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Message  ivo Dim 21 Juin - 8:04

Manifestations à Paris, Berlin et Rome en soutien aux migrants et à la Grèce
>>>
http://www.france24.com/fr/20150620-manifestations-soutien-migrants-grece-paris-berlin-rome-europe
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Message  ivo Mar 23 Juin - 10:06

Syriza se tire une balle dans le pied ...

Athènes franchit ses lignes rouges
>>>
http://www.courrierinternational.com/article/zone-euro-athenes-franchit-ses-lignes-rouges

Tsipras fait des concessions à la dernière minute
>>>
http://www.courrierinternational.com/une/crise-grecque-tsipras-fait-des-concessions-la-derniere-minute

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Message  niouze Mar 23 Juin - 15:26

http://www.greekcrisis.fr/2015/06/Fr0439.html#deb
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Message  ivo Jeu 25 Juin - 8:53

les électeurs d'Alexis Tsipras se sentent trahis
"Augmentation des taxes, des cotisations santé… Tout augmente mais nos pensions n’arrivent pas à couvrir nos besoins. On a des enfants au chômage et on ne peut pas les aider. Tsipras a menti, Tsipras a beaucoup menti. On a voté pour lui et il nous a trahis et ça n’est pas que mon opinion, mais celle de beaucoup de gens ici."
>>>
http://www.franceinfo.fr/actu/monde/article/grece-les-electeurs-d-alexis-tsipras-se-sentent-trahis-696466
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Message  ivo Jeu 25 Juin - 9:36

La Troïka corrige la copie de la Grèce
Les lecteurs du texte constateront que les corrections faites en rouge, à la manière professorale, vont toutes dans le même sens. Toujours plus d’efforts et le souci constant d’épargner les entreprises en impôts supplémentaires.

- La Troika limite la TVA réduite aux seuls médicaments (bonjour les laboratoires pharmaceutiques !) quand le gouvernement souhaitait, lui, l'étendre à l'ensemble des soins...

- Toujours plus d’efforts ? Alors que le gouvernement proposait de réduire de 200 millions d’euros annuel le budget de l’armée, c’est un effort de 400 millions qui lui est réclamé !

- Coté recettes, la proposition de faire passer de 26 % à 29 % l'impôt sur les sociétés, n’a pas été du goût de l’ex-Troïka qui considère que 28 % est bien suffisant.

- Dans le même état d’esprit, l'impôt exceptionnel pour 2015 de 15 % sur les profits excédants 0,5 million d’euros, a été purement et simplement rayé.

- Quant aux propositions sur la réforme des pensions, celle-ci a été quasiment réécrite de A à Z !
>>>
http://www.marianne.net/troika-corrige-copie-grece-pas-ses-propres-erreurs-100234826.html
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Message  ivo Jeu 25 Juin - 9:56

Lorsque ce sont les radicaux qui dirigent les négociations, nous allons dans le mur
"Lorsque ce sont les radicaux qui dirigent les négociations, nous allons dans le mur. Nous avons besoin de solutions pragmatiques, et non de grands débats idéologiques. On ne peut pas soigner les Grecs ni même nourrir leurs familles qui n'ont aucun plat chaud à mettre sur la table pour leurs enfants, avec des discours idéologiques. Nous avons proposé au gouvernement grec de ne pas augmenter la TVA sur la santé et l'électricité, et de ne pas trop couper dans les retraites: il faut complètement réformer le système des retraites, mais sans coupes immédiates. Et il y a des propositions de gauche, comme l'impôt sur les plus hauts revenus, qui soulèvent des objections, ce que je ne comprends pas."
>>>
http://www.huffingtonpost.fr/2015/06/24/martin-schulz-grece-parlement-europe_n_7652540.html

...
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Message  ivo Ven 26 Juin - 9:01

Grèce: Ce n'est pas à la finance de gouverner
La troïka (FMI, BCE et Commission européenne) a refusé les propositions de compromis du gouvernement Tsipras parce qu'elles envisageaient de taxer les revenus les riches et leurs activités de luxe. Les intérêts des financiers et oligarques sont bien défendus. Dans le même temps, Antonis Samaras vient de proposer un gouvernement d'union nationale sans Syriza pour continuer l'austérité. Ces gestes irresponsables conduisent à une situation de blocage extrêmement dangereuse pour le peuple grec et pour la démocratie en Europe.
>>>
http://www.humanite.fr/grece-ce-nest-pas-la-finance-de-gouverner-pcf-578002#xtor=RSS-1
^^
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Message  ivo Sam 27 Juin - 9:07

ah ... bien joué ... ^^


Tsipras va organiser un référendum sur le plan d'aide européen
>>>
http://www.franceinfo.fr/actu/europe/article/grece-tsipras-va-organiser-un-referendum-sur-le-plan-d-aide-europeen-697586
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Message  ivo Lun 29 Juin - 8:09

Les banques grecques resteront fermées lundi, Tsipras appelle au calme
Alexis Tsipras a déclaré dimanche avoir obligé la Banque centrale grecque à recommander un contrôle des capitaux et une fermeture temporaire des banques. Le Premier ministre appelle les Grecs au calme et assure que leur épargne est en sécurité.
Selon une source proche du dossier citée par l'agence Reuters, le conseil a recommandé la fermeture des banques grecques pendant une période de six jours ouvrables, la fermeture des distributeurs de billets lundi et une limite des retraits de liquide à 60 euros par jour à partir de mardi.
Cette mesure ne concernera que les détenteurs de cartes bancaires grecques, les détenteurs de cartes bancaires étrangères pourront retirer des espèces jusqu'au plafond autorisé par leurs banques respectives.
Selon Alexia Kefalas, correspondante de France 24 à Athènes, le principal défi d'Alexis Tsipras est désormais "de ne pas provoquer de mouvement de panique [lundi] dans supermarchés et les stations service", alors que de nombreux Grecs tentent déjà de retirer leur argent des banques.
>>>
http://www.france24.com/fr/20150628-banques-grecques-resteront-fermees-lundi-tsipras-varoufakis-bourse-fmi-bce-dette-creanciers-zone-euro

le feuilleton de l'été est lancé.


Quelles seraient les conséquences d'un "Grexit" ?
fr info
Les conséquences seraient extrêmement lourdes, pas simplement pour la Grèce ou l'Europe. On entrerait dans une nouvelle crise financière à l'échelle mondiale. Ce qui risque de se passer sur les marchés c'est que les spéculateurs qui jouent à la baisse vont avoir un beau rôle. Ils vont miser sur la sortie de la zone euro et vont donc précipiter la sortie de la zone euro par leur spéculation à la baisse.
Il va y avoir une sorte de signal pour les marchés financiers qui aboutira à un début de panique financière, des phénomènes de "bank-run", c'est à dire des courses aux dépôts, et pas simplement en Grèce. Une sortie de la zone euro, c'est le signal donné aux marchés financiers pour tous les spéculateurs qui veulent spéculer à la baisse."
tjs pas les guillotines ?? ^^

Grèce : à la bourse de Paris, le CAC 40 plonge de 4,75%
La crise grecque et la crainte de voir le pays sortir de la zone euro, plombe littéralement ce lundi les bourses européennes et asiatiques. Dès l'ouverture, à Paris le CAC 40 a perdu près de 5%, le Dax de Francfort 4% et la bourse de Londres a plongé de 2 %.
A la bourse de Paris, le CAC 40 chute dès l'ouverture de 4,75%.
A Francfort, le Dax perd 3% en seulement quelques minutes
A la City à Londres, les valeurs ont plongé de 2,20% d'un coup.
La plus importante baisse est intervenue à Lisbonne où l'indice a baissé de 5,57%.
>>>
http://www.franceinfo.fr/actu/economie/article/grece-la-bourse-de-paris-le-cac-40-plonge-de-4-75-698254

merci les grecs, on va se payer une franche rigolade.

et la blague du jour

le FMI reste "prêt à apporter" son assistance, assure Christine Lagarde
>>>
http://www.huffingtonpost.fr/2015/06/28/crise-grecque-fmi-christine-lagarde_n_7682312.html
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Message  ivo Mer 1 Juil - 8:13

Sans aucune légitimité démocratique, la française Christine Lagarde joue les affameurs du peuple grec.
>>>
http://www.humanite.fr/francois-asensi-sans-aucune-legitimite-democratique-la-francaise-christine-lagarde-joue-les-578294#xtor=RSS-1

NON au chantage et aux ultimatums
>>>
http://www.humanite.fr/communique-de-syriza-paris-nous-disons-non-au-chantage-et-aux-ultimatums-578285#xtor=RSS-1

Deux Prix Nobel d’économie volent au secours de Tsipras
>>>
http://www.courrierinternational.com/article/crise-grecque-deux-prix-nobel-deconomie-volent-au-secours-de-tsipras

Mais puisqu'ils vous disent que les Grecs sont des "ir-res-pon-sa-bles" !
>>>
http://www.marianne.net/puisqu-ils-vous-disent-que-les-grecs-sont-ir-res-pon-sa-bles-100235109.html

le grand concours des âneries apocalyptiques commence !
>>>
http://l-arene-nue.blogspot.fr/2015/06/grece-le-grand-concours-des-aneries.html
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Message  ivo Jeu 2 Juil - 9:06

Grèce : les vertus de la banqueroute
Entre 1500 et 1800, la France a répudié ses dettes en huit occasions. Depuis le XIXe siècle l’histoire bancaire recense pas moins de… 250 défauts sur la dette !
>>>
http://www.marianne.net/grece-les-vertus-banqueroute-100235119.html

Le « non » de la démocratie
Il est dorénavant clair que, depuis le début, le but des créanciers n’était pas de trouver un accord bénéfique pour la Grèce et le reste de la zone euro, mais plutôt de contraindre Alexis Tsipras et Syriza à la capitulation, afin de tuer toute possibilité d’une politique économique alternative en Europe.
L’objectif inavoué de la BCE est politique : il s’agit de créer des conditions de peur au sein de la population grecque, pour que celle-ci se rebelle contre un gouvernement perçu comme aventurier et irresponsable.
>>>
http://www.marianne.net/les-eco-att/non-democratie-100235122.html

Si les opinions retiennent de cette crise que l’expression démocratique d’un peuple ne compte pour rien et que des institutions aveugles sont seules habilitées à imposer, par-dessus la tête du citoyen, des solutions quasiment non négociables même si elles ont échoué dans le passé, l’image de l’Europe n’y survivra pas. Et il faudra ramasser deux cadavres : celui de la Grèce et celui de l’idée européenne…
>>>
http://www.marianne.net/sauver-grece-c-est-sauver-europe-100235111.html

Certains en riront, d’autres en pleureront, sur le cadavre de tous ceux qui auront payé la facture finale, c’est-à-dire les plus défavorisés. Qu’importe, le bien-être de la plèbe n’est pas la priorité de la Banque centrale européenne et encore moins celle du Fond monétaire international, dont la seule mission n’aura été, finalement, que la protection d’un système bancaire vicié venu se refaire une santé sur le dos du contribuable après une partie de poker menteur perdue.
>>>
http://www.marianne.net/pericolegasse/europe-est-morte-vive-europe-100235121.html
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Message  ivo Ven 3 Juil - 9:38

Je suis un Athénien
Hélas, depuis l'effondrement du bloc communiste, les capitalistes se sont dit qu’ils peuvent maintenant, librement, asservir tous les peuples du monde. Pour cela, il leur faut d’abord détruire les systèmes de justice et de solidarité sociale édifiés en Europe depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Ils ont choisi aujourd'hui de faire un exemple en mettant les Grecs à genoux, en leur imposant de se mutiler eux-mêmes.
Comme le peuple grec a courageusement décidé de dire non, malgré la trahison de la classe politique traditionnelle, il va être puni afin de montrer aux autres peuples qu’ils sont obligés de se soumettre à cette régression sociale sans précédent dans l’histoire en dehors des périodes de guerre.
>>>
http://www.marianne.net/agora-je-suis-athenien-100235124.html
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Message  ivo Ven 3 Juil - 13:48

DOSSIER AVAAZ

La Grèce au bord du gouffre (Nord Éclair)
http://www.nordeclair.be/1321819/article/2015-06-29/la-grece-au-bord-du-gouffre-les-photos-qui-temoignent-du-chaos-des-temoignages-q

Pour Thomas Piketty, le plan des créanciers est un mauvais plan (Europe 1)
http://www.europe1.fr/emissions/l-interview-verite/grece-pour-piketty-le-plan-des-creanciers-est-un-mauvais-plan-1362520

L'austérité a fragilisé de nombreux droits fondamentaux en UE (Euractiv)
http://www.euractiv.fr/sections/politique/lausterite-fragilise-de-nombreux-droits-fondamentaux-en-ue-313217

En Grèce, le taux de mortalité des nouveau-nés grimpe en flèche (Euractiv)
http://www.euractiv.fr/sante/lausterite-grecque-augmente-le-n-news-534001

Le chômage remonte en Grèce, à 26,6% au 1er trimestre (Les Échos)
http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/le-chomage-remonte-en-grece-a-26-6-au-1er-trimestre-1059290.php

Six vidéos pour comprendre les enjeux du référendum en Grèce (Le Soir)
http://www.lesoir.be/925645/article/actualite/union-europeenne/2015-07-02/six-videos-pour-comprendre-enjeux-du-referendum-en-grece

Joseph Stiglitz, Thomas Piketty et d’autres économistes demandent la fin de l’austérité (In these times - en anglais)
http://inthesetimes.com/article/18020/joseph-stiglitz-thomas-piketty-greece-syriza-austerity
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Message  ivo Sam 4 Juil - 9:09

Le sens du 'Non'
La population grecque subit depuis une semaine une énorme opération de propagande, de désinformation et de terreur".
"Je n’ai jamais connu une situation semblable depuis le temps des colonels, et encore".
>>>
http://www.greekcrisis.fr/2015/07/Fr0441.html#deb

Référendum grec : démocratique ou pas ?
>>>
http://www.marianne.net/elie-pense/referendum-grec-democratique-pas-100235133.html

La grecophobie médiatique dans ses basses œuvres
Syriza dirige la Grèce avec l'extrême droite. Vous ne le saviez pas ?
>>>
http://www.marianne.net/grecophobie-mediatique-ses-basses-oeuvres-100235238.html

Krugman et Stiglitz votent non au plan irresponsable de la troïka
Paul Krugman et Joseph Stiglitz, deux Prix Nobel d’économie* récents, ont pris clairement et fermement position en faveur d’Alexis Tsipras et appellent même à voter « non » dimanche !
Les créanciers sont les irresponsables !
>>>
http://www.gaullistelibre.com/2015/07/krugman-et-stiglitz-votent-non-au-plan.html

Grèce: ces économistes dénoncent les politiques d'austérité qui ont viré cauchemar
>>>
http://www.huffingtonpost.fr/2015/07/03/referendum-grec-austerite-economiste-krugman-stiglitz-crise_n_7719822.html

Seule solution pour la Grèce : la solidarité, pas le néolibéralisme
>>>
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/chez-les-economistes-atterres/2015/07/03/seule-solution-pour-la-grece-la-solidarite-pas-le-neoliberalisme-234766

Grexit : l’Espagne et le Portugal en première ligne
“ On a essayé de convaincre les gens que nous payons tous pour la dette grecque, mais ce n’est pas le cas. Et notre dette est aussi insoutenable que la dette grecque. Le chômage n’arrête pas de grimper, c’est la même chose pour les disparités sociales et la pauvreté. Nous avons les mêmes problèmes structurels que la Grèce mais les Grecs ont aujourd’hui la possibilité de décider, pas les Portugais. “
La suite des événements en Grèce déterminera en tout cas certainement l’avenir des partis anti-establishment dans ces pays-là où c’est aussi une lutte idéologique qui se joue.
>>>
http://fr.euronews.com/2015/07/02/grexit-l-espagne-et-le-portugal-en-premiere-ligne/

Des pertes ont déjà été subies sur la dette grecque mais les gouvernements n’osent pas le dire aux contribuables
>>>
http://fr.euronews.com/2015/07/03/paul-de-grauwe-des-pertes-ont-deja-ete-subies-sur-la-dette-grecque-mais-les/
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Message  niouze Lun 6 Juil - 14:07

nous a fait un sacré coup le tsipras .... bien joué
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Message  niouze Lun 6 Juil - 14:36

http://www.alternativelibertaire.org/?Grece-face-a-la-tentative-d-un

et sa pleure dans les chaumieres capitalo
http://tempsreel.nouvelobs.com/la-crise-grecque/20150705.OBS2128/grece-apres-le-non-tout-sauf-le-grimbo.html

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/grece-pourquoi-yanis-varoufakis-a-demissionne_1696534.html

http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/en-direct-une-semaine-decisive-en-europe-apres-le-non-grec_1696500.html
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Message  niouze Lun 6 Juil - 14:48


Paresseux, profiteurs, anti-européens : des Grecs répondent aux idées reçues diffusées à l’occasion du référendum


>>>>> http://www.bastamag.net/Paresseux-profiteurs-anti-europeens-des-Grecs-repondent-aux-idees-recues


En Grèce : « Ce vote est un espoir pour d’autres pays d’Europe »
http://rue89.nouvelobs.com/2015/07/05/a-athenes-referendum-peut-changer-vie-enfants-260119
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Message  niouze Lun 6 Juil - 16:02


OXI à plus de 60 % : la déculottée de la secte européiste
Brève de Yéti

http://www.politis.fr/OXI-a-plus-de-60-la-deculottee-de,31803.html

Oxi ! La victoire du « non » est écrasante. Les Grecs ont dit 0xi aux propositions des créanciers de leur pays sur de nouvelles mesures de rigueur à 61,31% contre 38,69%, selon les résultats quasi-définitifs publiés peu après minuit, dans la nuit de dimanche à lundi. La participation a été de 62,5%.

http://www.politis.fr/Referendum-grec-nette-victoire-du,31806.html
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Message  niouze Mar 7 Juil - 12:28


Non



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Sept jours qui ont ébranlé leur monde. La large victoire de notre NON, près de 60%, est déjà offerte aux autres peuples d’Europe et bien au-delà. À Athènes, les partis systémiques, forcement européistes, se cherchent et se perdent sur les plateaux de leurs télévisions... sauf qu’ils complotent comme ils le peuvent, avant comme après. Pour nous par contre, une grande bataille est gagnée, et la guerre sera longue. “Les générations futures n'auront pas honte de nous”, entend-on sur la radio SYRIZA.

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 14 2015070514
Isoloir et urne du 5 juillet à Athènes.

Venceremos”, chantait ce soir sur la radio 105.5 (SYRIZA) le vice-ministre de la défense Kóstas Isichos (SYRIZA), né à Buenos Aires. Au centre-ville d’Athènes, c’est déjà la fête populaire. Allégresse, dignité et fierté. “C'est à la fois une victoire populaire, sociale et nationale, celle de la dignité et de la justice, la Grèce ne sera pas leur colonie”, a précisé Kóstas Isichos.

Pour Panagiótis Lafazánis, chef du Courant de gauche au sein de SYRIZA et ministre de la Restructuration de la production et de l’Énergie, “c’est un nouveau départ qui doit être initié, avec plus de radicalisation dans nos positions et dans notre action gouvernementale. Comme notre peuple le suggère, lequel devance même la Gauche, car il faut le dire, il faut redémarrer, même à partir de zéro. Et il faut aussi en finir avec l’écrasante et insultante place médiatique que s’offrent les partis de l’ancien système et surtout leurs médias. Il fa valoir corriger cela et ainsi renforcer l’espace public démocratique. Notre peuple s’est exprimé et c’est comme un détonateur”, radio 105.5, au soir du 5 juillet (cité de mémoire).

La marionnette Antonis Samaras vient de démissionner de son poste dimanche soir, sa Nouvelle Démocratie... avariée, doit trouver rapidement un autre chef. C’est autant, une bien cuisante défaite que subissent les médias mainstream, c’est à dire l’ensemble des télévisions et radios privées, échappant comme on sait à l’impôt, aux redevances et aux taxes... depuis toujours, et cela, sous le règne incontestable du népotisme du vieux bipartisme grec, que l’européisme et les fonds structurels de l’UE ont d’ailleurs prioritairement sustenté. Ces médias ce soir médusés, ont ainsi joué la carte de la propagande, du mensonge et de la terreur contre la population, contre toute déontologie et contre la démocratie en parfaite coordination avec les putschistes antidémocrates de Bruxelles, Martin Schulz en tête. Leur dernière carte ?

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Café à Athènes, le 5 juillet

Samedi 4 juillet, j’avais remarqué une manifestation spontanée (non initiée par les partis), devant le siège de la chaîne de télévision MEGA, le temps de la tolérance... du mensonge aurait donc pris fin. Une partie déjà de la population n’entend plus se laisser faire. On sait qu’en Grèce, les journalistes... vedettes de la Troïka, ne sont plus très bien accueillis dans les lieux publics...

Dimanche 5 juillet dans la journée, je n’ai pas beaucoup vu se manifester les partisantes du ‘OUI’, autour et devant les bureaux de vote, contrairement à ceux du ‘NON’. Ce fut déjà un signe. En réalité, le vote silencieux et l’engagement si grave mais pas forcement exprimé, étaient du côté du ‘Non’ et de la dignité.

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Viande en manque dans une enseigne. Athènes, le 4 juillet

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Manifestation devant le siège de la chaîne MEGA, Athènes, le 4 juillet

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Militants de gauche et du NON devant un bureau de vote. Athènes, le 5 juillet

Plus de cent mille très jeunes primo-électeurs, illégalement privés de l’exercice de leur droit de vote en janvier 2015 par le gouvernement Samaras, ont alors voté pour la première fois ce dimanche, et ils ont massivement sanctionné les forces du mémorandum et du OUI.

Tout reste à faire pourtant. C’est à dire résister et tenir. Alexis Tsípras, a insisté ce soir sur la victoire de la démocratie contre la peur. “Le chantage, ne peut pas s'exercer sur la Démocratie” a-t-il rappelé. Les banques grecques fermées par Bruxelles et par Francfort, certains produits alimentaires manquent déjà des gondoles des enseignes, et voilà que tout cela n’a pas modifié la réponse des Grecs.

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 14 2015070515
Marché au Puces. Athènes, le 5 juillet

Pour Alexis Tsípras et pour SYRIZA (visible), c’est la fin de l’austérité et enfin, la possibilité de gouverner, suite à un futur accord “équitable et qui n'étranglera plus la société grecque, dans l’euro certes, mais sans faire de ce dernier, la prison des peuples” (déclarations de Yanis Varoufákis, le 5 juillet).

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 14 2015070555
L'UE après le passage d'une certaine classe politique Allemande. “Quotidien des Rédacteurs” le 4 juillet

Personnellement, je ne crois pas que la camarilla européiste va réellement changer. L’euro est une arme de destruction massive, contre les peuples, contre les souverainetés et contre la démocratie. Les scenarii de ce juillet sont donc ouverts... aux hostilités !

En attendant, notre si beau monde d’en bas, fête sa victoire pour ces sept jours, qui ont ébranlé l’autre monde. Europe de l’envers... et Europe de l’endroit. “Venceremos” !
http://www.greekcrisis.fr/2015/07/Fr0443.html#deb
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Message  niouze Mar 7 Juil - 17:51

6 - POURQUOI LA BCE VIENT-ELLE DE DÉCIDER* DE FRAGILISER ENCORE PLUS LES BANQUES GRECQUES ? CHERCHE-T-ELLE LE GREXIT ?

C'EST FAUX. LA TROÏKA BLUFFE. ELLE NE CHERCHE PAS DU TOUT LE GREXIT, MAIS À FAIRE TOMBER LE GOUVERNEMENT TSIPRAS.

La diplomatie américaine a également insisté dans ce sens, toute la semaine dernière : elle ne veut pas non plus d'un Grexit parce qu'elle s'inquiète d'un rapprochement de la Grèce avec les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique-du-sud) et avec certains pays d'Amérique Latine...

Autrement dit, la BCE fait cela pour coincer Tsipras en tenaille entre deux alternatives difficiles voire fatales, CE QU'ON APPELLE UNE FOURCHETTE AUX ÉCHECS :
1 - être obligé d'accepter en urgence un accord catastrophique qui le rendrait impopulaire, diviserait aussitôt Syriza et ferait tomber son gouvernement en moins d'une semaine ;
2 - se résoudre à la banqueroute et au Grexit sans préparation technique ni préparation de l'opinion, alors que 72% des Grecs n'en veulent pas pour l'instant (la réalité est sans doute plus proche de 60%), ce qui reviendrait (si ça se faisait précipitamment) à une trahison selon eux. D'autant plus que Tsipras s'y était encore engagé vendredi soir.

A suivre...

Y.Y.

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Message  niouze Mer 8 Juil - 15:57


Un insider raconte: comment l'Europe a étranglé la Grèce
07 juillet 2015 |  Par christian salmon
Quelques jours avant le référendum, un conseiller important du gouvernement grec, au cœur des négociations avec Bruxelles, a reçu Mediapart. Il raconte les cinq mois du gouvernement de Syriza, les discussions avec les Européens, la situation catastrophique de la Grèce. Il détaille surtout la stratégie d'étouffement mise en place méthodiquement par l'Eurogroupe et l'asphyxie financière qui a détruit l'économie grecque. Voici le texte de cet entretien au long cours.


Athènes, de notre envoyé spécial.-  Quelques jours avant le référendum, un conseiller du gouvernement a reçu plusieurs journalistes français, dont Christian Salmon pour Mediapart (lire notre boîte noire). Il leur a raconté les cinq mois du gouvernement de Syriza, les discussions avec les Européens, la situation catastrophique de la Grèce. Notre interlocuteur était durant tout ce temps au cœur de la machine ministérielle en charge des négociations avec l'Union européenne. Il n'est pas tendre avec les institutions, décrit une stratégie délibérée d'étouffement menée par les institutions européennes, mais juge aussi sévèrement certaines décisions du gouvernement grec. Voici son récit au long cours. (traduction Martine Orange)

----------------------
Depuis le début, je n’étais pas d’accord sur la façon dont nous avons négocié avec les Européens. Le gouvernement grec a eu des discussions, des arrangements sur la politique budgétaire, sur les conditionnalités, etc. Mais dans ces discussions, c’était toujours le gouvernement qui faisait les concessions, qui se rapprochait de la Troïka, sans qu’eux [les Européens] ne fassent le moindre mouvement vers nous. Ils n’ont jamais discuté de la dette : la restructuration de la dette, sa soutenabilité. Ils n’ont jamais discuté des financements : est-ce que la BCE allait lever toutes ses restrictions ? Dans quelles limites les banques allaient-elles pouvoir emprunter, et l’État emprunter aux banques ?
Parce que nous ne pouvons rien emprunter. Nous pouvions le faire jusqu’en février. Nous pouvions encore émettre des billets de trésorerie. Des titres à court terme, des obligations à taux fixe à trois mois, la plupart à un an. Mais ce gouvernement n’a jamais été autorisé à utiliser de tels instruments. À son arrivée, c’était fini. La BCE a dit « plus de billets de trésorerie » (voir La BCE lance un coup d’État financier).
Alors, l’État ne pouvait plus emprunter auprès des banques. Aussi, à partir de mars, nous avons commencé à économiser tout ce que nous avons pu dans les dépenses de l’État. Nous avons regroupé toutes les réserves d’argent des différentes branches, des agences, des autorités locales pour payer le FMI. Nous avions un problème avec les finances publiques, avec l’excédent primaire, nous ne pouvions pas payer le FMI, alors nous avons dû gratter partout. Cela a conduit à une réduction interne de la liquidité en cash. Les banques, les entreprises exportatrices, les entreprises manufacturières ne pouvaient plus emprunter. Les gens ne pouvaient plus payer leurs dettes. Ils ne pouvaient plus obtenir la moindre extension de crédits. Le système de crédit a commencé à ne plus fonctionner, à se désintégrer.
Bien sûr, les banques avaient des réserves de sécurité. Mais quand ils sont arrivés au point de décider que les banques ne pouvaient même pas accéder aux fonds d’urgence de liquidité [emergency liquidity assistance, ELA], les banques ont dû fermer, parce qu’elles ne pouvaient pas épuiser leurs réserves.
Les entreprises qui ne versent pas les salaires sur des comptes bancaires ne peuvent pas payer leurs salariés en cash. Et il y en a beaucoup. Elles disent : « Nous n’avons aucun chiffre d’affaires, alors je vous verse 500 euros au lieu de 800. Nous verrons ce qui arrive après la réouverture des banques. » Nous sommes dans une situation qui, d’escalade en escalade, se transforme en réaction en chaîne, une sorte de lente panique bancaire et d’effondrement. C’est une sorte d’infarctus, si vous voyez la liquidité comme le sang de l’économie. Le week-end dernier, quand la BCE a tout arrêté, nous avons eu une crise cardiaque. Maintenant nous en avons les contrecoups. Différents organes sont paralysés. Certains ont arrêté de fonctionner, d’autres essaient mais n’ont pas assez de sang.
Varoufakis n’est pas dans la norme


Les gens se demandent pourquoi Yanis Varoufakis est si impopulaire au sein de l’Eurogroupe, pourquoi ils ne l’aiment pas… Beaucoup de gens disent qu’il semble toujours leur faire la leçon, qu’il paraît arrogant. Mais je pense que ces personnes, spécialement les politiques dans l’Eurogroupe, les autres ministres, ont vu un personnage très différent de tous ceux qu’ils ont pu rencontrer dans leur cercle, différent des autres élus dans le cadre d’un processus politique normal. Et c’est vrai, non ?
Vous avez un homme qui a sa propre manière de s’habiller [référence à ses blousons en cuir et à son absence de cravate – ndlr]. Il est très sûr de lui et en même temps il est très amical, très ouvert, très honnête. Quand vous lui posez une question, il ne tourne pas autour du pot, il ne change pas de sujet. Et cela crée une difficulté, à la fois pour les politiques, les journalistes et les médias. Rien que ces deux faits montrent que Varoufakis n’est pas dans la norme : il n’est pas convenable, aux yeux des autres. En même temps, c’est une célébrité et il suscite des avis très tranchés : soit vous l’aimez, soit vous le détestez.

Il y a une panique face à l'idée que même si les banques rouvrent, elles devront être recapitalisées

Normalement, la liquidité sur le marché, l’argent [en numéraire – ndlr] qui circule, se situe autour de 10 milliards d’euros. Maintenant, avec ce qui est arrivé, les gens gardent leur argent sous leur matelas, et la liquidité est autour de 50 milliards d’euros. 50 milliards d’euros en numéraire sont en circulation et la BCE a tout arrêté.
Les gens qui ont sur leur compte 20 000, 30 000, 40 000 euros, peuvent seulement tirer 60 euros par jour. Si vous avez plusieurs comptes, vous pouvez tirer plus. Mais que se passe-t-il pour les gens qui n’ont pas d’épargne, qui vivent de leur seul salaire ? À la fin de chaque mois, ils sont fauchés jusqu’à ce que le chèque arrive. Et soudain, ils ne peuvent obtenir que 60 euros.
C’est la fin du mois. C’est le moment où les gens sont payés. Ils font la queue devant les distributeurs et ils ont peur. Parce que les 60 euros sont devenus 50. Car les banques sont à court de billets de 20 euros. Alors depuis hier [2 juillet  ndlr], elles donnent seulement 50 euros. Seules les petites banques comme les banques postales, parce qu’elles ont moins de clients, peuvent encore accorder 60 euros par retrait. Mais les quatre grandes banques (National, Pireaus, Alpha et Eurobank) sont à court de billets de 20 euros. Alors, elles donnent des billets de 50 euros. De 60 euros, c’est tombé à 50.
Les réserves qu’elles avaient sont en train de s’épuiser. Si tout le monde retire 60 euros, va arriver le moment où les banques n’auront plus du tout de monnaie. Et c’est là que le problème commence. Dans ce cas, si nous n’avons pas accès aux fonds d’urgence de la BCE, nous n’aurons pas d’autre option que d’émettre une sorte de monnaie parallèle. 


Ce serait la fin de l’économie. Il y a déjà la peur. Il y a une panique face à l'idée que même si les banques rouvrent, elles auront besoin d’être recapitalisées. Jusqu’à maintenant, elles étaient solvables. Mais si elles pouvaient avoir recours aux fonds d’urgence, elles auraient dû aussi être autorisées à emprunter directement auprès de la BCE. Mais la BCE a dit « non, à partir de maintenant, nous n’acceptons plus votre collatéral [titres mis en dépôt de garantie quand les banques se refinancent directement auprès de la Banque centrale  ndlr]. Vous devez emprunter plus cher auprès des fonds ELA ». C’est une de ces limitations qui frappent les banques. Mais si elles n’ont plus de réserves, l’État devra payer 40 milliards pour reconstituer le capital que les banques ont perdu après la restructuration [intervenue en 2012  ndlr] sur les vieilles obligations grecques.
Ces 40 milliards, c'est une partie du second programme de sauvetage de 2012 – signé après la restructuration de la dette privée (voir Grèce : les banques se sauvent, le désastre est toujours là) –, qui était d’environ 170 milliards, dont 50 milliards pour la recapitalisation des banques.
Mais il y a un autre problème. Dans le cadre de ce plan, les fonds publics (caisses de retraite, fonds de sécurité sociale, etc.) ont subi des pertes presque aussi importantes que les banques, si ce n’est plus, qui ont touché leurs réserves. Parce qu’ils ont été forcés, selon la loi, d’apporter leurs réserves à la banque centrale de Grèce et que la Banque centrale avait le droit d’utiliser ces fonds pour acheter des obligations en leur nom. 
Pour moi, cela a été un énorme scandale. Il semble que beaucoup d’hommes politiques, des banquiers, de nombreuses personnes averties, qui détenaient des obligations qu’ils avaient achetées à 20 % de leur valeur nominale, sont allés les apporter à la banque de Grèce. Et celle-ci les a remboursés sur la base de 100 % de la valeur. Ils ont eu leur argent et tout le fardeau de la décote a été transféré au public.
Ces fonds ont été forcés d’utiliser leurs réserves pour acheter les obligations d’État qui avaient perdu 70 % de leur valeur. Ces fonds, les fonds de retraite, sont confrontés aujourd’hui à un problème plus grave que les banques. Les fonds de retraite doivent planifier sur 15 à 20 ans pour être capables de payer les retraites, alors que la population âgée augmente et que la population active diminue. Ils doivent aussi verser les allocations chômage, etc. Aussi, tous ces verrous de dette reviennent à la surface en même temps.
Dès la fin février, en tout cas au milieu du mois de mars, il était évident que les créanciers n’allaient pas respecter l’accord du 20 février, qui prévoyait que la Grèce propose ses réformes et que la Troïka – les Institutions comme on les appelle maintenant – les évalue et donne son accord. Rien ne s’est passé comme cela.
Les Institutions ont constamment rejeté toutes les propositions de réforme sans les regarder. Varoufakis leur disait : « Laissez-nous compléter quatre ou cinq réformes sur lesquelles nous sommes tous d’accord et que nous considérons comme nécessaires, laissez-nous les mettre en œuvre et vous pourrez les évaluer et donner une appréciation. » Ils ont tout refusé en disant : « Non, non, nous avons besoin d’un accord-cadre global avant que vous lanciez ces réformes. Si vous mettez en œuvre ces réformes, ce sera une action unilatérale. Nous ne les avons pas encore approuvées – OK, nous sommes d’accord – mais nous n’avons pas encore arrêté l’excédent primaire budgétaire. »
Nous étions dans l’incapacité de faire quoi que ce soit. Dans le même temps, ils voulaient voir nos livres, les comptes des finances publiques au ministère des finances, ceux de la banque centrale, parce qu’ils n’avaient pas confiance dans nos chiffres. Varoufakis leur disait : « Revenons à l’accord du 20 février. Vous vous êtes engagés à ne plus superviser l’économie grecque. Et vous ne nous aidez pas à assurer la viabilité de l’économie afin de retrouver progressivement la croissance. C’était l’objectif de l’accord du 20 février, une extension du programme [d’aide] existant. Nous amendons, évaluons, complétons le programme au cours de ces quatre mois. Le 30 juin, le programme est fini. » Mais ils ont débranché les banques. Le 30 juin, le programme s’est arrêté. Et nous ne sommes plus dans aucun programme.
Et tout cet argent qu’ils nous doivent ! Environ 17 milliards d’euros, dont 10 milliards dans le cadre du fonds de stabilité financière qui, selon l’accord du 20 février, devaient nous être reversés. Nous n’avons pas reçu un centime depuis juin de l’an dernier. Depuis douze mois nous avons payé environ 10 milliards à nos créanciers, en tirant sur nos seules ressources, sans recevoir un seul euro de leur part, alors qu’ils avaient accepté de les donner, sous conditions bien sûr.

Une torture financière et budgétaire

Tous les prêts que nous avons reçus – 240-250 milliards – sont allés au service de la dette, et sont donc revenus aux créanciers. Le premier plan de sauvetage a été un sauvetage des banques et un transfert vers l’État. Nous n’avons reçu aucune aide financière pour les payer. Nous ne pouvions pas emprunter à court terme. Nous ne pouvions prendre aucune mesure pour améliorer la liquidité de l’économie : la BCE a imposé des restrictions, les unes après les autres. C’est ce que j’appelle depuis le début l’étranglement par le crédit.
À la mi-mars, certaines sources bruxelloises ont dit : « Oui, les Institutions (BCE, FMI, Commission) utilisent le crédit pour vous asphyxier, afin de forcer le gouvernement à se soumettre et à accepter les réformes. Faites-le vite. » Pour moi, c’était admettre qu’ils utilisaient le pire des moyens de chantage économique contre le pays. La pire des sanctions économiques. Voyez comment ça s’est passé en Irak ; au lieu d’imposer un embargo commercial, les Américains auraient pu dire : « Nous coupons tous vos actifs, vos banques n’ont plus d’argent, plus de dollars, plus rien, vous ne devez compter que sur les seuls billets de banque, vous allez avoir des restrictions. » Mais ils n’ont pas fait cela en Irak. Il y a eu un embargo commercial, pas une asphyxie organisée financière ou du crédit. Parce qu’à un moment, graduellement, c’est la mort. On ne peut survivre à un tel traitement très longtemps. Varoufakis a appelé cela le supplice de la baignoire (waterboard). Une torture financière et budgétaire.
J'ai entendu quelqu'un dire à Varoufakis : « Nous devons faire savoir qu’ils sont en train de commettre un crime équivalent à un crime contre l’humanité. Toute l’économie du pays est détruite. Les gens sont pauvres et sans logis, y compris les enfants. C’est cela la situation. Ces faits ont été conduits de façon intensive pour conduire à une forme de chantage qui est un crime par rapport aux lois internationales, aux traités européens. Nous ne pouvons continuer comme cela car cela reviendrait à ce que nous légitimions ce crime. » Pour moi, c’est abominable. Ce n’est pas une négociation, c’est un acte de torture, comme s’ils nous demandaient de donner les noms des partisans.
Malheureusement, Varoufakis croit encore, croit toujours qu’il peut les raisonner, les amener à négocier. La seule solution qu’il reste aux Institutions est de pousser la crise à son paroxysme, et après de décider. Décideront-ils ou non de mener l’économie grecque à l’effondrement ?
Le gouvernement pensait qu'aller jusqu’à l’effondrement de l’économie grecque provoquerait l’effondrement de l’économie mondiale. Cela ne s’est pas produit et j’en suis navré. J’ai suivi l’évolution de l’euro, comment il a réagi face à leurs expérimentations. Schäuble [ministre allemand des finances  ndlr] et Berlin sont intelligents. Ils ont alimenté artificiellement la crise : « Les Grecs ne sont pas coopératifs. Ils n’ont pas compris ce qu’il faut faire. Ils ne donnent aucun chiffre. » Or, au lieu de chuter, l’euro a monté. Cela a été pareil sur les marchés boursiers.
Ce n’est qu’au cours de la dernière semaine [avant le référendum  ndlr] que les responsables grecs ont pris la mesure de ce qui se passait. Varoufakis a fait plusieurs déclarations à ce sujet, disant que nous devions nous adresser à la Cour européenne de justice. Mais une fois que la crise a explosé, les arguments légaux ne sont plus d’aucun secours.
J’avais dit que Tsipras devait aller au parlement européen et révéler publiquement la façon dont ils étaient traités ces derniers mois, et pourquoi il refusait de mettre en œuvre ces mesures d’austérité, pourquoi il préférait perdre les élections que d’instaurer ces mesures. Chaque fois qu’ils ont essayé de mener des négociations politiques, ils se sont fait balader. Vingt fois avec Merkel, cinq fois avec Schäuble. Combien de réunions de l’Eurogroupe se sont terminées par « retournez vers les équipes techniques, retournez vers la Troïka » ? Les Grecs ont demandé une décision politique. Il leur a été répondu : « Notre décision politique est d’en référer aux équipes techniques. Vous ne pouvez avoir de décision politique sans une décision technique. »

À chaque étape, ils ont essayé de détruire le prestige qu’avait gagné le gouvernement grec au cours du premier mois de la négociation. À cette période, les Européens disaient : « C’est un nouvel espoir pour l’Europe, pour l’Allemagne, l’Espagne. Les Grecs nous montrent le chemin. » S’ils avaient dit d’emblée : « C’est fini. Nous n’acceptons plus de négocier », ce qu’ils ont dit indirectement à Dijsselbloem [ministre des finances des Pays-Bas, patron de l’Eurogroupe  ndlr] par exemple, cela aurait été clair. Nous serions allés au clash. Mais ils n’ont pas fait cela. Il y a eu un Eurogroupe, un autre Eurogroupe, des réunions de travail et encore et toujours des Eurogroupe… les Européens ont créé une foule de pseudo-négociations. Du temps perdu qui a été gagné de leur côté. Pendant tout ce temps, ils ont mené campagne contre Varoufakis, l’ont assassiné médiatiquement. Et lui continuait à négocier. Qu’espérait-il ?


Nous en sommes là. Nous avons perdu tout appui économique pour trouver les termes d’un nouvel accord et perdu toute crédibilité pour les forcer à négocier avec nous. Le gouvernement Tsipras dit que quand ils nous ont présenté l’ultimatum, l’accord à prendre ou à laisser, celui-ci comportait des mesures pires que celles qu’ils avaient exigées du précédent gouvernement. L’aile droite du gouvernement, Tsipras et Varoufakis, se sont dit « soit nous allons au parlement avec la répétition du scénario chypriote : avec dans le week-end la BCE qui dit au parlement : "vous prenez des mesures ou lundi il n’y a plus de banque" ». Soit ils faisaient ce qu’ils ont fait, ce qui était le bon mouvement : ils allaient au référendum, ce qui impliquait qu’ils auraient à endurer ce qui s’est passé à Chypre pour une semaine.
Ils pensent que la situation rapprochera du terme d’un accord. Mais les Européens n’en ont rien à faire d’une crise mondiale ou européenne, ou même d’un effondrement. Oui, les bourses ont chuté, oui, il y a eu des fluctuations monétaires, la livre a monté. Mais à la fin, les Européens ne sont pas plus prêts à trouver un accord qu’auparavant.
Varoufakis et Tsipras disaient qu’en cas de victoire du non, leur position serait renforcée pour en finir avec ce type d’accord qui exclut une restructuration de la dette ou l’ajustement budgétaire. Car aujourd’hui les sommes dues par les Européens (17 milliards d’euros), plus 16 (ou 20 milliards) par le FMI sont perdues, le programme est fini. Et un nouvel accord est nécessaire. La première chose à faire est d’aller quémander des fonds d’urgence auprès de la BCE. Mais les Européens disent qu’ils ont besoin de retourner devant leur parlement, etc. Une recapitalisation (des banques) s’impose pourtant pour faire fonctionner à nouveau l’économie. C’est la condition première pour établir un nouveau programme. 

Faire savoir au monde entier que l’Eurozone est en train de commettre un crime contre l’humanité

En même temps, même discuter d’un Grexit est problématique – c’est illégal puisqu’il n’existe aucune disposition dans les traités qui l’autorise –, mais les Européens n’ont pas osé utiliser cet argument. Il n’y a aucune garantie que la sortie de l’euro pour la Grèce puisse se faire de manière ordonnée, négociée, pacifique, plutôt que de façon désordonnée avec des gens courant dans les magasins pour faire des provisions. Si un processus de sortie de l’euro n’est pas mis en place, alors la sortie est une arme de destruction massive. Si vous menacez quelqu’un d’une sortie de l’euro, vous poussez aux limites la résistance du système bancaire, alors vous détruisez rapidement le système bancaire et après vous fouillez dans les ruines pour créer une nouvelle monnaie, qui prendra des mois avant d’apparaître.
Ils ont dit que ce serait destructeur et désastreux pour nous, comme cela l’est pour vous. D’abord, je ne suis pas d’accord avec cette position. C’est un chantage. Et cela permet aux autres de nous accuser de chantage. C’est ridicule d’accuser un pays détruit pendant cinq ans de chantage. C’est un mauvais argument. Le bon argument est que la sortie de la Grèce de l’euro, comme toutes les autres mesures que les Grecs ont subies, est illégale au regard de la loi internationale, des lois du travail, des traités européens, de la déclaration européenne des droits de l’homme, de la déclaration européenne du travail. Début 2014, le parlement européen avait commencé à attaquer la Troïka, en lui reprochant son illégalité, d’imposer des mesures qui détruisaient les droits de l’homme, les droits du travail… Mais nous avions un gouvernement qui ne voulait pas entendre parler de cela. Il préférait attaquer l’opposition plutôt que les créanciers. Il n’a pas vu que c’était l’arme la plus puissante que nous avions.


Quand vous êtes du côté des faibles, il n’y a que deux voies : l’une est celle de la loi – en appeler à la légitimité –, l’autre est celle de la vérité – qui est dans le vrai, qui est dans le faux dans ses arguments et au regard des droits de l’homme. Selon la loi, tous les hommes sont égaux. C’est le fondement de la démocratie représentative. Aussi, si vous en appelez à la Cour européenne de justice en disant « je ne suis pas traité équitablement en tant que membre de l’Union européenne, de l’Otan », ils ne peuvent ignorer votre cause.
Mais si vous empruntez la voie légale, cela peut être très long. Alors je ne pense pas à cela. Vous devez atteindre la délégitimation politique : faire savoir au monde entier que l’Eurozone est en train de commettre un crime contre l’humanité. Le prouver dans dix ans, cela m’indiffère. Mais si vous déposez votre dossier devant la Cour et que vous dites : « Jusqu’à ce vous ayez examiné le dossier, ces mesures doivent cesser »… 
Aujourd’hui c’est trop tard. C’est une question d’hégémonie politique et idéologique. Au début, Varoufakis seul, avec ses arguments, a entrepris de renverser l’opinion publique en Europe et même en Allemagne. Les responsables de l’Eurogroupe ont riposté. Au début de février, Dijsselbloem a dit à Varoufakis : « Soit vous signez le mémorandum, soit votre économie va s’effondrer. Comment ? Nous allons faire tomber vos banques. » Le président de l’Eurogroupe a dit cela. Dans son dernier entretien à la télévision publique grecque, il y a deux jours, Yanis Varoufakis a expliqué : « Je n’ai pas dénoncé ces propos à l’époque parce que j’espérais que la raison prévaudrait dans les négociations. »
Alors pourquoi n'avons-nous pas été soutenus ? Tout simplement parce que l'Eurogroupe n’est pas un organe qui fonctionne de façon démocratique. Ils [le gouvernement grec] l’ont découvert à nouveau trop tard quand les Européens ont voulu exclure Varoufakis après l’annonce du référendum. Il y avait une volonté d’humiliation. Varoufakis a demandé : « Qui a décidé cela ? » Dijsselbloem lui a répondu : « J’ai décidé. » N’y aurait-il pas dû y avoir un vote ? Cette décision n’aurait-elle pas dû être prise à l’unanimité ? Dans un fonctionnement normal, bien sûr. Mais à l’Eurogroupe, ce n’est pas nécessaire, parce qu’il n’y a aucun compte-rendu écrit. Aussi, il n’y a rien de formel. Quand un responsable sort de l’Eurogroupe, il peut raconter ce qu’il veut. Personne ne peut dire : « Avez-vous vraiment dit cela ? Regardons le compte-rendu. » Il n’y a pas de minutes des débats.
Varoufakis a dit qu’il avait enregistré les réunions, parce qu’il devait rapporter au premier ministre et aux autres membres du gouvernement ce qu’il s’y disait. Les autres ont crié. Il a décrit des incidents qui prouvent que l’Eurozone est totalement non démocratique, presque néofasciste. Trop discuter avec Schäuble peut être dangereux, parce que vous risquez de ne pas obtenir les financements. Les banques allemandes veulent leur argent. C’est une organisation où vous ne pouvez pas faire entendre votre voix. Personne d’autre que Varoufakis n'a parlé ouvertement. Schäuble a dit : « Combien voulez-vous pour quitter l’euro ? » Il ne veut pas de la Grèce dans l’euro. Il a été le premier à parler de la sortie de la Grèce en 2011.
Nous sommes partis à la bataille en pensant que nous avions les mêmes armes qu’eux. Nous avons sous-estimé leur pouvoir. C’est un pouvoir qui s’inscrit dans une vraie fabrique de société, dans la façon de penser des gens. Il se fonde sur le contrôle et le chantage. Nous avons très peu de leviers face à lui. L’édifice européen est kafkaïen.


http://www.mediapart.fr/article/offert/86c629dfef9f2a22faf6cc1b21b0ee14
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Message  niouze Jeu 9 Juil - 18:18



Grèce : petit guide contre les bobards médiatiques

vendredi 13 mars 2015, par Collectif pour un audit citoyen de la dette publique

Mots-clés > Dette, Construction Européenne Campagne > Avec les Grecs : contre l’austérité, pour la démocratie !

Malgré l’ingérence et la pression des dirigeants de l’Union Européenne, le peuple grec a décidé de prendre courageusement son destin en main et d’en finir avec les politiques d’austérité qui ont plongé le pays dans la misère et la récession. Dans les pays victimes de la Troïka, mais aussi dans de nombreux autres pays européens, cette victoire est perçue comme un formidable encouragement à lutter pour mettre un terme à des politiques profitables aux marchés financiers et désastreuses pour les populations.
Mais déjà les grands médias relaient l’idée absurde selon laquelle l’annulation de la dette grecque « coûterait 600 euros à chaque contribuable français ». À mesure que les négociations vont se durcir entre la Grèce et la Troïka, la propagande va s’intensifier et notre travail d’éducation populaire sur la question de la dette publique va devenir de plus en plus décisif. Ces réponses aux idées reçues sur la dette grecque ont vocation à y contribuer.
(voir aussi la vidéo : Trois idées reçues sur la crise grecque et semaine d’action « non à l’ultimatum des créanciers, oui à la démocratie ! »)
https://france.attac.org/nos-publications/brochures/article/grece-petit-guide-contre-les-bobards-mediatiques
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Message  niouze Ven 10 Juil - 13:34

affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid affraid

Yannis Youlountas
Vendredi 10 juillet 2015 au petit matin. Alexis Tsipras vient de faire un choix cornélien qui peut mettre en péril son parti à tous les niveaux : groupe parlementaire, comité central, militants, sympathisants, électeurs et popularité, cinq mois seulement après la victoire du 25 janvier. Il est difficile d'en mesurer toutes les conséquences. La journée qui commence sera cruciale, dans le parlement comme à l'extérieur.
TSIPRAS SUR UN VOLCAN : LE GOUVERNEMENT VIENT D'ACCEPTER LA FEUILLE DE ROUTE DE LA TROÏKA ET DEMANDE 50 MILLIARDS SUR TROIS ANS EN ÉCHANGE.
Bien qu'appuyé par plusieurs des dirigeants politiques d'opposition, qu'il a lui-même réunis ce lundi au lendemain du référendum, Alexis Tsipras risque un séisme politique dont l'onde de choc pourrait largement dépasser les frontières de la Grèce.
- - - - -
VOICI TOUT D'ABORD LE DOSSIER TEL QU'IL A ÉTÉ TRANSMIS AUX DÉPUTÉS GRECS. C'est-à-dire en anglais et sans clarté ni confort de lecture. Un texte qui, selon de nombreuses sources, a été réalisé AVEC LA PARTICIPATION D'EXPERTS FRANÇAIS, proches collaborateurs du gouvernement socialiste :
http://www.hellenicparliament.gr/…/c8827c35-439…/9292390.pdf
CÔTÉ DEMANDES : aide de 50 milliards d'euros sur trois ans dont plan d'investissement urgent de 35 milliards d'euros (principalement le déblocage de tous les fonds structurels bloqués) + restructuration de la dette pour la rendre soutenable après 2022 (décote, étalement, etc.).
CÔTÉ PROPOSITIONS : économies à hauteur de 13 milliards d'euros sur deux ans. Quelques détails :
- hausse de la TVA (alimentation, énergie, hôtels 13%, restaurants 23%, dans les îles, décote de 30% sur la TVA progressivement supprimée).
- réduction du budget de la Défense (baisse de 300 millions d'euros d'ici fin 2016).
- réforme de la fonction publique (peu détaillée, pas de coupe sur les salaires).
- réforme des retraites (très peu de coupes, réduction progressive de la dépense de 0,25% à 1% du PIB et augmentation de la cotisation santé de 4% à 6%, réduction des départs à la retraites anticipés, âge de départ à la retraite reculé jusqu'à 67 ans en 2022, suppression très progressive du complément de retraite pour les plus modestes en 2019).
- quelques privatisations
- taxe sur les sociétés (passage de 26% à 28%, augmentation des impôts spécifiques pour les compagnies maritimes et le marché du luxe).
- - - - -
VOUS REMARQUEREZ, AU DÉBUT DU DOCUMENT, QUE, PARMI LES SIGNATURES DES MINISTRES, IL MANQUE CELLE DE PANOS KAMMENOS, ministre de la défense et président du petit parti des Grecs indépendants (ANEL).
IL MANQUE ÉGALEMENT CELLE DE PANAGIOTIS LAFAZANIS, CE QUI EST BEAUCOUP PLUS GRAVE. Lafazanis est un ancien membre de l'insurrection de l'Ecole Polytechnique contre la Dictature des Colonels en 1973, devenu, quarante-deux ans plus tard, ministre de l'écologie et de l'énergie. Lafazanis venait d'ailleurs de signer un accord pour un gazoduc de plus de deux milliards d'euros avec la Russie. Et Lafazanis représente, surtout, plus du tiers des députés Syriza au parlement, c'est-à-dire toute l'aile gauche de Syriza.
Manolis GLÉZOS, ancien résistant et député européen, et Stathis KOUVÉLAKIS, philosophe militant du comité central, deux figures très reconnues et influentes de cette même aile gauche, ont d'ores-et-déjà exprimé leur profond désaccord. Stathis Kouvelakis, déjà auteur d'un appel très entendu le 23 juin dernier* qui avait freiné un processus similaire et favorisé l'issue du référendum, vient cette nuit d'appeler les députés de Syriza à voter contre ces propositions : « Μαζί με τον λαό που θέλει να σταθεί όρθιος και να ζήσει, υψώστε το ανάστημά σας, πείτε ΟΧΙ! »
« AVEC LE PEUPLE QUI VEUT VIVRE DEBOUT, LEVEZ-VOUS ET DITES NON ! »
En ce jour décisif, gageons que les débats seront vifs au parlement, ainsi qu'à l'extérieur dans la population, notamment dans la jeunesse, les syndicats, les collectifs et les autres mouvements politiques, modéré et radicaux.
L'une des questions majeures : avec quelles voix ce texte sera-t-il voté au parlement grec, aujourd'hui, et quelles en seront les conséquences, d'une part politiques et d'autre part sociales ? Si la cassure survenait avec la plateforme de gauche de Syriza, Tsipras choisirait-il la coalition avec des partis du OUI ou bien la dissolution de l'assemblée en prenant le risque de perdre sa place de premier ministre au terme de nouvelles élections législatives ?
Dans les deux cas, une recomposition politique ou une dissolution correspondrait à une victoire totale de la Troïka. En particulier, suite à son changement de stratégie, peu après l'annonce du référendum, nouvelle stratégie de la Troïka résumée ici il y a huit jours :
http://bxl.indymedia.org/spip.php?article7984
Et, pour aller plus loin, QUELLES CONCLUSIONS LES GRECS ET, AU-DELÀ, LES EUROPÉENS DE LA VRAIE GAUCHE OPPOSÉS À L'AUSTÉRITÉ DEVRONT-ILS TIRER DE CETTE EXPÉRIENCE ? N'y a-t-il pas un paradoxe à être, comme les Grecs, 61% contre l'austérité mais 72% pour rester dans la zone euro, quand on connait précisément le fonctionnement de cette zone ultra-autoritaire et totalement inflexible ? Sujet délicat, explosif même, que s'empressent de récupérer et de déformer les souverainistes de droite et, surtout, l'extrême-droite. Posons-nous franchement la question : peut-on construire réellement une alternative sans faire un pas-de-côté, sans prendre du recul, sans reprendre sa destinée en main ?
On semble loin, si loin de la société sans classe de MARX, de la conscience écologiste aiguë de René DUMONT et de la proposition d'une Europe fédérale par BAKOUNINE**. Et pourtant, il n'y a qu'un pas à faire. Un seul pas. Un pas pour franchir le rubicon, briser les tabous et oser autre chose, notamment à la lumière de ces trois continents idéologiques entre lesquels des ponts existent, si on veut bien les lire, prendre parfois et laisser souvent, penser par soi-même et agir ensemble. Marx, Dumont, Bakounine, parmi d'autres. Beaucoup d'autres. Et parmi nous.
Finalement, Varoufakis, qui aimait bien soigner son image, a peut-être eu raison de passer la main précipitamment. Car si les Bourses réagissent avec une forte hausse, quelle sera la réaction des Grecs, notamment DES OPPOSANTS À L'AUSTÉRITÉ qui AVAIENT PRÉVU DE SE RASSEMBLER CE VENDREDI SOIR (19h30) "pour fêter le OXI", place du Syntagma devant le parlement ?
La joie d'avoir gagné dimanche dernier ? La déception d'avoir concédé autant depuis ? La tristesse de la division ? Ou la colère d'avoir peut-être raté une belle occasion ? Quoiqu'il en soit CE N'EST PAS LA FIN DE L'HISTOIRE, LOIN DE LÀ. Nous sommes loin d'avoir dit notre dernier mot, tou-te-s, par-delà nos différences.
En Grèce comme ailleurs, rien n'est fini, tout commence !
Yannis Youlountas
http://blogyy.net
http://jeluttedoncjesuis.net




Athènes a envoyé vers 22h la liste des réformes qu'elle prévoit en contrepartie d'un nouveau plan d'aide financière. La Grèce s'engage ainsi à adopter presque toutes les mesures que les créanciers ont exigé de sa part.

Elles ont été attendues quasiment jusqu'à la dernière minute. Les propositions formulées par la Grèce à l'Eurogroupe sont désormais connues .
Athènes s'engage ainsi à reprendre la majeure partie des propositions des créanciers, pour les convaincre de reprendre leur aide et éviter une sortie du pays de la zone euro.
Le Parlement grec doit se prononcer par un vote sur ces propositions ce vendredi afin de permettre ou non au gouvernement de négocier ce paquet de réformes, a fait savoir l'agence Ana (semi-officielle). Le débat au Parlement débutera à 13h00.
Selon le texte des propositions, la Grèce souhaite une solution "pour régler" son énorme dette publique, qui atteint 320 milliards d'euros, soit près de 180% du PIB, ainsi qu'un "paquet de 35 milliards d'euros" consacré à la croissance.

Des "actions prioritaires"

Dans ce texte de 13 pages intitulé "Actions prioritaires et engagements", la Grèce s'engage à adopter presque toutes les mesures proposées par les créanciers le 26 juin, après les avoir rejetées en annonçant la tenue d'un référendum qui a vu la victoire du non à plus de 60%.
Alors que la hausse de la TVA était la pomme de discorde entre Athènes et ses créanciers pendant ces derniers mois de négociations, le gouvernement d'Alexis Tsipras accepte "un système unifié des taux de la TVA à 23%, incluant aussi la restauration", qui jusqu'ici était à 13%. Pour les produits de base, l'électricité et les hôtels, la TVA reste à 13% et à 6% pour les médicaments, livres et places de théâtre.
Le gouvernement propose également la suppression des avantages fiscaux pour les îles (soit la réduction de 30% de la TVA appliquée depuis plusieurs années), à commencer par les îles les plus riches et touristiques, comme le souhaitaient les créanciers.

Des efforts pour les retraités

Concernant l'âge du départ à la retraite, il est fixé à 67 ans ou 62 ans avec 40 ans de travail et sera relevé graduellement d'ici à 2022. Le complément de pension pour les retraités (Ekas) doit progressivement être supprimé d'ici à 2019. 
Athènes compte également fixer un calendrier ferme pour les privatisations de différentes propriétés de l'Etat dont le port du Pirée et les aéroports régionaux.
Enfin, les dépenses en matière de défense doivent être réduites de 300 millions d'euros.
Ces propositions ont été remises deux heures avant l'ultimatum, minuit,fixé par les créanciers, UE, BCE et FMI. Elles doivent être "immédiatement" étudiées par les créanciers puis soumises samedi aux ministres des Finances de la zone euro, avant un sommet extraordinaire des 28 pays de l'Union européenne convoqué dimanche à Bruxelles.
Avec ces réformes sur la table, les créanciers vont pouvoir "estimer le montant du programme d'aide" pour la Grèce, a indiqué une source européenne au fait des discussions. Ni Bruxelles ni Berlin n'avaient encore réagi à ces nouvelles propositions dans la nuit de jeudi à vendredi.
http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/eurogroupe-ce-que-contiennent-les-propositions-de-la-grece-900894.html
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Message  niouze Ven 10 Juil - 16:29


En acceptant les anciennes propositions des créanciers, le premier ministre grec tente un coup de dés. Quelles sont ses ambitions ?  

http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-ou-alexis-tsipras-veut-il-en-venir-491234.html
vs
Tout ça pour ça ? Un référendum pour ça ? Les nouvelles propositions remises à l’Eurogroupe par le gouvernement d’Alexis Tsipras reprennent à peu près TOUTES les demandes des banquiers, tant sur la TVA que sur les retraites, tant dans les réformes fiscales que sur celles concernant le marché du travail.

http://www.politis.fr/Tout-ca-pour-ca-Tsipras-cede-aux,31884.html
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Message  niouze Ven 10 Juil - 16:36


Vendredi 10 juillet 2015, à 16h30. Cette expression de Stathis Kouvelakis résume bien l'enjeu de cette journée cruciale.
"PLUTÔT L'INCONNU QUE LE NÉANT"
Cependant, contrairement à ce qu'on pouvait imaginer hier soir, puis lire dans les déclarations de ce matin, on se dirige maintenant vers un possible VOTE FAVORABLE D'UNE PARTIE DE L'AILE GAUCHE DE SYRIZA AU PARLEMENT (non officiel, à confirmer).
Et ce :
- malgré le désaccord de Manolis Glézos, exprimé hier soir sur la chaine Mega ;
- malgré la non signature du ministre et animateur de la plateforme de gauche de Syriza Panagiotis Lafazanis sur le dossier distribué aux députés.
http://blogyy.net/…/tsipras-sur-un-volcan-le-gouvernement-v…
- malgré le nouvel appel de Stathis Kouvélakis, deux semaines et demi après celui du 23 juin : « AVEC LE PEUPLE QUI VEUT VIVRE DEBOUT, LEVEZ-VOUS ET DITES NON ! »
- malgré un texte commun de cinq membres de la plateforme de gauche : Stathis Leoutsakou, Antonis Ntavanelou, Sophie Papadogiannis, Thanasis Petrakou et l'économiste Costas Lapavitsas (qui propose l'annulation de la dette, la nationalisation des banques et le retour à la drachme) pour inviter le premier ministre grec à refuser le chantage des créanciers et à suivre la voie tracé, notamment, par Eric Toussaint et l'équipe de la commission pour l'audit de la dette grecque et du CADTM.
- le malaise affiché de Zoé Konstantopoulou, la présidente du parlement, qui soutient le point de vue et l'initiative d'Eric Toussaint.
Pourquoi ? Parce qu'ils ne veulent pas, pour la plupart, prendre la RESPONSABILITÉ DE "FAIRE TOMBER LE GOUVERNEMENT", même s'ils expriment leur déception quant à ses choix.
Panos Kammenos, le leader du parti des Grecs indépendants (ANEL) qui n'avait pas signé hier soir, est finalement prêt à signer aujourd'hui, avec la plupart de ses députés souverainistes de droite, suite à une discussion avec Euclide Tsakalotos, notamment au sujet du statut fiscal des îles grecques.
La droite Nea Dimokratia, le centre Potami et la pseudo gauche Pasok vont soutenir le texte, comme l'augurait la longue réunion de lundi à Athènes et les rencontres des uns et des autres avec Junker
Le deux dernières chances de blocage sont, par conséquent, les suivantes : une mobilisation populaire intense, ce soir, à 19h30, devant le parlement grec, et un refus de Merkel et Schäuble concernant l'aide et la révision de la dette demandées en contrepartie du cahier des charges. Ce refus est peu probable, malgré le bluff qui se poursuit aujourd'hui, cependant le blocage pourrait venir du parlement allemand qui, sans le vouloir, pourrait indirectement invalider l'aval du parlement grec.
Quant à Varoufakis, il vient de confirmer que j'avais raison, malgré les critiques : sa démission n'était pas du tout un service du gouvernement et un cadeau à Merkel et Schäuble. Varoufakis vient de s'exprimer à plusieurs reprises publiquement pour dire qu'il est totalement contre ce dossier, notamment parce que le projet de restructurer la dette est renvoyé en octobre au lieu d'être traité immédiatement, ce qui laisse augurer le pire. Et il a fait savoir qu'il ne se rendrait pas au parlement pour le vote, au prétexte "d'obligations familiales".
A suivre...
Rien n'est encore fini.
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