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Message  ivo Jeu 28 Mar - 7:15

effaceur de memoire pour meurtres legaux ...


Un médicament contre le stress post-traumatique
Un médicament contre le stress post-traumatique est en test à Toulouse. Le propranolol pourrait agir directement sur le processus de répétition des souvenirs.
>>>
http://www.franceinfo.fr/sciences-sante/info-sante/un-medicament-contre-le-stress-post-traumatique-932383-2013-03-20
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Message  poil de yak Jeu 4 Avr - 9:08

Le senat US approuve une loi d'immunité de Monsanto.

les cours de justice ne pourront plus arrêter Monsanto de continuer à
planter des OGM qui sont pensés être, même par le gouvernement,
dangereux pour la santé ou l'environnement.

http://www.scoop.it/t/naturetoshare/p/3998952016/usa-le-senat-passe-la-loi-de-protection-de-monsanto-lui-accordant-l-immunite-face-a-la-justice?hash=7f012a5e-9d75-40eb-9996-34fdc548cb70
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Message  ivo Lun 29 Avr - 9:57

la France des acheteurs, cartographie fine pour marketing agressif
>>>
http://www.liberation.fr/vous/0101127247-consommation-la-france-des-acheteurs-cartographie-fine-pour-marketing-agressif
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Message  ivo Mer 1 Mai - 9:12

Austérité made in France : pas pour le couple Obama
Le couple Bruni-Sarkozy a offert aux Obama pour 42 000 dollars de cadeaux bling bling rien qu’en 2011. Plus que l’Emir du Qatar…
>>>
http://www.bakchich.info/international/2013/04/30/austerite-made-in-france-pas-pour-le-couple-obama-62390
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Message  ivo Jeu 2 Mai - 10:09

http://www.crickett.com/crickett_kidscorner.php
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Message  ivo Dim 5 Mai - 8:56

Les notaires, protecteurs de nos secrets... et surtout des leurs !
Curés sans soutane, confesseurs laïcs, psychanalystes sans divan, les notaires veillent sur nos mystères les plus inavouables. Tout en défendant bec et ongles de confortables rentes assurées par un statut en or massif. Enquête sur une profession des plus opaques.
>>>
http://www.marianne.net/Les-notaires-protecteurs-de-nos-secrets-et-surtout-des-leurs%C2%A0_a228296.html
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Message  ivo Sam 11 Mai - 9:50

ils sont moins sensibles quand c'est ""les autres" ...

Manif pour tous : le Conseil de l'Europe saisi pour les violences policières
>>>
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/10/01016-20130510ARTFIG00488-manif-pour-tous-le-conseil-de-l-europe-saisi-pour-les-violences-policieres.php
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Message  ivo Mer 15 Mai - 9:10

Hors de Paris, point de salut pour l'élite
http://www.courrierinternational.com/article/2013/05/14/hors-de-paris-point-de-salut-pour-l-elite?page=all
Jusque dans les années 1990, l'élite, tout droit sortie des grandes écoles, faisait ce que l'on attendait d'elle. Depuis, "quelque chose a monstrueusement mal tourné" pour cette petite caste qui n'a d'autre horizon que le centre de Paris, écrit Simon Kuper.


Maurice Thorez, le staliniste français, passa la Seconde Guerre mondiale à Moscou, où il se faisait appeler "Ivanov". A la Libération, il rentra en France et devint membre du gouvernement. Après la démission de Charles de Gaulle en 1946, Thorez reprit à son compte un des projets fétiches du général : la création d'un établissement chargé de former les hauts fonctionnaires de la nouvelle république, l'Ecole nationale d'administration (ENA). Thorez devait se dire que cette caste constituerait "l'avant-garde du prolétariat" dont Lénine avait tant parlé. Depuis, l'ENA a produit pléthore de membres de l'élite politique et financière du pays, dont le président François Hollande.
La France n'a jamais ménagé ses élites, un passe-temps qui remonte à la Révolution, mais les énarques et leurs camarades ont rarement été aussi impopulaires. En l'espace d'un an d'exercice, les gouvernements tant de droite que de gauche sont devenus des objets de mépris. Le chômage a atteint un niveau record. Les scandales liés à l'élite se multiplient (un des derniers en date concerne le ministre du Budget Jérôme Cahuzac et ses comptes en Suisse et ailleurs). Quelque chose a monstrueusement mal tourné pour la caste de Thorez.

Une caste incestueuse

Les élites françaises se définissent par leur intelligence. Elles sont principalement recrutées dans deux écoles au processus de sélection rigide : l'ENA et l'Ecole polytechnique (que l'on appelle communément "l'X"). "Nulle part ailleurs dans le monde, les carrières professionnelles – et le destin de toute une nation – ne sont à ce point tributaires des écoles que l'on fait", écrit Peter Gumbel dans son dernier livre : France's Got Talent (La France a du talent). C'est pourquoi, même âgés, certains membres de l'élite se présentent en tant qu'"ancien élève de l'X".

Ils ne sont que 80 étudiants à sortir chaque année diplômés de l'ENA, et 400 de Polytechnique. Ils se voient alors confier des postes très élevés. "Ils travaillent dur. Ce n'est pas une élite qui est juste là pour s'amuser," soutient Pierre Forthomme, spécialiste du conseil en management.

Pendant des années, ils ont fait ce que l'on attendait d'eux. De 1946 à 1973, la France a vécu ses Trente Glorieuses*, (presque) trente ans de réussite économique. En 1990, ils avaient encore de quoi se vanter. Ils avaient créé le premier proto-Internet, le Minitel, mis en place les trains les plus rapides d'Europe, cocréé l'avion de ligne le plus rapide du monde – le Concorde –, contraint l'Allemagne à accoucher de l'euro (qui, aux yeux des élites françaises, était censé annoncer le début de l'unité européenne, plutôt que sa fin), affirmé l'indépendance militaire du pays – que beaucoup prenaient encore au sérieux – et continuaient de croire qu'ils parlaient une langue internationale. Les intellectuels au pouvoir, c'était apparemment une solution qui fonctionnait.

Depuis, tout est allé de travers. Dans les années 1960, le sociologue Pierre Bourdieu dénonçait déjà les défauts de l'élite : la classe dirigeante prétendait être une méritocratie ouverte aux gens brillants quelle que soit leur origine, mais, en réalité, elle s'était muée en caste incestueuse.

Ces gens trahiraient leur pays plutôt que leurs amis

C'est la plus petite élite à gouverner un grand pays. Elle vit dans quelques arrondissements chics de Paris. Ses enfants vont tous dans les mêmes écoles, dès l'âge de trois ans. Quand ils atteignent le début de l'âge adulte, les futurs responsables de la France se connaissent tous. Anciens camarades de classe, ils deviennent des "camarades de caste", expliquent les sociologues Monique Pinçon-Charlot et son époux Michel Pinçon.

Aux Etats-Unis, jamais un PDG et un romancier ne se rencontreront. En France, les élites politiques, entrepreneuriales et culturelles ont pour ainsi dire fusionné. Ils se retrouvent au petit déjeuner, au vernissage d'une exposition, pour dîner. Ils nouent des liens d'amitié, voire se marient. Ils se donnent des tuyaux pour le travail, couvrent les transgressions les uns des autres, se confondent en critiques dithyrambiques pour le dernier ouvrage de l'autre. (Comparez l'euphorie que suscite la publication d'un livre de Bernard-Henri Lévy en France à l'accueil qu'on lui réserve à l'étranger !)

Les élites sont la seule classe française à faire preuve de solidarité interne, poursuit Pinçon-Charlot. Elles sont liées par des secrets communs. Par exemple, beaucoup de leurs membres étaient au courant des curieuses pratiques de Dominique Strauss-Kahn dans la chambre à coucher, mais les mêmes étaient prêts à le laisser se présenter à la présidence plutôt que d'en informer la valetaille au-delà du périf. Pour paraphraser l'auteur anglais E.M. Forster, ces gens trahiraient leur pays plutôt que leurs amis. Ils justifient les faveurs qu'ils s'accordent au nom de l'amitié. En fait (comme l'ont souligné le journaliste Serge Halimi et d'autres), c'est de la corruption.

Les élites françaises n'ont pas été formées pour réussir dans le monde

Une caste aussi réduite, issue des mêmes écoles, souffre immanquablement d'un autre travers, tout aussi dangereux : la pensée de groupe. Et il est rare que ses membres croisent des sous-fifres qui oseront avancer des avis divergents. "En France, un haut responsable sorti d'une grande école n'est jamais informé par la base. Il est seul." "Ces gens-là apprécieraient d'être informés, ils aimeraient travailler en équipe", ajoute Pinçon-Charlot. "Ils ne veulent pas être seuls, mais le système les propulse au pouvoir, si bien que nous pouvons reprocher nos difficultés à nos élites."

La mondialisation aussi a eu un impact. Les élites françaises n'ont pas été formées pour réussir dans le monde, mais dans le centre de Paris. François Hollande, qui a fait trois grandes écoles, découvre aujourd'hui la planète en tant que président. Il s'est rendu pour la première fois en Chine lors de sa visite officielle en avril. Ces temps-ci, beaucoup de Français réussissent à Londres, New York ou dans la Silicon Valley, mais, en règle générale, ils n'ont pas de contact avec l'élite du pays.

Cette dernière ne va pas disparaître d'elle-même. Du reste, une menace bien pire se profile : l'élection, en 2017, de la première présidente authentiquement antiélite, Marine Le Pen (Front national).
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Message  ivo Jeu 16 Mai - 9:51

Jérôme Cahuzac percevrait encore son salaire de ministre malgré la demande de Jean-Marc Ayrault
http://www.huffingtonpost.fr/2013/05/16/jerome-cahuzac-salaire-indemnites-ministre_n_3283826.html?utm_hp_ref=france
POLITIQUE - Deux jours après les aveux de Jérôme Cahuzac, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault demandait à l'ancien responsable du Budget de renoncer aux indemnités auxquelles un ministre a droit après son départ du gouvernement. Un courrier auquel l'élu du Lot-et-Garonne n'avait pas apporté de réponse.

Plus d'un mois après, RMC affirme que Jérôme Cahuzac perçoit toujours cette généreuse "indemnité" de 9.940 euros par mois. Rien d'illégal, c'est la loi : depuis 1958, les anciens membres du gouvernement peuvent toucher pendant six mois leur rémunération de ministre.

Cité par la radio, le député de Seine-et-Marne et porte-parole du PS Eduardo Rihan Cypel estime que Jérôme Cahuzac "devrait comprendre qu’avec cette attitude il fait un grand bras d’honneur à la France entière. Maintenant, il a le droit de se ressaisir. Il est toujours temps de rendre cet argent. Je ne veux pas croire que Jérôme Cahuzac aime trop l’argent pour ne pas le rendre".
vite, je vais vomir ... - Page 32 R-CAHUZAC-large570
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Message  niouze Sam 25 Mai - 13:55

Cultiver son jardin pourrait devenir un acte criminel
Avoir un potager pourrait bientôt devenir un acte répréhensible. Une nouvelle loi proposée par la Commission européenne souhaite l'illégalité de la pousse, la reproduction ou la vente des semences de végétaux qui n’ont pas été testées et approuvées par une nouvelle autorité (l’Agence européenne des variétés végétales). En criminalisant la culture privée de légumes, la Commission européenne remettrait le contrôle de l’approvisionnement alimentaire à des sociétés comme Monsanto.

25 Mai 2013 08h45

"Nous voulons rester libres de manger ce que nous voulons et ce que nous cultivons et libres de cultiver les variétés anciennes." Ces mots sont ceux de Damien, l'un de nos internautes qui nous a écrit via notre page 'Alerte-nous' pour rappeler qu'une marche pacifique mondiale aura lieu ce samedi 25 mai contre 'Monsanto'. En Belgique, la mobilisation aura lieu à 16h à Bruxelles (place de la Bourse) et à 14h à Anvers. Les deux groupes Facebook réunissent plus de 3000 participants pour le double événement. "Monsanto" est un géant américain producteur de semences génétiquement modifiées. Pour les militants d'aujourd'hui, il s'agit principalement de dénoncer une nouvelle loi proposée par la Commission européenne qui veut rendre illégal le fait de faire pousser, de reproduire ou de vendre des semences de végétaux qui n’ont pas été testées, approuvées et acceptées par une nouvelle autorité (l’Agence européenne des variétés végétales). Bref, les jardiniers qui cultivent leurs propres plantes à partir de graines non réglementées seront considérés comme des criminels en vertu de cette loi.



L'exemple américain ne donne pas espoir

La Commission balaie les critiques en assurant que les petites entreprises et certaines semences de niche seront exemptées des obligations coûteuses de tests et d'enregistrement. Mais les petits acteurs du secteur s'insurgent contre des propositions qu'ils jugent taillées sur mesure pour les poids lourds de l'industrie semencière (Monsanto, Pionner, Sygenta et Dupont). Ils en veulent pour preuve les Etats-Unis où les anti-OGM dénoncent le "Monsanto Protection Act": un amendement glissé dans une loi budgétaire pour l'agriculture qui indique que la justice américaine ne pourra plus s'opposer aux mises en culture de plantes génétiquement modifiées, même si leur homologation est contestée devant un tribunal.



Indignation

Les eurodéputés verts promettent quant à eux de combattre une proposition "contreproductive et dangereuse": "La biodiversité est en danger. Les multinationales ont focalisé leurs efforts sur la création de plantes à haut rendement, mais qui sont fragiles. Elles ne peuvent subsister que dans un environnement artificialisé dépendant des engrais chimiques et des pesticides, donc du pétrole", affirme José Bové. Un avis partagé par notre internaute Damien: "Monsanto cherche à privatiser comme d'autres multinationales les semences, ce qui mettrait en péril notre indépendance, notre souveraineté et notre sécurité alimentaire en tant que consommateur et producteur. On pourrait croire que cela touche seulement les agriculteurs, mais pas du tout. Ces multinationales font pression dans les plus hautes sphères politiques de l'Europe à tel point que les petits jardiniers belges pourraient se trouver dans l'illégalité de semer leur propre variété récoltée d'année en année."



Talbi Taoufik
http://www.rtl.be/info/vous/temoignage/1004911/cultiver-son-jardin-pourrait-devenir-un-acte-criminel?
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Message  ivo Sam 8 Juin - 9:42

L'élite mondiale réunie près de Londres pour le controversé sommet du cercle Bilderberg
http://www.lefigaro.fr/international/2013/06/07/01003-20130607ARTFIG00550-l-elite-mondiale-reunie-pres-de-londres-pour-le-controverse-sommet-du-cercle-bilderberg.php
Pendant quatre jours, David Cameron, Christine Lagarde, François Fillon et le gotha du capitalisme mondial sont réunis par le Bilderberg Group dans une confidentialité timidement battue en brêche par les protestataires.

Christine Lagarde, David Cameron, François Fillon, José-Manuel Barroso, Henry Kissinger ou Eric Schmidt, le patron de Google... Ce n'est pas le G8 mais la liste des invités à la réunion du très sélect et secret cercle Bilderberg, qui se réunit jusqu'à dimanche à Watford, près de Londres. Pour ses détracteurs, c'est un gouvernement de l'ombre qui rassemble les élites mondiales de la politique et des affaires à l'abri de tout contrôle démocratique.
Il est vrai que, dans le passé, les organisateurs menaient une chasse impitoyable aux journalistes ou protestataires tentant d'approcher le site de la réunion annuelle du groupe fondé en 1954. Mais tout se perd: un journaliste du Financial Times a été invité, la liste des participants publiée et les opposants sont canalisés par de débonnaires «bobbies» anglais.

Jets privés

Dans un souci de transparence, Downing Street a révélé vendredi matin qu'en tant que chef du gouvernement du pays hôte, David Cameron s'y rendrait le soir même pour évoquer «des sujets économiques intérieurs et mondiaux». Il rejoindra un panel de 140 personnalités prestigieuses, parmi lesquelles figurent aussi Valérie Pécresse, le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, le chancelier de l'échiquier britannique George Osborne, le fondateur d'Amazon Jeff Bezos, les patrons de BP, HSBC, KKR, Goldman Sachs sous la houlette d'Henri de Castries, Pdg d'Axa, qui préside le Bilderberg Group. Des discussions seront consacrées à la politique étrangère américaine, au développement du Moyen-Orient, aux challenges de l'Afrique, ainsi qu'à la cybercriminalité.
Les limousines aux vitres teintées des participants tout juste descendus de leurs jets privés ont commencé à arriver dès jeudi à l'hôtel-spa cinq-étoiles avec golf The Grove, à Watford, au nord de Londres. Ils ont été accueillis par quelques centaines de manifestants parqués derrière un grillage érigé pour l'occasion. Un député travailliste, Michael Meacher, dénonce le caractère «éminemment anti-démocratique» de cette réunion de leaders «qui ne se rencontrent que pour se mettre d'accord sur leurs projets pour l'avenir immédiat du capitalisme».

Théories du complot

À l'origine, le Bildergberg Group, qui tire son nom de l'hôtel hollandais où a eu lieu sa première réunion, visait à promouvoir en pleine guerre froide le dialogue entre l'Europe et l'Amérique du Nord pour lutter contre le communisme. Il n'y a pas de programme détaillé, aucune résolution ou vote n'est proposé et, surtout, les participants ont toujours respecté leur engagement de garder pour eux tout ce qui a été dit dans ce cénacle. D'où la floraison de théories du complot, que les organisateurs cherchent à faire mentir cette année en opérant une timide ouverture dans ce très controversé sommet informel.
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Message  ivo Mer 12 Juin - 9:23

Plus de 15 millions d'enfants travaillent comme domestiques dans le monde
http://www.rfi.fr/economie/20130612-rapport-oit-enfants-travail-domestiques-le-monde
vite, je vais vomir ... - Page 32 000_Del6222010_0
D'anciennes victimes du travail forcé défilent à Katmandou, au Népal, le 4 juin 2013, contre l'asservissement des enfants.
AFP PHOTO/ Prakash MATHEMA
Par RFI
À l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants, ce mercredi 12 juin, l’Organisation internationale du travail publie un rapport sur les pratiques abusives endurées par des millions d’enfants qui travaillent au domicile de particuliers.

Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu

Plus de 15,5 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans travaillent dans le monde comme employés domestiques, dans des conditions souvent dangereuses, parfois assimilables à de l’esclavage. Près des trois quarts d’entre eux (73%) sont des filles. Celles-ci sont exposées aux violences sexuelles et finissent pour beaucoup comme prostitués poussées par leurs maîtres.

Le rapport que publie l’Organisation internationale du travail ce mercredi dépeint les enfants comme étant à la merci de leurs employeurs qui, à l’abri des regards, imposent des horaires excessifs et une totale absence de liberté. L’OIT constate que la nature clandestine de leur situation rend leur protection bien difficile.

« Le travail domestique des enfants est présent dans toutes les régions du monde », a affirmé Constance Thomas, directrice du programme du Bureau international du travail (BIT) pour l’abolition du travail des enfants. Si la plupart des cas sont essentiellement enregistrés en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud, l’OIT éprouve du mal à prendre l’exacte mesure de ce qui se passe en Europe et en Amérique du Nord, qui ne divulguent pas d’informations.
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Message  ivo Sam 7 Sep - 8:49

Le lucratif commerce du gaz lacrymogène par temps de crise
http://www.courrierinternational.com/article/2013/09/06/le-lucratif-commerce-du-gaz-lacrymogene-par-temps-de-crise
A la suite de la répression des manifestations de paysans colombiens, cet éditorialiste a calculé que le coût d'un tir de gaz lacrymogène revenait à 17 euros. Le plus grand producteur de ce type de grenade est américain. Et, forcément, ses bénéfices augmentent par les temps qui courent...

C'est devenu un lieu commun : on a tous à perdre avec les grèves. L'idée est aussi fausse que rebattue. Car, à chaque manifestation, il y en a qui s'en mettent plein les poches. Le secteur des "armes non létales" tire d'énormes profits de la répression des manifestations, en Colombie comme dans le reste du monde.
Par les temps qui courent, le gaz lacrymogène a le vent en poupe. Même si les Nations unies le qualifient d'arme chimique, de puissants intérêts ont permis à ce gaz d'être commercialisé sur l'ensemble de la planète en tant qu'"arme non létale".


Le plus grand producteur de gaz lacrymogène est Combined Systems. Cette société est établie à Jamestown, un pacifique village de moins de 700 habitants en Pennsylvanie.

Selon son site web, son métier consiste à "fabriquer des munitions tactiques et des dispositifs de contrôle des masses, destinés aux forces armées, à la police, aux autorités carcérales et aux agences de sécurité nationale du monde entier".

Cette société est une machine à produire de l'argent. Plus le monde va mal, mieux elle se porte. Une récente étude menée par Anna Feigenbaum, professeure à l'université de Bournemouth (Grande-Bretagne), prouve que pendant les périodes de crise économique les dépenses antiémeutes grimpent en flèche.

En Espagne, le budget antiémeutes est multiplié par dix-sept

Le journaliste Marcelo Justo a réalisé un reportage pour BBC Mundo [site web hispanophone de la BBC], qui montre notamment le cas de l'Espagne. Tandis que le gouvernement Rajoy a réduit le budget de 2013 dans presque tous les domaines, à commencer par la santé et l'éducation, celui du poste "antiémeutes" a été multiplié par 17 (!), passant de 173 000 à 3 millions d'euros

La Colombie est un très bon client de Combined Systems. Selon une publication de Source Watch, les principaux pays à se fournir auprès de ce fabricant de gaz lacrymogène sont par ordre d'importance : les Etats-Unis, Israël, l'Egypte, la Colombie et le Yémen.

En 2007, on a enregistré 800 manifestations en Colombie. Le 26 décembre de cette année, au beau milieu des fêtes de Noël et de nouvel an, le gouvernement d'alors a signé pour le compte de la police nationale un contrat avec les représentants locaux de Combined Systems d'une valeur de 2 262 936 dollars [soit environ 1,5 million d'euros].

Le contrat portait sur l'achat de lances-grenades et autres munitions antiémeutes. La signataire du contrat, en qualité de directrice administrative et financière de la police, était Luz Marina Bustos Castañeda, alors colonelle. Elle est aujourd'hui générale, et, sous sa signature, elle a revu et augmenté ce contrat à hauteur de plusieurs millions.

L'une de ces révisions permet de voir ce que coûte chaque tir antiémeutes au contribuable colombien. Pour chacune des grenades de fumée blanche, nous payons 43 880 pesos [17 euros]. Chaque cartouche de gaz nous coûte 27 183 pesos [plus de 10 euros].

Un autre contrat, cette fois passé avec le Fonds de roulement de la police (Forpo), indique que la Colombie a acheté à Combined Systems des fusils lance-grenades pour 242 604 960 pesos [ soit environ 94 000 euros].

Les principaux actionnaires de Combined Systems sont Point Lookout Capital Partners et The Carlyle Group. Le groupe Carlyle est un conglomérat aux multiples intérêts, qui vont du secteur bancaire international à l'agroalimentaire (avec Syangro Technologies), en passant par la production de lait en Inde (Tirumala Milk). Carlyle possède également l'agence Duff & Phelps, qui évalue la sécurité des investissements en Colombie et ailleurs.

Notre pays est magnanime avec les conglomérats qui exploitent nos ressources et nous vendent ce dont nous n'avons pas besoin dans le cadre du "généreux" TLC [traité de libre-échange Colombie/Etats-Unis]. Il est à la fois avare avec les paysans qui produisent des aliments, sévère avec ceux qui osent manifester et généreux avec les vendeurs d'instruments de répression.

Pour conclure, ces derniers raflent tout le fric et il ne nous reste que les yeux pour pleurer. Dans la fumée des lacrymos.
>>>
Le Groupe Carlyle est dirigé depuis janvier 2003 par Louis Gerstner, ancien patron d'IBM6. Parmi ses dirigeants, de nombreuses personnalités se sont succédé, telles que George H. W. Bush ou encore Olivier Sarkozy.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Carlyle_group
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Message  ivo Sam 7 Sep - 9:30

Guerres des Balkans et bombardements de l’Otan : les ravages durables de l’uranium appauvri
http://balkans.courriers.info/article22969.html
vite, je vais vomir ... - Page 32 Armes-uranium

Depuis le début des années 2000, des militaires occidentaux qui ont servi dans les Balkans meurent de cancer. Ce « syndrome des Balkans » est une conséquence directe des bombardements à l’uranium appauvri, pratiqués par l’Otan, tant en 1995 qu’en 1999. En Bosnie-Herzégovine comme en Serbie et au Kosovo, la situation sanitaire devient catastrophique, malgré le black-out des autorités.

C’est en 2001 que les premiers cas de « syndrome des Balkans » ont été enregistrés : plusieurs militaires de retour des missions en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo sont morts des suites de cancers. Depuis ce moment, une âpre bataille oppose ceux qui nient toute corrélation entre l’exposition à l’uranium appauvri et la maladie et ceux qui pensent le contraire et dénoncent le grand nombre de victimes.

L’uranium appauvri est produit à partir des déchets des centrales nucléaires et il est utilisé par l’OTAN en raison de son poids spécifique très élevé, qui permet d’augmenter sa capacité de perforation. Quand explose un projectile à l’uranium appauvri, il délivre dans l’environnement une grande quantité de molécules de métaux lourds. Aujourd’hui, la recherche a confirmé que ces projectiles sont dangereux pour leur radioactivité, ainsi que par la poussière toxique qu’ils diffusent. C’est un véritable drame sans fin pour les citoyens de Bosnie, de Serbie et du Kosovo ; en dépit des controverses médiatiques, bien peu d’efforts ont été consacrés à l’analyse des conséquences des bombardements.

De l’uranium appauvri partout ?


Hadžići, localité située à 27 kilomètres de Sarajevo, est un des sites les plus bombardés par l’OTAN durant l’été 1995. Après la fin de la guerre, quelques 5.000 habitants de cette ville, tous de nationalité serbe, ont trouvé refuge à Bratunac, commune que les accords de Dayton avait attribuée à la Republika Srpska. Au début des années 2000, Slavica Jovanović, directrice de l’hôpital de Bratunac, a enregistré un nombre effrayant de décès par tumeur parmi les patients originaires de Hadžići. « Elle a démontré que les décès par cancer parmi les réfugiés de Hadžići étaient quatre fois plus élevé que dans le reste de la population, mais ses appels sont restés sans écho », déplorait en mars dernier Jelina Đurković, ancienne présidente de la Commission gouvernementale chargée d’étudier les conséquences de l’uranium appauvri et les mesures nécessaires pour résoudre le problème. Malgré le travail de cette commission, rien n’a jamais été fait.

« À Bratunac, on compte presque 800 décès causés par le cancer », s’indigne le maire de la ville. Pourtant, Irena Jokić, ancien directrice du service de médecine sociale de la Fédération de Bosnie-Herzégovine, a un avis différent. En avril dernier, elle déclarait au quotidien Dnevni List : « en 2008, nous avons analysé les données sanitaires des habitants d’Hadžići pour évaluer s’il y avait une augmentation des maladies néoplasiques, mais il n’existe aucune différence significative par rapport à la moyenne nationale ». D’après elle, il n’est pas possible établir une connexion directe entre la pollution provoquée par les munitions à l’uranium appauvri et les tumeurs. Cependant, elle reconnait que les données ne sont pas très précises : pour avoir une idée claire, il faudrait disposer de statistiques remontant à l’immédiat après guerre, qui n’existent pas.

En mai dernier, toujours à Hadžići, pendant des opération de déminage, on a retrouvé des projectiles à l’uranium appauvri. L’Agence nationale pour la sécurité radioactive et nucléaire (DARNS) est immédiatement intervenue. Son directeur, Emir Dizdarević, souligne la rapidité de l’intervention : « nos inspecteurs ont vérifié l’existence des projectiles et nous les avons immédiatement stockés ».

Le professeur Bećo Pehlivanović, qui enseigne la physique à l’université de Bihac, a aussi étudié le dossier. « Malheureusement », reconnaît-il, « il n’existe pas d’analyses précises, car nous ne disposons pas des fonds et des instruments adéquats ». Bećo Pehlivanović souligne que l’on a récemment retrouvé des matériaux radioactives dans des territoires qui ne figurent sur aucune liste de l’OTAN. « Nous avons des preuves que le terrain est aussi contaminé dans la région de la Krajina bosnienne, près de la ville de Ključ ». Le problème va durer longtemps : « les restes de ces munitions à l’uranium appauvri sont très toxiques. Leur radioactivité diminuera de 50% seulement dans 4,5 milliards d’années ».

Des montagnes de déchets radioactifs en Serbie

Le problème concerne aussi la Serbie. Beaucoup d’associations de vétérans ont dénoncé la forte mortalité parmi les anciens militaires. En mars dernier, une liste des zones bombardées et nettoyées a été rendue publique par le général en retraite Slobodan Petković. « il s’agissait de zones dangereuse pour l’écosystème et pour les personnes. Au cours des cinq premières années après les bombardements, nous avons décontaminé cinq zones : le nord de Vranje, le sud et le sud-ouest de Bujanovac, Bratoselce et Reljan, près de Preševo ».

Les plans des lieux contaminés avait été réalisés, immédiatement après la guerre, par l’armée serbe en collaboration avec d’autres institutions du pays, comme l’Institut de recherches nucléaires de Vinča, près de Belgrade. Le directeur de l’agence national de stockage JP Nuklearni objekti, explique les raisons de ce travail : « si l’on considère le danger, il était nécessaire de commencer immédiatement l’assainissement. Au début, l’OTAN nous a envoyé des plans erronés - je ne sais pas si c’était fait volontairement ou pas. Des sites signalés n’avaient pas été touchés par les bombardements, tandis que nous avons trouvé des munitions à l’uranium appauvri dans des lieux qui ne résultaient pas sur cette liste ».

Le colonel Petković explique que ces sites ont été nettoyés, et que les déchets radioactifs ont été stockés. Des dizaines de tonnes de terre radioactive ont été ensevelies dans des lieux placés sous surveillance. Ce « cimetière » d’uranium appauvri inquiète : « les restes des munitions ont été insérés dans des sacs de plastique et des containers prévus à cet effet, puis ils ont été placés dans le dépôt de matériel radioactif de l’Institut de Vinča ». Pour être précis, ils ont été enfouis dans les souterrains du bloc numéro 4, à 12 kilomètres seulement de Belgrade. Ce n’est que fin 2011 que les déchets ont été transportés dans un lieu plus sur, quand a été construit sur le même site un dépôt conforme aux règles européennes.

Selon B92, il s’agirait du plus grand site de stockage de matériel radioactif en Europe. Pour Slobodan Čikarić, président de l’Association nationale contre le cancer, cette solution est inquiétante : « le matériel concerné a besoin de milliards d’années pour perdre sa radioactivité. Dans le cas d’un tremblement de terre, d’une crue du Danube ou d’un incendie de grande ampleur, le risque serait terrible : le site est si proche de la capitale, où vivent deux millions de personnes ! »

En avril dernier, d’autres nouvelles inquiétantes ont été portées à l’attention de l’opinion publique serbe. Selon les recherches de l’Institut pour la santé publique Batut, au cours de la dernière décennie, les cas de leucémie et de lymphome ont augmenté de 110%, tandis que le nombre des décès provoqués par ces maladies augmentait de 180%. Selon Slobodan Čikarić, la situation va s’aggraver au cours des prochaines années, car « la période de latence des affections causées par l’uranium appauvri est de 15 ans ».

Les vétérans sont, naturellement, les premiers concernés. « L’uranium de l’OTAN tue les anciens combattants », tonne Dušan Nikolić, président de l’Association des vétérans de Leskovac. « Ces derniers trois mois, plus de cent anciens combattants sont morts dans notre commune. Il s’agit, principalement, des militaires qui avaient servi au Kosovo, leur âge allait de 37 à 50 ans. 95% d’entre eux sont mort des suites d’un cancer ».

Cependant, selon Predrag Ivanović, président de l’Union des victimes militaires de guerre, la situation des vétérans de Leskovac a été exagérée pour favoriser l’association qui les représente. Il admet tout de même que le problème existe. « Nos informations confirment aussi que les cas de tumeurs augmentent parmi ceux qui ont participé au conflit. Malheureusement, nous ne disposons toujours pas de données au niveau national ».
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Message  ivo Mar 10 Sep - 10:02

Syrie : cette sale guerre que nous allons déclencher et dont nous serons les coupables
...
Un stratagème aussi grossier qu’immuable

Inlassablement, certains comme Michel Collon, écrivain et journaliste, démontent le grossier stratagème, toujours déclinable selon les cinq principes immuables de la propagande de guerre :

- cacher les vrais intérêts en jeu ;
- cacher l’histoire ;
- diaboliser l’adversaire ;
- se faire passer pour les défenseurs des victimes ;
- monopoliser et empêcher le débat.

...
Croyez-vous que les Russes et les Chinois et les Iraniens et les autres puissances de la planète vont assister sans moufter à cette mainmise sur les ressources énergétiques par le gendarme occidental décati ? Déjà leurs navires de guerre convergent vers le théâtre d’une tragédie qui menace de plus en plus de dégénérer en un nouveau conflit mondialisé.

Au bout du compte, que croyez-vous qu’il adviendra ? Ce sont nos enfants qui vont mourir. Pour rien, comme d’habitude. Avec pour plus tard de vertueuses sonneries aux morts au pied de sinistres monuments aux morts.

« On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels. »
(Anatole France)
>>>
http://blogs.rue89.com/yeti-voyageur/2013/09/09/syrie-cette-sale-guerre-que-nous-allons-declencher-et-dont-nous-serons-les-coupables-231077
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Message  ivo Ven 13 Sep - 11:55

red bull, la musique par les cornes
«Le jazz et le rock étaient des musiques de combat social et l’underground une antisociété, un combat contre ceux qui se perdaient dans le consumérisme, estime Olivier Covo. L’underground est désormais plus en lumière, la musique est devenue un ascenseur social et associer son image à une marque de grande consommation n’est plus tabou pour de nombreux artistes.»

On constate cet effacement de frontières lors des festivals. Vincent Carry, des Nuits sonores, se souvient ainsi qu’il n’y a pas si longtemps «des groupes arrachaient les banderoles publicitaires avant de monter sur scène. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Les artistes eux-mêmes intègrent une logique de marques en composant des musiques pour des publicités»

...
A pas de loup mais sans se cacher, Red Bull s’est donc solidement installé dans des sphères musicales de pointe pour les associer implicitement avec sa marque. Une fois acquis, ce lien remonte ensuite lentement vers le grand public avec le sceau de la crédibilité underground.
...
... une bonne part de notre défi actuel en tant qu’artistes : créer des œuvres qui ferment la porte aux marques.
>>>
http://next.liberation.fr/musique/2013/09/11/la-musique-parles-cornes_931196?xtor=rss-450
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Message  ivo Dim 15 Sep - 8:50

Piketty décrypte le come-back des héritiers
http://www.marianne.net/Piketty-decrypte-le-come-back-des-heritiers_a231808.html
Avec "le Capital au XXIe siècle", l'économiste Thomas Piketty livre en cette rentrée une somme majeure sur le retour en force du patrimoine et l'évolution des inégalités en France et dans le monde. Le coauteur du "Mystère français" l'a lue pour "Marianne".

Notre classe politique est inepte, mais nous avons toujours des chercheurs. Au moment même où notre gouvernement renonce à agir sur l'économie et se recentre sur le sécuritaire de diversion paraît dans notre beau pays un livre fondamental sur l'évolution économique et sociale de la planète. François Hollande nous égare dans son présent médiatique, Thomas Piketty nous permet, avec le Capital au XXIe siècle, de nous situer dans l'histoire.

Stagnation économique, montée des inégalités, poussée oligarchique : nous sentons l'effritement de notre monde. Pour comprendre ce qui nous arrive, nous ne pouvons nous contenter de situer les évolutions actuelles par rapport aux années heureuses de l'après-guerre, à l'increvable mythe des Trente Glorieuses. Piketty nous révèle qu'il faut remonter jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, au moins, tout simplement parce que les années 1945-1980 ne furent qu'une parenthèse dans l'histoire de l'humanité, et particulièrement de l'Europe. Ce que nous vivons, ce contre quoi nous devons lutter, n'est pas une innovation, mais un retour progressif à la norme historique, une norme qui n'est pas l'égalité de richesse.

Piketty fut un économiste pur, spécialiste des inégalités de revenus, passé par l'Ecole normale supérieure et le Massachusetts Institute Of Technology, fondateur et premier directeur de l'Ecole d'économie de Paris. C'est lui qui a mis en évidence le rôle changeant mais central des 1 % les plus riches, en France puis dans le monde, et c'est à ce titre que l'économiste américain Joseph Stiglitz lui a rendu hommage dans son dernier livre (ainsi qu'à ses complices en études comparatives mondialisées Emmanuel Saez et Anthony Atkinson). Piketty nous donne aujourd'hui en près de 1 000 pages une histoire et une théorie de la concentration du capital, de la place du travail et des inégalités de revenus qui en découlent. Le pavé est physiquement effrayant, mais il nous offre vite une agréable surprise : il se lit fort bien. Il y a un ton Piketty, serein, simple, pédagogique, détendu, méthodique, précis, inflexible, ironique, féroce. La pensée américaine le fait sourire, et nous fait rire, avec ses économistes américains qui tolèrent l'inégalité parce que leurs salaires les placent parmi les 1 % du haut. Mais pas dans le top des 0,1 % : des chiens de garde donc, sans plus. Les illusions françaises de la Belle Epoque et les délires des fondateurs de Sciences-Po sur la sauvegarde des élites ne sont pas oubliés. Par petites touches, ce livre est un merveilleux essai sur le rapport de la pensée économique à son environnement social et historique.

Puissance de la méthode

Ce qui est spécifique dans la démarche de Piketty, c'est la volonté de mesurer, de cadrer la réalité sociale par une mesure globale des grandeurs économiques - capital et revenu national -, puis d'établir des rapports entre ces grandeurs et enfin d'étudier leur distribution pour définir rigoureusement des niveaux de richesse. Les documents fiscaux sont une mine d'or pour les historiens comparatistes parce qu'ils permettent une description des sociétés transcendant la diversité des titres, statuts et métiers. Il y a toujours des 0,1 % ou des 1 % du haut, des 9 % puis des 40 % suivants, enfin des 50 % du bas. Aristocrates de l'Ancien Régime et traders branchés peuvent être mesurés à la même toise. Après cet exercice, impossible de se complaire dans l'impressionnisme des exemples, dans un inventaire d'exotismes irréductibles.

La puissance unificatrice de cette méthode, statistique et comparative, est stupéfiante. Piketty maîtrise à la perfection les modèles économiques, les instruments du métier, mais, au contraire de ses anciens collègues un peu benêts, il se refuse à partir d'une axiomatique minimaliste des motivations - l'Homo oeconomicus - a priori indifférente à la réalité observée dans l'histoire. Il part des faits, puis suggère que tel modèle, toujours simple et lisible, permet d'en rendre compte. C'est à ce moment qu'il devient historien, et probablement l'un des meilleurs représentants d'une école des Annales que l'on croyait disparue - celle des séries statistiques de longue durée. Nous vivons une époque surprenante : c'est Piketty, le Français, qui tient ici le flambeau de l'empirisme face aux Américains.

Marx, Keynes, Kuznets, Friedman et tous les autres sont respectueusement crucifiés pour utilisation de statistiques insuffisantes. Balzac, Jane Austen et Henry James, en revanche, romanciers dont les personnages illustrent la réalité de leur temps, apparaissent en sociologues naturels, irréprochables dans leur évaluation des rentes et des modes de vie. Le dilemme de Rastignac formalisé par Vautrin - travailler ou épouser - se montre finalement plus solide que bien des hypothèses économétriques modernes.

Le capital - comprenant ici les instruments, machines et bâtiments nécessaires au travail, le logement des individus - est économiquement inévitable. Il a ses lois d'accumulation, plus lentes que ne le supposait Marx, parfois contredites, mais au fond guère moins inexorables. Ce devrait être une évidence, tragique : si le taux de croissance de la production est inférieur au taux de rendement du capital, ce qui est le plus souvent le cas dans l'histoire, une loi de concentration opère qui réunit de plus en plus de biens dans un minimum de mains.

Relecture de Tocqueville

C'est pourquoi toutes les sociétés du passé peuvent être dites patrimoniales parce que dominées par une richesse héritée et concentrée. Que leur croissance moyenne ait été de 0,5, 1 ou 2 % ne fait guère de différence dans la très longue durée si le taux de rendement du capital est de 5 %. Nous aurons toujours, au final, une société dans laquelle les 10 % les plus riches détiennent 80 % du capital et les seuls 1 % des plus riches, la moitié.

1789 ne change rien. L'âge démocratique des livres d'histoire, entre 1789 et 1914, époque de l'alphabétisation de masse et de la diffusion du droit de suffrage, n'a permis aucune déconcentration du capital. Les 1 % les plus riches détiennent un peu moins de 50 % du capital en 1810, 60 % en 1910. De tels résultats invitent à une sérieuse relecture de Tocqueville. Et des économistes : aucune autocorrection dans le temps, comme celle qu'avait suggérée Simon Kuznets au cœur de la guerre froide, aucun de ces retours automatiques à l'équilibre dont les économistes raffolent mais qu'on ne voit jamais. Ce sont les guerres du XXe siècle qui ont mis le capital et la rente au tapis, à travers les destructions physiques, l'inflation et les taxations d'urgence. En 1945, enfin le capital est maîtrisé. L'âge du travail, des études et de la méritocratie peut s'épanouir. Les 1 % supérieurs sont enfin définis par le travail plutôt que par l'héritage.

La démocratisation économique d'après 1945 ne prend cependant pas la forme d'une redistribution générale des cartes. Les 50 % d'en bas continuent de ne rien posséder. L'innovation majeure de l'après-guerre est l'émergence d'une «classe moyenne patrimoniale», la possession de quelque chose par les 40 % compris entre les 10 % du haut et les 50 % du bas : un logement, quelques réserves monétaires moins bien placées et moins rentables que la masse des très hauts revenus. Mais quand même, c'est une classe moyenne selon Aristote, capable de donner à la société un socle de stabilité, et de la bloquer d'ailleurs.

La société d'après la reconstruction retrouve son calme, une croissance démographique et économique modérée. Le taux de rendement du capital retrouve sa supériorité naturelle. Les taux d'imposition baissent. L'accumulation reprend, le rapport capital/revenu augmente et retrouve ses moyennes de longue période, la patrimonialisation de la société progresse et notre horizon à moyen terme n'est plus la cité égalitaire mais la Belle Epoque ou l'Ancien Régime. En l'absence d'une correction par l'Etat, cette remontée de la société patrimoniale sera inexorable.

Notre prise de conscience est lente. Les baby-boomers qui sont aux commandes croient encore que notre société est méritocratique, que l'effort et le succès scolaires sont la voie vers de hauts niveaux de vie. Les diplômes restent nécessaires, mais, année après année, le poids de la fortune familiale détermine un peu plus le niveau de vie des individus, par héritage ou donation. Nous sommes en France à un point d'équilibre : les 1 % des plus hauts revenus du capital et les 1 % des plus hauts revenus du travail s'équilibrent. Mais le retour aux commandes de riches non diplômés est programmé. Ne dramatisons pas. Le crétin diplômé existe et sa suffisance peut être plus nuisible aux pauvres que la modestie d'un héritier en capital pur, moins sûr de sa supériorité intellectuelle intrinsèque. Pour ceux qui ne possèdent rien, il n'est pas certain que la disparition de la méritocratie recèle de tels dangers supplémentaires.

Comparatiste, le Capital au XXIe siècle est attentif aux spécificités nationales ou continentales, aux caractères originaux, dirait Marc Bloch, reflets d'histoires uniques ou de fondements anthropologiques spécifiques. On sent ainsi dans le parallélisme des trajectoires l'unité culturelle du monde anglo-saxon. On découvre un peu partout des idiosyncrasies significatives, du poids du capital esclavagiste aux Etats-Unis avant la guerre de Sécession à la résistance financière inattendue de la classe supérieure allemande depuis la Seconde Guerre mondiale.

La comparaison entre Europe continentale et Etats-Unis nous montre à quel point cette technique d'analyse permet d'échapper à l'idéologie. Nous trouvons, conforme à notre préjugé, la puissante montée des inégalités qui caractérise les Etats-Unis et qui a conduit en quelques décennies à une inversion du rapport entre le Nouveau Monde et l'ancien. Mais c'est l'explosion des très hauts salaires des supercadres qui explique le mieux l'inégalité américaine. Immigration et croissance de la population font qu'au total le capital domine moins le revenu aux Etats-Unis qu'en Europe. Plus attachée à l'Etat social, l'Europe n'en est pas moins plus avancée dans son retour à la société patrimoniale du passé. Les Anglo-Saxons ont été capables d'inventer avant-guerre la taxation confiscatoire des plus hauts revenus, puis de la supprimer pour faire passer l'impôt au-dessous du niveau européen. Comment ne pas rêver d'une reprise de ce jeu de Yo-Yo avec les riches, selon l'expression de Piketty. Aussi bizarre que cela puisse paraître à court terme, on finit par se dire que la mise au pas du capital serait plus facile aux Etats-Unis qu'en Europe. Hors des très grandes familles, le monde anglo-saxon n'aime pas trop la transmission généalogique.

La fin du livre, consacrée aux remèdes, est toujours intéressante et bourrée d'interprétations originales, sur la coexistence des marchés financiers et de l'Etat social, sur les effets contradictoires de l'inflation, sur la mise à zéro du capital public par la dette, mais elle n'est pas convaincante. Moderniser l'impôt sur le revenu, instituer un impôt mondial ou à défaut européen sur le capital, oui, bien sûr, il le faudrait. Mais j'ai le sentiment que Piketty n'évoque ces solutions que par devoir de citoyen et sans croire lui-même en la possibilité de leur réalisation. Ce qui se passe dans l'histoire aujourd'hui est l'inverse : la baisse de l'impôt, la concurrence fiscale y compris et surtout entre Etats européens. La montée en puissance politique du capital, par le contrôle financier des médias, des universités, des partis, ne fait que commencer en Europe, même si elle est très avancée aux Etats-Unis. Au terme de ce livre, on a plutôt envie de se demander quelle crise surprenante et brutale permettra, dans nos pays vieillis, une remise à zéro des compteurs et un redémarrage démocratique. Ou au contraire l'émergence, dans un monde toujours riche mais redevenu formidablement inégalitaire, de formes de domination souples et totales comme on n'en a jamais vu dans l'histoire. Un arrêt violent de la machine économique ne serait-il pas finalement souhaitable, terrible pour les vieux, mais qui épargnerait peut-être à leur descendance ce monde oligarchique ? On se prend aussi à rêver d'une Amérique leader d'un nouveau revirement. Quant à la trop patrimoniale Europe, qui n'a pas encore compris qu'elle vivait déjà sa troisième grande guerre, économique cette fois, on n'y croit encore moins qu'avant d'avoir ouvert le livre...

Un cadrage rigoureux

Piketty montre que les crises du XXe siècle expliquent la mise au pas du capital mais ne pose pas la question du pourquoi des nationalismes, des guerres, du suicide des rentiers. La dynamique des mentalités reste une boîte noire dont sortent des événements en apparence aléatoires, raison sans doute du caractère irréaliste des réformes proposées. Reste que Piketty impose à l'histoire contemporaine un cadrage socio-économique rigoureux et comparatif et qu'il met les historiens au défi de s'y adapter et de l'expliquer. Ayant lu ce chef-d'œuvre, la tête remplie de questions et de problèmes non résolus, comment ne pas évoquer Marc Bloch écrivant dans Apologie pour l'histoire : «Chaque science, prise à part, trouve dans les transfuges des secteurs voisins les artisans souvent les meilleurs de ses succès. Pasteur, qui renouvela la biologie, n'était pas un biologiste... Durkheim et Vidal de La Blache ont laissé sur les études historiques du début du XXe siècle une marque incomparablement plus profonde que celle de n'importe quel spécialiste... Le premier, un philosophe passé à la sociologie, le second un géographe, ne se rangeaient ni l'un ni l'autre parmi les historiens à brevet.»

Le Capital au XXIe siècle, de Thomas Piketty, Seuil, 976 p., 25 €.


Né en 1971, Thomas Piketty, ancien élève de l'ENS, est docteur en économie. Sa thèse portait déjà sur la redistribution des richesses.

En 2002, il reçoit le Prix du meilleur jeune économiste de France.

De 2006 à 2007, il dirige l'Ecole d'économie de Paris, qu'il a cofondée trois ans plus tôt. Il s'engage ensuite dans la campagne électorale présidentielle de Ségolène Royal.

En avril 2012, il cosigne avec d'autres économistes dans le Monde un texte de soutien à François Hollande.
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Message  ivo Mar 17 Sep - 10:37

«Les classes populaires sont décrites en ennemi intérieur»
http://www.liberation.fr/economie/2013/09/11/les-classes-populaires-sont-decrites-en-ennemi-interieur_930804
Dans «la Violence des riches», Michel et Monique Pinçon-Charlot décortiquent «la mécanique de domination» s'exerçant depuis le haut de l'échelle sociale. «Libération» les a suivis pour une balade sociologique dans Paris.
Avec les Pinçon-Charlot, la sociologie est plus que jamais un sport de combat. Dans son dernier ouvrage, La violence des riches (éd. Zones), le couple de sociologues déambulateurs décortique «la mécanique de domination» s'exerçant depuis le haut de l'échelle sociale. Une violence économique et symbolique que les auteurs jugent redoublée par la crise, et dont les terrains sont l'usine comme la ville, la rue comme le petit écran. Sans oublier les mots, dont, en réplique à leurs adversaires, les auteurs usent sans pudeur : «guerre des classes», «bourgeois» et «ouvriers» cessent ici d'être des concepts tabous. Et face à l'anathème «populiste», plus que jamais à la mode, ces sociologues hétérodoxes lancent la chasse aux «oligarchistes». Interview.

Après vos précédents travaux sur le «président des riches» et les territoires des riches, pourquoi écrire sur leur «violence» ?

Monique Pinçon-Charlot : Parce que la violence dans les rapports sociaux s’est beaucoup aggravée avec cette nouvelle phase du capitalisme, le néolibéralisme, dans laquelle la finance prend le pas sur la politique. Les sphères publiques et privées s’intègrent de plus en plus. Nous analysons cette violence sous toutes ses formes : violence économique, qui met au chômage des millions de Français ; violence idéologique, avec les experts médiatiques en tous genres qui nous assomment de chiffres et de prévisions auxquelles on ne comprend rien.

L’effet sur les gens est désarmant. Le sentiment dominant est que les marchés commandent, que les agences de notation sont souveraines, que tout cela est naturel et que l’on n’y peut rien. L’idée même de changement n’est plus pensable.

Vous évoquez le concept de «violence symbolique». De quoi s’agit-il ?

Monique Pinçon-Charlot : Il s’agit d’une timidité sociale, d’une forme de honte, qui empêche d’aller voir le haut de la société. Elle n’est pas matérielle, mais elle est très importante.

Michel Pinçon : C’est remarquable avenue Montaigne, près des Champs-Elysées. Vous y trouvez des magasins de haute couture. Un jour, dans le quartier, nous avons vu un couple regarder une vitrine. Il s’agissait d’enseignants de Nantes en voyage de noces. La femme dit adorer les beaux vêtements. On lui propose d’entrer, elle rougit : «Non, non, j’aimerais bien, mais je ne peux pas.» Elle avait une trouille bleue de se retrouver dans cet endroit qui n’est «pas pour elle».

Les «riches» dont vous parlez forment-ils un ensemble social cohérent ?

Michel Pinçon : Il s’agit bien d’une classe sociale dont les membres sont conscients de leur appartenance. Ils se regroupent notamment dans les grandes cercles comme l’Union interalliée ou le Jockey Club. L’une de leurs techniques est la cooptation : ils savent très bien qui appartient au groupe ou non. Le facteur décisif n’est pas d’avoir de l’argent, mais d’y avoir sa place «naturellement», parce que l’on vient d’une famille dont c’est l’univers.

Comment expliquer le consentement social à la situation que vous décrivez ?

Michel Pinçon : L’expérience récente est très négative pour les classes défavorisées. Après deux années d’avancées sensibles, Mitterrand avait déjà fait le choix de la rigueur en 1983. Les socialistes ont alors joué un grand rôle dans le basculement vers le néolibéralisme, avec des ministres tels que Pierre Bérégovoy. Hollande, quant à lui, n’a même pas attendu avant d’entamer sa reculade.

Monique Pinçon-Charlot : La charge des dominants est tellement lourde qu’elle entraîne un mélange paradoxal de consentement et de non-acceptation. Ce sentiment est appuyé par la stigmatisation des catégories populaires, décrites en ennemi intérieur : les pauvres seraient assistés, fraudeurs, trop chers... Bref, ils auraient tout faux. Et leurs porte-parole sont systématiquement taxés de «populisme». Assez des flagorneries vis-à-vis des riches, sans jamais dire l’origine de leur fortune ! Nous renvoyons donc la balle en parlant du «bourgeoisisme» du Figaro, du «richisme» des chroniqueurs de Bourse, de l'«oligarchisme» du Who’s Who.

Quel est le rôle du langage dans cette situation ?

Monique Pinçon-Charlot : Il est essentiel, et consiste à faire passer les riches pour des bienfaiteurs, les ouvriers comme des «charges». Il y a une entreprise de corruption du langage, une escroquerie linguistique, qui passe souvent par des oxymores comme «flexisécurité» ou «croissance négative». Ce procédé néolibéral corrompt profondément le cerveau. La pensée critique est largement absente des plateaux de télévision. Et les gens s’habituent à ne plus comprendre, à ne faire que consommer.

Dans quelle mesure la violence des riches excuse ou légitime-t-elle la violence des pauvres ?

Monique Pinçon-Charlot : Dans notre livre, nous décrivons des comparutions immédiates au tribunal. Il s’agit souvent de jeunes ayant commis des larcins, parfois avec violence. Cela relève d’une certaine forme de délinquance et c’est répréhensible. Mais pour eux, c’est la peine plancher, la prison ferme, alors qu’il vaudrait mieux leur confier des travaux d’intérêt général. De même, la contestation sociale est de plus en plus criminalisée. On casse l’emploi des salariés en les tenant dans une ignorance anxiogène et paralysante. Puis on condamne sévèrement leurs actions. En revanche, la délinquance des riches va rarement au pénal et bénéficie d’une incroyable immunité.

En vidéo, visite guidée par les Pinçon-Charlot dans le quartier parisien de la grande finance :
À la découverte de ces banques qui se cachent
http://video.liberation.fr/video/aa0e9290c2bs.html
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Message  ivo Mer 18 Sep - 10:47

Le bijoutier de Nice accuse les parents du braqueur
Le bijoutier niçois qui a tué le 11 septembre un des braqueurs de son magasin a mis en cause mercredi sur Europe 1 la famille de celui-ci, la jugeant «responsable» de ce braquage.
>>>
http://www.liberation.fr/societe/2013/09/18/le-bijoutier-de-nice-assure-ne-pas-avoir-voulu-tuer-son-braqueur_932761?xtor=rss-450
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Message  niouze Ven 20 Sep - 12:52

http://www.maitre-eolas.fr/post/2013/09/15/L-affaire-du-bijoutier-de-Nice
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Message  ivo Sam 21 Sep - 10:52

La maison d'Orléans récupère une part du trésor des rois de France
le TGI de Paris a ordonné la restitution aux héritiers du Comte de Paris de nombreux biens mobiliers cédés par leur père.
>>>
http://www.liberation.fr/societe/2013/09/20/la-maison-d-orleans-recupere-une-part-du-tresor-des-rois-de-france_933438?xtor=rss-450

Le fabuleux héritage du comte de Paris sort enfin de l'ombre
Après une bataille judiciaire, les héritiers d'Henri d'Orléans récupèrent «le trésor des rois de France».
>>>
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/20/01016-20130920ARTFIG00644-le-fabuleux-heritage-du-comte-de-paris-sort-enfin-de-l-ombre.php

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Message  ivo Lun 23 Sep - 9:31

ah ... je comprends mieux ... fallait le dire ....


Croix, ses riches, ses pauvres et ses Roms
fr info
Croix, une ville de 22.000 habitants située entre Lille et Roubaix a fait parler d'elle il y a 10 jours parce que son maire, l'UMP Régis Cauche, élu en 2008, a dit qu'il "soutiendrait ses administrés si l'un d'eux commettait l'irréparable" à propos des Roms.

Depuis le mois d'août, 70 caravanes sont installées sur un terrain privé  et le maire de Croix, Régis Cauche, estime que les habitants sont "excédés".

Sur place, on découvre une ville littéralement coupée en deux. D'un côté, les deux  quartiers pauvres de la commune, Saint-Pierre et la Mackellerie. Avec à côté les Roms qui se sont installés après avoir été expulsés de Lille.

De l'autre, le quartier Beaumont, où il n'y a que de grandes propriétés cachées dans la verdure. C'est là que vivent les grandes familles industrielles du Nord, comme les Mulliez, qui possède Auchan, mais aussi celles qui sont propriétaires de La Redoute, des 3 Suisses, ou de Damart.


C'est le paradoxe de Croix : la misère qui s'installe dans la troisième ville de France de plus de 20.000 habitants où le montant moyen de l'ISF est le plus élevé derrière Neuilly-sur-Seine et Cayenne, en Guyane.

L'arrêté d'expulsion des caravanes date du 26 août. La pétition pour alerter le préfet a recueilli pour l'instant un peu plus de 500 signatures
.
ces "pauvres grandes familles" on pourrait en faire des croquettes pour clébards, ça les rendrait utiles.
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Message  ivo Mar 24 Sep - 9:41

Tunisie: Ennahda adoptera les enfants nés du "djihad sexuel" des Tunisiennes en Syrie
http://www.marianne.net/martinegozlan/Tunisie-Ennahda-adoptera-les-enfants-nes-du-djihad-sexuel-des-Tunisiennes-en-Syrie_a97.html
Habib Ellouze, député d'Ennahda, propose d'adopter les enfants qui naitront des Tunisiennes parties faire le "djihad sexuel" en Syrie. Plusieurs centaines de très jeunes Tunisiennes y ont été emmenées pour satisfaire les besoins sexuels des djihadistes. De ces relations multiples, garanties hallal, des enfants naitront bientôt en Tunisie, les volontaires une fois rentrées au bercail enceintes.

le cheikh saoudien Al-Arifi a émis en janvier 2013 une fatwa légitimant le djihad sexuel pour la Syrie

La première partie de l'histoire, hallucinante, est connue depuis plusieurs mois: des Tunisiennes ( la plus jeune a 13 ans) ont été enrôlées dans un djihad sexuel vers la Syrie. Manipulées par les salafistes, détournées de leur famille comme le fait une secte, elles sont conduites vers les camps rebelles syriens, bénies par des fatwas de cheikhs saoudiens ( Al-Arifi sur la photo) tunisiens, syriens qui leur promettent le paradis d'Allah une fois atteint le septième ciel dans les bras de valeureux guerriers assoiffés de repos charnel.
Des parents désespérés, des jeunes filles revenues de l'horreur ont témoigné à plusieurs reprises. Le ministère tunisien de l'Intérieur a confirmé la véracité des faits et précise, depuis quelques semaines, que nombre des candidates sont revenues au bercail enceintes de pères multiples et inconnus. Les fatwas de ces ébats stipulaient que le mariage était prononcé avant l'acte sexuel et dissous après, ce qui permettait à la femme d'être immédiatement remariée à un nouveau partenaire, et ainsi de suite.
La sexualité délirante, codifiée par la barbarie, ayant toujours été associée à l'intégrisme, et autres salafismes ( se souvenir des souffrances des Algériennes kidnappées et violées dans les maquis ds Groupes islamiques armés entre 1992 et 1999), cette affaire est logique. Son côté spectaculaire ne fera du reste pas bouger d'un iota les positions également délirantes de nos braves bellicistes français prêts à livrer des armes à ces brigades du pire.

La seconde partie de cette affreuse saga, ce sont les enfants, nés ou à naitre des petites Tunisiennes revenues de cet enfer dépeint auparavant par les rabatteurs aux couleurs de Dieu et de l'argent. La prostitution, les mafias et les grosses primes jouent évidemment un rôle majeur dans ce business sacré. Le ministre tunisien de l'Intérieur vient d'en évoquer les conséquences. Depuis le 20 septembre, un député d'Ennahda, Habib Ellouze, qui s'était distingué naguère par ses appels au châtiment des impies, notamment de Chokri Belaid, le député de l'opposition laïque assassiné le 6 février 2013, propose d'adopter les enfants nés du pieux combat sexuel. Selon des informations du site islamiste tunisien Binanews, reprises par le site Kapitalis, il veut être le premier à leur donner son propre nom.
Cette histoire et ces déclarations recèlent, dans leur effroi, leur outrance, leur obscénité, le malheur des femmes, le malheur des enfants, l'horreur des bourreaux, l'hypocrisie puante des islamistes prétendument "modérés", l'intégralité de l'intégrisme.
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Message  ivo Mer 25 Sep - 8:29

Le sexe au service des djihadistes en Syrie
http://www.courrierinternational.com/article/2013/09/24/le-sexe-au-service-des-djihadistes-en-syrie
Des Tunisiennes offrent leur corps aux combattants en Syrie dans le cadre du djihad al-nikah, une pratique encouragée par les salafistes et qui consiste à avoir des relations sexuelles sans limite et hors mariage. Ces combattantes du sexe reviennent enceintes dans leur pays.

Des filles tunisiennes sont retournées en Tunisie enceintes, œuvre de combattants salafistes qui ont mis la Syrie à feu et à sang. Après avoir servi au "repos du guerrier", désormais légitimé par quelques cheikhs wahhabites, elles se retrouvent avec des enfants à charge, nés de pères inconnus [le djihad de ces jeunes filles consiste à coucher avec autant de djihadistes qu'elles le peuvent].

Le ministre de l'Intérieur tunisien lui-même, Lotfi Ben Jeddou, a publiquement affirmé le 19 septembre que près d'une centaine de djihadistes leur passaient dessus sur leur chemin de Damas. Et les voici aujourd'hui à rentrer avec le fruit de ce djihad al-nikah, cette sorte de prostitution aux accents religieux.

Quel sera le sort de ces nouveau-nés, dans un contexte social où les mères célibataires sont durement stigmatisées ? A ce sujet, Lina Ben Mhenni, blogueuse engagée, a interpellé la ministre de la Femme, Sihem Badi, par l'intermédiaire de Facebook : "Quel sera votre programme pour les encadrer et pour sauver leurs enfants ?"

"Faudrait-il les jeter à la mer ?"

Lina questionne également Souad Abderrahim, l'élue du parti Ennahda à l'Assemblée nationale constituante, qui s'était illustrée en novembre 2011 en affirmant que "les mères célibataires ne devraient pas aspirer à un cadre légal qui protège leurs droits". Pour rappel, Mme Abderrahim n'avait pas hésité à déclarer que ces filles mères constituaient "une infamie pour la société tunisienne".

Ben Mhenni apostrophe la députée et lui demande s'il convient de qualifier ces jeunes femmes de retour de Syrie de "mères célibataires", dans la mesure où il s'agit de "moudjahidates" ? Lina martèle : "Faudrait-il les honorer, les encadrer, et protéger leurs enfants, ou les jeter à la mer ?"

Des questions d'une brûlante actualité, qui soulèvent un pan du voile sacré qui tend à les escamoter. Comble du paradoxe, ce seront les fatwas de cheikhs salafistes, appelant au djihad al-nikah, qui permet des rapports sexuels hors mariage avec des partenaires multiples, qui mettront cette fois-ci sur le tapis un sujet de société considéré comme un tabou. Même si, selon les chiffres divulgués en 2010 par des associations de protection de l'enfance, pas moins de quatre bébés naissent chaque jour, en Tunisie, hors du cadre du mariage. Et il aura donc fallu attendre le retour des "djihadistes sexuelles", pour exhumer le sujet. Provoquera-t-il une nouvelle fois l'opprobre des extrémistes religieux alors qu'ils sont pour le moins coupables de complicité ?
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Message  ivo Mer 25 Sep - 8:48

Il y a quelques mois, un homme de la caste guerrière des Jats a coupé la main d'un intouchable qui avait osé boire de l'eau dans son puits. La semaine dernière, dans ce même Etat, un jeune couple enamouré d'une vingtaine d'années a été assassiné par les parents de la fille après s'être échappé ensemble. La fille a été brûlée et le garçon décapité en pleine rue.
http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20130924-inde-intouchables-egalite-difficile-conquete
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