samu social

A l’issue de son conseil d’administration, le Samu social de Paris aura ce soir un nouveau président. Le précédent, son fondateur Xavier Emmanuelli, a démissionné cet été, pour protester contre la baisse des moyens accordés par l’Etat. Début août un mouvement de grève a également touché différents Samu sociaux en régions, pour les mêmes motifs : le gouvernement avait annoncé au printemps une baisse des subventions de plus de 3%.
Le grand malaise du Samu social, le Plus France Info d’Isabelle Labeyrie (5'10")

Cette année certains Samu sociaux ont donc du fermer des foyers ou réduire le nombre des chambres d’hôtels qu’ils louent pour les sans-abris. Des sans-abris qui sont un peu plus nombreux chaque nuit à rester dehors, alors que la politique du "logement d’abord" lancée par le gouvernement en 2009 ne convainc pas.

Une réduction des moyens qui intervient alors qu’il y a de plus en plus de personnes à prendre en charge car la précarité a gagné toutes les couches de la société. En 2009, le gouvernement s’est lancé dans la politique du “logement d’abord” pour que les personnes qui sont à la rue retrouvent le plus vite possible de vrais appartements, sans passer par la case d’hébergement d’urgence, qui dure trop souvent des mois voire des années.

Pour y arriver, il faut donc construire dit le secrétaire d’état au logement... mais aussi mieux distribuer les logements sociaux déjà existants. Construire, cela prend du temps.

Il y a aujourd’hui en France un peu plus de 100 000 SDF et selon la fondation Abbé Pierre, 3,5 millions de personnes sont en situation de mal-logement.