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Message  ivo Lun 20 Oct - 8:56

L'astrologue star de la télé portugaise peut dire : "Merci la crise" !
>>>
http://www.marianne.net/L-astrologue-star-de-la-tele-portugaise-peut-dire-Merci-la-crise-_a241916.html
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Message  ivo Mar 21 Oct - 8:16

Manuel Valls appelle au «patriotisme alimentaire»
>>>
http://www.liberation.fr/monde/2014/10/20/a-hongkong-les-lego-en-renfort_1125733?xtor=rss-450

du patriotisme partout.
demain le patriotisme des chiottes ....
et ils vont s'étonner de l'arrivée triomphante d'une nouvelle barbarie .........
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Message  ivo Mer 22 Oct - 11:10

Pour être efficace, la publicité doit faire semblant de rater sa cible
http://rue89.nouvelobs.com/2014/10/21/etre-efficace-publicite-doit-faire-semblant-rater-cible-255585
Les marketeurs sont tombés sur un écueil : la personnalisation à outrance de la pub la rend insupportable et donc inefficace.

« Prêt à décoller pour la Turquie ? », « Vivez le week-end de vos rêves à Antananarivo »... Qui n’a pas vécu sur son écran l’irruption très irritante d’une publicité en lien direct avec des e-mails échangés avec sa mère ou ses dernières recherches sur Google ? On sait que vous allez partir en voyage, que vous êtes prêt à débourser une bonne somme d’argent, alors on vous balance la pub adéquate.

Après la personnalisation calibrée sur le profil de chacun, les publicitaires ont passé un cap en intégrant le facteur temporel : à quel moment exact faut-il placer l’annonce sous les yeux du consommateur. Et surtout, quel moment est significatif, « bankable » ?

Le voyage est un événement parmi d’autres : le divorce cause des déménagements, la maladie impose des traitements et accompagnements, la naissance d’un enfant suppose l’achat de matériel approprié... Autant de jackpots pour l’intermédiaire qui saura se manifester opportunément.

A trop se personnaliser, la publicité n’en est-elle pas devenue inquiétante, révoltante ?

Le supermarché qui détecte les femmes enceintes

La polémique a émergé sur la question sensible de la grossesse. En 2011, un père excédé interpelle le directeur de la chaîne de magasins américains Target en lui demandant s’il veut pousser sa fille, 16 ans, à tomber enceinte. Son grief : le flot de publicités pour couches et habits de bébés que reçoit cette dernière.

Manque de bol, c’est l’entreprise qui avait vu juste et la jeune fille passe aux aveux quelques jours plus tard : elle est bien enceinte. Etrange fait divers qui esquisse un monde où nous nous renseignerions auprès d’entreprises tierces pour percer les secrets de nos proches.

Comment ce petit miracle est-il possible ? En 2002, un statisticien fraîchement recruté par Target, Andrew Pole, se voit confier une mission bien particulière : bâtir un algorithme capable d’identifier les femmes qui en sont à leur second semestre de manière à les « capturer pour des années » dans les filets du magasin.

Pour réaliser cet exploit, l’analyste va utiliser toutes les données qui sont à sa disposition : activité de la carte de fidélité, ouverture de e-mails, les historiques de visites sur le site, informations relatives au nombre d’enfants, statut marital, quartier habité, et toutes les données complémentaires concernant goûts et activités que l’entreprise peut acheter à des « fossoyeurs numériques », les « databrokers ».

Ensuite, il « suffit » d’étudier le comportement des femmes que l’on sait enceintes, en direct ou rétrospectivement, et voir si des habitudes sont identifiables, si des schémas comportementaux types peuvent être établis. Exemple : tel achat ou tel intérêt pour tel type de produit chez une femme mariée, sans enfants, de 35 ans, indique une probabilité qu’elle soit enceinte de 70%.


Géolocalisation, caméras... une cible à tout moment

Les marketeurs, dans leur course à la personnalisation, ont ajouté l’élément temporel. Le but : découvrir « le moment » optimum pour proposer des produits, ou les signes d’une vulnérabilité passagère annonçant ce qu’ils appellent un « comportement irrationnel ».

Cette conquête est grandement aidée par une technologie particulièrement populaire : la géolocalisation. Le bon moment n’est pas uniquement le résultat d’un contexte familial ou d’un état physiologique : il dépend aussi du lieu fréquenté. Des entreprises travaillent ainsi à envoyer des publicités ciblées sur smartphones pour proposer une réduction ou une offre ciblée.

Vous venez de quitter le domicile parental et d’emménager dans un petit studio ? Il est 14 heures, un jeudi (votre jour de congé), dans une rue où vous avez l’habitude de faire vos emplettes ? Pourquoi ne pas entrer dans ce magasin de décoration d’appartement à deux rues d’ici ? Pour vous convaincre : la deuxième lampe à moitié prix.


Une autre technologie viendra peut-être prêter main forte au tout personnalisé : la reconnaissance faciale. La société britannique Amscreen a commercialisé des panneaux publicitaires qui s’adaptent à qui les regarde – comme dans « Minority Report ». A terme, ils sont pensés pour retrouver l’identité des passants et leur proposer une publicité ultraciblée.

Les marques sont entrées dans une « vallée dérangeante »

Quand la publicité arrive à ce point, la question se pose : la personnalisation à outrance est-elle une bonne chose, même pour les marketeurs ? Colin Strong, spécialiste du Big Data à l’institut d’étude GfK, pose le problème en ces termes : « Les marques entrent-elles dans une “vallée dérangeante” ? »

Le terme est emprunté au vocabulaire de la robotique. L’effet « Uncanny Valley » est une hypothèse développée par un chercheur japonais : plus un robot ressemble à l’homme, plus il nous devient sympathique, mais lorsqu’il devient trop ressemblant, ses imperfections nous deviennent hideuses, comme un miroir déformant de l’homme. Et le robot nous devient insupportable.


Strong avance deux chiffres qu’il présente comme des symptômes possibles d’un rejet des consommateurs face à la pub sur-mesure :

38% des consommateurs auraient déclaré lors d’une récente étude GfK [PPT] utiliser une forme de blocage publicitaire de type Adblock ;
une autre étude de l’institut établit que 68% des britanniques consommant sur le Net considèrent que la manière dont les annonceurs utilisent les informations personnelles les concernant est « inquiétante ».
Les recherches entreprises par GfK tendent en outre à montrer l’existence d’un phénomène similaire à celui qui touche la robotique humanoïde, rapporte Colin Strong :

« Au départ, les consommateurs apprécient la personnalisation des messages publicitaires, avec une amélioration régulière de l’attachement à la marque à mesure que la personnalisation augmente. Il apparaît toutefois qu’une limite est franchie quand la personnalisation devient excessive, l’attachement à la marque décline alors rapidement, tombant dans une “ vallée dérangeante ”. »

Le ciblage serait socialement excluant

Qu’est-ce qui rend le phénomène dérangeant ? Il y a certes une dimension morale liée à ce qui nous apparaît comme une violation de notre intimité : difficile de supporter que Google soit le premier à savoir que vous avez un cancer ou que vous souhaitez un nouvel enfant. Mais ce seul facteur semble insuffisant.

Joseph Turow, professeur à l’université de Pennsylvanie, tente une autre explication dans son ouvrage « The Daily You » (éd. Yale University Pres, 2013) Le rejet viendrait plutôt, selon lui, du miroir social que peut constituer une publicité trop ciblée :

« Les publicités et offres commerciales sont des signaux : elles alertent les gens sur leur position sociale. Si vous recevez en permanence des annonces pour des voitures bas-de-gamme, des vacances tout près de chez vous, des fast-foods, et d’autres produits qui reflètent l’appartenance à une classe sociale défavorisée, votre perception des chances que vous offre le monde sera plus limitée que celle d’une personne qui reçoit des pubs pour des voyages plus lointains et des produits de luxe... »

Les publicitaires résumeraient ainsi les individus à un statut fixe et rigide, créant de fait une exclusion, ou plutôt un enfermement social, en entravant leurs désirs d’émancipation en rétrécissant leurs horizons. Pour tirer au centre, mieux vaut que la cible ne soit pas mouvante.

Cachez cette publicité où je ne saurais me voir

La sémiologue Judith Williamson, dans son ouvrage référence « Decoding Advertisements », analyse le rapport à la publicité au-delà de son seul référentiel social.

« Les publicités nous vendent quelque chose en marge des biens de consommation : en nous fournissant une structure dans laquelle nous, et ces produits, sommes interchangeables, ils nous vendent à nous-mêmes. »

Consommer répondrait finalement à une logique d’identification : en achetant un produit, on n’achète pas seulement le produit mais aussi l’identité qui va avec, on « s’échange soi-même avec la personne “à qui l’on s’adresse”, le spectateur que la pub créé pour elle-même ».

Dans une publicité pour BMW, on ne désire pas seulement le produit (l’élégance et la puissance d’une voiture de luxe) ou son marqueur social (le prix). La publicité produit un conducteur – généralement mâle, hétéro, sûr de lui – auquel le spectateur-consommateur peut s’identifier.

En ayant recours à des publicités personnalisées, en vendant, et ce ostensiblement, un produit « sur-mesure », les publicitaires déchirent l’illusion du choix et les fantasmes de l’identification. On ne ressemble plus qu’à nous-mêmes, un « nous-mêmes » vu par le prisme réducteur du consumérisme. La voiture est d’occasion et le conducteur est affreusement familier.

Le camouflage : l’avenir du marketing

Sans regard à sa nature, les publicitaires commencent à prendre au sérieux le rejet des publicités trop ciblées. Chez Target, on avouait ainsi qu’on avait constaté que certaines femmes réagissaient « vraiment mal » à la publicité ciblée pour produits de bébés.

Le département marketing de l’entreprise en a conclu que ce n’était pas tant le choix du produit qui dysfonctionnait que la méthode qui était un peu trop grossière. Qu’à cela ne tienne, il suffit donc de camoufler la technique en conservant le produit. Un responsable explique la procédure au journaliste du New York Times :

« Nous avons commencé à mixer dans toutes ces pubs des trucs que nous savions qu’aucune femme enceinte n’achèterait jamais, pour que les pubs pour bébé aient l’air aléatoires. On a mis une pub pour une tondeuse à gazon à côté de couches. On a mis un coupon pour des verres à vin à côté de vêtements pour nourrisson ».

Et devinez quoi ? Plus de rejet : les futures mères ont toutes recommencé à consommer paisiblement. Finalement, le défi de demain pour les publicitaires ne sera peut-être pas de trouver le produit idéal pour chacun, mais de développer des techniques pour rendre leur travail imperceptible et endormir toute méfiance.
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Message  niouze Jeu 30 Oct - 0:45

encore un peu et j'en aurais la larme a l'oeuil ....

https://www.youtube.com/watch?v=NIbS6B1dP1M


Dernière édition par niouze le Lun 3 Nov - 20:27, édité 1 fois
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Message  ivo Lun 3 Nov - 20:15

ENFANTS - KidZania, parc pédagogique ou marketing extrême ?
Le parc à thèmes Kidzania ouvrira ses portes à Londres en 2015. Cette espace gigantesque où les enfants pourront tester des métiers est présentée comme une expérience qui les prépare à la vraie vie, mais l'omniprésence des marques inquiète.
>>>
http://www.courrierinternational.com/article/2014/11/02/kidzania-parc-pedagogique-ou-marketing-extreme

vite, je vais vomir ... - Page 36 3110-KidZania

...........
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Message  ivo Mar 4 Nov - 7:51

et aussi


A Beyrouth, un parc d’attractions à la gloire du travail
« Seuls entrent ici les enfants au cœur pur »
Fini les pirates ou les fées : une nouvelle génération de parcs de loisirs préfère initier sa jeune clientèle à la vie de salarié. L’un d’eux vient d’ouvrir dans la capitale libanaise.
>>>
http://www.monde-diplomatique.fr/2013/11/CHOLLET/49806
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Message  ivo Ven 7 Nov - 11:00

on leur file des milliards pdt qu'ils vampirisent tout et ça leur suffit pas ....
faudra finir par se décider à leur couper la tete un jour ...

En décembre, le patronat manifestera contre la politique de Hollande et Valls
>>>
http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/11/07/en-decembre-le-patronat-manifestera-contre-la-politique-de-hollande-et-valls_4519945_823448.html

vite, je vais vomir ... - Page 36 4416110_3_f297_pierre-gattaz-le-president-du-medef_413c78cf8799d4dd55a46458209e8497
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Message  niouze Ven 7 Nov - 13:35


Travail des enfants : Samsung pris au piège de ses beaux discours
par Olivier Petitjean 6 novembre 2014


La situation ne s’arrange pas pour le géant coréen Samsung : l’entreprise est la cible d’une plainte en France pour « pratique commerciale trompeuse ». Elle est désignée par une association de consommateurs britanniques comme l’une des marques les moins éthiques du monde. Elle a été étrillée par l’émission Cash Investigation sur France 2. Elle est nominée aux Prix Pinocchio comme « l’entreprise ayant mené la politique la plus opaque ». A force de promouvoir, publicités à l’appui, un « monde meilleur », sans bannir le travail des enfants dans ses chaînes d’approvisionnement, sa réputation commence à être sérieusement entachée.
Une enquête retentissante de Cash Investigation, diffusée le 4 novembre sur France 2, a démontré à des millions de téléspectateurs français comment leurs smartphones pouvaient être fabriqués par de jeunes filles chinoises de 12 ou 13 ans. Celles-ci travaillent jusqu’à 13 heures d’affilée, y compris de nuit, pour le compte de marques telles que (dans le cas de l’usine visitée par les enquêteurs de Cash Investigation) Huawei, Wiko ou Alcatel. Autant de pratiques théoriquement illégales en Chine, mais qui restent largement répandues parce que cette main d’œuvre docile et bon marché permet de répondre plus facilement aux commandes en flux tendus des donneurs d’ordres.

http://www.bastamag.net/Travail-des-enfants-Samsung-pris
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Message  niouze Lun 10 Nov - 16:58

extreme droite -police -justice : même combat !!!!!!
Une de ces personnes, mineure, en plein centre ville et dans un périmètre « surprotégé » par les forces de l’ordre, a été agressée par un groupe d’extrême droite. Ils l’ont projeté violemment à travers une vitrine. Aussi hallucinant que cela puisse paraître, il est aujourd’hui poursuivi pour bris de vitrine ! Les agressions physiques racistes et homophobes par l’extrême droite sont en augmentation à nantes comme dans le reste de la france. Ce samedi la manif a été attaquée par une milice d’extrême droite alors même que les gardes mobiles chargeaient à répétition pour disperser la fin de la manif.

http://zad.nadir.org/spip.php?article2725
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Message  ivo Mar 11 Nov - 10:13


28 €
C'est la somme offerte par la police de New Delhi au père d'une fillette de 5 ans enlevée et violée, pour prix de son silence
>>>
http://rue89.nouvelobs.com/2013/04/22/violee-reponse-police-indienne-prenez-largent-taisez-241698
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Message  ivo Mer 12 Nov - 11:44

PENDANT QUE LES BANKSTERS SE GAVENT, LES ENFANTS TRINQUENT…
En 2012, 76,5 millions d’enfants vivaient sous le seuil de pauvreté dans les 41 pays les plus riches du monde. Pas sûr que les choses aillent mieux aujourd’hui…

Fascinant, le dernier rapport de l’UNICEF (« Les enfants de la récession : l’impact de la crise économique sur le bien-être des enfants dans les pays riches » - septembre 2014 ) qui enrichit considérablement – si l’on peut dire – notre connaissance sur la qualité de l’héritage que les élites politiques dirigeantes des états les plus riches du monde s’apprêtent à léguer aux générations futures.
>>>
https://www.bakchich.info/international/2014/11/11/pendant-que-les-banksters-se-gavent-les-enfants-trinquent-63736
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Message  ivo Mer 12 Nov - 11:50

Larrouturou : "Les 0,1 % les plus riches ne savent même plus comment utiliser leur richesse" !
Une étude, relayée récemment par "The Economist", vient apporter de l'eau au moulin de Thomas Piketty. Celle-ci indique qu'aux Etats-Unis, les 0,1 % les plus riches possèderaient autant que les 90 % d’en bas. Pour Pierre Larrouturou, économiste et co-président du parti Nouvelle donne, ce creusement des inégalités prouve en tout cas qu’"il ne peut y avoir de reprise économique".
>>>
http://www.marianne.net/Larrouturou-Les-01-les-plus-riches-ne-savent-meme-plus-comment-utiliser-leur-richesse-_a242756.html
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Message  ivo Jeu 13 Nov - 11:31

Aides sociales : une décision européenne qui fait l'unanimité du FN au PS
Une décision européenne largement saluée, du Front national au Parti socialiste en passant par l'UMP. Le spectacle est suffisamment rare et inhabituel pour être souligné. «C'est un pied dans la porte de la préférence nationale», se félicite Louis Aliot, vice-président du FN, en observant cet arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne (statuant que les États membres de l'Union n'étaient pas tenus d'octroyer des prestations sociales à des citoyens issus d'autres États membres). Aliot y voit une «progression» et une «validation» des combats frontistes. Il estime aussi qu'à partir du moment où un État peut ne pas octroyer de prestations sociales à des résidents de l'UE, il pourra d'autant plus les refuser à des étrangers extérieurs à l'Union. «Cette idée de lier l'octroi de prestations sociales à la nationalité est en train de cheminer y compris dans l'esprit des juges», applaudit-il.
>>>
http://www.lefigaro.fr/politique/2014/11/12/01002-20141112ARTFIG00401-une-decision-europeenne-qui-fait-l-unanimitedu-fn-au-ps.php
36 commentaires

s'ils sont tous d'accord alors ...

Approuvez-vous la décision de la justice européenne de conditionner à la recherche d'emploi le versement d'aides sociales pour les immigrants européens ?
48008 Votants
94% Oui
6% Non
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Message  ivo Sam 15 Nov - 8:56

Est-ce ainsi que les gens meurent ?
http://www.marianne.net/Est-ce-ainsi-que-les-gens-meurent_a242772.html
Le 26 mai dernier, la plus grande démocratie du monde, ainsi que l’on se plaît à qualifier l’Inde et qui sera bientôt le pays le plus peuplé de la planète, portait à sa tête Narendra Modi, le leader du Bharatiya Janata Party (BJP), Parti du peuple indien. L’homme a des cheveux blancs, sourit souvent, caresse en permanence une barbe soigneusement taillée et joue avec des lunettes à fine monture qui renforcent la douceur du visage. Il est « cool » puisqu’il vient de nommer un ministre du Yoga.

L’Inde puissance nucléaire et géant économique ne nous intéresse guère ; difficile d’échapper à cette niaiserie lustrale qui fait de ce pays, pour l’éternité, la terre de Gandhi et du pacifisme universel. On a écrit dans ce journal que Modi, ancien gouverneur du Gujarat ayant couvert une Saint-Barthélemy contre les Indiens musulmans, est membre de longue date du BJP, ce parti qui milite en faveur du remplacement de l’Etat laïc indien par un Etat théocratique hindou.

En attendant, 13 femmes sont mortes et des dizaines d’autres sont hospitalisées dans un état grave dans le centre du pays, à la suite d’un programme de stérilisation de masse effectuée sans électricité et sans eau dans un contexte sanitaire qui semble copier les décors d’un film d’horreur. Renseignements pris, des centaines de femmes seraient concernées par ces actes. Non, après recherches, elles pourraient être des milliers. En fait, cette information n’est que la partie la plus apparente d’un drame qui a touché, il y a deux ans, plus de 4 millions de femmes.

L’Inde, qui a accordé à Modi un pouvoir sans partage, est semblable à ces bus de couleur vert amande avec une bande de peinture jaune, surchargés de passagers. Au moindre nid-de-poule économique, certains parmi eux tombent et finissent écrasés sous les roues. Une poignée seulement parviennent à se glisser près de la place du conducteur tandis que la majorité mange la poussière des routes.

Le Mexique, cette nation où l’on se perd pour réapparaître sous la forme de cadavres. Plus cruels que les dieux aztèques : les élus et policiers locaux. Dans ce pays où la corruption règne en maître, les enquêtes relèvent du folklore. Il y a quelques jours, notre confrère espagnol El Pais, relayé par Courrier international, est parvenu à reconstituer « la nuit la plus noire » du Mexique. Cet article s’appuie sur des récits de survivants et sur les aveux de trois membres du commando soupçonné d’être responsable de la disparition de 43 étudiants mexicains. Voyage terminus au bout de l’horreur. Exécutés par balles, chassés comme du gibier, la peau du visage arrachée… comme s’il s’agissait de membres de cartels rivaux. Avec la bénédiction des autorités locales. Une bavure pour le gouvernement de Mexico. Une bavure qui rappelle les disparues de Ciudad Juarez. Combien étaient-elles ? Deux mille ? Trois mille ? On ne compte qu’à partir de 1993. A cette date, on a commencé à s’apercevoir dans cette ville qui compte un peu plus de 1 million d’habitants que des jeunes femmes disparaissaient mystérieusement. En juin 2008, Amnesty International reconnaissait que 1 700 cadavres avaient été retrouvés. Trois ans plus tôt, le président du Mexique avait déclaré que le dossier était clos.

Inde et Mexique sont assurément deux grandes démocraties. Il y règne deux grands partis : le BJP et le Parti révolutionnaire institutionnel (sic). Mais ce sont surtout deux lieux du monde où les dieux ont soif et qu’il y a des hommes pour les abreuver de ce liquide rougeâtre qui, paraît-il, chatouille leurs narines.
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Message  ivo Sam 15 Nov - 9:13

Commémorer 14-18, ça sert aussi à faire la guerre
http://blogs.rue89.nouvelobs.com/journal.histoire/2014/11/14/commemorer-14-18-ca-sert-aussi-faire-la-guerre-233796
Mais qui en doutait encore ? La commémoration de la Première Guerre mondiale, ça sert à faire la guerre ou à la justifier. Eventuellement, à grappiller des points dans les sondages d’opinion.

En inaugurant, le 11 novembre, le mémorial de Notre-Dame-de-Lorette, François Hollande s’est livré à un exercice dans lequel il excelle : interpréter l’histoire à l’aune de ses considérations personnelles :

« La paix […], ce sont nos militaires qui se battent encore au Mali, qui évitent des massacres en Centrafrique ou nos aviateurs qui en Irak luttent contre le fanatisme. »

Autrement dit, la guerre, c’est la paix ; un message adressé sans guère de remords à l’opinion publique mais aussi – et là, c’est plus problématique – aux enfants des écoles invités tout exprès à l’Elysée pour la circonstance.

Etouffer l’esprit critique

Les enfants en question, ce sont ceux de l’école Saint-Genès de Bordeaux, lauréats cette année du concours des Petits artistes de la mémoire, une très discutable initiative de l’Office national des anciens combattants, devenue, par la magie d’une circulaire, concours officiel de l’Education nationale.

Comme leurs devanciers de l’an passé, les écoliers bordelais ont été conduits à se mettre « dans la peau » des combattants de 1914, à en ressentir avec eux les souffrances de telle sorte que l’impression éprouvée les dissuade d’aller voir plus loin, de se poser des questions ou de les poser au Président qui les a reçus si solennellement.

Avec les Petits artistes de la mémoire, la transmission obligée a trouvé sa nouvelle pédagogie : étouffer l’esprit critique. Le quotidien des tranchées, l’assaut, la vie à l’arrière sont certes évoqués avec réalisme mais la conclusion est pitoyable avec cette dédicace adressée par les élèves « à tous ceux qui ont offert leur vie pour notre liberté ».

Le choix de tuer, ou d’être tué

Autrement dit, une année scolaire de travail consacrée à 14-18 aboutit à faire formuler, le plus innocemment du monde, par des enfants de 10 ans, la plus grossière des mystifications guerrières : c’est toujours pour une bonne cause qu’on meurt.

Tout accaparés qu’ils ont été par la vie des tranchées, les uniformes, les armements, les détails de la vie matérielle, pas une seule fois, dans le cours de cette activité, les élèves n’ont été confrontés à la seule question qui justifierait une commémoration : comment des millions d’individus ont-ils été amenés à n’avoir d’autre choix que de tuer ou d’être tués ?

Et, de fait, la poser permettrait de faire un sort au mythe du « consentement » individuel ou collectif, qui a toujours la faveur de certains historiens : car pas davantage qu’au cours des autres conflits, les combattants de la Première Guerre mondiale n’ont « offert leur vie pour la liberté ». La vérité est qu’on la leur a prise – la conscription ne leur laissait pas le choix –, quant à la liberté, c’était bien la dernière préoccupation des responsables politiques, militaires ou économiques de l’époque.

Qu’un siècle plus tard, le 11 novembre 2014, des enseignants n’éprouvent aucun scrupule à traîner leurs élèves devant des monuments aux morts en reprenant la vieille antienne des « morts pour la France », des « morts au champ d’honneur », est le signe – au choix – d’une réelle inculture historique, d’une bonne dose d’inconscience ou d’une option idéologique mais qu’il faudrait alors assumer.

De Verdun à Bamako

La participation des élèves à aux commémorations est d’autant moins anodine qu’elle s’inscrit dans une logique qui ne peut décidément plus cacher sa finalité.

Les pouvoirs publics n’ont jamais fait mystère de leur volonté d’en faire un moment de patriotisme racoleur à défaut d’être fédérateur : à plusieurs reprises, ces derniers mois, le président de la République et son Premier ministre ont eu l’occasion de délivrer sur le sujet un message dans lequel le souci de communication politique l’emporte sur l’événement historique.


De fait, dans le contexte d’une commémoration très médiatisée, la référence appuyée aux interventions militaires françaises en Afrique ou en Irak n’a d’autre objet que de leur procurer une forme de légitimité indiscutable que pourtant elles n’ont pas.

Mais à travers cette dialectique grossière – comme ceux de 1914, les soldats d’aujourd’hui meurent pour la liberté –, c’est en réalité une instrumentalisation de l’Histoire qui est une nouvelle fois à l’œuvre, Hollande, ici, ne se différenciant guère de son prédécesseur qui s’en était pourtant fait une spécialité. C’est d’ailleurs sous la présidence de Sarkozy – on aurait presque tendance à l’oublier –, que la commémoration du centenaire avait été programmée, sa philosophie imposée, les acteurs réquisitionnés. Hollande n’a fait que suivre, manifestement sans avoir à forcer sa nature.

Education à la Défense

Au premier rang des acteurs précisément, les élèves – singulièrement ceux de l’école primaire – se voient mobilisés dans une scabreuse fonction de représentation, qui interpelle sur l’arbitraire avec lequel l’Education nationale a engagé dans cette commémoration non seulement sa hiérarchie mais aussi les enseignants et les élèves, qui se voient donc sommés de partager, sur la guerre – celle de 14-18 mais aussi celles de l’actuel Président – une morale officielle.

Brutalisation de l’enseignement de l’histoire, atteinte à la plus élémentaire des libertés de conscience, il n’est pas interdit de voir dans cette militarisation de la mémoire historique comme un dégât collatéral de l’éducation à la défense qui assure au ministère dédié, à tous les étages du cursus éducatif, un droit de regard sur tout ce qui, dans les programmes scolaires, touche à la guerre et aux questions militaires.

Mais il est vrai également que, depuis 1982 et la signature d’un premier protocole Défense/Education, jusqu’à la circulaire du 13 septembre 2007 stipulant que « l’ensemble des disciplines scolaires doit concourir à l’éducation à la défense », cette intrusion de l’armée dans un domaine où elle n’est pas légitime n’a guère jusqu’ici suscité de réactions.
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Message  ivo Dim 23 Nov - 7:59

Les 211000 plus riches possèdent 13% de la richesse mondiale
http://www.humanite.fr/les-211000-plus-riches-possedent-13-de-la-richesse-mondiale-558341
Une nouvelle étude confirme que les ultra-riches concentrent de plus en plus de richesses. Malgré la crise, leur nombre augmente, et leur richesse encore plus.

Cette étude de WealthX et de la banque UBS recense les très riches qui ont amassés plus de 30 millions de dollars. Ils sont 211000, soit une augmentation de 6 % sur un an, et leur patrimoine cumulé a lui augmenté de 7 %. Ainsi possèdent -ils à eux seuls 13 % de la richesse mondiale.
Ils sont de mieux en mieux répartis dans le monde, même si les Etats-Unis abritent toujours le plus gros contingent d'ultra-riches, suivis de l'Europe et de l'Asie. Le continent africain reste en dernière place, avec 3005 ultra-riche, mais c'est là que l'augmentation est la plus forte, avec une augmentation de 8,3 %.

La richesse cumulée de ces 211000 ultra-riches atteint les 30.000 milliards de dollars. C'est quasiment le PIB cumulé de l'Europe et des Etats-Unis. Presque la moitié du PIB mondial. C'est 3 fois le montant de toutes les dettes souveraines cumulées des pays européens. L'augmentation de cette richesse se fait principalement sur les marchés financiers, repartis comme s'il n'y avait jamais eu de crise. Toutefois, un tiers de ces ultra-riches ont hérité du gros de leur fortune. Au niveau mondial, ce club est à une écrasante majorité (87%) composé d'hommes dont l'âge moyen est de 59 ans.

Infographies:

De plus en plus de millionnaires dans le monde
http://www.humanite.fr/de-plus-en-plus-de-millionnaires-dans-le-monde-554534

Les inégalités de patrimoine augmentent
http://www.humanite.fr/les-inegalites-de-patrimoine-augmentent-554537
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Message  ivo Lun 24 Nov - 9:18

Les filles des grosses fortunes valsent à Paris
fr info
Le Bal des débutantes, c'est le rendez-vous des grandes familles de la haute société à Paris, et ce sera le samedi 29 novembre.

25 jeunes filles vont faire leur entrée dans le monde, samedi prochain. Cette année, trois jeunes filles viennent d’Hollywood : Isabel Beatty (la fille de Warren Beatty), Corinne Bishop (la fille de Jamie Foxx) et Viola Mikkelsen (son père Mads joue le méchant dans le James Bond de Casino Royal). Il y a aussi Juliette Dell, la fille du fondateur des ordinateurs Dell et Rose Fisher, l’héritière du groupe textile Gap.
Samedi, les 25 jeunes filles (on les accepte jusqu’à 22 ans) feront leurs premiers pas mondains dans le gotha au Palais de Chaillot, parce que l’hôtel Crillon, place de la Concorde, est en travaux.
Tout est gratuit pour les débutantes comme pour leurs cavaliers et les 300 invités. Tout est payé par les sponsors. Le Bal est une vitrine pour les marques de luxe. Avec les images de la soirée, les bijoutiers partent à l’assaut de Dubaï, Tokyo, Shanghai et Moscou. Le magazine Forbes a classé l'événement parmi les dix plus belles soirées mondiales.
Toutes les jeunes filles doivent vouloir participer au Bal des débutantes ?
Il y a des conditions pour ces demoiselles : être jolies, entrer dans un 38 et porter un nom célèbre

Mais attention, la célébrité n’est pas un passe-droit : Paris Hilton et Kim Kardashian ont bien tenté leur chance, mais l’organisatrice leur a répondu que le bal était "complet".
A l’origine, c’était après la Révolution de 1789, des aristocrates français exilés à Londres (ils s’ennuient) avaient lancé des événements mondains qui leur rappelaient les plaisirs de la cour de Versailles. Et pour ouvrir la saison, les jeunes filles de 18 ans, toutes de blanc vêtues, coiffées d’un diadème, étaient présentées au souverain britannique, devant lequel elles s’inclinaient en faisant la révérence.
Samedi, Stéphane Bern fera le maître de cérémonie


Avec son beau costume (sans doute un queue-de-pie) et des gants blancs, il ouvrira le bal, et fera valser les jeunes débutantes. Les filles ont eu droit à 1h30 de répétition avec un chorégraphe. La soirée officielle se terminera vers 1h du matin. Puis, les Débutantes se retrouveront dans une boîte de nuit jusqu’au petit matin.
Pour maintenir son rang dans la haute société, il faut savoir valser. Mais pas seulement.

......
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Message  ivo Mar 25 Nov - 9:21

Visite historique du pape François en Europe
http://www.rfi.fr/europe/20141125-visite-historique-pape-francois-europe-strasbourg-ue/
François, le premier pape non Européen de l’histoire, effectue ce mardi son premier déplacement officiel dans l’Union européenne. Lors d’une visite éclair d’à peine quatre heures à Strasbourg, il prononcera des discours devant le Parlement européen et le Conseil de l’Europe.

Avec notre envoyé spécial à Strasbourg, Piotr Moszynski

Il ne s’agit pas de la première visite papale aux institutions européennes, mais l’Europe elle-même a beaucoup changé depuis la dernière de ces visites. Quand Jean-Paul II s’exprimait devant le Parlement européen, il y a vingt-six ans, il s’adressait aux douze pays membres seulement, et réclamait que l’Europe respire de ses deux poumons : occidental et oriental. Aujourd’hui, l’Europe n’est plus divisée en deux, mais elle a beaucoup d’autres problèmes.

Ni en France, ni à Strasbourg, mais en Europe

Autre changement : le centre de gravité du catholicisme s’est déplacé vers l’hémisphère sud. Le pape voudra donc sans doute rappeler aux Européens leurs racines chrétiennes, mais aussi parler de ses inquiétudes concernant l’économie, les injustices, le sort de la jeune génération et des migrants, la montée des populismes et les menaces pour la paix, en Europe et ailleurs.

Le pape n’ira pas, au-delà des institutions, à la rencontre de simples Européens à Strasbourg. Sauf surprise, aucun bain de foule n’est prévu, le cadre de sa visite restant strictement diplomatique et institutionnel. Il partira de l’aéroport sans même passer par le centre-ville, directement au quartier européen, bouclé par les forces de l’ordre. Pour sa première visite officielle en Europe, il n’a délibérément choisi aucun pays précis, mais les institutions supranationales. Officiellement, le pape ne vient donc pas en France, il ne vient même pas à Strasbourg : il vient en Europe.

Message universel

Quelle attitude adoptera le pape François face aux représentants des vingt-huit pays différents, qui déclarent vouloir construire leur avenir ensemble ? Plutôt diplomatique ? Plutôt politique ? Plutôt pastorale ? Pour Françoise Grossetete, vice-présidente du groupe du parti conservateur PPE au Parlement européen, le pape aura surtout des messages importants à passer à l’Europe et au monde : « Le pape a des messages de tolérance et de respect de la liberté de religion à faire passer. Quand on voit ce qui se passe pour les chrétiens d’Orient, on doit absolument respecter la liberté de chacun, de religion ou pas. On ne doit pas oublier non plus les racines que nous avons. Je pense que le message du pape François sera très universel. »

Un message universel à une Europe qui est aujourd’hui loin d’être unanimement catholique. Les plus radicaux parmi les députés s’insurgent même contre l’accueil réservé au Parlement européen à un chef religieux. Mais le pape dirige également un Etat : celui du Vatican.

Le pape à Strasbourg pour redonner de l’élan à une Europe assoupie
http://www.rfi.fr/europe/20141125-vatican-europe-pape-francois-strasbourg-redonner-elan/
Le pape est attendu à Strasbourg à 10h ce 25 novembre. Il doit se rendre au Parlement européen où il prononcera un discours puis au Conseil de l’Europe. François a répondu à l’invitation du président du Parlement européen, le social-démocrate allemand Martin Schulz, qui attend du pape argentin qu’il vienne secouer une Europe amorphe et qui doute d’elle-même.

Cette visite à Strasbourg est un évènement, car même s'il est classique que des chefs d’Etat ou des personnalités de dimension internationale viennent s’exprimer dans l’enceinte du Parlement européen, la dernière visite d’un pape dans la ville européenne remonte à 1988, c’était Jean Paul II. Un an donc avant la chute du mur de Berlin, l’Europe comptait alors 12 pays. Aujourd’hui, 28 Etats composent l’Europe et le mur de Berlin appartient désormais à l’histoire du XXe siècle.

Mais surtout, c’est une Europe en crise avec une moyenne de 10% de chômage à laquelle le pape argentin va s’adresser, une Europe qui a perdu l’élan et l’enthousiasme de sa fondation. L’espérance, l’énergie que la construction européenne a pu susciter dans les décennies qui ont suivi l’après-guerre ont laissé la place au scepticisme, voire au rejet. On le voit non seulement avec la montée des eurosceptiques mais aussi celle des revendications régionales, on l’a vu récemment avec la Catalogne.

Que va dire le pape François ?

Le souverain pontife va s’adresser aux 751 eurodéputés, mais il va aussi délivrer un message à plus de 500 millions de citoyens. Le pape Jean-Paul II fut un grand promoteur de l’Union européenne et il portait la vision chrétienne des pères fondateurs. Donc, son discours, comme celui de Benoit XVI plus tard, a beaucoup porté sur les racines chrétiennes que l’Europe se refusait selon lui d’assumer. On se souvient que dans le préambule de la Constitution, celles-ci ne furent pas mentionnées.

Alors, changement de contexte et d’époque : le pape François accorde une grande place aux questions sociales, au chômage des jeunes, à la précarité des familles et aux nouvelles pauvretés. Et ce pape qui vient d’Amérique latine, issu d’une famille italienne qui a émigré en Argentine, est très sensible à la question des migrants. C’est pourquoi son premier déplacement hors de Rome le 8 juillet 2013, il l’avait réservé à Lampedusa, l’ile italienne au nord de la Sicile où arrivent - ou, pire, échouent - des embarcations de fortune avec des milliers de migrants.

On se souvient de sa formule, « la mondialisation de l’indifférence », pour évoquer l’attitude d’une Europe qui fermait les yeux sur ce drame des migrants. On peut donc s’attendre à ce qu’il appelle les députés à faire une vraie politique migratoire dans le style « pape François », avec des mots-chocs. C’est un communicant.

Une Europe « fatiguée »

Le pape s’est même demandé si l’Europe jouait encore un rôle, pour le monde, de mère ou désormais de grand-mère ! Il y a en effet la crise économique, mais pour le pape François comme du reste pour Benoit XVI avant lui, l’Europe n’a plus l’élan de ses pères fondateurs, qui étaient tous des démocrates chrétiens, de Jean Monnet à Alcide de Gasperi, Konrad Adenauer mais aussi Helmut Schmidt.

L’Europe est passée de la démocratie chrétienne au social-libéralisme avec les laissés-pour-compte du système, notamment le chômage en masse des jeunes, 60% pour les moins de 24 ans en Espagne et près de 40% en Italie. On peut s’attendre ainsi à ce qu’il vienne dire son opposition à une économie qui exclut. Quid de l’impact de ce discours ? Le pape reste le pape, il n’a pas de divisions. C’est une référence morale. Il vient redonner de l’élan à une Europe assoupie et qui surtout doute d’elle-même.

charogne ...........
lache nous le temporel et retourne pourrir dans tes tonnes d'or.
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Message  ivo Mer 26 Nov - 8:50

des charognes au bal des hypocrites.

le pape a marqué son territoire face au Parlement européen : "Lors de la rédaction du traité pour une Constitution européenne, l’Église avait bataillé pour faire inscrire dans le texte les valeurs chrétiennes de l’Europe. Elles n’avaient finalement pas été inclues dans le texte final, en 2007. Aujourd’hui, en rappelant que 'le patrimoine laissé par l’Église [était] un ensemble de valeur essentielles' pour l’avenir de l’Europe, le pape a adressé un message très clair à l’Union européenne : elle doit s'appuyer sur les valeurs catholiques pour avancer".
http://www.france24.com/fr/20141125-pape-parlement-europeen-strasbourg-mediterranee-discours-immigration/
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Message  ivo Mer 26 Nov - 10:16

Le capital fictif, ce vrai poison
Le chômage et les inégalités augmentent, le nombre de pauvres aussi, mais la finance semble se porter mieux que jamais : les actionnaires du monde entier devraient en effet recevoir 133 milliards de dollars de plus en 2014 qu’en 2013, soit un record de 1 190 milliards de dollars de bénéfices redistribués par 1 200 entreprises cotées, et le nombre de multimillionnaires n’a jamais été aussi élevé. Cependant que depuis quelques semaines, se répand la rumeur d’une nouvelle crise financière mondiale imminente.
>>>
http://www.marianne.net/Le-capital-fictif-ce-vrai-poison_a243028.html
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Message  ivo Mer 26 Nov - 11:22

l'IVG décrypté par ... Le Père Matthieu Villemot Diocèse de Paris, enseignant en philosophie et éthique biomédicale.
dans .... le figaro bien sur ...


L'avortement avait été un délit, puis une tolérance, il est devenu un droit. Le voici pilier de la condition féminine, plus banalisé que jamais. Bientôt, ce sera un devoir et une autre résolution culpabilisera les femmes qui ont librement choisi de ne pas avorter.
>>>
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/11/25/31003-20141125ARTFIG00338-ivg-l-exception-est-elle-devenue-un-droit.php
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Message  ivo Sam 29 Nov - 8:20

De l’utopie numérique au choc social
http://www.monde-diplomatique.fr/2014/08/MOROZOV/50714
Quarante-cinq ans après les premiers pas de l’homme sur la Lune, la course technologique emprunte une voie singulière : en janvier dernier, un réfrigérateur connecté à Internet envoyait inopinément des rafales de courriels indésirables... Au-delà de son folklore, la numérisation de la vie quotidienne engendre un modèle économique qui contraste avec les promesses mirifiques de la Silicon Valley.



Dans la « salle de bains connectée », la brosse à dents interactive lancée cette année par la société Oral-B (filiale du groupe Procter & Gamble) tient assurément la vedette : elle interagit — sans fil — avec notre téléphone portable tandis que, sur l’écran, une application traque seconde par seconde la progression du brossage et indique les recoins de notre cavité buccale qui mériteraient davantage d’attention. Avons-nous brossé avec suffisamment de vigueur, passé le fil dentaire, gratté la langue, rincé le tout ?

Mais il y a mieux. Comme l’affiche fièrement le site qui lui est consacré (1), cette brosse à dents connectée « convertit les activités de brossage en un ensemble de données que vous pouvez afficher sous forme de graphiques ou partager avec des professionnels du secteur ». Ce qu’il adviendra par la suite de ces données fait encore débat : en conserverons-nous l’usage exclusif ? Seront-elles captées par des dentistes professionnels ou vendues à des compagnies d’assurances ? Rejoindront-elles le flux des informations déjà engrangées par Facebook et Google ?

La prise de conscience soudaine que les données personnelles enregistrées par le plus banal des appareils ménagers — de la brosse à dents aux toilettes « intelligentes » en passant par le réfrigérateur — pouvaient se transformer en or a soulevé une certaine réprobation vis-à-vis de la logique promue par les mastodontes de la Silicon Valley.

Ces entreprises collectent à grande échelle les traces laissées par les internautes sur les sites qu’ils fréquentent, les utilisent pour leur propre compte et les revendent aux annonceurs ou à d’autres sociétés. Elles engrangent ainsi des milliards de dollars, tandis que les utilisateurs — nous — accèdent simplement à quelques services gratuits. Face à ce constat émerge une critique bizarre, aux connotations populistes : contestons ces monopoles, clame-t-elle, et remplaçons-les par une multitude de petits entrepreneurs. Chacun de nous pourrait constituer son propre portefeuille de données et tirer bénéfice de leur commerce en vendant, par exemple, ses données de brossage à un fabricant de dentifrice, son génome à un laboratoire pharmaceutique, ou en révélant sa géo-localisation en échange d’une ristourne au restaurant du coin.

Des voix influentes, comme celles de l’essayiste et chef d’entreprise Jaron Lanier ou du chercheur en informatique Alex « Sandy » Pentland, célèbrent ce nouveau modèle (2).

Ces voix nous promettent un monde où la protection de la vie privée serait assurée : si l’on considère les données comme une propriété privée, alors un solide arsenal juridique et des technologies adéquates pourraient garantir qu’aucun tiers ne les pille. Mais elles nous font aussi miroiter un avenir de prospérité. Par quel miracle ? Celui de l’« Internet des objets », c’est-à-dire la prolifération d’appareils grâce auxquels nos moindres faits et gestes seront recensés, analysés et... monétisés. Quelque part, quelqu’un est disposé à payer pour savoir ce que nous chantons sous la douche. S’il ne s’est pas encore manifesté, c’est simplement parce qu’aucun capteur sonore connecté à Internet n’équipe notre salle de bains.

Les enjeux sont clairs. Si Google truffe notre maison de jolis capteurs intelligents fabriqués par sa filiale Nest, c’est Google, et pas nous, qui gagnera de l’argent lorsque nous chantonnerons. La stratégie du géant consiste à agréger des données provenant d’une multitude de sources (voiture sans conducteur, lunettes connectées, courrier électronique) et à faire dépendre l’efficacité du système de son ubiquité : pour en tirer le meilleur parti, nous devrions laisser ses services emplir, tel un gaz, les moindres recoins de notre quotidien. L’immensité du réservoir de données ainsi constitué le protège de toute concurrence, et les entreprises de moindre envergure l’ont bien compris. Dès lors, il ne leur reste qu’une option : répondre à l’appel de Pentland et de Lanier, et contrecarrer Google en exigeant que les données appartiennent par défaut aux utilisateurs, ou que ces derniers touchent au moins une part des bénéfices.

Divergentes en apparence, ces deux stratégies s’abreuvent à la même source idéologique, dont elles représentent deux variantes intellectuelles. Comme l’explique le sociologue britannique William Davies (3), la vision proposée par Pentland et Lanier se rattache à la tradition « ordolibérale » allemande, qui élève la concurrence au rang d’impératif moral et considère donc tout monopole comme un danger. Moins obsédée par la morale que par l’efficacité économique et l’intérêt du consommateur, l’approche de Google, quant à elle, rejoint l’idéologie néolibérale américaine incarnée par l’école de Chicago. Selon elle, les monopoles ne sont pas nuisibles par nature ; certains peuvent même jouer un rôle social positif. Malgré ses prétentions à l’innovation et au chamboulement de l’ordre établi, le débat contemporain sur la technologie reste donc engoncé dans un carcan familier : considérant l’information comme une marchandise, il s’intègre parfaitement au paradigme libéral.

Pour concevoir l’information autrement, il faudrait commencer par l’extraire de la sphère économique. Peut-être en la considérant comme un « commun », notion chère à une certaine gauche radicale. Mais il serait auparavant fort utile de se demander pourquoi l’on accepte comme une évidence la marchandisation de l’information. La réponse tient dans le rôle que la phase historique actuelle assigne à la technologie : celui de deus ex machina créateur d’emplois. Elle doit stimuler l’économie et combler les déficits budgétaires engendrés par l’évasion fiscale des riches et des multinationales. Dans un tel contexte, ne pas considérer l’information comme une marchandise reviendrait pour les dirigeants politiques à crever leur propre bouée de sauvetage.

Retour au XIXe siècle

Même les observateurs les plus perspicaces de la crise financière sous-estiment le poids de cette croyance dans l’omnipotence de la technologie. Ainsi le sociologue allemand Wolfgang Streeck (4) explique-t-il qu’au début des années 1970, lorsque apparurent les premiers signes de l’effondrement du modèle social issu du compromis d’après-guerre, les dirigeants occidentaux mirent en œuvre trois stratégies pour gagner du temps et maintenir le statu quo : l’inflation, l’endettement des Etats et, finalement, l’encouragement tacite à l’endettement des particuliers, auxquels le secteur privé vend des prêts immobiliers et des crédits à la consommation. Au nombre de ces dispositifs visant à retarder l’inévitable, Streeck ne mentionne pas les technologies de l’information.

Celles-ci créent à la fois de la richesse et des emplois — à condition que chacun se transforme en entrepreneur et apprenne à programmer pour écrire des applications. Parmi les premiers, le gouvernement britannique a concrétisé ce potentiel à l’échelle nationale en tentant de vendre les données de malades aux compagnies d’assurances (mais une vague de protestation populaire a mis un terme à cette initiative), ou les données personnelles d’étudiants aux opérateurs de téléphonie mobile et aux vendeurs de boissons énergisantes. Un récent rapport, financé en partie par Vodafone, affirme que l’on pourrait générer 16,5 milliards de livres (21 milliards d’euros) en aidant les consommateurs à gérer, c’est-à-dire à vendre, leurs données personnelles (5). Le rôle de l’Etat se limiterait à définir un cadre légal pour les intermédiaires qui effectueraient les transactions entre consommateurs et fournisseurs de services.

Tandis que les Etats s’efforcent de gagner du temps par le haut, les start-up de la Silicon Valley, elles, proposent des solutions pour gagner du temps par le bas. Elles placent ainsi une foi inébranlable dans des services comme Uber (des particuliers convertissent leur voiture en taxi) et Airbnb (et leur appartement en hôtel), censés transformer des biens analogiques ringards en source de profits numériques et branchés. Objectif : assurer un complément de revenus à leur propriétaire. Comme l’explique M. Brian Chesky, le président-directeur général d’Airbnb, « le chômage et les inégalités sont au plus haut, mais nous sommes assis sur une mine d’or (...). Nous avons appris à créer nos propres contenus, mais nous pouvons désormais tous créer notre propre emploi et, pourquoi pas, notre propre secteur d’activité (6) ».

Fidèle à son habitude, la Silicon Valley débobine ici la rhétorique communautaire de la contre-culture pour présenter Uber ou Airbnb comme les piliers de la nouvelle « économie du partage », horizon utopique rêvé par les anarchistes autant que par les libertariens, où désormais les individus traiteraient directement les uns avec les autres en court-circuitant les intermédiaires (7). Plus prosaïquement, il s’agit de remplacer des intermédiaires analogiques, comme les sociétés de taxis, par des intermédiaires numériques, comme Uber, entreprise financée par les anarchistes notoires de Goldman Sachs.

Les secteurs de l’hôtellerie et des taxis étant universellement détestés, le débat public s’est rapidement résumé à l’image d’audacieux précurseurs bousculant des rentiers poussifs et dépourvus d’imagination. Une présentation aussi biaisée masque un fait essentiel : ces courageux champions de l’« économie du partage » évoluent dans un univers mental caractéristique du XIXe siècle. Dans leur système, le travailleur, radicalement individualisé, ne bénéficie que d’une protection sociale symbolique ; il assume les risques qui pesaient auparavant sur les employeurs ; ses possibilités de négociation collective se réduisent à néant.

Les défenseurs de ce nouveau modèle justifient une telle précarité par des arguments dignes du théoricien libéral Friedrich Hayek. Les mécanismes auto-régulateurs (c’est le marché qui atteste la qualité du chauffeur ou de l’hôte) étant plus efficaces que les lois, autant se débarrasser des lois. « Lorsque nous aurons construit des systèmes véritablement autocorrecteurs, assure le célèbre investisseur en capital-risque Fred Wilson, nous n’aurons plus besoin de régulateurs (Cool. » Il suffit pour cela de saturer la société de boucles de rétroaction, c’est-à-dire d’évaluations qualitatives fournies en continu par les acteurs du marché : les avis et commentaires des utilisateurs.

La numérisation de la vie quotidienne combinée à l’avidité déchaînée par la financiarisation laisse présager la transformation de toute chose — notre génome comme notre chambre à coucher — en bien productif. Pionnière de la « génomique personnalisée », Mme Esther Dyson, actionnaire principale de la société 23andMe, compare sa société à un « distributeur automatique qui vous donne accès aux richesses enfouies dans vos gènes (9) ». Voilà donc l’avenir que nous promet la Silicon Valley : un nombre suffisant de capteurs connectés à Internet changera nos vies en distributeurs géants de billets.

Tôt ou tard, on percevra les réfractaires au salut par l’« économie du partage » comme des saboteurs de l’économie, et la rétention de données comme un gaspillage injustifiable de ressources susceptibles de contribuer à la croissance. Ne pas « partager » sera aussi honteux que de refuser de travailler, d’économiser ou de rembourser ses dettes, la morale recouvrant là encore d’un vernis de légitimité une forme d’exploitation.

Il n’est guère surprenant que les catégories sociales écrasées par le fardeau de l’austérité commencent à convertir leur cuisine en restaurant, leur voiture en taxi et leurs données personnelles en actif financier. Que peuvent-elles faire d’autre ? Pour la Silicon Valley, nous assistons là au triomphe de l’esprit d’entreprise, grâce au développement spontané d’une technologie détachée de tout contexte historique, et notamment de la crise financière. En réalité, ce désir d’entreprendre est aussi joyeux que celui des désespérés du monde entier qui, pour payer leur loyer, en viennent à se prostituer ou à vendre des organes. Les Etats tentent parfois d’endiguer ces dérives, mais il leur faut équilibrer le budget. Alors, autant laisser Uber et Airbnb exploiter la « mine d’or » comme bon leur semble. Cette attitude conciliante présente le double avantage d’augmenter les rentrées fiscales et d’aider les citoyens ordinaires à boucler leurs fins de mois.

Une critique réduite à la lamentation

Toutefois, l’« économie du partage » ne supplantera pas celle de la dette : leur destin est au contraire de coexister. L’omniprésence des données couplée à l’efficacité grandissante des outils d’analyse permettront même aux banques de vendre du crédit à une clientèle considérée jusque-là comme insolvable — mais, cette fois, après écrémage numérique des mauvais éléments. Ainsi, des start-up comme Zest-Finance aident déjà les banques à filtrer les demandes de prêt en ligne en fonction de soixante-dix mille critères, parmi lesquels votre manière de taper sur un clavier ou d’utiliser votre téléphone. En Colombie, la jeune société de prêt Lenddo conditionne l’octroi de cartes de crédit au comportement des candidats sur les réseaux sociaux : chacun de leurs clics entre en ligne de compte. Une évidence qui n’échappe pas à M.Douglas Merrill, cofondateur de ZestFinance, dont la page d’accueil claironne : « Toute donnée personnelle est pertinente en termes de crédit. » Et si tel est le cas, alors notre vie elle-même, intégralement observée par les capteurs qui nous entourent, peut commencer à battre au rythme de la dette.

Les idiots utiles de la Silicon Valley rétorqueront qu’ils sont en train de sauver le monde. Si les pauvres demandent à s’endetter, pourquoi ne pas les aider ? Que ce besoin de crédit puisse découler de l’augmentation du chômage, de la réduction des dépenses sociales ou de l’effondrement des salaires réels n’effleure pas ces esprits visionnaires. Ni d’ailleurs l’idée que d’autres politiques économiques pourraient inverser ces tendances, et rendre inutiles ces merveilleux outils numériques permettant de vendre toujours plus de dette. Leur tâche unique — et leur unique source de revenus — consiste à créer des outils pour résoudre les problèmes tels qu’ils se présentent au jour le jour, et non à développer une analyse politique et économique susceptible de reformuler ces problèmes pour s’attaquer à leurs causes.

En cela, la Silicon Valley ressemble à toutes les autres industries : à moins qu’elles puissent en tirer profit, les entreprises ne veulent pas d’un changement radical de société. Toutefois, Google, Uber ou Airbnb disposent d’un répertoire rhétorique nettement plus vaste que celui de JP Morgan ou de Goldman Sachs. S’il vous prend l’envie de critiquer les banques, vous passerez pour un adversaire du capitalisme, un pourfendeur de Wall Street et de son sauvetage par les contribuables : une position désormais si banale qu’elle fait parfois bâiller. Critiquer la Silicon Valley, en revanche, revient à passer pour un technophobe, un benêt nostalgique du bon vieux temps d’avant l’iPhone. De même, toute critique politique et économique formulée à l’encontre du secteur des technologies de l’information et de ses liens avec l’idéologie néolibérale est instantanément galvaudée en critique culturelle de la modernité. Et son auteur, dépeint en ennemi du progrès, qui rêverait de rejoindre Martin Heidegger dans la Forêt-Noire pour contempler tristement le béton sans âme des barrages hydroélectriques.

A cet égard, les lamentations incessantes sur le déclin de la culture engendré par Twitter et les livres électroniques ont joué un rôle calamiteux. Au début du XXe siècle, le philosophe Walter Benjamin et le sociologue Siegfried Kracauer considéraient les problèmes posés par les nouveaux médias à travers un prisme socio-économique. Aujourd’hui, il faut se contenter des réflexions d’un Nicholas Carr, obsédé par les neurosciences, ou d’un Douglas Rushkoff, avec sa critique biophysiologique de l’accélération (10). Quelle que soit la pertinence de leur contribution, leur mode d’analyse finit par découpler la technologie de l’économie. On se retrouve alors à débattre de la manière dont un écran d’iPad conditionne les processus cognitifs de notre cerveau, au lieu de comprendre comment les données recueillies par notre iPhone influencent les mesures d’austérité de nos gouvernants.
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Message  ivo Sam 29 Nov - 8:31

Ni assurance ni charité, la solidarité
Obligation envers les autres membres, la solidarité témoigne de la solidité d’une communauté. C’est pourquoi l’affaiblissement des mécanismes de sécurité sociale, telle la baisse des prestations familiales concoctée par le gouvernement français, affecte la cohésion nationale. Par l’égale dignité des citoyens qu’il met en œuvre, ce principe juridique forme le socle du développement humain.


Expression de l’égale dignité des êtres humains, l’organisation de la solidarité est un frein à l’extension de la logique marchande à toutes les activités humaines. C’est pourquoi elle est depuis trente ans la cible privilégiée des politiques néolibérales.

L’érosion des solidarités nationales est la manifestation la plus visible de cette remise en cause. L’attaque, frontale en ce qui concerne les services publics, a été moins brutale dans le cas de la sécurité sociale, même si, dès 1994, la Banque mondiale avait clairement fixé aux systèmes de retraite un nouveau cap : convertir les cotisations en valeurs mobilières abondant les marchés financiers. En Europe, où l’attachement des populations à la sécurité sociale est fort, la réalisation de ce programme a suivi une voie indirecte. Plutôt que de s’en prendre directement à ces régimes, on a sapé leurs bases financières, en rompant le lien entre le devoir d’y contribuer et le droit d’en bénéficier. Et l’on a pratiqué ce que le conseiller d’Etat Didier Tabuteau appelle « une politique du salami », qui consiste à « découper en fines tranches l’assurance-maladie obligatoire, pour permettre son absorption, progressive et tolérée, par les organismes de protection complémentaire »

Dans le même temps, la Cour de justice invoque la libre circulation pour étendre le cercle des bénéficiaires de la solidarité nationale à des personnes qui ne participent pas à son financement. Selon elle, en effet, la citoyenneté européenne impose une « certaine solidarité financière » des ressortissants de l’Etat d’accueil avec ceux des autres Etats membres. On applaudirait volontiers si la citoyenneté européenne était une véritable citoyenneté sociale ; autrement dit si, au lieu de se livrer à une concurrence fiscale, les Etats membres édifiaient ensemble des régimes de solidarité à l’échelle européenne. Mais, en encourageant la fuite des cotisants et en imposant la prise en charge des non-cotisants, le droit européen brise le lien entre droits et devoirs de solidarité ; il prépare un monde où ne subsisteront plus que l’assurance et l’assistance, le marché et la charité. L’Union est ainsi engagée dans ce que Fritz Scharpf a justement nommé un processus d’« intégration négative », qui démantèle les solidarités nationales sans parvenir à édifier des solidarités européennes

Les solidarités civiles, qui concernent principalement le droit du travail (liberté syndicale et droit de grève) ainsi que le domaine de la protection sociale complémentaire (mutuelles et institutions paritaires à but non lucratif), sont soumises au même travail de sape. Depuis 2007, la Cour de justice de l’Union s’emploie à restreindre systématiquement les libertés collectives des salariés (5). Elle leur reconnaît certes une valeur juridique, mais inférieure à celle des libertés économiques des entreprises : ainsi, les organisations syndicales ne doivent en principe rien faire qui serait « susceptible de rendre moins attrayant, voire plus difficile » le recours à des délocalisations, à des pavillons de complaisance ou à une prestation internationale de main-d’œuvre permettant d’échapper aux cotisations sociales du pays d’accueil. Cette jurisprudence, qui met en cause le droit de grève, a suscité de nombreuses critiques, dont celles du comité d’experts de l’Organisation internationale du travail (OIT). Le système de supervision des normes de l’OIT s’est trouvé plongé dans une crise sans précédent, les représentants des employeurs s’opposant à toute forme de reconnaissance internationale du droit de grève...

Cette entreprise de déconstruction s’exerce également sur le plan national, comme le montre l’évolution des prestations familiales en France. Avec le succès démographique que l’on sait, il avait été décidé après guerre de faire jouer la solidarité nationale au profit de tous les ménages ayant des enfants à charge, quel que soit leur niveau de revenus. En rognant ou supprimant ces avantages pour les classes moyennes, les réformes récentes nous ramènent à un système d’assistance aux pauvres. Quant à la protection sociale complémentaire, c’est le Conseil constitutionnel qui a décidé d’en chasser le principe de solidarité. La loi de sécurisation de l’emploi, qui a généralisé en 2013 les complémentaires santé, entendait autoriser les partenaires sociaux à établir un « haut degré de solidarité » à l’échelle des branches professionnelles, en désignant un organisme unique pour assurer cette protection. La validité de ces « clauses de désignation » avait été reconnue en 2011 par la Cour de justice de l’Union (6). Le Conseil constitutionnel les a tout de même déclarées contraires à la liberté d’entreprendre et à la liberté contractuelle, dans une décision qui réalise le tour de force de ne piper mot de solidarité
>>>
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Message  ivo Sam 29 Nov - 11:21

La Suisse attire à nouveau les riches Français
Cinq Français ont fait leur entrée cette année dans le palmarès des 300 plus grandes fortunes établies en Suisse:
. Gérard Wertheimer, propriétaire du groupe Chanel, dont la fortune est estimée entre 9 et 10 milliards de francs suisses (entre 7,49 et 8,32 milliards d'euros).
. Patrick Drahi, le patron et fondateur d'Altice et de Numericable, numéro deux des télécoms français après avoir avalé SFR et Virgin Mobile. Installé officiellement à Zermatt, dans le canton du Valais, sa fortune est évaluée entre 8 et 9 milliards de francs suisses (entre 6,66 et 7,49 milliards d'euros).
. Monique Roosmale Nepveu (groupe Louis Dreyfus), à la tête d'une fortune comprise entre 1 et 1,5 milliard de francs suisses (entre 830 millions et 1,24 milliard d'euros)
. Marina Picasso (entre 1 et 1,5 milliard de francs suisses également)
. Martin Michaeli (du groupe de chaussures Mephisto, dont la fortune est évaluée entre 749 et 830 millions d'euros), . la famille Daniel Amar (distribution, commerce, possédant entre 400 et 500 millions de francs suisses, soit entre 382 et 416 millions d'euros).
il existe en fait de «nombreux autres Français très riches qui vivent en Suisse sans qu'on le sache, car ils ne le crient pas sur tous les toits».
Au total, 49 Français, détenant un patrimoine cumulé de 66 milliards de francs suisses (55 milliards d'euros), figurent dans le palmarès de Bilan
Cette année, la fortune des 300 familles et personnes étrangères les plus riches de Suisse s'est encore étoffée. Au total, ces dernières détiennent 671 milliards de francs suisses (558,41 milliards d'euros), soit 44 milliards (36,62 milliards d'euros) de plus qu'en 2013.
>>>
http://www.lefigaro.fr/argent/2014/11/28/05010-20141128ARTFIG00259-quarante-neuf-francais-parmi-les-plus-grandes-fortunes-de-suisse.php

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autre titre du figaro >>>
Vers une année record pour la fraude aux allocations chômage
Le constat est accablant.120 millions d'euros de fraude cette année. Un record.
>>>
http://www.lefigaro.fr/emploi/2014/11/28/09005-20141128ARTFIG00210-vers-une-annee-record-pour-la-fraude-aux-allocations-chomage.php

120 millions supposés pour 5 millions de chomeurs
55 milliards (d'évasion fiscale ? ) pour 49 personnes
et c'est qui les méchants à votre avis ?? ^^
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Message  ivo Dim 30 Nov - 10:57

et un autre lot de pourriture à guillotine

les débutantes 2014
« filles de » – grands industriels, acteurs, aristocrates…

Princesse Elisabeth de Bourbon-Parme
France, 18 ans. Fille du prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme, descendant de Louis XIV, et de Constance de Ravinel, de la noblesse d'Anjou.

Princesse Lavinia Boncompagni Ludovisi
Italie, 18 ans. Fille du prince Francesco Boncompagni Ludovisi et de Violante Guerrieri Gonzaga, à la fois chef et artiste. Descendante directe du pape Grégoire XIII (1572-1585).

Diane de Chabot-Tramecourt
France, 21 ans. Fille du comte Thierry de Chabot-Tramecourt et d'Alix de Chabot-Tramecourt, directrice d'un bureau de relations publiques à Paris.

Princesse Alexia von Auersperg-Breunner
Autriche, 18 ans. Fille du prince Karl von Auersperg-Breunner et de Demetra Lalaounis.

Princesse Larissa Windish Graetz
Italie, 18 ans. Fille de l'archiduchesse Sophie d'Autriche, décoratrice d'intérieur, et de Mariano Hugo, prince de Windish Gretz, nommé par le pape Jean-Paul II comme « Gentilhomme de Sa Sainteté ».

etc .......
>>>
http://madame.lefigaro.fr/celebrites/qui-sont-les-debutantes-2014-281114-82849

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