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Message  ivo Dim 19 Juin - 14:16

Juncker met en garde contre la propagation de la crise des dettes
http://fr.rian.ru/economic_news/20110619/189890643.html
la crise .......... - Page 8 187811350

BRUXELLES, 19 juin - RIA Novosti

Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a mis en garde samedi contre la propagation de la crise des dettes souveraines au sein de la zone euro.

Une faillite de la Grèce "pourrait s'avérer contagieuse pour le Portugal et l'Irlande puis - avant même l'Espagne - pour la Belgique et l'Italie, étant donné leur lourde dette", a-t-il affirmé dans un entretien à La libre Belgique.

Et de conclure: "Nous jouons avec le feu".

Les ministres des Finances des 17 pays de la zone euro (Eurogroupe) envisagent d'examiner les 19 et 20 juin la situation en Grèce sauvée de la faillite au milieu de 2010 par un crédit de 110 milliards d'euros.

La Commission européenne estime que l'Eurogroupe et le Fonds monétaire international (FMI) approuveront l'affectation d'une nouvelle tranche de crédits à la Grèce afin de la sauver de nouveau.

La Grèce faisant partie de la zone euro, sa faillite porterait un coup sévère à la monnaie européenne unique.

et apres la france etc ...


La zone euro au bord du gouffre
http://www.midilibre.fr/2011/06/18/la-zone-euro-au-bord-du-gouffre,338568.php
la crise .......... - Page 8 A-athenes-hier-des-manifestations-pour-protester-contre_267798_510x255
A Athènes, hier, des manifestations pour protester contre les mesures d’austérité. (AFP)

Le feu menace la zone euro. Après des semaines de tergiversations, ses ministres des Finances entament aujourd’hui deux jours de discussions, à Luxembourg, pour tenter de trouver une issue à la crise financière grecque et de conjurer les risques de contagion à d'autres pays. A Athènes, le Premier ministre Georges Papandreou réclamera un vote de confiance du Parlement, mardi, pour pouvoir faire passer la pilule d'une cure d'austérité et obtenir une nouvelle aide internationale.

Après avoir réussi à former, vendredi, un nouveau gouvernement, Georges Papandreou se concentre désormais sur sa prochaine échéance : faire adopter, d'ici la fin juin, un plan d'austérité très impopulaire qui a déclenché une fronde jusqu'au sein de son parti.

C'est la condition absolue pour l'octroi d'une cinquième tranche du prêt de 110 milliards d'euros déjà accordé au pays l'an dernier par la zone euro et le FMI et d'une nouvelle aide financière, indispensables pour enrayer la crise.

Les contours de ce renflouement sont encore vagues, concernant notamment l'implication des banques. La chancelière allemande Angela Merkel a ainsi réclamé, hier, une participation "substantielle, quantifiable et sûre" des créanciers privés, après s'être ralliée à l'idée qu'elle soit "volontaire".

Les dégâts financiers pour les banques - en particulier françaises - pourraient être ravageurs. Au total, l'Etat grec surendetté prévoit d'économiser 28 milliards d'euros d'ici 2015, et d'engranger 50 mds en privatisant des entreprises, ou en louant des concessions.

Mais Georges Papandreou a échoué jusqu'à présent à faire avancer ce plan, comme l'ont montré les spectaculaires manifestations, cette semaine.

D’autant plus préoccupant qu’il reste deux autres interrogations cruciales : la durée de vie de ce nouveau gouvernement ; et la façon dont les marchés jugeront le deuxième plan d'aide, alors que les agences de notation jugent la dette grecque comme un titre pourri.

Les marchés pourraient juger le recul de l’échéance de la dette comme une faillite de la Grèce. Et cela "peut contaminer le Portugal et l'Irlande et, en raison de leur endettement élevé, la Belgique et l'Italie, même avant l'Espagne", met en garde le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker.

participation "substantielle, quantifiable et sûre" des créanciers privés
quand les pyromanes sont pompiers ...................
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Message  ivo Dim 19 Juin - 20:09


Papandréou tente d'éviter la banqueroute

http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Papandr-ou-tente-d--viter-la-banqueroute-21350662
En Grèce, le Premier ministre Georges Papandréou tente de faire face au violent mécontentement public. Il a appelé les Grecs à soutenir son nouveau plan d'austérité pour éviter la banqueroute.

Le Premier ministre Georges Papandréou a demandé dimanche aux Grecs de soutenir son nouveau plan d'austérité. Il a également réclamé un «accord national» entre les partis politiques et un vote de confiance du Parlement. En attendant, les ministres des Finances de la zone euro cherchent un compromis sur un deuxième plan d'aide.

Pour M. Papandréou, la Grèce se trouve «à un point crucial». Il a tenté dimanche de faire face au violent mécontentement public et à la grogne au sein de son parti. Pour lui, un nouveau plan d'austérité sur cinq ans chiffré à environ 28 milliards d'euros jusqu'en 2015 est la seule solution pour éviter la banqueroute.

Le Premier ministre grec a aussi promis de donner à la population l'occasion de s'exprimer à l'automne au travers d'un référendum sur «les grandes réformes» engagées. «Un vote de confiance du législatif (agendé mardi soir) va renforcer la voix de la Grèce» pour poursuivre l'aide financière internationale, a-t-il déclaré dimanche devant le Parlement à l'ouverture du débat sur ce vote concernant son nouveau gouvernement nommé à la hâte vendredi.

Le plan d'austérité budgétaire controversé prévoit des économies de 28,4 milliards d'euros. Il doit être adopté par la Grèce d'ici à fin juin afin de convaincre les créanciers du pays, l'UE et le FMI, de poursuivre leur aide. Ces mesures vont s'ajouter à un plan de rigueur draconien imposé l'année dernière, en échange d'un prêt de 110 milliards d'euros par le FMI et l'UE sur trois ans.

Le plan d'austérité contient des mesures d'économies drastiques étalées sur cinq ans. Elles consistent en des privatisations, une baisse des revenus et une hausse de la fiscalité.

Moment décisif

M. Papandréou, qui joue aussi sa survie politique, a rappelé que la Grèce se trouvait à un «moment décisif» et que ses réserves de liquidités étant presque épuisées. Il espère obtenir de l'extérieur une nouvelle tranche d'un montant de 12 milliards d'euros lui permettant de passer l'été.

Les ministres des Finances de l'eurozone en débattent précisément depuis dimanche à Luxembourg. La zone euro doit aussi discuter d'un plan d'aide à plus long terme pour rassurer les marchés financiers.

«Les conséquences d'une faillite ou une sortie de l'euro auraient des conséquences catastrophiques immédiates pour l'immobilier, les banques et la crédibilité du pays», a précisé le Premier ministre grec.

Son nouveau ministre des Finances, Evangélos Vénizélos, a promis dimanche devant les journalistes que la Grèce tiendrait ses promesses d'économies budgétaires et de réduction du déficit.

Concorde nationale

L'opposition réclame par la voix de son chef de file Antonis Samaras le départ du chef du gouvernement et une renégociation de l'aide après des élections.

M. Papandréou a demandé dimanche à ses adversaires de cesser l'affrontement politique dans une période aussi difficile afin de ne pas donner l'image d'un pays divisé. «Afficher nos divisions ne nous aide pas», a-t-il dit. Il a annoncé «à l'automne» un référendum sur «les grandes réformes engagées».

Mais la droite à de nouveau refusé de se rallier à un «accord national» sur la politique d'austérité. Elle a réitéré dimanche que toute solution devait passer par des élections anticipées.

En s'adressant directement aux Grecs, M. Papandréou s'est encore engagé à corriger les conséquences sociales provoquées par sa politique, qui a aggravé la récession économique et développé le chômage. Malgré un effort pédagogique, ces réformes demeurent contestées dans la rue par une partie de la population.

Grèves en vue

Les employés de la compagnie publique d'électricité PPC, promise à une privatisation, ont prévu de cesser le travail pendant 48 heures à partir de minuit dimanche, ce qui devrait entraîner des pannes de courant. Le puissant syndicat du secteur privé (GSEE) a aussi appelé à une nouvelle grève générale de 48 heures, fin juin, lors du vote au Parlement grec sur le plan d'austérité.


Campant depuis le 24 mai devant le Parlement, les «indignés» grecs prévoyaient pour leur part une nouvelle manifestation dimanche soir dans le cadre d'un appel européen ainsi que mardi soir, lors du vote de confiance au nouveau gouvernement.

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Message  ivo Lun 20 Juin - 10:55

Grèce: L'UE exige de l'austérité avant une nouvelle aide financière
http://www.20minutes.fr/article/744205/grece-ue-exige-austerite-avant-nouvelle-aide-financiere
CRISE - Les ministres des Finances de la zone euro ont posé leurs conditions...

La zone euro a renvoyé dimanche soir la balle dans le camp de la Grèce. Réunis à Luxembourg, les ministres des Finances de la zone euro ont refusé de débloquer la cinquième tranche de l'aide au pays et de valider un second plan de sauvetage tant que le parlement grec n'aurait pas voté un nouveau programme d'austérité.

Crise politique

Alors que la date de ce vote n'est pas encore arrêtée, les ministres des Finances de la zone euro se sont donnés jusqu'à début juillet pour prendre une décision sur ces deux dossiers. Faute de quoi la Grèce ferait défaut sur sa dette dans les jours suivants.

Ils ont en revanche d'ores et déjà clarifié la manière dont les créanciers privés seraient associés à un second plan de soutien. Il s'agira d'une participation informelle et volontaire, correspondant à ce que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel avaient décidé à Berlin vendredi.

Cette modalité est connue comme l' «initiative de Vienne», par laquelle des banques privées avaient accepté en 2009 de ne pas se désengager d'Europe centrale au plus fort de la crise.

Hésitations européennes

Après la valse-hésitation au cours de la semaine sur l'opportunité de débloquer la cinquième tranche d'aide de 12 milliards d'euros prévue dans le cadre du plan de 110 milliards approuvé en mai 2010, les ministres ont décidé de rester fermes.

Ils ont à nouveau appelé à une unité politique nationale en Grèce «compte tenu de la longueur, de la magnitude et de la nature des réformes requises».

Surtout, ils ont «rappelé avec force au gouvernement grec que d'ici la fin du mois il doit faire en sorte que tous soient convaincus que tous les engagements pris par les autorités grecques soient remplis», selon les mots du président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, à la sortie de la réunion.

Plan de rigueur

«Vous ne pouvez pas imaginer une seconde que nous nous engagions à financer sans savoir si le gouvernement grec a endossé les obligations qui sont celles de la Grèce», a-t-il encore indiqué aux journalistes.

Le ministre belge des Finances, Didier Reynders, a confirmé que les fonds ne seraient pas débloqués pour le moment, même si des discussions s'engageront entre les départements du Trésor des principaux Etats membres et les créanciers privés de la Grèce.


L'incertitude sur la Grèce maintient les marchés sous pression
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201452417467-l-incertitude-sur-la-grece-maintient-les-marches-sous-pression-183043.php
Faute de réelle avancée dans le dossier grec ce week-end, les investisseurs vendent de nouveau leurs actions, financières notamment. L'avertissement de Moody's sur l'Italie jette aussi un froid.

L'éclaircie aura été de courte durée sur les marchés d'actions. Lundi 20 juin, les grands indices boursiers européens flanchent de nouveau, entraînés par la chute des valeurs bancaires.
Les ministres des Finances de la zone euro ont décidé dans la nuit de dimanche à lundi de verser une nouvelle tranche de prêts d'urgence à la Grèce mais n'ont pas validé de second plan d'aide au pays tant que le parlement grec n'aura pas voté rapidement un nouveau programme d'austérité.
« Le vote de la confiance au nouveau gouvernement par le parlement, [mardi], sera déterminant. » insiste Christian Parisot, chef économiste chez Aurel BGC.
Les opérateurs redoutent une contagion à d'autres pays fragiles car endettés de la région, comme le Portugal, l'Irlande ou l'Espagne, si la Grèce devait faire faillite. « L'incertitude à propos de la Grèce continuera de jouer sur l'humeur du marché cette semaine », a prévenu Yumi Nishimura, chez Daiwa Securities, citée par Dow Jones Newswires.

Moody's s'inquiète pour l'Italie

L'avertissement adressé vendredi soir par Moody's sur la note de la dette souveraine de l'Italie -actuellement fixée à «Aa2» -pèsent également sur les marchés. L'agence de notation financière soulignent les risques qui menacent la croissance du pays, les marchés financiers et la capacité du gouvernement à réduire le déficit.
La décision de Moody's intervient un mois après une décision similaire prise par Standard and Poor's. Avant cela, l'Italie n'avait reçu aucun avertissement des agences d'évaluation depuis le début de la crise financière en 2008.
Le gouvernement italien s'est engagé auprès de Bruxelles à parvenir à un quasi équilibre budgétaire en 2014, ce qui implique l'adoption d'une nouvelle cure d'austérité d'environ 40 milliards d'euros pour les années 2013 et 2014, alors que la majorité de centre-droit est en proie à des tensions. Le montant de ce nouveau plan d'austérité, qui devrait être adopté à la fin du mois, est supérieur aux mesures impopulaires de 25 milliards adoptées l'été dernier pour la période 2011-2012.

Les banques chutent encore en Bourse

A la Bourse de Paris où les cotations ont démarré avec une heure de retard en raison de problèmes techniques, le CAC 40 perd 1,40 % à 3.770 points à 10h15. Aucune valeur ne progresse. Axa, BNP Paribas et Société Générale fléchissent de 2 %, Crédit Agricole abandonne 1,3 %.
La Bourse de Francfort cède 1,30 %, tout comme Bruxelles. Londres et Amsterdam reculent de 1 % et Madrid de 1,8 %.
La Bourse de Milan est la plus affectée, chutant de 2,5 %. Les banques sont aussi particulièrement touchées : Banca Monte dei Paschi di Siena chute de 4,8 %, Banca Popolare di Milano de 5 ,7 %, UniCredit de 2,6 % et Intesa Sanpaolo de 2,3 %.
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Message  niouze Lun 20 Juin - 16:47

Grèves contre l'austérité : en Tchéquie aussi
Par Martin Danes | Journaliste et écrivain tchèque | 20/06/2011 | 10H51

Face aux mesures d'austérité gouvernementales, le jeudi 16 juin, les syndicats tchèques ont fomenté la plus grande grève depuis celles qui avaient accompagné la chute du régime communiste en 1989.

Durant les 24 heures, aucun train ne circulait sur le territoire du pays et les transports publics en commun dans plusieurs grandes villes ont été gravement perturbé. Pour la première fois depuis sa mise en service en 1974, le métro de Prague n'a pas ouvert ses portes pour cause de grève.
TVA en hausse et suppression des bénéfices salariaux

Les syndicalistes demandent au gouvernement Petr Necas (coalition des droites) de réviser à la baisse ses plans de réformes qui se matérialisent par des coupes drastiques dans les dépenses sociales. D'après la loi de « la petite réforme de pensions », actuellement débattue au Parlement, l'âge du départ à la retraite devrait continuellement augmenter dans le temps, de sorte que les nouveaux nés de 2011 ne partiront à la retraite qu'après avoir atteint leurs 73 ans.

Une autre réforme des pensions créerait « le second pilier », en partie subventionné par l'Etat et représenté par des fonds de pensions privées. Pour financer cette mesure, le taux de la TVA réduite – livres, presse périodique, aliments de première nécessité, transports en commun, événements culturels… – passerait l'année prochaine de 10 à 14% et en 2013, à 17% (avant 2010, il était de 5%).

En outre, la réforme du système de la santé prévoit une nouvelle augmentation des parts des prix des soins payées directement par le patient. Les syndicalistes reprochent également au gouvernement son intention d'abolir les bénéfices extra-salariaux, comme les chèques-déjeuner.
Le taux record de rejet de l'exécutif

Une manifestation des syndicalistes mise à part, jeudi, les rues de Prague ont été désertes comme lors d'un week-end d'août. Les habitants s'étaient bien préparés à la grève, soit en prenant un jour de congé, soit en se déplaçant à leur lieu de travail à pied, à vélo ou à trottinette. Un service des bateaux extraordinaire sur la Vltava a par ailleurs été mis à la disposition des citadins par la mairie de Prague.

Ainsi le soir du jeudi, le Premier ministre Petr Necas s'est félicité que les gens « s'étaient montrés plus raisonnables que les organisateurs de la grève ». Pour leur part, les leaders syndicaux ont estimé que leur grève avait été un succès, tout en menaçant de lancer dans un avenir proche des mouvements encore plus importants si le gouvernement ne revoyait pas ses plans à la baisse.

Selon plusieurs sondages, la majorité des Tchèques serait favorable aux grévistes. Ses mesures d'austérité d'un côté et des scandales de corruption en chaîne liés au partis de la majorité de l'autre ont abouti à la situation où le cabinet Petr Necas ne récolte qu'entre 10 et 15% d'opinions favorables dans la population.
http://www.rue89.com/blog-de-martin-danes-sur-lactualite-tcheque/2011/06/20/greves-contre-lausterite-en-tchequie-aussi-20
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Message  ivo Lun 20 Juin - 19:35

La Grèce attend l’aide de l’Europe
FRANCE INFO - 17:15
La zone euro donne deux semaines à la Grèce pour adopter un nouveau plan d’austérité si elle veut obtenir de l’argent frais. Les ministres des Finances de la zone euro se retrouveront le dimanche 3 juillet pour finaliser l’aide à la Grèce.
La Grèce a besoin d’une enveloppe de 110 milliards d’euros de prêts pour éviter une faillite qui provoquerait une onde de choc mondiale. Les Européens conditionnent leur aide financière à une cure d’austérité. La mission conjointe de l’Union européenne et du FMI se rendra dès demain à Athènes pour discuter des modalités techniques.

L’Europe n’abandonne pas la Grèce mais pose des conditions de plus en plus strictes afin qu’elle ne soit pas en défaut de paiement, c’est-à-dire dans l’incapacité de rembourser ses créanciers.

Le reportage de Quentin Dickinson (2'39")

Le Premier ministre grec, Georges Papandréou, a fait le déplacement à Bruxelles afin de discuter de la situation de son pays avec le président de la Commission européenne et le président de l’Union européenne, Herman van Rompuy.
La Grèce est "déterminée" à mener les réformes nécessaires pour assainir sa dette et attend de l’Union Européenne qu’elle se montre solidaire, a affirmé lundi le Premier ministre grec, Georges Papandréou, à l’issue de sa rencontre avec Herman van Rompuy.

Le reportage de Pierre Bénazet (1'17")

Un appel à la grève générale de 48h a été lancé à Athènes, car les Grecs refusent les mesures exigées par les Européens.
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Message  ivo Mer 22 Juin - 9:29

Grèce : le parlement vote la confiance, la rue crie sa défiance
FRANCE INFO - 00:27
Le gouvernement socialiste grec de Georges Papandréou a obtenu, sans surprise, un vote de confiance du parlement. Il prélude au lancement d’un nouveau plan d’austérité, auquel est conditionné la dernière tranche du prêt européen. Mais en face du bâtiment, plus de 20.000 personnes se sont rassemblées pour dire non aux futures mesures et dénoncer la corruption politique.

la crise .......... - Page 8 Grtxt-3-73f39
Des manifestants lèvent les mains en signe de protestation, cette nuit, devant le parlement grec.
© REUTERS / Yiorgos Karahalis

Pas de surprise cette nuit dans l’enceinte du parlement à Athènes. le gouvernement socialiste de Georges Papandréou, pris dans la tempête financière qui secoue le pays, avait demandé la confiance des parlementaires avant de lancer un nouveau plan d’austérité. Il estimait pouvoir compter sur 155 voix sur 300. Et il a obtenu la confiance qu’il recherchait par... 155 voix sur 300.

Les 143 députés d’opposition ont voté contre, mais l’important n’est pas là pour le Premier ministre. Il cherchait surtout à resserrer les rangs de sa majorité, qui se délitait sous l’effet de l’impopularité des mesures. A la tribune, en conclusion, Georges Papandréou a assuré qu’il cherchait à “éviter la faillite et garantir le maintien de la Grèce dans le noyau dur de l’euro”. Et il a qualifié ce vote de “contrat avec le peuple grec”. Se voulant rassurant, il jure qu’il existe “une voie tracée, nous avons le soutien et l’aide de la communauté internationale et de l’Union européenne avec un prêt mammouth”.

Le gouvernement grec a obtenu la confiance du parlement. A Athènes, les explications d’Angélique Kourounis. (0'47")

Conforté par ce vote, le gouvernement devrait adopter d’ici une semaine un ensemble de mesures qui visent à réaliser 28 milliards d’euros d’économies sur cinq ans, à l’aide de mesures de rigueur et de privatisations. Des mesures décidées avec les prêteurs : l’Union européenne et le FMI.

Ces trois jours de débats au parlement se sont tenus sous la pression permanente des manifestants. Nombre d’entre eux s’identifiaient au mouvement européen des “indignés”, qui campent depuis le 25 mai devant le parlement.

Cette nuit, ils étaient près de 20.000 à crier leur colère, brandissant banderoles et drapeaux grecs, levant les mains ouvertes en signe de protestation. C’est la plus importante manifestation de ces derniers jours. Criant des slogans hostiles à la classe politique, ils ont dénoncé la corruption qui gangrène le pays. Ils refusent des mesures dont ils estiment que la population fait injustement les frais.
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Message  niouze Dim 26 Juin - 23:30

Comment les Grecs payeront-ils leur dette dans un pays sans croissance ?
Par Jean Matouk | Economiste | 26/06/2011 | 15H02


Le règlement de l'affaire grecque est encore en suspens. Les Allemands, partageant ce point de vue avec leurs voisins nordiques, souhaitaient que les Etats ne fassent pas, seuls, un nouvel effort, aux frais de leurs contribuables respectifs, mais que les banques privées, notamment françaises (15 milliards d'euros de la dette grecque), et allemandes (25 milliards) fassent, elles aussi, un geste.

Mais quel « effort » ? C'est le cœur du débat entre européens.
La catastrophe du « défaut » grec et l'effet « domino »

Normalement, avec 350 milliards d'euros de dettes, une production en baisse, la perpétuation de la fuite générale devant l'impôt, la Grèce, si elle n'était pas dans la zone euro, aurait déjà « fait défaut », c'est-à-dire cessé de payer. Ce qui, évidemment, spolierait tous ses créanciers publics et privés…

Ce serait le cas extrême et catastrophique, l'« événement de crédit », pour utiliser le langage peu fleuri des banquiers, le plus grave. Non seulement pour la Grèce, qui, pour longtemps, ne pourrait plus recommencer à emprunter, mais pour les autres membres de la zone.

Car si la dette grecque est la plus élevée d'Europe par rapport au PIB (150%), viennent ensuite :

* l'Italie (119%)
* la Belgique (96,8 %)
* l'Irlande (96%)
* le Portugal (93%)
* la France (82%)
* l'Espagne (64%, parti de très bas avant la crise)

Le « défaut » grec pourrait donc entraîner, par « effet domino », des pressions sur les autres pays endettés, les uns après les autres, qui verraient leurs « notes » abaissées par les établissements de crédit et, à leur tour, auraient des problèmes pour emprunter et « faire leurs échéances ».

Incidemment, on voit à ces chiffres, l'injustice dont est victime l'Espagne, pointée du doigt comme « à risque », alors qu'elle est plutôt moins endettée que les autres. Toujours incidemment, la dette japonaise est à plus de 200% du PIB, mais détenue à 90% par des Japonais. Nuance importante à retenir !

Restructuration forcée ou volontaire de la dette ?

Si la Grèce ne fait pas défaut, quelles autres solutions pour alléger sa dette, sans « spolier » véritablement ses créanciers ? Angela Merkel et les Allemands souhaiteraient que, de manière obligatoire, les banques créancières privées allongent la durée des prêts en cours, ou, ce qui revient au même, re-prêtent immédiatement les sommes qui arrivent au remboursement, voire réduisent les taux.

C'est ce qu'on appelle une restructuration. Ses adversaires, la France et la Banque centrale européenne, considèrent qu'une telle obligation faite aux créanciers privés, constitueraient aussi un « évènement de crédit », moins grave que le défaut, mais dangereux lui aussi par le risque de contagion aux autres pays endettés.

C'est donc vers une solution bien plus « douce » que l'on s'oriente : une décision « volontaire » (sous amicale pression des Etats) de procéder au remplacement systématique de toutes les obligations arrivant à échéance. Les banquiers qualifient cette opération de « roll over ».

En contrepartie de quoi, en premier lieu sera versée à la Grèce une tranche de 8,7 milliards d'euros, à laquelle s'ajoute celle du FMI de 3,5 milliards, prévue en juillet, sur le prêt de l'an passé. Puis lui serait allouée une rallonge à déterminer. C'est le schéma autour duquel les ministres des Finances de la zone discutent.

Mais, dans tout cela, on oublie l'essentiel : comment la Grèce, avec une croissance négative (-2,7%), du fait de la rigueur qu'on lui impose, donc avec des recettes fiscales elles aussi en baisse, va-t-elle pouvoir payer les intérêts de sa dette, lesquels représentent 5,5% de son PIB (contre 1% à 2,5% pour les autres pays) ?

La même question se pose, même si elle est moins pressante, pour le Portugal (croissance négative de -0,2% et charge d'intérêt de 3,9%) et l'Irlande (croissance de 0,7% et charge d'intérêt de 5%). Il y a une contradiction évidente entre les plans de rigueur qu'on impose aux pays endettés, pour venir à leur secours, et le rétablissement de leur situation.
Comment en sortir ?
Un emprunt des dix-sept pays de l'euro et une vague d'investissements

Sortir de l'euro serait-elle une solution alternative ? C'est ce que claironnent les extrêmes de tout poil – Nicolas Dupont-Aignan est même allé vainement tenter de convaincre les Grecs dans leur pays – et ce que radotait autoritairement Eric Zemmour, chaque samedi soir dans « On n'est pas couchés ».

Cette issue n'est pas exclue, si les Européens traînent trop les pieds ou si les Grecs font un blocage politique. Mais répétons que la sortie de l'euro impliquerait une dévaluation immédiate de 20% ou 30% de la drachme « retrouvée », ce qui alourdirait d'autant l'endettement.

Cette dévaluation stimulerait-elle la croissance ? Non ! Ou presque pas ! Pour deux raisons :

* Le gouvernement grec devrait augmenter encore plus la rigueur pour freiner l'inflation importée

* Que vendraient les grecs ? Du tourisme ! A supposer que les recettes touristiques augmentent de 30% – sous le double effet de la dévaluation et du report de touristes du Proche-Orient – le gain serait de 3,15 milliards euros, soit environ 1% du PIB.

Les exportations de vin et de fruits seraient elles aussi dopées. Mais, pourquoi l'Espagne l'Italie, le Portugal, qui offrent les mêmes produits, et sont restées dans l'euro, accepteraient-elles cette concurrence ?

Bref, la dévaluation ne provoquerait qu'un effet très limité, et serait dans l'incapacité de donner aux Grecs un supplément de moyens significatif pour rembourser leur dette.

Comme je l'ai déjà évoqué, seule une relance à partir d'un large emprunt émis par un ensemble « coopératif » des pays de l'euro, finançant une vague d'investissements, prioritairement dans les pays aux plus faibles croissance, permettrait de surmonter cette contradiction, en leur donnant un petit supplément de dynamisme économique.

Ajoutons que dans chaque pays, un bon gouvernement devrait avoir pour objectif de faire racheter le plus de dette publique possible par ses propres citoyens. Comme c'est le cas au Japon ! Ce qui court-circuiterait fort utilement ce satanés « marchés ».
http://www.rue89.com/matouk/2011/06/26/comment-les-grecs-peuvent-ils-payer-leur-dette-dans-un-pays-sans-croissance-210239
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Message  ivo Ven 1 Juil - 11:09

L’Europe face aux plans de rigueur
France Info - Hier, 22:48

Adoption de plans
d’austérité draconiens et manifestations contre la rigueur : d’Athènes
à Londres en passant par l’Italie, le Portugal, les pays européens sont
plongés plein dans la crise des dettes publiques.







En Grèce, au lendemain d’une journée de violences urbaines qui ont marqué l’adoption d’un nouveau plan de rigueur draconien, aussitôt salué par l’UE qui craint une contagion de la crise grecque à d’autres pays de la zone euro.


A Rome, le gouvernement a approuvé un plan d’austérité destiné à protéger le pays d’une propagation de la crise de la dette grecque et à réduire à néant le déficit budgétaire en 2014.

Le train de mesures, estimé par des responsables politiques à 47 milliards d’euros, doit désormais être validé par le Parlement sous 60 jours.

Selon des avant-projets, il prévoit des coupes dans les budgets des
ministères et des collectivités territoriales tout en diminuant les
réductions d’impôts consenties aux entreprises et aux ménages.




Autre pays qui inquiète les marchés, le Portugal.

Il devra affronter la récession jusqu’à 2012, alors que le pays introduit les mesures d’austérité nécessaires à l’octroi par l’UE et le FMI d’un plan d’aide de 78 milliards d’euros
, a dit le ministre des Finances Vitor Gaspar.
Nous sommes en récession depuis le dernier trimestre 2010
et les signes montrent que nous resterons en récession jusqu’à
2012
”, a-t-il dit au Parlement.
Le gouvernement précédent avait prévu une contraction de 2%
du PIB en 2011 et en 2012.


L’austérité au Portugal. A Lisbonne,-Marie-Line Darcy. (0'57")





A Varsovie, plusieurs
milliers de personnes ont manifesté à l’appel du syndicat Solidarité
contre la politique sociale du gouvernement libéral de Donald Tusk, à
la veille de l’accession de la Pologne à la présidence de l’Union
européenne.
ivo
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Message  spike Ven 15 Juil - 16:26



L’Italie adopte définitivement son plan d’austérité
Cette batterie de mesures de rigueur est censée mettre le pays à l’abri de la crise de la dette et de l'attaque des marchés.

Le Parlement italien donne vendredi son feu vert définitif à un plan d’austérité renforcé devant mettre le pays à l’abri de la crise de la dette et de l’attaque des marchés qui attendent les résultats des tests de résistance passés par 91 banques européennes.

Après avoir été adopté au pas de charge jeudi par le Sénat, ce plan d’austérité de près de 48 milliards d’euros doit être voté de manière définitive dans l’après-midi par la Chambre des députés, une rapidité jamais vue dans l’histoire de l’Italie et qui a fait évoquer au président de la République Giorgio Napolitano, pourtant ex-communiste, «un miracle».

L’Italie, sous attaque des marchés depuis une semaine, se devait d’accélérer l’adoption de ce plan car une propagation de la crise de la dette au pays pourrait mettre à genoux toute la zone euro dont la Péninsule est la troisième économie.

Le plan d’austérité a cependant soulevé une tempête de protestations à l’intérieur du pays. «Ce plan est l’énième cochonnerie, il frappe les gens pauvres», a dénoncé vendredi dans une interview au Corriere della Sera Antonio Martino, ancien ministre de la Défense de Silvio Berlusconi.

La présidente de l’organisation patronale Confindustria, Emma Marcegaglia, a pour sa part dénoncé un plan «basé en substance sur une hausse des impôts», critiquant «l’absence de mesures qui réduisent le coût de la classe politique» italienne et ses nombreux privilèges.

Gel des salaires

Quelque 200 personnes manifestaient à Rome en fin de matinée devant le Parlement pour dénoncer «un mauvais plan», en criant «Berlusconi tu dois t’en aller, l’heure du changement est arrivée». Les manifestants pressaient symboliquement des citrons, allusion au sort que le plan réserve selon eux aux retraités.

L’Italie est prise pour cible par les marchés en raison de son énorme dette publique de 1.900 milliards d’euros, représentant environ 120% du PIB, ce qui fait dangereusement grimper le coût de l’emprunt pour ce pays.

Parmi les mesures destinées à réduire le déficit figurent le lancement d’un plan de privatisations en 2013, l’introduction d’un ticket modérateur, le gel des salaires et des embauches des fonctionnaires et une sévère réduction des dotations des collectivités locales.

Les mesures sur les retraites ont été durcies tandis que du côté des recettes, des coupes seront effectuées dans les niches fiscales et les stock-options seront taxées plus sévèrement.

«La très grande dette publique reste le point le plus vulnérable de l’économie italienne, particulièrement dans ce climat de forte incertitude et de crainte des marchés», a souligné vendredi dans une interview à La Repubblica le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.

«Pas de baguette magique»

Evoquant la possibilité d’un sommet extraordinaire des pays de la zone euro dans les prochains jours, Olli Rehn a assuré que «d’intenses négociations étaient en cours sur les mesures à prendre en faveur de la Grèce et pour éviter la contagion».

«Il reviendra au président (de l’Union européenne Herman) Van Rompuy de décider de la convocation ou non du sommet extraordinaire», a ajouté Olli Rehn, soulignant cependant que «personne n’a de baguette magique et toutes les solutions présentent des avantages et des inconvénients».

En parallèle, la réunion entamée jeudi à Rome entre les créanciers privés de la Grèce et des responsables européens pour tenter d’avancer sur la question de la participation des privés au nouveau plan d’aide à Athènes a repris vendredi.

Outre les négociations sur la crise grecque, les marchés suivront avec une très grande attention aussi les résultats des tests de résistance passés par 91 banques européennes et qui seront annoncés à Londres à 16 heures GMT par l’Autorité bancaire européenne (EBA).

L’EBA dira alors combien de banques seraient incapables de traverser une récession économique de deux ans et chacune d’elles devra indiquer dans la foulée les mesures qu’elle compte prendre pour consolider sa position.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/economie/01012349203-l-italie-adopte-definitivement-son-plan-d-austerite


Dernière édition par spike le Dim 17 Juil - 14:18, édité 3 fois
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Message  spike Dim 17 Juil - 14:17



La Grèce au bord du défaut partiel de paiement

La mort dans l'âme, après 18 mois d'une épuisante course contre la montre, la Grèce, acculée par l'ampleur de sa récession et la cacophonie de ses créanciers, est poussée vers la catégorie des pays dits en "défaut partiel" de paiement, une première dans la zone euro.

Mardi, certains pays européens partenaires et créanciers du pays ont brisé un tabou en laissant filtrer que l'option d'un "défaut partiel" de la Grèce sur sa dette de 350 milliards d'euros, était sur la table, en échange d'une poursuite de leur perfusion financière, ce qui poserait alors la question de son maintien dans la zone euro.

Officiellement, Athènes combat l'idée d'arrêter de payer une partie de sa dette, ce qui serait l'équivalent d'une faillite déclenchant une déflagration dans la zone euro et au-delà. La Banque Centrale européenne campe aussi sur la même ligne.

Dans une interview publiée dimanche par le quotidien Kathimerini, le Premier ministre grec Georges Papandréou, qui reçoit -dimanche également- la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton venue le "soutenir" selon des sources diplomatiques, a affirmé que la Grèce ne ferait pas défaut et que les discussions européennes portaient sur une solution "à long terme" de cette crise.

"Dans cette étape, il n'y a pas de place pour des voix qui cultivent la peur et misent sur l'échec" des discussions entre dirigeants européens, a-t-il poursuivi, en estimant qu'il était "temps pour l'Europe de se réveiller" afin d'aboutir à une solution viable de la crise.

Par discussions, il désigne notamment les solutions débattues en urgence pour mettre sur pied un deuxième paquet d'aide internationale à la Grèce, qui doivent déboucher sur un sommet extraordinaire de la zone euro le 21 juillet.

Créanciers

Certaines des solutions à l'étude associent les créanciers privés de la Grèce. Ceux-ci pourraient être soit appelés à échanger leurs obligations contre d'autres à échéances plus longue ou à réinvestir l'argent qu'ils ont prêté à Athènes dans de nouvelles obligations, lorsque leurs titres arrivent à échéance.

Mais l'une ou l'autre des agences de notation financière ont déjà averti qu'elles risquaient d'analyser ces solutions, comme des "événements de crédit". Ce qui, dans leur jargon, signifie la rétrogradation du créditeur en fonds de classement, à "défaut partiel".

Dès mardi, le ministre des Finances, Evangélos Vénizélos, a pris les devants en tentant de rassurer les Grecs sur les implications d'un classement du pays en "défaut partiel". "Le mot défaut partiel terrorise sans qu'il y ait de raison", a-t-il dit, en appelant les Grecs à la "discipline, au calme et à la dignité". "Il ne faut pas confondre une évaluation" du type de celles faites par les agences de notation, "et un fait économique réel".

Depuis plus d'un an, de nombreux acteurs des marchés, gourous de Wall Street ou presse financière de la City de Londres, font savoir bruyamment que la Grèce ne pourra pas s'en sortir malgré l'aide de la zone euro et du FMI, qu'elle fera défaut sur sa dette et en profitera pour sortir de l'euro afin d'activer plus vite sa relance économique via une dévaluation.

Terrain inconnu

Athènes et Bruxelles les ont qualifiés de spéculateurs, attirés par l'encaissement de juteuses primes sur les CDS (assurances sur les défauts de paiement).

Le Premier ministre socialiste, Georges Papandréou, qui a reçu l'appui samedi des socialistes européens, explique depuis des mois dans le vide, aux autres gouvernements européens, souvent conservateurs, qu'il faut pour éviter un défaut tout en réglant la crise de la dette et de l'euro, souder l'ensemble de la zone, en lançant des euro-obligations.

A l'autre bout du spectre, la gauche radicale parie sur un défaut de paiement effectif: "Il n'y a plus de doute maintenant. La Grèce va faire défaut", a dit à l'AFP Costas Lapavitsas, professeur d'économie à l'Ecole orientale et africaine de l'Université de Londres.

Partisan d'un arrêt unilatéral des remboursements au nom de la défense du peuple contre l'hégémonie des marchés, il estime que la Grèce devrait effacer au moins 60% du total de sa dette pour relancer son économie réelle.

Un haut responsable bancaire du pays, qui a requis l'anonymat, a confié à l'AFP que la Grèce était entrée cette semaine "en terrain inconnu".

Néanmoins, la Grèce et la zone euro "peuvent s'en sortir", estime Yannis Varoufakis, professeur d'économie à l'université d'Athènes.

A trois conditions: "Les Européens doivent unifier vite de larges parties de la dette européenne, recapitaliser les banques en difficulté à un niveau européen et lancer un programme d'investissement massif".

"Aux Etats-Unis lorsqu'une banque, dont le siège est à New York, est en difficulté, ce n'est pas l'Etat de New York qui procède à la recapitalisation, c'est le gouvernement fédéral", fait-il remarquer.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/economie/01012349399-la-grece-au-bord-du-defaut-partiel-de-paiement
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Message  spike Lun 18 Juil - 20:01


Les Bourses européennes craquent avant le sommet sur la Grèce

Les places européennes et américaines ont terminé en repli, l'euro poursuit sa baisse face au dollar.

Les Bourses européennes, minées par les valeurs bancaires, ont terminé dans le rouge lundi et Wall Street s'affichait en nette baisse, dans un climat d'inquiétude croissante sur la crise de la dette, aussi bien en zone euro qu'aux Etats-Unis.

La zone euro, dont les dirigeants se retrouvent jeudi pour un sommet extraordinaire, doit impérativement boucler dans les jours à venir un nouveau plan de sauvetage de la Grèce afin d'éviter une contagion périlleuse de la crise de la dette.

Inquiétude générale

A Paris, le CAC 40 a terminé en forte baisse de 2,04% à 3.650,71 points, son plus bas niveau de l'année, pendant que l'indice Footsie-100 de Londres et le Dax de Francfort lâchaient tous les deux 1,55%. Parmi les places européennes, Milan a signé la plus forte baisse, en chutant de 3,06%. "L'inquiétude générale domine avant la réunion de jeudi prochain", relève Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities, qui voit au sein du marché "beaucoup d'interrogations et de reproches en terme de réactivité, notamment vis-à-vis de l'Allemagne".

A l'instar des Bourses européennes, Wall Street évoluait en baisse depuis l'ouverture: vers 16H00 GMT, le Dow Jones perdait 1,37% et le Nasdaq 1,55%. Le camp démocrate du président Barack Obama et ses adversaires républicains n'étaient, en effet, toujours pas parvenus à un accord lundi pour relever le plafond de la dette et éviter un défaut de paiement des Etats-Unis le 2 août.

«Personne ne va jouer les imbéciles»

Les déclarations du secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, n'ont pas suffi à rassurer les investisseurs. "Chacune des parties ne cesse de répéter qu'un défaut de paiement est exclu", a-t-il déclaré avant d'ajouter que "personne ne va jouer les imbéciles sur ce sujet".

La nervosité des investisseurs était aussi palpable sur le marché de la dette, où les taux espagnols, italiens et grecs sur dix ans ont atteint de nouveaux records depuis la création de la zone euro. Malgré les bons résultats des banques aux tests de résistance publiés vendredi, les valeurs bancaires européennes, considérées comme risquées, ont tiré les indices vers le bas. A Milan et à Londres, les banques ont lâché entre 5 et 7%.

Les banques françaises et allemandes ont pâti de leur importante exposition à la dette grecque: Société Générale a perdu 5,48% et BNP Paribas 3,64%. A Francfort, Commerzbank a cédé 4,64% et Deutsche Bank 3,45%. En une semaine, elles ont perdu respectivement 20% et 10%. "Tant que le sort de la Grèce n'est pas réglé, le marché va baisser et les banques seront les premières victimes", a commenté Christian Parisot, économiste chez Aurel BGC.

L'euro en baisse

Pour l'heure, de fortes divergences persistent au sein de l'Europe, en particulier entre l'Allemagne, qui veut voir les banques participer au plan d'aide à Athènes, et la Banque centrale européenne (BCE) qui exclut tout défaut de la Grèce.

Nerveux, les investisseurs se ruaient sur les placements réputés plus sûrs comme l'or. Conséquence: le métal précieux a atteint lundi un nouveau record historique en dépassant pour la première fois la barre des 1.600 dollars l'once. Sur le marché des changes, c'est le franc suisse qui bénéficiait de cette aversion au risque. La devise helvétique s'échangeait à 1,1476 franc pour un euro, un nouveau record face à la monnaie unique. L'euro a accentué son repli face au dollar, valant 1,4041 dollar contre 1,4156 dollar vendredi soir.

Les marchés asiatiques, après avoir résisté en début de séance, ont fini par céder à la morosité générale: Hong Kong a perdu 0,32% et Shanghai 0,12%. Tokyo était fermée en raison d'un jour férié au Japon.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/economie/01012349665-les-bourses-europeennes-craquent-avant-le-sommet-sur-la-grece
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Message  ivo Jeu 21 Juil - 20:21

EN DIRECT. Crise de la dette : la Grèce vers un défaut de paiement partiel
http://www.leparisien.fr/crise-europe/en-direct-crise-de-la-dette-la-grece-vers-un-defaut-de-paiement-partiel-21-07-2011-1540669.php

Quel plan pourra sauver la Grèce et rassurer les marchés? Les chefs d'Etat de la zone euro, et plus particulièrement la France et l'Allemagne, vont proposer cet après-midi à Bruxelles un deuxième projet de sauvetage du pays hellène, un an après le premier, au cours d'un sommet extraordinaire.


Le montant global du second plan de sauvetage de la Grèce n'a pas été chiffré, selon une source diplomatique. Le plan devrait avoisiner les 110 milliards d'euros, comme le premier mis en place l'an dernier.

Après des heures de négociations, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont réussi dans la nuit de mercredi à jeudi à dégager une «position commune» sur le sauvetage de la Grèce, selon une source de la délégation française. Les détails de ce projet n’ont pas été communiqués.

19h45. Rédaction de l'accord. Selon le Telegraph, les dirigeants étudieraient le 7e paragraphe. La réunion serait donc loin d'être terminée.

19h41. Pourquoi le défaut de paiement ? Le défaut partiel de paiement serait déclaré par les agences de notation à cause de la contribution des créanciers privés de la Grèce au nouveau plan d'aide. Mais ce défaut, une hypothèse auquel s'opposait initialement la France, ne devrait durer que peu de jours, puisque le plan de sauvetage devrait permettre ensuite de réduire la dette.

19h09. Pas de progrès aux Etats-Unis. La Maison Blanche déclare n'avoir «pas de progrès à annoncer» dans les négociations pour relever le plafond de la dette américaine, contrairement à des informations de presse affirmant qu'un accord était proche entre le président Barack Obama et ses adversaires républicains.

18h49. Les Bourses finissent bien. Les Bourses européennes ont terminé en nette hausse jeudi, grâce notamment aux valeurs bancaires, soulagées par la perspective d'un projet d'accord au sommet de Bruxelles. A Paris, l'indice CAC 40 progresse de 1,66%, Londres de 0,79%, Francfort de 0,95% et Madrid de 2,93%.

18h31. Et les épargnants ? En cas de défaut partiel de la Grèce sur sa dette, les dépôts bancaires des épargnants devraient être protégés à hauteur de 100 000 euros, selon un mécanisme mis en place après la crise financière de 2008. Le survie des banques grecques, dont deux ont échoué aux tests de résistance européens, n'est elle pas assurée.

18 heures. La Banque mondiale reste à l'écart. Le président de la Banque mondiale (BM) Robert Zoellick salue les efforts des pays de la zone euro pour réduire la dette colossale de la Grèce mais a réitéré le refus de son institution d'intervenir dans ce pays. «Nous n'avons pas travaillé en Grèce depuis 30 ans, nous nous concentrons sur les pays en développement. La Grèce est un membre de l'Union européenne et bénéficie de son soutien», a-t-il déclaré.

17h30. Les marchés euphoriques. Milan, Francfort, Paris... Toutes les places boursières sont dans le vert, saluant ainsi le projet d'accord pour sauver la Grèce, et éviter une contagion de la crise de la dette.

17h11. La Bourse d'Athènes respire. La Bourse d'Athènes (Athex) termine en hausse de 2,54% dans le sillage des marchés financiers qui ont réagi positivement aux premiers détails du projet d'accord de la zone euro sur la Grèce.

17h09. Bientôt une conférence de presse de Nicolas Sarkozy ? Jean Quatremer, le journaliste de Libération à Bruxelles, sur Twitter, il y a une heure : «Le sommet de l'Eurozone devrait se terminer plus rapidement que prévu. On annonce la conf de presse de Sarkozy pour bientôt.»

17h01. Les Bourses rebondissent. Les marchés financiers saluent les premiers détails du projet d'accord de la zone euro sur la Grèce, qui permettrait de réduire la colossale dette d'Athènes même s'il pourrait déboucher sur un défaut de paiement partiel du pays. Le CAC 40 parisien prend 2,20%, le Dax allemand 1,37%, la Bourse de Madrid 3,00% et Milan 3,82%, vers 16h30.

16h42. Brouillon. Le Daily Telegraph a mis en ligne un document, décrit comme le brouillon de la déclaration des dirigeants européens.

16h36. Pas de taxe bancaire. Selon le chef de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, le nouveau plan de sauvetage de la Grèce n'inclura probablement pas le projet de taxe bancaire. Un temps évoqué, ce projet de taxe devait rapporter 50 milliards d'euros sur les 100 milliards d'euros du deuxième plan d'aide pour la Grèce actuellement en négociation.

16h31. FMI. Un nouveau prêt du Fonds monétaire international à la Grèce reste à ce jour «hypothétique», assure un porte-parole de l'institution à Washington.

16h06. Vers un défaut de paiement ? Un défaut sélectif de paiement de la part de la Grèce est «potentiellement inévitable», estime le ministre néerlandais des Finances Jan Kees de Jager. «Un défaut sélectif n'est pas un but en soi, ce n'est certainement pas une chose que nous recherchons, mais nous ne pouvons pas l'exclure d'avance, il est potentiellement inévitable». Un défaut de paiement désigne le fait de ne pas pouvoir honorer une partie ou la totalité de ses engagements.

VIDEO. Un défaut de paiement de la Grèce n'est «pas exclu», selon Jean-Claude Juncker





15h59. Pour les créanciers privés. Le ministre néerlandais des Finances Jan Kees de Jager explique que, selon l'accord franco-allemand, les banques et assureurs qui possèdent des obligations d'Etat grecques pourraient choisir entre trois manières de contribuer au plan d'aide. Ces options sont : échanger les obligations qu'ils possèdent contre de nouvelles obligations d'une maturité plus longue, échanger celles-ci contre des obligations ayant la même maturité mais d'une valeur moindre, ou enfin revendre directement leurs obligations à la Grèce à un prix moins élevé que celui auquel ils les avaient acquises.

15h49. Le point sur l'accord. La zone euro veut réduire le volume de la dette grecque (d'environ 350 milliards d'euros) en impliquant les banques créancières du pays, comme le souhaitait l'Allemagne depuis le début. Parmi les options à l'étude figure le rachat de la dette du pays auprès des créanciers privés, pour réduire le volume global de l'endettement national. Il pourrait être réalisé y compris par le Fonds de secours de la zone euro créé pour les pays en difficulté. Autres options: un échange des obligations grecques en circulation pour d'autres à échéance plus longue et un «roulement» de ces mêmes titres, qui verraient les créanciers les réinvestir lorsqu'ils arrivent à échéance, selon une source européenne.

15h34. Montant des prêts. Le deuxième plan de soutien, qui doit permettre d'éviter la faillite du pays, devrait comporter environ 71 milliards d'euros de nouveaux prêts de l'Europe et du Fonds monétaire international (FMI), selon des diplomates.

15h31. L'euro se porte bien. L'euro rebondit fortement face au dollar jeudi, porté par le projet d'accord au sommet de la zone euro à Bruxelles, proposant d'allonger la durée des prêts aux pays en difficulté.

15h14. Le pétrole en hausse. Les prix du pétrole évoluent en légère hausse jeudi à l'ouverture à New York, le marché accueillant avec soulagement les premiers détails du projet d'accord entre dirigeants de la zone euro pour répondre à la crise de la dette.

15h01. Des prêts plus longs et moins coûteux. La zone euro compte allonger de 7 ans et demi à 15 ans au minimum la durée de ses prêts aux pays en difficulté comme la Grèce, l'Irlande et le Portugal, et réduire le taux d'intérêt qu'elle leur demande de 4,5% à 3,5%, selon un projet d'accord du sommet de Bruxelles.

14h16. Rachat de dette. Le projet d'accord du sommet prévoit de doter son Fonds de secours de la capacité inédite de racheter de la dette publique aux investisseurs sur les marchés, selon des diplomates. L'idée serait que le Fonds de secours des pays de la zone euro, appelé Facilité européenne de stabilité financière (FESF), puisse à l'avenir acheter directement des obligations de pays en difficulté auprès des investisseurs sur le marché dit «secondaire». Une manière de soulager en particulier les banques européennes qui détiennent ces titres à la valeur dépréciée. Cette proposition est issue du compromis conclu tard mercredi soir à Berlin entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy.

13h35. Le sommet commence. Le sommet extraordinaire de la zone euro qui doit aboutir à un second plan d'aide à la Grèce démarre à Bruxelles, annonce sur son compte Twitter le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy.

13h20. Aparté. Juste avant le sommet, une rencontre se tient entre la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre grec Georges Papandréou, la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, et les présidents de la Commission européenne, José Manuel Barroso, de l'UE Herman Van Rompuy ainsi que de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet.

VIDEO. François Bayrou et la crise de la dette.
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Message  spike Ven 22 Juil - 15:40


«Cet accord ne désarme pas les marchés financiers dans leur capacité à spéculer»
TCHAT
Le député européen Pascal Canfin (Europe Ecologie), spécialiste des questions financières, décrypte l'accord européen trouvé hier pour résoudre la crise grecque. Il a répondu à vos questions.

Coccinelle: La Grèce est-elle sortie d’affaire avec cet accord? Etes-vous optimiste?
Pascal Canfin: Sans cet accord, la Grèce aurait vraiment été sous l’eau. Cet accord lui permet de sortir la tête de l’eau et de respirer un peu, car le poids de la dette va être allégée avec les mesures décidées hier.

En revanche, d’autres mesures restent à prendre. Il faut d'abord que les Grecs réduisent massivement leurs dépenses militaires qui représentent 4% du PIB chaque année – alors qu’en France, pourtant présentée comme puissance militaire, les dépenses représentent 2% du PIB. C’est d’abord le nationalisme de la société grecque, partagée par la droite et la gauche, qui doit changer.

La deuxième priorité, c’est la lutte contre l’évasion fiscale. Selon les estimations du gouvernement grec, il y a 200 milliards de capitaux grecs placés en Suisse. L'Europe a tout intérêt à mettre la pression maximale pour que les Suisses lèvent le secret bancaire sur les capitaux comme ils sont en train de le faire pour les capitaux américains. Cela permettrait de taxer cet argent qui ne l’a pas été. Le manque à gagner est considérable: 200 milliards d’euros, c’est deux tiers de la dette publique. Si on taxe à 30% ces 200 milliards, cela représente 70 milliards. Soit presque la moitié du plan d’aide décidé hier.

djea: Bonjour! La question que tout le monde se pose: QUI VA PAYER?
Tatave: Qui paye en fait?

La majeure partie du plan est assumée par le secteur public, mais le secteur privé (les banques) sont aussi mises à contribution.

Pour la partie publique, ce sera un nouveau prêt du fameux «fonds européen de stabilité financière» (FESF) et du fonds monétaire international (FMI). Comment le FESF va-t-il trouver l'argent? En allant sur les marchés, auprès des fonds de pension, des banques, des fonds d’investissement, des gestionnaires d’assurance vie, qui aujourd’hui refusent de prêter directement à la Grèce mais qui acceptent de prêter au fameux fonds (FESF) qui est garanti. Si la Grèce rembourse, le coût pour le contribuable européen sera égal à zéro!

Sur les 160 milliards annoncés hier, 50 milliards vont reposer sur les banques. Elles devront soit diminuer les intérêts imposés à la Grèce (ce qui représente un manque à gagner par rapport aux taux actuels), soit accepter des pertes en capital (par exemple que les obligations perdent la moitié de leur valeur).

DW: Il n’y aucune garantie que les banques privées participeront à ce renflouement. Quels arguments ou lois existent pour inciter voire forcer les sociétés privées de participer à l’effort en Grèce?
Les banques ont pris aujourd’hui l'engagement moral de participer à l’allègement de la dette grecque. Mais comme c’était une condition politique de l’Allemagne, elle va être très attentive à ce que les banques le fassent vraiment. Donc une banque qui s’amuserait à ne pas respecter cet engagement moral prend un vrai risque de perte d’image et de crédibilité. Ce n’est pas du tout dans leur intérêt de refuser.

Sydney: dans quelle mesure, si la taxation sur les transactions financières n’est pas appliquée, peut-on espérer un comportement «raisonnable» des marchés et des intermédiaires?
Si on parle bien de la taxe bancaire envisagée hier mais finalement pas mise en place, elle a fonctionné comme un leurre qui a poussé les banques à accepter l’exigence allemande. C’est pas plus mal qu’on n’ait pas utilisé l’outil fiscal sur ce sujet, c’est toujours une carte qu’on a en main pour imposer une fiscalité plus dure aux banques et mettre en place une taxe sur les transactions financières.

K.: Pourquoi sauve-t-on encore les banques, qui spéculent d’un côté, en faisant des bénéfices énormes en empruntant à la BCE à 1,5% et en prêtant aux pays à beaucoup plus, de l’autre en exigeant moult garanties?
Sur la spéculation, c’est un des angles morts de l’accord d’hier et l’une de ces principales faiblesses: il ne désarme pas les marchés financiers dans leur capacité à spéculer contre les dettes des Etats. C’est ce qui s’est passé sur l’Espagne et l’Italie ces derniers jours.

Sans trop entrer dans les détails techniques, il faut savoir qu'il est possible au travers d’un produit financier qui s’appelle le CDS (credit défault swaps) de faire augmenter artificiellement le taux d’intéret de la dette d’un Etat. Ce type de produit devrait être interdit. Un texte européen est en cours de négociations, dont je suis le négociateur pour le parlement européen. J’ai une majorité très large derrière moi pour interdire ces produits. Mais il n’y a pas de majorité au sein des Etats. L’Allemagne est favorable à cette interdiction mais pas la France…

On laisse les marchés jeter de l’huile sur le feu et ensuite on est obligé de débloquer des sommes importantes. On devrait prendre le problème à la racine: la priorité devrait être d’empêcher les marchés de spéculer et donc de pousser à la hausse de manière artificielle les taux d’intérêt.

Il y a un conflit d’intérêt majeur au sein des banques. On a vu par exemple Natixis acheter récemment de la dette grecque sur le marché secondaire (elle ne vaut pas grand chose mais rapporte beaucoup d’argent puisque les taux d'intérêt sont élevés). Natixis prend le risque que la Grèce ne rembourse pas.

Le problème c'est quand on voit dans le même temps, François Pérol, patron de Natixis et de la fédération bancaire française, faire du lobbying contre le défaut de paiement! Il joue totalement en fonction de son intérêt. Il est totalement dans la défense des positions prises par Natixis. Ce genre de chose n’a pas été assez relevé dans le débat, je trouve.

K.: La presse dit beaucoup que c'est l'Allemagne qui empêche d'avancer vers une vraie solution, mais n'est-ce pas l'obstination de Sarkozy à ne pas toucher aux banques qui pose problème?

La France était opposée à une participation financière des banques alors que l’Allemagne était favorable. A partir du moment où les banques prêtent à un taux d’intérêt élevé, dans une logique purement capitaliste, il est normal qu’elles assument le risque. C’est normal qu’une partie du fardeau repose sur le système financier. Donc oui, la position de la France était très favorable à l’intérêt des banques.

J’ai vraiment été surpris lors de la conférence de presse hier, de voir la très faible maîtrise des sujets de Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas très rassurant sur sa capacité de maîtrise. On se demande qui, au final, prend les décisions.

Jonatan: Est-ce que le nouveau tournant dans l’aide à la Grèce illustre bien, pour vous, l’idée d’une solidarité européenne qu’on a longtemps attendue depuis la crise?

Pour moi, c’est le minimum vital. Il y a un certain nombre de tabous qui continuent à tomber. Rappelons qu'au départ, les concepteurs de la zone euro avaient posé le principe d'aucune solidarité sur la gestion de la dette publique. Aujourd’hui, on va totalement au-delà de ce qui était prévu. Il faut saluer les avancées faites.

Même s'il reste encore du chemin à parcourir. Deux avancées me semblent importantes à réaliser prochainement.

La première, c’est la coopération fiscale. Aujourd’hui, on demande aux Etats de réduire leur déficit mais comme ils n’acceptent pas la coopération fiscale européenne, l’essentiel de l’ajustement budgétaire se fait sur les dépenses et donc au détriment des dépenses sociales et investissements d’avenir. Donc, la plus-value de l’Europe devrait être de permettre aux Etats de taxer les richesses mobiles (par exemple, les bénéfices d'une entreprise étrangère installée en Irlande où elle est faiblement taxée). Mais pour cela, il faut une coopération fiscale. C’est le chantier numéro un pour moi, aujourd’hui. Ça permettrait de réduire les déficits en le faisant de manière juste sur un plan social et beaucoup plus efficace sur le plan économique — pour lutter par exemple contre les délocalisations fiscales.

Deuxième point: la création d’obligations européennes qui permettent de diminuer la capacité des marchés financiers à spéculer et qui donc améliorera la position des Etats dans le rapport de force qui les oppose aux marchés.
http://www.liberation.fr/economie/1201491-tchat
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Message  spike Ven 22 Juil - 15:45


Accord Grèce: l’endettement de la France «augmentera de 15 milliards d’ici 2014»
Le Premier ministre présente ce coût comme une «conséquence indirecte» de l’accord trouvé à Bruxelles.

Le nouveau plan d’aide européen à la Grèce entraînera une hausse de l’endettement de la France d’environ 15 milliards d’euros d’ici 2014, a déclaré vendredi François Fillon, en présentant cela comme une «conséquence indirecte» de l’accord.

«Ces décisions n’ont pas de coût direct pour nos finances publiques», a assuré le Premier ministre, à l’issue d’une réunion à Matignon avec les principaux responsables du Parlement sur les suite du sommet de la zone euro tenu jeudi à Bruxelles.

«Elles ont un coût indirect puisque nous allons participer à travers des garanties apportées sur les prêts qui seront consentis par le fonds de stabilité européen à la Grèce», a-t-il ajouté. «Ceci aura donc une conséquence indirecte, c’est une augmentation d’ici 2014 de notre niveau d’endettement, compte tenu de l’intégration des garanties, à hauteur d’environ 15 milliards d’euros», a-t-il enchaîné. «On peut estimer à 15 milliards d’ici 2014 l’engagement français», a encore dit un peu plus tard le Premier ministre.

«Une étape absolument décisive»

Il a estimé que l’accord conclu jeudi soir marquait «une étape absolument décisive dans l’histoire de la zone euro» et souligné le «rôle essentiel» du couple franco-allemand, «clé de la stabilité de la zone euro».

L’objectif de la France de ramener son déficit public en dessous de 3% du Produit intérieur brut (PIB) en 2013 «doit être atteint», a également indiqué le Premier ministre. «Les engagements que nous avons pris doivent être respectés.» Cet objectif est «impératif», a-t-il insisté.

«C’est désormais un souci que nous partageons avec l’ensemble des pays de la zone euro. Cela ne suppose pas d’effort supplémentaire (…) ça suppose de respecter à la lettre les engagements qui ont été pris dans le cadre de la loi de finance pluri-annuelle, de continuer à réduire les niches fiscales, de continuer à réduire la dépense publique, de continuer à ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux, de continuer à demander aux collectivités locales de participer à l’effort collectif», a-t-il expliqué.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/economie/01012350443-accord-grece-l-endettement-de-la-france-augmentera-de-15-milliards-d-ici-2014
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Message  spike Lun 25 Juil - 19:29


Dette: le FMI prévient les États-Unis du «choc» qu'ils risquent
L'organisation a prévenu que les États-Unis risquaient de subir «un choc grave» si le plafond de la dette fédérale n'était pas relevé à temps.

Le Fonds monétaire international a prévenu lundi, dans son rapport annuel sur l’économie américaine, que les Etats-Unis risquaient de subir «un choc grave» si le plafond de la dette de l’Etat fédéral n’était pas relevé à temps.

«Bien entendu, le plafond de la dette de l’Etat fédéral doit être relevé rapidement pour éviter un choc grave pour l’économie américaine et les marchés financiers mondiaux», ont indiqué les économistes du FMI dans ce rapport.

Les parlementaires américains discutaient toujours lundi des mesures budgétaires devant accompagner un relèvement de ce plafond, sous lequel le Trésor estime ne pouvoir rester que jusqu’au 2 août. Après cette date, les Etats-Unis ne pourront plus faire face à toutes leurs obligations, selon le gouvernement.

Les économistes du FMI se sont cependant montrés insatisfaits des projets du gouvernement et de la majorité républicaine à la Chambre des représentants pour diminuer le déficit budgétaire.

«Les propositions officielles de réduction de déficit pourraient être trop concentrées en début de période compte tenu de la faiblesse du cycle [économique], et, en même temps, insuffisantes pour stabiliser la dette vers le milieu de la décennie», ont-ils déploré.

Le FMI projette une dette publique de 99,0% du produit intérieur en 2011 et 103,0% en 2012, alors qu’en juin il tablait sur 98,3% puis 102,3%.

Le Fonds «a recommandé que le projet de réduction du déficit comprenne autant de mesures spécifiques que possible, et a noté qu’une exposition claire des objectifs budgétaires à moyen terme, formellement adoptée par le Congrès, était essentielle», précise le rapport.

Sur la base de ce rapport, les Etats membres du FMI ont appelé les Etats-Unis à procéder doucement dans la réduction de ses dépenses budgétaires, en agissant aussi sur les recettes.

«La stratégie devrait comprendre une réforme de la protection sociale, y compris des économies supplémentaires dans la santé, ainsi que des hausses de recettes, y compris en réduisant les niches fiscales», a indiqué le FMI dans un compte-rendu de la discussion du conseil d’administration sur ce rapport.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/monde/01012350901-dette-le-fmi-previent-les-etats-unis-du-choc-qu-ils-risquent
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Message  spike Mar 26 Juil - 19:53



Budget: Sarkozy appelle les parlementaires à l'union sacrée
Le président doit convaincre députés et sénateurs d'adopter sa «règle d'or» visant à réduire les déficits budgétaires.

Nicolas Sarkozy a exhorté les parlementaires à "se rassembler" au-delà "des intérêts partisans" pour remettre en ordre les comptes publics du pays, un appel qui laisse présager un bras de fer avec le PS sur l'inscription du principe de la "règle d'or" dans la Constitution.

Dans la foulée du sommet européen de Bruxelles, qui a scellé l'accord sur un nouveau plan de sauvetage de la Grèce, le chef de l'Etat s'est adressé par courrier à tous les députés et sénateurs, une démarche inédite. Dans cette lettre rendue publique mardi, le président se félicite de "l'étape fondamentale" qu'a constitué selon lui le sommet de Bruxelles, en rappelant l'ambition de construire "un véritable Fonds monétaire européen" et en souhaitant "un véritable gouvernement économique" pour la zone euro.

«Face à l'Histoire»

"Pour réussir dans cette entreprise, pour entraîner ses partenaires", ajoute le chef de l'Etat, "la France (...) doit être exemplaire dans la remise en ordre de ses comptes publics et de son économie". "En France, dans les mois qui viennent, nous avons besoin aussi de nous rassembler sur ces questions essentielles, au-delà des intérêts partisans", poursuit le président, se disant certain que le Parlement "jouera" un "rôle majeur pour assurer le sens de notre responsabilité commune face à l'Histoire".

La missive intervient alors que la question d'une convocation du Congrès (réunion de l'Assemblée et du Sénat à Versailles) pour inscrire dans la Constitution des règles de retour progressif à l'équilibre budgétaire doit être débattue à la rentrée. Cette "règle d'or" a déjà été adoptée à l'Assemblée et au Sénat, mais avec les seules voix de la majorité. Or, sans le PS, le gouvernement ne pourra pas réunir la majorité des 3/5èmes requise au Congrès.

Pour le chef de l'Etat, la marge de manoeuvre reste étroite. "Convoquer le Congrès si la révision constitutionnelle est finalement rejetée, c'est prendre le risque d'exposer une fragilité", confie une source proche du gouvernement à l'AFP, qui souligne que "la France est le plus fragile des pays notés AAA" par les agences de notation. "On peut aussi convoquer le Congrès et mettre le PS devant ses responsabilités", ajoute cependant cette même source.

Pour le PS, Sarkozy n'a «aucune leçon à donner»

Dans l'immédiat, les leaders socialistes opposent toujours leur refus, conscients que leur ralliement constituerait une trop belle victoire pour Nicolas Sarkozy, en pleine stratégie de "représidentialisation". Le PS renvoie également la droite, au pouvoir depuis 2002, à ses propres responsabilités en matière de creusement des déficits.

"L'histoire retiendra que la décennie de la droite au pouvoir aura été celle du doublement de la dette; aux dires mêmes de la Cour des comptes, la gestion de M. Sarkozy et de ses amis est responsable des 2/3 des déficits", a réagi Martine Aubry, patronne du parti en congé de ses fonctions et candidate à la primaire socialiste.

Le chef de l'Etat "n'a aucune leçon à donner, il a même plutôt une repentance à avouer: c'est sous son mandat que les comptes publics se sont dégradés avec la plus grande rapidité et, hélas, la plus grande intensité", a jugé aussi François Hollande, également candidat à la primaire.

La ministre du Budget, Valérie Pécresse, a appelé les socialistes à revoir leur position, estimant qu'il n'y a pas de "troisième voie" entre les déficits ou la "règle d'or". "Martine Aubry et François Hollande ne peuvent signer des tribunes dans la presse appelant à une meilleure maîtrise de notre dette publique et refuser de prendre les décisions nécessaires pour parvenir à cet objectif", a renchéri le patron de l'UMP, Jean-François Copé.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/politiques/01012351104-budget-sarkozy-appelle-les-parlementaires-a-l-union-sacree
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Message  spike Ven 29 Juil - 13:52


ette américaine: que peut-il se passer?
DÉCRYPTAGE
Il reste quatre jours aux responsables démocrates et républicains pour se mettre d'accord sur un scénario de sortie de crise. Passage en revue des différentes options.

Par ELODIE AUFFRAY

Et si la première puissance mondiale ne pouvait plus payer ses dettes? Le scénario paraît de moins en moins invraisemblable, à l'approche du 2 août. Au-delà de cette date, les Etats-Unis ne pourront plus faire face à leurs obligations financières. Ils sont coincés par le plafond de la dette, fixé par la loi à 14.294 milliards de dollars (9950 milliards d'euros). Voilà déjà deux mois qu'ils l'ont dépassé et qu'ils puisent dans les réserves pour financer les dépenses publiques et rembourser leurs créanciers.

-> A voir: «US debt clock», «l'horloge de la dette américaine». Une simulation en temps réel des finances publiques de l'Etat fédéral.



Le plafond doit être relevé, mais républicains et démocrates s'écharpent sur le calendrier et sur le plan de réduction des déficits qui doit accompagner le relèvement du plafond.

A quelques jours de la date limite, passage en revue des différents scénarios possible.

Scénario républicain versus scénario démocrate

Les républicains, majoritaires à la Chambre des représentants, plaident pour un premier relèvement de 1000 milliards de dollars d'ici au 2 août, puis un nouveau relèvement début 2012... en pleine campagne pour l'élection présidentielle américaine. Une façon, donc, de garder un moyen de pression et de s'assurer que des coupes seront faites, d'ici là, dans les dépenses publiques. Les démocrates, qui tiennent le Sénat, militent pour un relèvement qui permette de tenir jusqu'en 2013. Ce que rejettent les républicains, y voyant un «chèque en blanc» adressé à Barack Obama, candidat à sa réélection.

(Infographie IDE)

Le plan de réduction des déficits est un autre point d'accroche. Les républicains plaident pour des coupes massives dans les dépenses publiques, notamment dans les programmes sociaux. Et rejettent toute hausse d'impôt. Les démocrates, via le Sénat, ont présenté un autre plan: il prévoit 2700 milliards de dollars de réductions, tout en sauvegardant les grands programmes sociaux.

A l'heure actuelle, aucun compromis ne se dessine entre les deux camps.

Le forcing d'Obama

Jason Reed / Reuters

La Constitution américaine autorise le président à relever d'autorité le plafond de la dette, sans passer par un vote du Congrès. Un procédé «tentant», a plaisanté Obama lundi, mais «ce n'est pas la façon dont marche notre système, ce n'est pas ainsi que fonctionne notre démocratie», a-t-il ajouté. Cela le mettrait surtout en position d'assumer tout seul la décision.

Le défaut de paiement, scénario-catastrophe?

Le Trésor américain estime que le 2 août, le pays sera en défaut de paiement, c'est-à-dire qu'il ne pourra plus faire face à ses dépenses et rembourser ses créanciers.

Le défaut peut entraîner, d'une part, ce qu'on appelle un «governement shutdown», une situation où les autorités fédérales arrêtent toute dépense, sauf les essentielles (urgences médicales, armée, etc.). Ça s'est déjà produit en 1995-96: l'administration Clinton, dont le budget avait été retoqué par le Congrès, avait fermé plusieurs établissements et gelé des salaires de fonctionnaires. La Maison Blanche a reconnu mercredi être en train d'élaborer ses priorités, en cas d'absence d'accord d'ici au 2 août. A savoir qui sera payé et qui ne le sera pas, après la date fatidique. Autant de décisions qui pourraient avoir des répercussions négatives sur l'économie du pays.

D'autre part, sans accord, les Etats-Unis se retrouveraient dans l'incapacité de rembourser leurs créanciers: tous ceux qui, sur le marché des obligations, ont acheté des bons du Trésor américains, considérés comme des investissements sûrs, faciles à échanger au besoin. Et dans cette histoire, tout le monde est mouillé. Les banques américaines (1660 milliards de dollars en juin) et la Chine en tête (1160 milliards en mai). Mais aussi les ménages, les fonds de pension et autres investisseurs privés, les banques centrales asiatiques, russe, arabes, française, etc. En cas de défaut, les créanciers des Etats-Unis seraient amenés à déprécier ces avoirs. Certains, des fonds d'investissement par exemple, pourraient même faire faillite.

Principaux pays créanciers des Etats-Unis (cliquer sur l'image pour agrandir)



(Infographie IDE)

«Personne ne sait ce qui se passera si la première économie du monde cesse du jour au lendemain de payer les intérêts de sa dette. Cela n'est jamais arrivé. Cela mettrait sens dessus-dessous l'économie mondiale», a prévenu Klaus Regling, le chef du FESF, le Fonds de secours mis en place par la zone euro pour ses membres en difficulté. «Si nous faisons défaut le 2 août, cela ressemblera à ce qui s'est passé lors de la chute de Lehman, mais avec des stéroïdes. Ce sera une apocalypse financière», a lancé l'économiste Larry Summers lors d'une conférence. Ce serait «très, très, très grave», répète Christine Lagarde, la directrice du FMI.

Inna Mufteeva, économiste spécialiste des Etats-Unis à Natixis, relativise. Car il y a défaut et défaut, souligne-t-elle: «Un défaut américain, ce ne serait pas le défaut de l'Argentine. Les Etats-Unis restent solvables, car leur bons du Trésor trouvent toujours preneurs. Ils sont bloqués par un problème administratif. C'est un défaut purement technique.» Ainsi, même en cas de défaut de paiement, «les marchés financiers, s'ils sont raisonnables, peuvent considérer que c'est un événement temporaire, et non un vrai défaut», souligne Henri Sterdyniak, économiste à l'OFCE. «Les politiques vont vite comprendre, tranche Mufteeva, et relever le plafond pour au moins pour un mois ou deux».

Enfin, la banque centrale américaine, ainsi que les banques privées, «peuvent encore fournir des liquidités au gouvernement, en l'aidant à pomper à droite à gauche, comme cela se fait depuis deux mois», estime Henri Sterdyniak.

Sur les marchés, le véritable test sera, estime Natixis, le 15 août, échéance d'un «coupon» estimé à 25 milliards d'euros, à rembourser d'un coup. Le 2 août ne serait donc pas un véritable couperet.

Le défaut est jugé peu probable, mais les banques américaines sont en train d'échafauder des plans de secours, au cas où.

Incertitudes et dégradation, le vrai danger



-> Une visualisation des presque 15 milliards de dollars de la dette américaine, sur le site wtfnoway.com.

Le véritable risque, pour l'économie américaine et pour l'économie mondiale, ce serait que les agences de notation dégradent la note de la dette américaine (de AAA à AA+). Les trois grandes agences – Moody's, Standard & Poor's, Fitch – ont déjà menacé de le faire dans les semaines à venir. Pour cause de discorde sur le relèvement du plafond, mais surtout parce qu'elles exigent, à plus long terme, «un plan de réduction crédible et efficace des déficits publics», assène Inna Mufteeva.

Une telle dégradation serait inédite et «se traduirait par une très forte perturbation sur les marchés financiers, une instabilité, une situation tout à fait fragile à l'échelle mondiale», projette Henri Sterdyniak.

Les taux d'intérêt des obligations américaines ne manqueraient pas de s'envoler. Celles-ci perdraient aussi de leur stature, mais «qu'achèteraient les investisseurs, les fonds de pension, à la place de la dette américaine?», questionne Henri Sterdyniak. «Il n'y a pas tellement d'alternative», ajoute Inna Mufteeva.

Le dollar, lui, perdrait de sa valeur par rapport aux autres monnaies. «Va-t-il y avoir un mouvement de panique, les investisseurs vont-ils se défausser massivement de leurs dollars?», s'interroge Dominique Plihon, qui anticipe une baisse du billet vert et une «volatilité sur le marché des changes». «Pas une crise énorme sur le dollar», ni «l'effondrement total du système monétaire international», prédit-il. Mais cette instabilité serait «très embêtante pour la zone euro». «L'euro est la monnaie qui s'apprécierait le plus par rapport au dollar, cela va nuire à la compétitivité de l'Europe», s'inquiète l'économiste.

La réaction des marchés, très dure à prévoir, repose en partie sur celle de la Chine. «Heureusement, souligne Henri Sterdyniak, pour le moment, ils ne paniquent pas
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Message  spike Ven 29 Juil - 13:57

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Message  ivo Lun 1 Aoû - 18:14

Dette américaine : Obama annonce un accord pour éviter un défaut et réduire la dette
france-info
Barack Obama vient d’annoncer aujourd’hui un accord entre les démocrates et les républicains. Il ne reste plus qu’à le faire valider par les deux chambres. Il permettra au pays d’éviter le défaut de paiement.

Le texte prévoit des coupes drastiques dans les dépenses publiques. 1000 milliards de dollars d’économies sur dix ans.

Le chef des parlementaires républicains annonce qu’il n’y aura aucune hausse d’impôts. D’après le président des États-Unis, toute crise de ce genre est maintenant écartée pour l’année à venir.


Dette américaine : qui perd, qui gagne ?
FRANCE INFO - 11:37

Il s’en est fallu de peu. A trois jours d’un risque de défaut de paiement de la première puissance économique mondiale et après des semaines de blocage au Congrès, les élus démocrates et républicains ont finalement réussi à se mettre d’accord la nuit dernière sur un plan de relèvement du plafond de la dette d’un montant d’au moins 2.100 milliards de dollars. Reste à savoir qui a remporté cette bataille politique à un peu plus an de la présidentielle américaine.

C’est un accord trouvé in extremis et dont personne ne semble véritablement satisfait. " Est-ce que c’est l’accord que j’aurais souhaité ? Non" , lance Barack Obama dans son discours télévisé. "Ce n’est pas le meilleur accord du monde" , renchérit le président de la Chambre des représentants américaine et républicain John Boehner.

Barack Obama

10 points de popularité. Voilà ce qu’a perdu le président américain dans les sondages en un peu moins de deux mois de crise, selon l’institut Gallup (40% fin juillet contre 50% début juin). Barack Obama s’est présenté comme l’arbitre dans les discussions entre Démocrates et Républicains au Congrès. A ce titre, il est donc jugé en partie responsable du blocage.

Et la galère du président américain pourrait continuer malgré l’accord. "Il est toujours fort possible que les Etats-Unis perdent leur note AAA", prévient Richard Grace, spécialiste des changes à la Commonwealth Bank of Australia. Le risque semble faible mais si les agences de notation prennent cette décision, Barack Obama pourrait apparaître comme le président qui a perdu les "AAA". Du plus mauvais genre à un an d’une nouvelle campagne présidentielle.

Point positif, tout de même, pour Obama : relever le plafond de la dette d’un montant d’au moins 2.100 milliards de dollars, cela permet au Trésor de tenir jusqu’en 2013. Soit après les élections de novembre 2012. Et pour se faire réélire, Barack Obama pourrait jouer la carte du vote des indépendants et des modérés, jugés sensibles aux consensus et autres compromis rassembleurs.

Les partis démocrates et républicains

A piori, ce sont les républicains qui profitent le plus de cet accord sur la dette. Ils ont obtenu d’importantes baisses des dépenses sans céder sur une hausse des impôts des ménages les plus riches ou la suppression de niches fiscales. Selon Barack Obama, l’accord va ramener les dépenses fédérales à leur plus bas niveau depuis 60 ans, ce qui risque de très mal passer sur la gauche du parti démocrate

Mais revers de la médaille, le compromis hérisse aussi le puissant "Tea Party". Le mouvement ultra-conservateur réclamait des coupes beaucoup plus drastiques dans les dépenses de l’Etat fédéral. Michelle Bachmann, candidate "Tea Party" aux primaires républicaines a d’ailleurs immédiatement dénoncé un accord "dépensant trop et ne coupant pas assez. Quelqu’un doit dire non. Je le ferai".
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Message  Hostyr Mar 2 Aoû - 9:52

Et la note monta, monta, monta.....

Le patron tapa du poing sur le comptoir est dit: "paye ton ardoise!"

plafond de la dette d’un montant d’au moins 2.100 milliards de dollars



A la vôtre.
Hostyr
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Message  ivo Mer 3 Aoû - 13:37

Grèce : les banques françaises passent à la caisse
FRANCE INFO - 11:50

Après le Crédit agricole et la BNP, c’est au tour de la Société générale de dévoiler à quel point elle est touchée par ses engagements en faveur de la Grèce. La deuxième banque française annonce ce mercredi des bénéfices en baisse d’un tiers et des objectifs compliqués à atteindre pour l’an prochain.

la crise .......... - Page 8 Soc.340
La Grèce entraîne une baisse de 31% des bénéfices nets de la Société générale.
© Reuters Ralph Orlowski

Une très longue journée s’annonce pour la Société générale à la bourse de Paris. Son cours a plongé de 7% ce matin à l’ouverture. La deuxième banque française paie les frais des mauvais résultats annoncés un peu plus tôt pour le 2e trimestre : - 31% de bénéfices nets, soit une perte de 747 millions d’euros par rapport à l’an dernier.
Et comme une mauvaise nouvelle de vient jamais seule, l’établissement est contraint de revoir à la baisse ses ambitions pour l’an prochain. La Société générale espérait "dégager l’année prochaine un bénéfice net de 6 milliards d’euros, mais cet objectif paraît désormais difficilement réalisable dans les délais prévus", prévient son PDG, Frédéric Oudéa dans un communiqué.

Principale explication : la forte dépréciation liée aux obligations d’Etat grecques contractés par la banque (395 millions avant impôt et 268 millions après impôts). La Société générale s’inscrit donc dans le sillage de deux autres établissements piliers du système bancaire français. Hier, la BNP annonçait des résultats inférieurs aux attentes en raison notamment des 560 millions d’euros qu’a déjà coûtés la Grèce à la première banque du pays. De son côté, le Crédit agricole va devoir régler une addition grecque de 850 millions d’euros. Autant de résultats décevants mais qui ne constituent pas vraiment une surprise. Le 15 juin dernier, l’agence de notation Moody’s menaçait de dégrader la note des trois banques françaises en raison de leur exposition à la Grèce.

Pour autant, le patron de la Fédération bancaire française se veut rassurant. En fin de semaine dernière, François Pérol a chiffré les pertes de l’ensemble des banques et assureurs français à 3 milliards d’euros en conséquence du plan de soutien à Athènes, mais il a souligné que les banques françaises restaient "solides" et présentaient dans l’ensemble une faible exposition à la Grèce.
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Message  ivo Mer 3 Aoû - 13:41

Les marchés financiers européens ouvrent à nouveau en forte baisse
france-info
Après avoir clôturé en baisse hier soir, les bourses plongent à nouveau à l’ouverture ce matin : -1,5% pour le CAC40, -1,23% pour le Footsie à Londres, -1,09% pour le Dax à Francfort. Les marchés espagnols et italiens qui subissent les plus fortes baisses, avec notamment -2,45% à Milan. Ces pays fragiles de la zone euro sont plus que les autres sous la pression des marchés, qui craignent une contagion de la crise de la dette.
L’adoption de l’accord sur la dette américaine par le Sénat, hier soir, n’a redonné confiance aux investisseurs. Les Etats-Unis sont en effet toujours menacés par une dégradation de leur note par les agences de notation.
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Message  ivo Jeu 4 Aoû - 19:12

La Bourse de Paris en baisse pour la 8e séance consécutive
france-info
Le CAC 40 a encore chuté ce mercredi. L’indice passe sous la barre des 3.500 points (3454.94), en baisse de 1,93%, c’est une première depuis près d’un an. Et les autres places européennes ne sont pas en reste. A Londres, le Futsie dévisse d’2,25%, -2,43% pour Francfort, Milan a perdu 1,5% et Madrid 0,9%. La palme revient à Athènes : -3,7%, au plus bas depuis 1997. Les crises des dettes souveraines et les craintes grandissantes de contagion à l’Espagne ont continué de peser sur les marchés. Par ailleurs de nouvelles statistiques sont venues confirmer le ralentissement de l’économie américaine.

Les places financières (encore) en forte baisse
france-info
Ce n’est plus de la fébrilité, c’est une dépression : les craintes de contagion de la crise de la dette dans la zone euro ont provoqué une nouvelle journée de forte baisse sur les places financières européennes.
A Paris, où le CAC 40 perd ce soir 3,9 %, c’est la neuvième séance consécutive de baisse. Du jamais vu depuis 2002.

Baisse de 3,4 % à Londres et Francfort, de plus de 3 % également à Milan, Madrid et Genève.
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Message  Hostyr Jeu 4 Aoû - 19:33

"Boursicotage, ficelles,casser, regarder, nez écrasé, pavééééééééés!^^"
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Message  ivo Ven 5 Aoû - 20:40

François Baroin : "il faut garder la tête froide" malgré la série noire sur les marchés
FRANCE INFO - 18:41

Les bourses européennes continuent leur chute vertigineuse. A Paris, le CAC 40 signe aujourd’hui sa 10ème séance consécutive de baisse. Dans ce contexte de très forte tension sur les marchés financiers liée à la crise des dettes souveraines et aux craintes sur la croissance mondiale, François Baroin, le ministre français des Finances relativise.
Après deux semaines de baisse ininterrompue sur les marchés, François Baroin relativise. "Il faut garder la tête froide" a déclaré le ministre des Finances sur France Info. (12'25")

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François Baroin sur France Info
©️RF/Gilles Halais

La Bourse de Paris s’est une nouvelle fois effondrée aujourd’hui. Le CAC 40 a abandonné 1,26%. Il finit à un nouveau plus bas depuis juillet 2009 et signe sa dixième séance consécutive de baisse, du jamais vu depuis la création de l’indice CAC 40 en 1987. L’indice français a cédé 41,79 points à 3.278,56 points.
La Bourse de Londres a terminé en baisse de 2,71%, après une chute de plus de 3% hier.
L’indice vedette Dax de la Bourse de Francfort s’est effondré. Une très forte baisse de 2,78% à 6.236,16 points, contre 7.414,76 points hier à la clôture. C’est son plus bas niveau depuis octobre 2010.

“Les inquiétudes quant à la croissance mondiale et l’absence de facteurs de soutien clairement identifiés placent les marchés financiers sous pression (...) La baisse risque de se poursuivre jusqu’à ce que des éléments susceptibles de raffermir la confiance se matérialisent. Nous ne les attendons pas avant septembre au mieux”, prévient CM-CIC Securities dans une note.

Invité de France Info, François Baroin a indiqué que les marchés financiers ne doivent pas douter de la détermination des Européens à mettre en œuvre le nouveau plan de sauvetage de la Grèce.
Le ministre français des Finances a souhaité que la déclinaison dans chaque pays de ce plan européen soit effectuée le plus rapidement possible et, plus globalement, que soit réduit le temps de latence entre les prises de décision des chefs d’Etat et de gouvernement et leur approbation par les Parlements.



François Baroin : "il faut garder la tête... par FranceInfo
Les marchés sont dans l’angoisse, pourtant, ce midi, les chiffres de l’emploi publiés aux Etats-Unis sont meilleurs. Selon le département du Travail, l’économie américaine a créé 117.000 emplois non-agricoles en juillet, contre 85.000 attendues en moyenne par les économistes. Les créations d’emplois de mai ont été révisées à 53.000, soit plus du double de l’estimation précédente, et celles de juin à 46.000 contre 18.000 annoncées dans un premier temps il y a un mois. Le taux de chômage a en outre baissé de 9,2% en juin à 9,1% en juillet, contre une stabilité attendue par les économistes.

Ce rebond américain n’est pas suffisant pour redynamiser les marchés. Les investisseurs craignent surtout que la crise de la dette en zone euro, notamment en Grèce, fasse tache d’huile vers de grands pays comme l’Italie et l’Espagne, respectivement troisième et quatrième économie de l’Union monétaire, faute de mesures de nature à apaiser durablement les tensions.


MDR
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