Sarkozy a demandé à chacun des membres du gouvernement de "rester dans son secteur" . Avec cette précision, qui découragera probablement certaines velléités de prise de parole : "lorsqu’on prend une initiative, on doit toujours se demander si ça va dans le sens de l’intérêt collectif". Le président a également réaffirmé "l’absolue priorité de rassembler la société" et la nécessité de ne pas y "pousser les divisions".

Les propos de Laurent Wauquiez dénonçant "les dérives de l’assistanat", et sa proposition de conditionner l’octroi du RSA à l’accomplissement de cinq heures hebdomadaires de travail social avaient en effet divisé jusque dans les rangs du gouvernement. Roselyne Bachelot, dès lundi, et surtout François Fillon hier avaient fait connaître leurs réserves, voire leur irritation.
Le ministre des Affaires européennes avait eu beau dire qu’il s’était exprimé en tant que chef de file de "La droite sociale", et non en tant que membre du gouvernement, le chef de l’Etat et son Premier ministre se seraient bien passés de ce débat sur le RSA.
Débat clos, au moins provisoirement, par la mise au point de ce matin.

Les prix à la consommation ont augmenté de 0,3% en avril par rapport au mois précédent.

Sur un an, l’inflation atteint 2,1%, selon les statistiques publiées par l’Insee. Soit la plus forte depuis octobre 2008 : à l’époque, l’envolée du prix du pétrole avait fait culminer l’inflation à 2,7%.

C’est Microsoft qui a sondé plus de 600 millions d’ordinateurs dans le monde pour en tirer ces résultats effarants : sur tous les cas d’usurpation d’identité détectés, 84,5% en décembre dernier se seraient fait via les réseaux sociaux en décembre, contre 8,3% en janvier 2010. En clair, le phénomène aurait été multiplié par dix en onze mois.
Microsoft publie un rapport sur l’usurpation d’identité sur internet Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité pour Microsoft France répond à Foued Boukari (2'03")

"Les réseaux sociaux sont une véritable mine", explique Bernard Ourghanlian, le directeur technique et sécurité pour Microsoft France. "Mine" d’informations sur vous, vos amis, vos réseaux, mais aussi vos mots de passe ou vos numéros de carte bleue. Pas fous, les cybercriminels : "ils vont là où on peut avoir un accès facile à des utilisateurs", résume Bernard Ourghanlian, soit en premier lieu sur Facebook. Et de décrire ces usurpateurs. Des professionnels payés pour voler des informations ou des crapules qui cherchent à se faire de l’argent.

Consulter le dernier rapport sur les données de sécurité de Microsoft (PDF - 3.4 Mo)
http://www.france-info.com/IMG/pdf/Microsoft_Security_Intelligence_Report_volume_10_July-Dec2010_French.pdf

Mais, l’usurpation n’est pas pas le seul risque couru par l’internaute. Microsoft, dans son rapport, souligne l’augmentation fulgurante aussi des publicités intrusives, voire malveillantes. Annonces pour Viagra ou contenus pornographiques vous apparaissent alors inopinément à l’écran dans une fenêtre pop-up parfois difficile à neutraliser. Microsoft en a identifié 70% de plus entre le deuxième et le quatrième trimestre 2010.

Enfin, si vous craignez l’intrusion, ne vous précipitez pas sur le premier logiciel de sécurité venu. Beaucoup sont des faux. Microsoft a là encore enregistré une recrudescence de ces "leurres". Conseil du spécialiste : "il faut relativement peu de choses pour se protéger, et ce sont des conseils de bon sens". Comme mettre à jour régulièrement ses antivirus ou ne pas trop se dévoiler sur les réseaux sociaux...

Au lendemain des annonces du gouvernement, qui souhaite notamment interdire les avertisseurs de radars, les trois fabricants français contre-attaquent. Désormais regroupés en association, ils appellent leurs quelques 5 millions d’utilisateurs à manifester.
" Déjà 4 Millions 700 000 à dire NON ! "
La réponse des trois fabricants français d’avertisseurs de radars est claire : pas question que le gouvernement s’attaque à leurs utilisateurs en légiférant sur ces outils technologiques, qui permettent de signaler la présence de radars sur la route.

Coyote, Inforad et Wikango, qui se partagent le marché français, sont désormais regroupés au sein d’une association, l’AFFTAC (Association Française des Fournisseurs et utilisateurs de Technologies d’Aide à la Conduite). Ils ont d’ores et déjà appelé leurs utilisateurs à manifester, mercredi prochain, à travers la France.

"Il s’agit de dénoncer une décision injuste, injustifiée et aveugle. Les utilisateurs d’avertisseurs de radars ne sont pas des délinquants", expliquent-ils dans un communiqué. Principal argument avancé par les trois constructeurs : celui de la sécurité routière.
"Nous soutenons aujourd’hui une communauté de conducteurs qui défend une route plus sûre et le droit de partager des informations pour plus de sécurité."

Pour les fabricants, comme les utilisateurs, les avertisseurs de radars participent à la sécurité routière le reportage d’Anaïs Crouzet (2'01")

2000 emplois en jeu ?
L’autre argument des fabricants d’avertisseurs de radars est économique. D’après eux ce sont 2000 emplois qui disparaîtrait du sol français si le gouvernement venait à interdire, purement et simplement, l’utilisation de ce type d’appareil.

"La décision du gouvernement met en danger 2000 emplois" selon Georges-Jean Schwartz, PDG d’Inforad, fabriquant d’avertisseurs de radars (0'35")

En tout cas, une guerre de lobbying est bel et bien engagée. L’union sacrée de l’avertisseur de radars a promis de refaire parler d’elle, dès lundi, par voie de presse.

Ils sont huit. Les petits-enfants de Louis Renault, fondateur de l’entreprise qui porte son nom, ont déposé devant le tribunal de grande instance de Paris une assignation contre l’Etat. Ils affirment que la nationalisation de Renault, en 1945, était illégale.


L'usine Renault à Boulogne-Billancourt. Photo prise en décembre 1945 : l'entreprise est depuis un an la "Régie nationale des usines Renault"
© AFP

Cette nationalisation, intervenue en janvier 1945 par une simple ordonnance, n’était pas une décision économique : c’était une sanction du comportement de Louis Renault pendant l’Occupation allemande.
Son entreprise, placée en 1940 sous contrôle allemand, avait fabriqué du matériel pour la Wehrmacht : Louis Renault sera arrêté à la Libération, pour collaboration. Et son entreprise, transformée en Régie nationale.

C’est cette ordonnance de janvier 1945 que contestent les petits-enfants de Louis Renault, 66 ans après : leur avocat, Thierry Lévy, explique que "la confiscation des biens est contraire aux principes fondamentaux du droit de la propriété"... Et il rappelle que ce droit de la propriété est inclus dans la Déclaration universelle des Droits de l’Homme.
L’avocat a donc déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) pour contester l’ordonnance de nationalisation. Si le Conseil Constitutionnel lui donne raison, le tribunal pourra dire que la nationalisation constituait une "voie de fait" : ce qui permettra aux héritiers de demander une indemnisation de leur préjudice, matériel et moral.

Interrogé sur TF1, le Premier ministre a annoncé que la croissance en France avait fait un bond au premier trimestre, "plus que 0,8%" alors qu’elle était de 0,4% à la même période l’an dernier.

"Ce sera deux fois mieux que la Grande-Bretagne, ce sera plus que deux fois la croissance, dans la même période, des Etats-Unis", a commenté François Fillon.

Rien ne va plus entre Facebook et Google. La presse américaine rapporte que le premier aurait commandé une campagne de dénigrement contre le second, inquiet de voir les efforts du moteur de recherche pour percer dans le secteur des réseaux sociaux. Cette affaire souligne la rivalité sans cesse croissante entre ces deux géants du web.

Jusqu'à présent, Google et Facebook s'affrontaient à fleurets mouchetés à travers diverses annonces pour accaparer l'attention des internautes. Les deux entreprises semblaient agir loyalement, malgré les nombreux sujets de discorde ou de rivalité, comme la portabilité des données, les réseaux sociaux ou l'audience en ligne. Mais aujourd'hui, la tension entre les deux géants du web n'a semble-t-il jamais été aussi forte.

Le Daily Beast rapporte que Facebook aurait commandé à une agence de relations publiques une campagne de dénigrement contre Google. Le réseau social américain aurait engagé Burson-Marsteller pour distiller dans la presse des fausses rumeurs contre le moteur de recherche, quitte à grossir le trait. Facebook souhaitait notamment faire comprendre que Google ne fait pas de la défense de la vie privée des internautes une priorité absolue.

Burson-Marsteller aurait également contacté un blogueur de renom pour l'inciter à écrire un papier contre le géant américain, qui aurait ensuite été relayé sur de grands titres de la presse américaine (Washington Post, Politico et l'Huffington Post). La campagne anti-Google n'a toutefois pas pu être menée à son terme puisque le blogueur a retourné sa veste et à publier les courriers électroniques échangés avec l'agence.

Bien sûr, Microsoft ou Apple auraient très bien pu se retrouver à la place de Facebook dans cette histoire. Mais un porte-parole de Facebook cité par le Daily Beast a confirmé le recrutement de Burson-Marsteller. Le réseau social s'est justifié en expliquant vouloir protéger son activité face à un Google bien décidé à percer dans l'univers des réseaux sociaux. Les tentatives précédentes n'ont pas été probantes.

À en croire le porte-parole de Facebook, le projet de Google en matière de réseaux sociaux ne serait guère respectueux de la vie privée. Il estime également que le moteur de recherche tenterait d'utiliser les données présentes sur Facebook pour son propre service. Le discours de Facebook est toutefois assez savoureux, dans la mesure où il est également épinglé pour sa politique assez laxiste en matière de respect de la vie privée.

Le retour de bâton pourrait être assez rude pour Facebook. Le site communautaire s'emploie depuis plusieurs mois à redorer son blason auprès de ses membres, après une politique calamiteuse en matière de confidentialité. Cette casserole risque de poursuivre le réseau social pendant un moment et affecter un peu plus ses relations avec Google.

Le parti socialiste se cherche un candidat mais aussi un électorat, si l’on en croit un rapport de la Fondation Terra Nova. Selon le "think tank", proche du PS, le divorce entre l’électorat ouvrier et la gauche serait consommé.

L’Union Cycliste Internationale avait une trentaine de coureurs "dans le collimateur" lors du dernier Tour de France. C’est ce que prouve un document interne à l’organisation et révélé aujourd’hui par le quotidien sportif L’Équipe. On y découvre les "indices" de suspicion de dopage attribués à chaque cycliste du peloton.
L’Union Cycliste Internationale avait classé les coureurs du Tour de France 2010 selon des "indices" de suspicion de dopage les explications de Fabrice Rigobert (2'06")

C’est le journaliste Damien Ressiot, déjà auteur en 2005 des révélations sur le dopage présumé de Lance Armstrong dans le Tour 1999, qui a mis la main, au cours de son enquête sur ce document interne à l’Union Cycliste Internationale.

Un document qui liste les noms des 198 coureurs alignés au départ du Tour 2010. A chaque nom est associée une note, entre 0 et 10 et qui correspond à un "indice de suspicion de dopage". Un outil censé permettre de mieux "surveiller" les coureurs à risque.

L’UCI a réagit en amont de cette publication, expliquant que "cette liste constitue un simple outil de travail sur la base de laquelle ses services antidopage ont organisé leur activité pendant la course".
Elle ajoute que "ce document était réservé à l’UCI et aux experts indépendants de l’AMA (Agence mondiale antidopage) présents sur la course. Une telle faille dans la confidentialité est très grave".

D’où vient cet indice ?

L’indice utilisé dans ce document est calculé en comparant une prise de sang, aux données du passeport sanguin, sorte de "carte d’identité" regroupant les données biologiques d’un coureur. Une trop grande différence entre les deux peut alerter sur d’éventuelles prises de produits ou manipulations sanguines.
Ainsi, seuls les sportifs ayant un indice supérieur à 4 ou 5, devaient alerter l’attention des responsables du contrôle antidopage.

Le passeport biologique montre qu’il est un plus pour la lutte antidopage selon Christian Prudhomme, directeur du Tour de France (0'37")

De faibles soupçons sur la majorité du peloton

Sur 198 coureurs, 156 ont un indice inférieur à 5. Soit la grande majorité des participants. 49 d’entre eux, soit un quart du peloton, est placé au-dessus de tout soupçon, avec un indice 0.
Toujours d’après ce document officieux, ils étaient au moins 27 dans le collimateur de l’UCI, avec un indice de suspicion supérieur à 6. Trois d’entre eux se sont classés dans les 20 premiers de la course : le Russe Denis Menchov (3e), le Belge Jurgen Van den Broeck (5e) et l’Allemand Andreas Klöden (14e).
Le vainqueur, Contador, avait été crédité d’un indice de 5.

Les Français, eux, sont plutôt bons élèves : 18 sur 35 à l’indice zéro.

Les Français "bons élèves" selon les indices de suspicion de dopage établis par l’UCI sur le Tour 2010 analyse de Jean-René Bernaudeau, ancien coureur et manager de l’équipe Europcar (0'50")

Indices de suspicion de dopage de l’UCI : "Les dirigeants français ont compris qu’il fallait "nettoyer" avant de gagner" pense Eric Boyer, manager de l’équipe Cofidis (0'59")

Suspects mais pas coupables

Si les participants aux plus forts taux de suspicion ont été surveillés de près lors du dernier Tour, aucun d’entre eux n’a été contrôlé positif lors de l’épreuve. Même si d’autres affaires ont pu donner raison à la liste de l’UCI. Autre interrogation : pourquoi certaines stars du peloton ont des indices si faibles ? Voilà qui fait craindre aux contrôleurs antidopage que des parades aient déjà été trouvées pour contourner le passeport sanguin.

Les avocats du directeur général du FMI assignent le journal qui affirme qu'il achète des costumes à 35 000 dollars.
DSK dit "stop". Après plus d'une semaine de polémique sur son train de vie, le directeur général du Fonds monétaire international siffle fin de la récréation et attaque le quotidien France-Soir et une de ses journalistes, en justice.
France-Soir affirme en effet ce jeudi que le socialiste s'habille chez un tailleur confectionnant des costumes à 35 000 dollars. Une information que le journal a recueillie en 2010 lors d'une interview du tailleur "Georges de Paris", dans laquelle il affirmait avoir comme clients célèbres le président des Etats-Unis, Barack Obama, ou encore DSK.
"Obligation de réserve"
Les communicants du directeur du FMI ont aussitôt répliqué et publié un démenti dans France-Soir, contestant l'information. "Il s'agit d'une fausse information. Dominique Strauss-Kahn ne connait pas ce tailleur. Il n'y a jamais acheté le moindre centimètre de tissu", peut-on lire.
De son côté, dans une nouvelle interview, le tailleur persiste et signe. "Il s'est fait faire chez moi deux ou trois costumes. C'était l'année passée. Je suis allé dans son bureau à Washington. Sa femme l'a ensuite accompagné au moment des essayages", a-t-il déclaré.
Mais pour Dominique Strauss-Kahn, trop c'est trop. Ses avocats, Jean Veil et Dominique de Leusse, portent plainte. "Tenu par son obligation de réserve à l'égard du FMI, Dominique Strauss-Kahn est dans l'incapacité de répondre lui-même aux attaques dont il est actuellement l'objet", expliquent-ils. "Dominique Strauss-Kahn a cependant chargé ses avocats d'engager sans délai les procédures de nature à réparer le préjudice qu'il subit du fait de campagnes médiatiques destinées à lui nuire", ont-ils poursuivi.
"Un bel exemple de contrevérité"
Alors que les doutes sur la candidature du ténor socialiste à la primaire s'estompent peu à peu, la réaction de DSK et de son entourage est un signal important. Une manière de mettre un terme au buzz et aux rumeurs sur le couple Sinclair-Strauss-Kahn. "On s'en prend plein la gueule depuis dix jours sur une chose méritée (la Porsche, ndlr), explique un des proches du directeur du FMI. Mais il faut arrêter les conneries. 'George de Paris' est un bel exemple de contre-vérité."

Le directeur du FMI va poursuivre France Soir pour publication de fausses nouvelles. Depuis la photo le montrant s’apprêtant à monter dans une Porsche, les attaques sur son train de vie se multiplient.
Ecouter la chronique (3'16")

Cela avait déjà un petit peu commencé avant. Avec quelques formules venues de la majorité, destinées à déprécier Dominique Strauss-Kahn, en dénonçant son manque de "terroir", ou en s’interrogeant sur ses "racines". Des sous-entendus qui avaient déclenché un tollé, immédiat, au PS, sur des propos aux relents peu défendables. D’autres sous entendus ont suivi, sur la fortune de son épouse, Anne Sinclair, héritée d’un grand-père marchand d’art, avec notamment Pablo Picasso dans son catalogue. Mais les attaques ne sont pas allées jusqu’au bout : personne n’a osé dire que Dominique Strauss-Kahn avait trop d’argent pour être vraiment de gauche. Même si bien des adversaires de Dominique Strauss-Kahn rêvaient de lui intenter ce procès.

Mais avec l’histoire de la Porsche, un verrou a sauté.

La Porsche, ce n’est pas celle de Dominique Strauss-Kahn, mais celle de son ami et conseiller en communication Ramzy Khiroun, mais c’est celle devant laquelle il a été pris en photo, et dans laquelle il est monté. Une faute de communication. Quand on sait que vos adversaires sont aux aguets, pour vous faire porter le boulet de l’argent facile, on évite de leur offrir l’image, qui justifie la légende. Car cette image a ouvert les vannes. Les articles sur le style de vie des Strauss-Kahn se multiplient, jusqu’à France Soir, qui sous-entend qu’il porte des costumes à 35.000 dollars. Là, le directeur du FMI porte plainte pour diffamation. Ses amis en sont persuadés, il s’agit d’une vraie campagne de dénigrement.

Une campagne politique donc. Et au bénéfice de qui ?

Personne ne veut accuser des camarades socialistes. C’est plutôt le camp d’en face qui est visé, la majorité sarkozyste. En accusant le bling bling de Dominique Strauss-Kahn, les sarkozystes fragilisent leur éventuel adversaire. Mais ils neutralisent aussi un terrain (le bling bling) sur lequel leur champion, Nicolas Sarkozy, ne tient pas forcément à rivaliser. Et de Brice Hortefeux, ironisant "de la rose au poing à la Porsche au volant", ou François Baroin, qui à l’Assemblée moque le slogan de "la Porsche tranquille", il est clair que la majorité entretient finement la polémique.

Reste que le tout donne le sentiment d’une mauvaise passe pour Dominique Strauss-Kahn.

C’est vrai. Mais en poursuivant sur le terrain judiciaire, en annonçant qu’il poursuivra tout propos le concernant tombant sous le coup de la loi, Dominique Strauss-Kahn prend le risque de renforcer la polémique, dans un premier temps, mais bien pour la réduire à terme. En concentrant leurs tirs sur ce seul point, ses adversaires peuvent finir par donner le sentiment de s’acharner.

Mais il y a d’autres sujets de polémique qui démarrent.

Il y a la note Terra Nova sur l’électorat de la gauche, donnant le sentiment que le PS devrait abandonner l’électorat ouvrier. Elle est signée Olivier Ferrand, désigné comme un strauss-kahnien. Reste que "DSK n’a pas signé la note", corrigent ses amis, que d’autres de ses proches ont pondu une note contraire, et qu’Olivier Ferrand rectifie aujourd’hui, en dénonçant une polémique instrumentalisée par Jean-François Copé. Le plus ennuyeux pour Dominique Strauss-Kahn n’est sans doute pas là. Ce qui va lui réclamer beaucoup de talent, c’est la situation en Grèce. Certains au PS imaginent un nouveau plan d’austérité réclamé par le FMI et l’Allemagne, qui handicape plus profondément l’image du prétendant socialiste à la présidentielle. "On n’en n’est pas là", assure un supporter de Dominique Strauss-Kahn, il saura expliquer sa politique économique. "Cela il sait faire" dit-on. De toute façon, "sa gauche ne sera pas la gauche du Père Noël" prévient un autre. C’est vrai qu’aucun socialiste n’est prêt à s’embarquer, pour la présidentielle, avec la hotte chargée de promesses intenables. Le PS a déjà donné.

Il transportait du matériel quand il s’est effondré et est mort un peu plus tard à l’hôpital selon le porte-parole de l’exploitant de la centrale. Les causes de ce décès sont inconnues et toujours selon Tepco, aucun niveau dangereux de radioactivité n’a été détecté dans le corps cet ouvrier qui portait une combinaison de protection anti-radiations, un masque et des gants.

Les deux premiers morts de cette centrale, le 11 mars dernier, avaient été directement victimes du tsunami.