DSK en son jardin secret

DSK, en en son jardin secret
Si vous avez manqué des passages, si vous n'avez pas pensé à regarder LCITélévisionBFMCanal+France2France3TF1, je me permets de résumer ici, afin de bien commencer la semaine, le début de l'action. Une heure et demie d'avance, ils étaient souriants, il pousse lui-même son chariot à bagages, une cohue indescriptible, une compagnie de CRS, engouffrés dans une voiture, il pourrait parler à TF1 dès ce soir, quelques vivats, peut-être en compagnie d'Anne Sinclair sur le plateau, une escorte de motards, ou alors sans Anne Sinclair, Claire Chazal qui a souffert elle-même d'intrusions dans sa vie privée, cinq cent journalistes devant chez eux, finalement il ne parlera nulle part, et surtout n'oubliez pas, il a poussé lui-même son chariot à bagages.

Bien. Images de la cohue indescriptible, des motards photographes, etc.

Et soudain !

Soudain ils poussent la porte de l'immeuble, ils rentrent chez eux, fin du premier acte, et attention...



Nous téléspectateurs, spectateurs, citoyens, nous qui ne sommes personne: incroyable, on est chez eux ! On a dû passer par une sorte de faille spatio-temporelle pour se retrouver ainsi dans le jardin. On les attend. Et c'est cette photo, façade Grand Siècle, bosquets taillés (une milli-seconde, on se dit "tiens, il est déjà re-ministre ?") c'est cette photo, tout de même plus présentable que la cohue et les CRS, qui est destinée à faire la Une.

Après une milli-seconde, on comprend que les fameux "communicants de DSK", ceux de l'agence Euromachin, tendance Porsche, (vous vous souvenez ? Comme on était jeunes à l'époque !) ont accordé à un photographe et un cameraman l'autorisation de les attendre à l'intérieur du jardin secret aux jolis parterres et aux bosquets taillés, pour faire une image propre. Mais comme ça ne doit pas se voir, Sinclair fait semblant d'être surprise (ne niez pas, vous l'avez vue hier soir au jité). Et tiens, pour le plaisir, je vous laisse lire la légende du diaporama du Parisien. C'est reparti.

Bonus: dites-le avec le bras, ou les deux duos les plus spontanés du dimanche:



Daniel Schneidermann