HIVER Deux SDF ont été découverts morts de froid

Le corps d'un homme a été retrouvé dans une cage d'escalier à
Villeneuve-Saint-Georges, dans le Val-de-Marne. A Châteauroux, un autre
sans-abri a été retrouvé mort probablement à cause du froid.



Un SDF à Paris (AFP)
Le corps d'un sans-abri, mort de froid, a été découvert, vendredi 18 décembre, dans la cage d'escalier d'un immeuble de Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), a-t-on appris auprès de la préfecture du Val-de-Marne.
Selon les premières constatations médicales, l'homme, âgé de 42 ans,
est "décédé d'une hypothermie", a précisé la préfecture dans un
communiqué.
D'après la préfecture, il n'avait pas sollicité d'hébergement auprès du
SAMU social du Val-de-Marne, ni jeudi soir, ni dans les jours
précédents. "Aucun tiers n'avait signalé sa présence alors que les
maraudes du SAMU social 94 sont intervenues à sept reprises dans la
soirée et la nuit sur la commune de Villeneuve-Saint-Georges", a-t-elle
précisé.

Une mort "probablement" dûe au froid à Châteauroux



Par ailleurs, un sans-abri d'une cinquantaine d'années a été découvert
mort "probablement de froid" vendredi matin dans un garage, à Châteauroux, a-t-on appris de source policière.
L'homme appelé "Titi", était bien connu du quartier dans lequel il
louait un garage dans lequel il habitait. Son corps ne portait pas de
trace de coups.
Il aurait quelques heures auparavant refusé de se rendre dans un foyer d'accueil proposé par le SAMU social, toujours de même source.
Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes du décès du quinquagénaire.
Mardi, un sans-abri de 35 ans
avait été découvert mort par des employés municipaux en plein centre de
Bordeaux, devant une salle municipale à proximité de la place de
l'Hôtel de ville. Son décès était survenu "dans un contexte
d'hypothermie importante", selon le parquet.

« Je veux, si je suis élu président de la République, que d'ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid. Parce que le droit à l'hébergement, je vais vous le dire, c'est une obligation humaine.

Mes chers amis, comprenez-le bien : si on n'est plus choqués quand quelqu'un n'a pas de toit lorsqu'il fait froid et qu'il est obligé de dormir dehors, c'est tout l'équilibre de la société où vous voulez que vos enfants vivent en paix qui s'en trouvera remis en cause. »