Today's joke

Des vétérans de la première guerre du Golfe veulent faire reconnaître séquelles et maladies.

Alors que la France est engagée dans la guerre au Mali, c'est d'une autre guerre qu'on parle ce matin dans la presse, la première guerre du Golfe... Des vétérans veulent se faire entendre...

La première guerre du Golfe, c'était en 1991... Des militaires français se battent toujours pour faire reconnaître des séquelles et des maladies, alors que pour l'Etat, les cancers, les leucémies et les maladies pulmonaires qui touchent des centaines de vétérans n'ont rien à voir.

Le Parisien et Aujourd'hui en France dévoilent ce matin des éléments troublants de l'enquête pénale qui est en cours au Pôle santé du Parquet de Paris.

Pour la première fois, de hauts gradés ont reconnu que des munitions à "uranium appauvri" ont "pu être utilisées" par l'armée française, ce qui est nié aujourd'hui encore par les responsables militaires. L'uranium appauvri, utilisé pour percer blindages et bunkers, est suspecté de contaminer les soldats.

Autre élément à charge : des analyses toxicologiques...

Elles ont été réalisées par des experts sur des équipements de vétérans et selon le Parisien les résultats sont "effrayants" : c'est comme si ces soldats avaient subi une véritable douche de produits ultra-toxiques, l'uranium, mais aussi du plomb et de l'arsenic. Et circonstance aggravante : l'enquête révèle aussi que des centaines de documents secret-défense ont été détruits. Pourquoi ? mystère, mais certains vétérans estiment que ces documents auraient pu faire référence justement à l'utilisation de munitions à l'uranium appauvri.

Les vétérans et leurs défenseurs font aussi valoir que contrairement à ce qui se passe en France, les Etats-Unis ont fini par reconnaître un "syndrome de la guerre du Golfe" qui permet à 200 000 vétérans de toucher une pension d'invalidité.

Et dernière précision donnée aussi dans Libération : la juge en charge de l'enquête, Odile Bertella-Geffroy, également en charge d'un autre dossier délicat, celui de l'amiante, est sur le point de faire l'objet d'une mutation. Pour l'administration, une procédure normale vue son ancienneté. Pas pour la juge et ceux qui la soutiennent qui dénoncent une décision politique pour l'écarter de plusieurs dossiers sensibles.

Quand un téléphone portable est volé, on peut le localiser ... Là on ne sait pas ou est ce navire ???

Maintenant, pour faire le buzz sur Internet, il est possible d'arrêter un TGV en pleine voie...

L'énervant, dans l'histoire du TGV arrêté aux portes de Marseille, c'est qu'on se méprend totalement sur les intentions des jeunes qui ont fait cela... On les a aussitôt transformés en bandits de grands chemins... On en a fait des héritiers des Dalton qui attaquaient les diligences sur les pistes du grand Ouest sauvage... Alors qu'il n'en est rien... Il s'agit juste de l'action quelque peu taquine de jeunes gens désœuvrés, qui se sont exprimés avec les moyens et les ambitions de leur époque...

Attaquer le TGV dans le but de monter à bord et de détrousser les passagers les aurait, certes, fait basculer dans le grand banditisme... Mais il fallait être autrement organisé pour ça... Un TGV, c'est un vrai coffre-fort... Toutes les portes sont verrouillées... Pour les ouvrir et descendre sur les voies, en cas de panne prolongée, par exemple, c'est toute une procédure, qui prend un bon moment... Les passagers ne risquaient strictement...

Ces jeunes voulaient tout simplement faire le buzz sur Internet... Vous savez bien qu'aujourd'hui, c'est primordial si on veut exister dans la vraie vie... Tant qu'on n'a pas fait le buzz, on n'est pas grand chose... Regardez Papa Hollande, ça y est... Il est quelqu'un depuis ce week-end... Il a fait le buzz entre Bamako et Tombouctou... On n'a vu que lui à la télé et sur le net... Et qu'est-ce qu'il dit, à ce propos ? Qu'il a vécu le moment le plus important de sa vie politique... On croyait que c'était le jour de son élection à l'Elysée ou alors quand il s'était enfin débarrassé de Ségolène dans la course au titre... Mais pas du tout... C'est le jour où il fait le buzz avec dans la main la laisse d'un dromadaire bleu-blanc-rouge...

Evidemment, tout le monde ne peut pas faire le buzz de cette manière... Les jeunes des cités nord de Marseille n'ont pas la possibilité de s'illustrer dans une grande cause internationale en devenant les sauveurs d'un pays martyrisé par la folie djihadiste... Ils font avec ce qu'ils ont... Notamment des fumigènes, qu'ils ont chez eux en stock et qu'ils n'ont pas le droit d'utiliser au stade vélodrome pendant les matches de l'OM, parce que c'est interdit et que le stade serait suspendu... Et comme le TGV passe juste sous leurs fenêtres, ils ont décidé de l'arrêter comme ça... D'en faire quelques photos et vidéos et de poster ça ensuite sur le net pour faire le buzz...

C'est vrai que c'est pas bien, mais ils ont réussi leur coup... Ils ont eu droit à toutes les télés, jusqu'au journal de Claire Chazal sur TF1... Comme le dromadaire de Papa Hollande... Finalement, dans l'histoire, c'est lui, le dromadaire, qui avait l'air de s'être levé du mauvais pied... Mais il a toute la vie pour se recoucher...

Plusieurs économistes affirment que l'essence est actuellement moins chère qu'en 1973. Vrai ou faux ? Réponse ici.

Vrai

Le prix de l'essence que nous voyons sur les panneaux, c'est un prix en euros (autrefois en francs) "courants", alors qu'il doit être analysé en euros et en francs "constants", c'est à dire en tenant compte de l'inflation.

Surprise

En 1973, le prix du litre d'essence est de 1,69 franc, d'après les chiffres de l'UFIP, l'Union française des industries pétrolières. Ce qui fait 25 centimes d'euro. C'est peu certes, mais il faut appliquer à ce montant l'inflation cumulée en France pendant 40 ans. Ce qui fait ressortir le litre à 1,60 euro ! C'est à dire trois centimes de plus que la moyenne constatée il y a une semaine sur le sans plomb 95 (1,57 euro). Le prix de l'essence est donc aujourd'hui très légèrement inférieur à celui de 1973 en euros constants.

Smic/Essence

L'essence est encore moins chère si l'on se base sur le pouvoir d'achat d'une personne payée au Smic. Yves Crozet, membre du Laboratoire d'économie des transports et professeur à l'Université de Lyon explique qu'avec "une heure de Smic il y a 40 ans, on pouvait acheter trois litres d'essence. Aujourd'hui avec une heure de Smic, on achète six litres d'essence".
En 1973, le Smic horaire brut était à 5,43 francs et le litre d'essence à 1,69 franc. C'est bien trois fois plus (3,2 fois exactement).
Aujourd'hui, le Smic horaire brut est à 9,43 euros. Le litre d'essence à 1,57 euro. C'est bien six fois plus.

Voitures moins voraces

Il ne faut pas oublier que les voitures consomment moins. Yves Crozet ajoute qu'en 1970, "une voiture pouvait consommer dix litres au 100 km ; si cette voiture consomme aujourd'hui cinq litres aux 100, c'est deux fois moins. Donc, non seulement on a deux fois plus d'essence, mais ont peu faire deux fois plus de kilomètres qu'en 1970".

Déplacements en hausse

Mais aujourd'hui, les Français roulent beaucoup plus qu'au début des années 70 en raison de changements de mode de vie. Pour évaluer ce volume de déplacements, on compte en milliards de véhicules/kilomètres parcourus.
1970 : 162 milliards de véhicules/km avec un parc automobile de 12 millions de voitures privées.
En 2011 : 400 milliards de véhicules/kilomètres pour plus de 31 millions d'unités.
Forcément, avec un tel volume de déplacement, le passage à la pompe fait toujours aussi toujours mal.

Des textiles intelligents et interactifs... C'est le sujet d'une exposition qui s'ouvre aujourd'hui à la Cité des Sciences à Paris.


Des vêtements-chargeurs de téléphones

Et si vos vêtements pouvaient recharger votre téléphone mobile ? C'est l'idée des tissus piezo-électriques sur lesquels travaillent notamment des chercheurs américains du MIT. La piézo-électricité c'est par exemple l'allume-gaz qui produit une étincelle après qu'on appliqué une force puis qu'on la libère. Ici, il s'agit d'intégrer des nanofibres munies de propriétés piézo-électriques dans les vêtements pour transformer l'énergie cinétique, c'est-à-dire le mouvement, en électricité. Les vibrations quotidiennes de vos robes, pantalons, manteaux, écharpes sur votre peau tout au long de la journée pourraient ainsi, peut-être un jour, recharger les précieux équipements électroniques qui nous accompagnent quotidiennement.

Voilà donc l'une des innovations montrées actuellement à l'exposition "Futurotextiles" à la Cité des Sciences et de l'Industrie de la Villette à Paris. Déjà présentée notamment à Lille, cette expo semi-techno, semi-artistique, tente de dresser la liste des innovations en matière de tissus high-tech.

Couette à LED, pull à capteur d'émotions...

Certains de ces textiles évolués existent déjà.

C'est le cas, par exemple, de la couette équipée de lampes LED et fibres optiques pour traiter l'ictère du nourrisson.

L'imagination étant sans limite, l'exposition permet de découvrir aussi un pull qui révèle votre humeur grâce à des capteurs détectant votre niveau d'excitation, de tension, de stress, etc.

Signalons aussi des robes qui bougent toutes seules grâce à des capteurs ou des tissus qui se rétractent lorsque la température augmente pour dévoiler un nombril, par exemple.

Cagoule communicante

Enfin, réellement utile : la cagoule pour pompiers ou militaires qui transmet des informations sur la position de celui qui la porte et qui mesure sa fréquence cardiaque ou son niveau d'oxygène afin de permettre à un PC distant de le surveiller à distance lors d'une intervention. Un système vraiment utile dans bien des situations d'urgence.

Voilà donc pour l'expo " Futurotextiles " à la Cité des Sciences à Paris jusqu'au 14 juillet 2013.

http://futurotextiles.com/

Une télé qui analyse les goûts des téléspectateurs pour proposer des programmes adaptés... Cela existe et ça va bientôt sortir.

A première vue, quand on ne peut pas offrir au peuple du pain et des jeux, le célèbre "panem et circences" pratiqué par les empereurs romains pour que le peuple reste calme, il y a pour les gouvernants des temps modernes des recettes alternatives permettant d'obtenir le même résultat.

Ce sont les réformes de société et les interventions militaires sur un théâtre d'opération extérieure. Bref une bonne polémique et une bonne guerre.

La bonne guerre, François Hollande a trouvé la sienne. Et la façon très sarkozienne dont il a célébré la gloire des troupes française le week-end dernier au Mali illustre un paradoxe relevé par de méchants éditorialistes. Il lui est plus facile désormais de se faire applaudir à Bamako qu'à Aulnay-sous-Bois. Quant à sa phrase légèrement surjouée et d'un goût douteux : "Je viens de vivre la journée la plus importante de ma vie politique", elle ressemble à un aveu d'une naïveté confondante.

La bonne polémique, celle qui permet de braquer les caméras sur autre chose que les vrais problèmes qui s'appellent crise, chômage, plans sociaux, désindustrialisation, paupérisation proportionnelle, cette bonne polémique, M. Hollande l'a aussi trouvée. Elle agite le Palais Bourbon depuis huit jours déjà et pour huit jours encore. Elle coupe la France en deux dans les manifs, dans les esprits et dans les sondages et s'appelle le "mariage pour tous".

Sans remettre en cause les supposées bonnes raisons pour lesquelles le pouvoir socialiste s'est précipité sur cette réforme de société dont l'urgence ne sautait pas aux yeux, on est bien obligé d'y voir comme un divertissement. Au sens latin du terme. "Divertere". Détourner de. Au moins, pendant ce temps là, on ne parle pas de ce qui est vraiment grave, la situation économique. On retrouve là la vieille contradiction que dénonçait Karl Marx entre l'infrastructure économique et la superstructure idéologique aliénante.

Reviens, Karl, la gauche est devenue folle.

« Faire
ça en une nuit, alors que ça fait des mois que nous nous battons, c’est
pas très juste. On est très tristes de ce manque de sportivité de la
part du gouvernement »

Après ce coup bas, la riposte s’organise.
De source sûre, je vous informe qu’une action de démontage est prévue cette nuit.
Vous pourrez aller vérifier demain matin, il n’est restera plus une trace.

Viande périmée, fromage moisi... Plusieurs crèches parisiennes ont reçu de la nourriture plus que douteuse depuis le début de l'année. En cause : la nouvelle société de restauration qui livre toutes les crèches de Paris.

Une enquête menée par le CNRS et révélée mercredi par le syndicat Alliance tente de comprendre le "blues des policiers". Hiérarchie à l'ancienne, mauvaise image, conditions de travail difficiles ou faible rétribution sont invoquées pour expliquer "l'épuisement professionnel" qui gagne l'institution.

Le chiffre a été donné par le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. 70 millions d'euros : c'est le coût de l'opération Serval au Mali depuis son lancement il y a près d'un mois.
...
5 millions pour les primes de guerre touchées par les soldats

PSA-Aulnay, une violence patronale
Le Monde.fr | 07.02.2013 à 13h51 • Mis à jour le 07.02.2013 à 13h54 Par Vincent Gay, Sylvain Pattieu
Le vendredi 1er février, le directeur des marques de PSA, Frédéric Saint-Geours, dénonce la "violence intolérable" des grévistes d'Aulnay. Il évoque des jets de boulons, d'œufs, des menaces.

Incroyable hasard, le même jour, trois syndicats minoritaires sur le site d'Aulnay ont tenu une conférence de presse au siège de PSA, pour dénoncer les agissements de la CGT d'Aulnay. Ces déclarations font suite, rappelons-le, à un lock-out à peine déguisé de plus d'une semaine de cette usine, pratique traditionnelle du patronat visant à fermer provisoirement une usine pour contrer un conflit social, alors qu'un mouvement de grève a commencé le 16 janvier.

Plus de six mois après l'annonce officielle de la fermeture du site, que des syndicats préfèrent dénoncer des grévistes plutôt que de défendre l'emploi des salariés est en soi assez surprenant, mais rappelle en fait des pratiques qu'on aurait pu croire révolues, celles des syndicats patronaux marchant main dans la main avec leurs employeurs.

TENTER DE CASSER LA GRÈVE

Chercheurs, historiens en histoire sociale, nous nous sommes rendus sur place, à l'usine d'Aulnay, les 17 et 18 janvier, au tout début de la grève, et encore ce 1er février. Nous n'avons pas vu les violences intolérables décrites. Nous n'avons pas vu de casse, de machines abîmées ; seulement quelques caisses de boulons renversés, quelques tags célébrant la grève, mais de déchaînement de violence, point.

Par contre, nous avons observé des grévistes, en civil, sous le regard vigilant de la maîtrise, bras croisés, en blouse de travail, dont 200 membres ont été appelés des autres sites PSA pour tenter de casser la grève.

Nous avons aussi constaté l'accueil menaçant des compagnies de vigiles embauchés pour l'occasion, postés sur le parking.

Nous avons vu des discussions animées, franches, voire très vives, entre grévistes et non-grévistes. Nous avons vu des regards noirs, entendu quelques moqueries, quelques qualificatifs peu amènes ("mouchards, vendus..."). Mais aussi quelques billets glissés en douce, en soutien, par des non-grévistes aux grévistes, pour la caisse de grève.

Mais aussi les discussions, les plaisanteries, les slogans, les chants, les danses au son des tambours, la possibilité pour des salariés de relâcher la pression et de s'approprier leur lieu de travail, après les mois éprouvants ayant suivi l'annonce de la fermeture de l'usine, à la veille des vacances d'été.

Qu'il y ait des "tensions", c'est bien le moins quand une telle décision est prise, quand la crainte du chômage pèse, quand les négociations ne semblent pas avancer, quand une grève est en cours, quand les vigiles et les cadres, payés double, sont appelés en renfort par la direction.

PAS DE VIOLENCES PHYSIQUES

Qu'il y ait des discussions, des disputes, des remous, des actes virulents, c'est le propre des conflits sociaux ; une grève fait nécessairement monter la pression et les tensions, surtout dans un tel contexte. Mais nous n'avons pas vu de violences physiques.

Si on compare avec les images et les témoignages des grandes grèves chez Citroën dans les années 1970 et 1980, quand des nervis attaquaient les grévistes, interdisaient toute activité syndicale indépendante de la direction Citroën à l'intérieur des usines, la violence évoquée paraît aujourd'hui dérisoire.

En tant que chercheurs, nous avons reçu un accueil chaleureux des grévistes. Les seules tentatives d'intimidation sont venues, en ce qui nous concerne, d'un responsable des ressources humaines accompagné d'agents de maîtrise.

La direction de PSA a choisi de dresser les salariés les uns contre les autres, elle a choisi l'angle de la criminalisation du mouvement social en traitant les grévistes de "casseurs", en portant plainte contre plusieurs d'entre eux.

C'est pourtant elle qui casse l'usine et l'avenir des ouvriers, et qui cogne sur les grévistes. Cette rhétorique ouvre la voie à des amalgames et des dérives réactionnaires.

Le pas est vite franchi, entre "casseurs" et "jeunes des cités", "voyous" et "Arabes", dans une usine historiquement marquée par une forte proportion de travailleurs immigrés ou héritiers de l'immigration.

Comme le disait le syndicaliste Ahmed Berrazzel, menacé il y a deux ans de licenciement par PSA suite à de fausses accusations, "les voyous, ils ne se lèvent pas à 5 heures du matin pour aller gagner 1300 euros par mois".

Ayant grandi pour une partie d'entre eux dans les cités populaires d'Ile-de-France, souvent habitués à la stigmatisation de leurs origines sociales et banlieusardes, ils se défendent aujourd'hui pour défendre leur dignité de travailleurs, comme l'avaient fait leurs prédécesseurs immigrés en 1982.

L'ARRÊT-MALADIE EST UN MOYEN

DE NE PAS CASSER LE MOUVEMENT

Aujourd'hui, il est erroné de présenter, comme le fait la direction de PSA, une usine bloquée par des grévistes menaçants. Si l'usine ne tourne plus, c'est du fait de la grève, mais aussi parce que l'absentéisme atteint des proportions très importantes : de nombreux salariés, sujets à des pressions diverses de la part de la direction (appels téléphoniques, menaces sur le reclassement...), craignent de faire grève et l'arrêt-maladie est un moyen de ne pas casser le mouvement.

C'est également le résultat des réductions de postes depuis des années, car aujourd'hui PSA manque de personnel pour faire tourner les chaînes sans les grévistes. Enfin, les salariés qui restent sont pour nombre d'entre eux découragés, désabusés, inquiets, pas dans les meilleures conditions pour un travail efficace.

La "boule au ventre" mentionnée dans certains témoignages, elle vient pour la plupart des salariés de leur avenir incertain et non du mouvement de grève.

Les constructeurs automobiles français, qui ont connu un recul de leurs ventes, multiplient depuis un an les annonces de fermeture, de plans sociaux, de chantage à la signature d'accords réduisant les droits des salariés.

Il est indécent, comme ils tentent de le faire, de se racheter une virginité face à l'opinion publique sur le dos des grévistes.

Vincent Gay, doctorant en histoire, université Evry-Val-d'Essonne.

Sylvain Pattieu, maître de conférences en histoire, université Paris VIII ; écrivain

La 28e édition des Victoires de la Musique a lieu ce vendredi soir. Parmi les favoris, les musiciens électro de C2C, La Grande Sophie ou Françoise Hardy. L'académie a choisi également de mettre en lumière des artistes parfois peu connus mais à la carrière exigeante, comme Dominique A. Un choix ambitieux "mais pas élitiste" selon le Président des Victoires, Vincent Frèrebeau, patron du label indépendant Tôt ou Tard.

"Les votants choisissent des artistes qu'on ne trouve pas sur toutes les chaînes, il y a un côté militant" (Vincent Frèrebeau)

Ils abandonnent les outils...c'est normal : il n'y a plus de travail !!!! Karl Marx doi se retourner dans sa tombe ! Allez, il n'y a qu'à mettre @ à la place pour symboliser le nouveau prolétariat...

On a toujours les mêmes têtes d'affiches, qui sont soutenues par de grosses maisons de disques

Nous pouvons être fiers. La France vient d'être classée 6e pays le plus écologique au monde par le magazine américain Newsweek.
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Si la non consommation devient une mode, ce courant risque fort de s'inscrire dans la durée...

Une "salle de shoot" à Paris : une première en France, mais il y en a déjà près d'une centaine dans le monde, réparties dans une quinzaine de pays, principalement en Europe.
Celle-ci devrait voir le jour avant l'été non loin de la gare du Nord (Xe arrondissement de Paris) où traînent de nombreux toxicomanes. Cette première salle pourrait accueillir jusqu'à 200 drogués chaque jour.

une ancienne ambassadrice des Etats-Unis au Mali. Vicki J. Huddleston affirme que selon des rumeurs, l'Etat français aurait versé 17 millions de dollars pour la libération d'otages enlevés sur le site d'Areva à Arlit, au Niger. François Hollande a réagit depuis Bruxelles : selon le chef de l'Etat, il n'y a actuellement pas de questions financières en jeu.

Findus, société suédoise, s'approvisionne chez Tavola, au Luxembourg, filiale de l'entreprise française Comigel. Celle-ci achète sa viande à une société Spanghero dans l'Aude, qui appartient à la coopérative basque Lur Berri. Spanghero qui serait passé par un trader chypriote, lui-même passé par un autre trader néerlandais, pour importer de la viande provenant d'un abattoir roumain !
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"Je suis sûr que l'importateur savait que ce n'est pas du boeuf, car le cheval a un goût, une couleur et une texture particulière"
Le président de l'association Romalimenta qui regroupe les patrons roumains de l'alimentaire.
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Les contrôles existent, ils sont plutôt efficaces. J'entends que monsieur Cameron s'inquiète de cela. Je lui rappelle que lui qui aime l'UE sans État, sans contrôle, on voit les conséquences que cela peut avoir
Benoît Hamon, ministre délégué à la Consommation
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Il y a une espèce d'omerta totale sur la circulation des produits. Il n'y a pas de contrôle autre que bactériologique. Donc comme le prix de la viande chevaline s'est effondré en Roumanie, parce qu'on interdit la circulation des chevaux sur les routes, il y a des affaires juteuses à faire
José Bové
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L'affaire pourrait d'ailleurs être plus étendue qu'il n'y paraît. Car Findus n'est pas le seul à s'approvisionner chez Comigel. Le scandale avait éclaté en Grande-Bretagne à cause de produits vendus chez Burger King et les supermarchés Tesco. Enfin, on a appris vendredi soir que d'autres plats sous la marque Today's Special, vendus dans les supermarchés Aldi en Grande-Bretagne, contiendraient entre 30 et 100% de cheval.

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les premiers résultats de l'enquête interne suggère fortement que la contamination des lasagnes de boeuf n'était pas accidentelle
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certaines enseignes ont décidé ce samedi de retirer de leurs rayons les produits suspectés de contenir de la viande chevaline à la place du boeuf.
C'est notamment le cas de Auchan, Carrefour, Atac, Aldi, Casino, Cora, Franprix, etc, toutes ces enseignes regroupées au sein de la fédération du commerce et de la distribution (FCD).
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Dans ce parcours commercial tortueux, tout le monde se renvoie la balle.
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Le ministère roumain de l'Agriculture a décidé de mener sa propre enquête.
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"On a vraiment la convergence de problèmes sur l'information que l'on donne au consommateur, le contrôle que l'on effectue et sur le fait de savoir qui contrôle, estime le président de l'association de consommateurs UFC-Que choisir...
... cette affaire démontre "un laisser-aller blâmable de la législation communautaire. Il y en a assez de cette tendance au désengagement du contrôle des autorités publiques". Olivier Andrault, spécialiste de l'alimentation à l'UFC, renchérit : "Les services des fraudes en France ou en Grande-Bretagne n'ont depuis longtemps plus les moyens de faire des contrôles systématiques, car il y a une diminution graduelle des effectifs".
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"Nous avons un système de contrôle vétérinaire en France de très grande qualité", se défend pourtant le ministre délégué à l'Agroalimentaire, Guillaume Garot
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"Comment se fait-il qu'un transformateur du Sud-ouest ait pu commercialiser de la viande de cheval ]roumaine] estampillé 'viande de bœuf française' ? C'est une supercherie".
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"Il y a un problème sur la viande en Europe mais pas sur nos surgelés"


Le circuit commercial de la viande de cheval retrouvée dans les plats Findus © IDÉ

Franchement, je rigole ! On a notre petit scandale par semaine ou par quinzaine. Il y a encore peu c'était la Diane 35, les pilules de 3e et 4e génération (qui polluent nos rivières entre autres) et comme à chaque fois le labo ou le producteur jure qu'il n'était pas au courant, le gouvernement qu'il ouvre une enquête, que l'on n'y reprendra plus et puis on passe un match de foot et hop tout est oublié et je vote un coup à droite, un coup à gauche et dans la liesse générale on pleure en voyant le nouveau président qui est... comme le précédent. Réfléchissez et essayez de vous rappeler les scandales depuis 10-15 ans où vous eu le sentiment que votre confiance avait été bafouée. Qui dira que les lobbies il y en a marre, le profit de l'agriculture industrielle et de la grande distribution sur le dos des consommateurs et des animaux pour le bien des actionnaires. C'est pourquoi je suis devenu à 95 % végétarien bio. Il y a peut-être quelques loups mais le danger est moindre... Et on continue à faire passer les écolos pour des rabat-joies. :=))

Cette affaire reflète totalement la passivité et l'impuissance des responsables chargés d'effectuer les contrôles sanitaires. L'europe est une toile d'araignée ou se tisse les fils du profit des holdings et Cie. On multiplie les sous traitants pour diluer les responsabilité et au final ramasser les bénéfices.

Et quelles sont les premières conséquences? Un gigantesque gâchis de nourriture renvoyée et très probablement détruite à l'arrivée parce que ça titille les gens de manger du cheval... J'adore cette manière superficielle de traiter les problèmes quand on pense aux gens qui galèrent chaque jour pour trouver à manger... écoeurant...

Vous imaginez ce que vous faites manger à vos enfants et petits enfants ? Quand je pense que le gouvernement au travers du ministère de l'éducation oblige les cantines à servir tous les jours de la viande... a 4.90 le repas complet, vous imaginez d’où vient la viande et ce qu'elle contient... Tout ça ce n'est que magouille et compagnie pour le pouvoir et l'argent au détriment de tous... Faites vous du bien, devenez enfin végétarien, c'est simple et tellement plus sain.

Les médias ouvrent un nouveau chapitre cheval et tout le monde emboîte le pas. Arrêtons de nous faire enfumer. Nous, public, reprenons l'information en main. Arrêtons de nous faire mener en bateau sur telle ou telle piste bidon pour le plaisir et le profit des politiques, des télés, du web, des journaux et de la radio. Nous en avons marre des enquêtes trottoir bidon, des sujets tendancieux, des situations "diviser pour régner", des pseudo sujets de sociétés, des rumeurs, des "on dit", des mensonges, etc...

Ne mélangeons pas les problématiques, et ne nous laissons pas aller à la dérive sur des sujets connexes. Dans cette affaire, il y a tromperie en chaîne, il y a défaillance des organes de surveillance au niveau de la traçabilité, il y a fraude, il y a complicité passive des organismes officiels d’Etat, etc. Mais il y a plus inquiétant encore, c’est l’exploitation médiatique et politique qui se profile afin de dévier l’opinion publique sur ces sujets moins dérangeants pour le pouvoir politique que le sont les conséquences sociales de la crise économique. A travers cela, se dévoilent les prédateurs de notre économie, ces financiers qui, par le biais des traders, spéculent et s’accaparent du fruit du travail des producteurs, des entreprises et de leurs salariés. Honte à ces intermédiaires, honte à tous ces prédateurs

Contrairement à ce que raconte les autorités sanitaires et les services qualité français qui n'ont rien décelé, la traçabilité n'existe pas ! ils sont payés à quoi ces grands spécialistes de la question de la mal bouffe, à recevoir du pognon pourri de l'industrie agro-alimentaire ? il devrait y avoir des démissions et des sanctions en chaine ? on peut toujours attendre ! depuis combien de temps dure cette pantalonnade ? Findus c'est une marque reconnue, imaginez ce qui se passe pour les produits premiers prix ! après la Roumanie, le Bangladesh ? le consommateur comme moi et d'autres, sont des idiots utiles, bon appétit.

Nous avons voté pour l'Europe ! comme quoi la circulation au sein des pays membres est plus facile qu'on ne pense !

pourvu qu'ils ne donnent pas à manger de la viande humaine comme dans le film "soleil vert" !

j'aimerais bien connaître le "bilan-carbone" de ces lasagnes

Vous connaissez, c'est pas moi c'est l'autre ? find us. Ils jouent la transparence ! sauve qui peut ! on ne meurt pas de manger de la viande de cheval, mais on peut mourir de rire devant une telle énormité !

Ca fait une semaine que dure cette incroyable chasse à l'homme. Les autorités de Californie traquent un ancien agent, parti en guerre contre la police de Los Angeles, pour avoir été renvoyé injustement, selon lui. Une traque suivie en direct à la télévision et sur le Net. Mais l'homme s'est évaporé dans les forêts samedi.

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lasagnes, cannellonis, spaghettis bolognaises, moussaka et hachis parmentier. Bannis des rayons de Auchan, Casino, Carrefour, Cora, Monoprix, Picard ou encore Système U. Idem chez Leclerc et Intermarché.
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des mafias italienne et polonaise pourraient être impliquées dans cette substitution de viande.
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Dans le contrat il est écrit que la viande des lasagnes est de la viande de bouf originaire d'Allemagne, d'Autriche ou de France
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L'importateur est obligé de contrôler la viande livrée et "s'il n'a pas protesté lors de la réception en constatant que c'était du cheval et pas du bœuf, c'est que soit il était complice avec le producteur roumain, soit il a changé l'étiquette après
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L'importateur français doit montrer les documents, s'il n'en a pas cela pourrait indiquer qu'il l'a achetée sur le marché noir ou qu'il veut cacher quelque chose
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la viande d'un boeuf ou d'un cheval, ce n'est pas tout à fait la même chose. J'ai des interrogations sur le savoir-faire professionnel des personnes qui ont travaillé cette viande
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