un peu de douceur ....

alangaja a écrit:je ne vais pas relancer le fameux débat d'il y a quelques jours, rassurez-vous !
par contre je suis intéressé de voir que les défenseurs du système peuvent aussi morfler à cause de ce système. un de ces quatre, ça pourra peut-être leur ouvrir les yeux, ils comprendront la douleur qu'ils infligent aux autres, cad à leurs "concitoyens"...

Deux policiers ont été grièvement blessés cet après-midi à la Courneuve (Seine-Saint-Denis) après avoir été percutés par un motard, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux.

Ces policiers de la Brigade spécialisée de terrain effectuaient une patrouille à pied lorsque "selon toute vraisemblance, ils ont été percutés délibérément par un motard".

“Je tiens à faire part de toute ma solidarité à l’endroit de ces policiers, qui auraient pu y perdre la vie. J’exprime également mon soutien à l’ensemble de leurs collègues, qui sont légitimement très choqués par cette attaque extrêmement violente”, a ajouté Brice Hortefeux.

ivo a écrit:
surtout que j'aimerais qu'on m'explique comment un mec en bécane peut "grièvement blesser" deux piétons sans lui meme se marraver la gueule .....

Un membre du FN agressé dans le Pas-de-Calais



PARIS (AP) — Un secrétaire régional du Front national Nord-Pas-de-Calais a été agressé mardi soir devant son domicile à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), a-t-on appris mercredi matin auprès du FN.

Steeve Briois est secrétaire régional du FN Nord-Pas-de-Calais, membre du bureau politique du Front national et conseiller régional.

Dans un communiqué, le parti précise qu'il a "été violemment agressé hier (mardi) soir dans son quartier alors qu'il promenait son chien vers minuit". "Il a été attaqué à coup de barres de fer par un ou plusieurs individus" et "a été immédiatement hospitalisé". Ses jours ne sont pas en danger, précise le Front national.

Une enquête a été ouverte. Le mouvement d'extrême-droite "condamne avec fermeté cette lâche agression" et "souhaite que toute la lumière soit faite sur cet acte particulièrement grave". AP

ir/com

Espagne : elle traite son boss de fils de pute, la justice la défend
Par Elodie Cuzin | Journaliste | 19/12/2010 | 11H02


L'une a traité son chef de « fils de pute » (« hijo de puta » en VO). L'autre a lancé quelques coups de pied de karaté menaçants et bousculé son patron. Tous deux ont été virés, mais la justice espagnole a considéré que leur comportement n'était pas un motif suffisant de licenciement. Ces décisions, qui tiennent compte de la tension générée par la crise, inquiètent les employeurs.

Bibiana travaillait depuis 2007 comme responsable des ventes dans une société madrilène spécialisée dans la formation de hauts dirigeants d'entreprises. Son salaire d'environ 1 830 euros était majoré de commissions qui montaient en moyenne à 1 300 euros mensuels.

Mais fin 2008, la direction avertit tous les employés qu'au regard des difficultés économiques que traversent l'Espagne et la société plus particulièrement, ils sont mis au chômage technique pendant un mois, ce qui sera déduit de leur salaires, apprend-on dans le jugement rendu récemment par le tribunal supérieur de Madrid.

Deux mois plus tard, Bibiana et une commerciale reçoivent une nouvelle lettre les informant que l'effort n'est pas suffisant :

« Vous recevrez un salaire mensuel de 1 000 euros majoré des commissions correspondant à votre poste. »

« Fils de pute », une insulte qui s'explique selon le juge

Après une réunion, deux jours plus tard, Bibiana apprend que son patron s'approprie une commission qu'elle pensait devoir lui revenir. « Tu es un voleur », lui lance-t-elle à voix haute avant de glisser plus bas un « fils de pute » amer, façon Nicolas Anelka.

Peu après, elle est prise d'une crise d'angoisse qui nécessite l'intervention du Samu espagnol et est mise en arrêt maladie pendant un mois. La société la licencie pour faute grave.

Ces expressions « ne peuvent pas être comprises dans leur sens littéral (…) mais dans le contexte de la situation d'extrême tension et de conflit existant dans l'entreprise », tranche pourtant finalement le magistrat.

De telles insultes méritent bien un blâme, complète-t-il, mais pas un licenciement, « la sanction la plus grave conçue dans le droit du travail ».

Jugeant la décision « surprenante », dans une déclaration recueillie par le quotidien Expansión, la société a décidé de faire appel.

D'autres chefs d'entreprise et juristes se sont déclarés inquiets devant cette jurisprudence qui prend de l'ampleur depuis le début de la crise économique.
Il fait tomber son patron : insuffisant pour le renvoyer

L'Espagne affiche un taux de chômage de près de 20%, et plusieurs juges ont déjà pris en compte la peur de perdre son emploi pour rendre des décisions similaires.

En mars, le tribunal supérieur d'Andalousie a ainsi estimé que le licenciement d'un agent immobilier qui avait lancé plusieurs coups de pieds, façon karatéka, en direction de son chef et l'avait bousculé jusqu'à le faire tomber n'était pas justifié. L'employé pensait être sur le point d'être renvoyé.

Un élément « primordial », selon le juge qui souligne dans un jugement confirmé plus tard en appel que « bien que cela ne justifie pas un tel comportement, il en atténue la gravité ». Ses actes n'étaient « pas assez graves pour constituer une cause de licenciement ».

En Catalogne, un magistrat a également absous en 2009 une employée qui avait aussi adressé un « fils de p. », (décidément une expression défouloir en Espagne), à son employeur.

La clémence des magistrats pourrait justement s'expliquer aussi en partie par la passion des Espagnols pour les jurons les plus variés.

« Ces cas soulignent la dégradation du concept d'autorité dans la société espagnol », se lamentait pour sa part le quotidien de droite El Mundo après l'affaire du karatéka.

L’Italie en colère après le refus brésilien d’extrader Battisti
France Info - 14:44


Le président brésilien Lula da Silva aura attendu l’ultime jour de son dernier mandat à la tête du pays pour rendre sa décision : ne pas extrader l’ancien militant d’extrême-gauche Cesare Battisti, et au contraire lui accorder l’asile politique.
Les autorités italiennes ont immédiatement et vivement réagi, évoquant "une décision injuste et offensante".

Pour les Italiens, le refus brésilien d’extrader Battisti est même "inacceptable". C’est le terme qu’avait utilisé hier le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, pour signifier à quel point cette affaire pouvait peser sur les relations entre les deux pays. Première conséquence tangible : l’Italie annonce le rappel "pour consultations" de son ambassadeur au Brésil.
L’écrivain, ex-militant de l’extrême-gauche italienne dans les sanglantes années 70, a été condamné en 1993 à la réclusion criminelle à perpétuité pour quatre meurtres et complicité de meurtres commis en 1978 et 1979.
A cette époque, il vivait en France (lire notre encadré) ; et c’est devant la menace d’une extradition vers l’Italie qu’il avait fui pour le Brésil.

L’affaire Battisti

Cesare Battisti, ex-activiste de l’extrême-gauche italienne des années 1970 était réfugié en France. Il s’est enfui au Brésil en 2004 de crainte d’une extradition en Italie.

Comme Marina Petrella, l’ex-membre des Brigades rouges autorisée en octobre 2008 à rester en France pour "raisons de santé", il avait refait sa vie à Paris sous la protection de l’ancien président Mitterrand. En 1985, ce dernier avait promis de n’extrader aucun des Italiens recherchés pour des faits de terrorisme dans leur pays pourvu qu’ils renoncent à leur passé militant.

Au début des années 1990, Battisti avait obtenu un titre de séjour en France où il avait entamé une carrière d’auteur de romans noirs, publiés par Gallimard, tout en étant gardien d’immeuble à Paris pour assurer ses fins de mois.

Cesare Battisti s’est enfui quand la justice a décidé de mettre fin à la "jurisprudence Mitterrand" qui le protégeait d’une extradition vers l’Italie où il avait été condamné à perpétuité par contumace. Le 21 août 2004, il se soustrait à son contrôle judiciaire pour se réfugier au Brésil.

En février précédent, il avait été arrêté à Paris, où il vivait depuis 1990, et placé en liberté surveillée dans l’attente de son extradition. En 1993, l’Italie l’avait condamné par contumace à perpétuité pour plusieurs homicides dont il s’est toujours proclamé innocent.

Arrêté à Rio de Janeiro, avec l’aide de la police française, le 18 mars 2007, Battisti, aujourd’hui âgé de 55 ans, est écroué à Brasilia où il attend que le président Lula annonce, avant fin décembre, sa décision finale sur son extradition.

En janvier 2009, cet ancien responsable du mouvement des "Prolétaires armés pour le communisme" (PAC) avait obtenu le statut de réfugié politique au Brésil mais, dans un vote serré et controversé, la Cour suprême du Brésil avait donné son feu vert à son extradition

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Alireza Pahlavi, le plus jeune fils du shah d’Iran, s’est suicidé à son domicile aux États-Unis, a indiqué aujourd’hui Reza Pahlavi, fils aîné du shah d’Iran, sur son site internet.

Le dernier shah d’Iran, Mohammad Reza Pahlavi, a été renversé en 1979 par la révolution islamique et des membres de sa famille se sont exilés aux États-Unis.

L’homme intervenait avec deux autres gendarmes sur un accident de la circulation. Vers 13h30, leur véhicule a dérapé et a percuté une voiture vide garée sur la bande d’arrêt d’urgence. Le gendarme a été tué sur le coup, ses deux collègues sont gravement blessés. Ils ont été évacués sur les hôpitaux d’Orléans.

Un sous-officier français a trouvé la mort au cours d’une opération en Afghanistan, dans la région de Tagab, a annoncé l’Elysée, ce qui porte à 53 le nombre de soldats français morts dans le pays depuis fin 2001.

Un raid aérien des forces étrangères pourrait avoir causé la mort de trois membres de la police afghane et fait trois blessés dans ses rangs, ce week-end, reconnaît ce lundi la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) sous commandement de l'Otan.

Des membres de ce contingent qui patrouillaient dimanche dans la province de Daykundi, à l'ouest de Kaboul, ont sollicité un appui aérien après avoir vu un groupe de neuf personnes préparer ce qui semblait être une embuscade, mais il est ensuite apparu que la police afghane avait peut-être été prise pour cible par erreur, explique l'Isaf dans un communiqué. «Bien que nous prenions des précautions extraordinaires pour éviter de tirer sur les nôtres dans la conduite de nos opérations, il semble que des innocents aient été visés par erreur», ajoute le colonel Rafael Torres.

Les pertes civiles et celles des forces afghanes prises pour cibles par erreur sont sources de tensions fréquentes entre Kaboul et le contingent étranger, présent depuis neuf ans en Afghanistan.

La corrida, trop espagnole, divise l'Equateur
Par Diane Cambon | Journaliste | 27/01/2011 | 13H03


L'Equateur pourrait bien devenir le premier pays d'Amérique latine à interdire les corridas. Son Président, le socialiste Rafael Correa, projette de convoquer un référendum de dix questions portant sur la sécurité, l'enrichissement privé mais aussi sur le mauvais traitement infligé aux animaux. Une manière de se détacher un peu plus de l'héritage espagnol, blanc et colonial.

La question polémique est la suivante : « Avec pour objectif d'éviter la mort d'un animal comme simple divertissement, êtes-vous d'accord pour interdire, dans chaque juridiction cantonale, les spectacles publics où l'on tue des animaux ? »

Dans l'œil de mire du gouvernement figurent les combats de coq, très présents dans la plaine et sur la côte Pacifique et tous les spectacles taurins, de la course de taureaux à la corrida.
Pour les aficionados, une question « tendancieuse et hypocrite »

La réaction des aficionados ne s'est pas faite attendre. Leurs vives protestations ont d'ailleurs mis de côté les thèmes les plus importants de cette consultation populaire comme la possible réforme de la détention provisoire ou les limites envisagées à l'enrichissement personnel afin d'éviter la corruption.

Tout le débat porte en effet sur la possible disparition des corridas. Le président de la Unión nacional de espectáculos tradicionales (Union nationale des spectacles traditionnels), Milton Calahorrano, fulmine :

« La question posée est particulièrement irritante, car elle est tendancieuse et hypocrite. Correa donne l'impression de vouloir susciter un débat alors qu'il impose son point de vue. »

Vêtu pour l'occasion de son costume de torrero, ce quadragénaire à l'embonpoint souligné a ouvert la marche de protestation, organisée vendredi 21 janvier dans le centre de Quito.
Une manne financière importante pour la ville de Quito

Plusieurs toreros en costume de lumière, des éleveurs de taureaux montés sur leurs chevaux andalous ont tenu le siège devant la Cour constitutionnelle durant plusieurs heures pour défendre leurs droits. Selon Milton Calahorrano, l'univers taurin offrirait quelque 80 000 emplois directs et indirects.

C'est aussi une manne financière importante pour la ville de Quito. Les corridas sont le clou des fêtes annuelles. La première semaine de décembre, environ 200 000 personnes se déplacent- y compris d'Europe- spécialement pour voir toréer les grands toreros internationaux (El Juli, Enrique Ponce et même le Français Sébastien Castella).

C'est une période faste pour les grands hôtels et restaurants chics de la capitale qui ne désemplissent pas. Les arènes de Quito, avec ses 15 000 places, affichent complet durant toute la feria. Selon le conseiller municipal, Marco Ponce, la fiesta brava apporte quelque 600 000 dollars à Quito.
Le président défend ce qui est précolombien et la Terre-Mère

« Outre l'aspect financier qui est très important car nous vivons des taureaux, Correa lance une attaque en règle contre 500 ans de tradition culturelle », fulmine Milton.

Mais pour Correa, cette tradition culturelle qui vient des Espagnols et qui est porté par les élites non-indiennes n'est pas intouchable. Au contraire, le chef de la République équatorienne défend ce qui est plus ancestral ou précolombien. C'est d'ailleurs au nom des droits de la nature, inscrits dans la nouvelle Constitution, que Correa veut porter l'estocade à la corrida.

Le président équatorien a expliqué :

« Il y a deux raisons qui m'ont poussé à incorporer cette question sur les animaux : l'élimination de toutes formes de violence et le respect des droits de la pachamama, la Terre-Mère. »

De leurs côtés, les défenseurs des animaux se réjouissent de cette initiative. Fernando Arroyo, directeur de la Fondation de la protection des animaux d'Equateur (PAE), affirme :

« C'est la première fois dans ce pays qu'il y a un débat sur le mauvais traitement faits aux animaux. »

Il faut désormais attendre le feu vert de la Cour constitutionnelle qui dispose de quarante-cinq jours pour étudier la validité des dix questions. Ensuite, Correa pourra convoquer son référendum, lequel laisse présager de vives tensions dans les mois qui viennent. Déjà, les aficionados ont prévu de nombreuses autres protestations, qui sans doute auront l'appui de l'opposition de droite.

Un nouveau-né prématuré de 2 kilos, originaire d’Autriche et souffrant d’une grave malformation vasculaire du cerveau, a été opéré avec succès par des spécialistes de l’hôpital Bicêtre dans le Val-de-Marne.

Depuis dix ans, près d’une quarantaine de nouveau-nés ont été pris en charge pour cette malformation à l’hôpital Bicêtre, centre de référence pour les pathologies malformatives neurovasculaires pédiatriques. Plus de la moitié ont pu être traités dans le premier mois de vie mais ce type d’intervention n’avait encore jamais été pratiqué sur un nouveau-né de si petit poids.

Trois mois après l’intervention, l’enfant se porte bien.

Le tribunal d’application des peines de Paris a accordé aujourd’hui un régime de semi-liberté à l’ancien membre d’Action Directe. Il avait déjà bénéficié d’une telle mesure fin 2007, mais sa semi-liberté avait été révoquée quelques mois plus tard après une interview controversée, où Jean-Marc Rouillan évoquait - sans regrets - son action terroriste passée.
"Deux années d’emprisonnement pour des mots". En janvier dernier, Jean-Marc Rouillan avait dénoncé sur le blog de son éditeur Agone "la haine" de l’Etat à son égard, pour avoir révoqué sa semi-liberté. En décembre 2007, l’ancien membre d’Action Directe, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour deux assassinats commis dans les années 80, avait en effet obtenu le droit de quitter sa prison la journée, pour travailler chez un imprimeur marseillais.

Mais cette faveur lui avait été retirée quelques mois plus tard. La justice avait en effet considéré que Jean-Marc Rouillan avait violé ses obligations, en s’épanchant dans les colonnes de L’Express. Dans une interview à l’hebdomadaire publiée le 1er octobre 2008, l’ancien activiste était en effet revenu sur les deux assassinats : "je n’ai pas le droit de m’exprimer là-dessus... Mais le fait que je ne m’exprime pas est une réponse. Car il est évident que si je crachais sur tout ce qu’on avait fait, je pourrais m’exprimer. Mais par cette obligation de silence, on empêche aussi notre expérience de tirer son vrai bilan critique".

Jean-Marc Rouillan était donc retourné en prison. Après plus de deux nouvelles années de détention, le prisonnier, atteint de problèmes de santé, a fait une nouvelle demande de semi-liberté. Elle a reçu un feu vert aujourd’hui. "La mesure de semi-liberté prendra effet à partir du 7 mars" précise son avocat, Me Jean-Louis Chalanset. Il devrait travailler pour les éditions Agone.

Le parquet de Paris peut néanmoins bloquer cette mesure s’il fait appel de la décision.

Marseille : une réunion publique tourne mal, la mairie porte plainte



Un groupe d’une quinzaine de personnes a perturbé jeudi soir une réunion publique organisée à Marseille sur l’extension d’Euromed, projet de réorganisation urbanistique de la zone portuaire, et la mairie a porté plainte, a-t-on appris vendredi de source proche de l’enquête.


Le groupe, qualifié d’«anarcho-libertaire», selon la même source, a jeté de la peinture et des œufs sur les élus présents, notamment le président d’Euromed Guy Teissier, député UMP des Bouches-du-Rhône, et le maire du 1er secteur de Marseille, Patrick Menucci (PS). Des coups ont été échangés et la caméra d’une chaîne de télévision locale brisée.


Les incidents sont survenus vers 21H00 à la faculté Saint-Charles, dans le centre-ville.


La Sûreté départementale, chargée de l’enquête, n’a procédé à aucune interpellation pour l’instant.


Leur presse (Agence Faut Payer), 18 février.

La Cour d’appel de Toulouse a relaxé ce jeune couple de maraîcher de l’Ariège. Ils étaient poursuivis pour avoir érigé et habité dans une tente traditionnelle d’Asie centrale sans permis de construire.


Faute de moyens, le jeune couple s'est installé dans un yourte.
© Maxim Petrichuk - Fotolia.com

C’est une petite victoire pour Léa Lefèvre et Tom Laporte. Contrairement au jugement rendu en première instance, la Cour d’appel de Toulouse les a relaxés ce jeudi. Ils n’auront donc pas à payer 200 euros d’amende et peuvent surtout continuer à vivre dans leur yourte installée dans le village d’Arrout, en Ariège.

Les deux jeunes s’y sont installés sans permis de construire mais avec l’accord du propriétaire et de la mairie pour développer une activité maraîchère mais expliquent qu’ils n’ont pas assez de moyens pour faire construire un logement.

Pour Tom Laporte, la décision de la Cour d’appel est une bonne nouvelle pour tous les jeunes agriculteurs qui veulent se lancer. (0'43")

Lors de l’audience d’appel à Toulouse le 17 février, plusieurs dizaines de personnes et associations étaient venues manifester leur soutien à Tom et Léa contre l’obstination de l’administration de l’équipement.

Des peines allant jusqu’à six mois de prison ferme et une interdiction de servir dans la police durant cinq ans : les CRS devront par ailleurs verser plusieurs milliers d’euros aux trois chauffeurs de taxis qu’ils avaient rackettés.

Durant l’été 2006, les cinq fonctionnaires, qui agissaient par équipes de deux ou trois, arrêtaient les chauffeurs de taxi sur l’A1. Prétextant des infractions au code de la route ; ils promettaient de fermer les yeux en échange de sommes d’argent allant jusqu’à 250 euros.