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Message  ivo Dim 4 Mar - 9:05

Un "front anti-Hollande" en Europe ?
fr info
Les dirigeants européens voteraient-ils Sarkozy ? C'est ce qu'affirme un magazine allemand, qui révèle dans son édition de lundi un"pacte anti-Hollande" initié par la chancelière Angela Merkel. Cela expliquerait la difficulté du candidat socialiste à rencontrer des chefs d'Etat ou de gouvernement à l'étranger. Mercredi, François Hollande s'est rendu à Londres... sans rencontrer le Premier ministre David Cameron.

présidentielles 2012 - Page 11 Spieg1
Un pacte anti-Hollande, initié par Mme Merkel, affirme Der Spiegel (Capture d'écran)

"Angela Merkel forge une coalition contre le challenger de Sarkozy" : c'est sous ce titre que l'hebdomadaire Der Spiegel révèle que la chancelière a convaincu d'autres partenaires européens de ne pas recevoir le candidat socialiste pendant la campagne.
Parmi ces alliés, l'Espagnol Mariano Rajoy et l'Italien Mario Monti.


La raison de cet ostracisme ? L'annonce par François Hollande d'une éventuelle renégociation, dès son accession au pouvoir, du pacte fiscal conclu entre les 25. Le Premier ministre britannique David Cameron, dont le pays n'a pas signé ce pacte, se serait lui aussi joint au trio et ligué contre le candidat socialiste.
Angela Merkel avait promis de soutenir Nicolas Sarkozy. A défaut d'être présente dans les meetings, elle a donc trouvé une forme plus discrète de soutien. François Hollande fait peur en Allemagne, en particulier aux conservateurs, qui craignent de voir revenir chez eux le vieux clivage droite-gauche.

Cette intrusion dans la campagne française n'a pourtant valu à Angela Merkel qu'une volée de bois vert, pour l'instant : son ministre (libéral) des Affaires Etrangères demande "de la retenue" dans son pays et "de la modestie" en Europe, à propos de la campagne en France.
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Message  ivo Dim 4 Mar - 9:24

Sarkozy, au fond à droite
http://www.liberation.fr/politiques/01012393741-sarkozy-au-fond-a-droite?google_editors_picks=true
présidentielles 2012 - Page 11 ?modified_at=1330799723&ratio_x=03&ratio_y=02&width=476
A 50 jours du premier jour, Nicolas Sarkozy maintient le cap : à droite toute. A Bordeaux, pour sa cinquième réunion publique depuis son entrée en campagne, le Président candidat a déroulé devant près de 8 mille militants, un nouveau discours sur les «valeurs» de la République.

L'occasion pour lui d'aborder en un peu moins d'une heure: l'école de « l'exigence, de la rigueur, de l'autorité», l'identité nationale, «l'autorité de la loi», et l'immigration. Deux jours après avoir été hué, par plusieurs centaines de personnes dans les rues de Bayonne, Nicolas Sarkozy, accompagné de Carla Bruni, a commencé son discours pour déplorer «ceux qui se sont joints aux séparatistes basques, petite minorité animée dune haine aveugle contre la France prête à tout ». Sans jamais citer explicitement le parti socialiste, mais en le ciblant en permanence, il a déclaré que «s'ils s'imaginent qu'ils vont gagner par la violence et par l'intimidation. Ils se trompent». Et de lancer sous forme de défi : «Ils ne veulent pas qu'il y ait de campagne? Faites moi confiance, il y a aura une campagne et une sacré campagne. Personne ne volera cette élection aux Français.»

Dans la foulée de la polémique née des déclarations de son fidèle ministre de l'intérieur, Claude Guéant, qui avait déclaré vendredi soir qu'accorder le droit de vote aux étrangers pourrait conduire à ce qu'on « rende obligatoire la nourriture halal », le candidat UMP lui a (une fois de plus) donné raison. Sans apporter le moindre bémol. De forme ou de fond.

«Donner le droit de vote aux étrangers, c'est ouvrir la voie au vote communautaire. C'est mettre le maire sous la menace du chantage communautaire», a-t-il déclaré. «Reconnaissons à chacun le droit de savoir ce qu'il mange, halal ou non. Je souhaite l'étiquetage des viandes en fonction des méthodes d'abattage ». Comme en écho à la précédente polémique de Guéant sur «les inégalités entre civilisations», le chef de l'Etat s'est offert un long dégagement pour affirmer ses valeurs.

«Il faut considérer nos jours fériés, la place qu'occupent nos villages et dans nos villes les clochers de nos églises et les tours de nos cathédrales, nos habitudes alimentaires notre conception de la morale, non comme des faits religieux, mais comme des faits de civilisation. La civilisation de la République Française.» Il a en profité pour rappeler qu'il fixerait des conditions au regroupement familial et aux visas d'entrée à la suite d'un mariage avec un Français. «On ne peut pas être les bienvenus en France si la seule justification de sa volonté c'est d'obtenir des prestations sociales », a-t-il professé.

Et devançant les probables critiques socialistes, il assure n'avoir «aucune leçon à recevoir de ceux qui ont tellement exploité les extrémismes pour leurs propres intérêts électoraux». Pour conclure sous les applaudissements d'une salle recouverte de drapeaux bleu blanc rouge. «Quand on a perdu la vote populaire, on veut gagner le vote communautaire »

Contre le «vote communautaire»

En matière de justice, le candidat de l'UMP a fait quelques propositions. D'abord un prisonnier ne pourra pas «bénéficier d'une mise en liberté conditionnelle avant qu'il ait effectué au moins les deux tiers de sa peine ». Ensuite il souhaite revenir sur l'inexécution des peines inférieures à deux ans et étendre les jurys populaires à la mise en détention provisoire et à l'application des peines. Enfin, il a annoncé vouloir ouvrir le chantier de la réforme de la justice des mineurs en proposant notamment que «l'obligation de réparer le dommage causé soit une priorité de la politique pénale des mineurs ».

A la fin de son discours, le Président candidat n' a pas pu s'empêcher de revenir sur la proposition de François Hollande de taxer à 75% les ultra riches qui gagnent plus d'un million d'euros par an. «La morale de la République ce n'est pas de matraquer fiscalement les classes moyennes parce que l'on pas le courage de réduire les dépenses pour ne contrarier aucune clientèle». Et d'énumérer : « les clientèles des syndicats d'enseignants, la clientèle des communautés, la clientèle des syndicats...». Sous les hourras de la salle remontée à bloc.

au moins il ne manque pas de culot ........
c'est marrant aussi comme certaines phrases iraient tres bien dans la bouche de poutine ...
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Message  ivo Dim 4 Mar - 10:41

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Message  ivo Dim 4 Mar - 19:15

Marine Le Pen : "Partout en France ce sera la tolérance zéro"
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Marine Le Pen était en meeting à Marseille cet après-midi devant 3.000 personnes. La présidente du Front national a repris en main ses grands thèmes de prédilection : l'immigration et la sécurité.

"Nous neutraliserons les 5.000 voyous qui tiennent les quartiers" - Marine Le Pen
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Message  Invité Dim 4 Mar - 19:17

ivo a écrit:Marine Le Pen : "Partout en France ce sera la tolérance zéro"
fr info
Marine Le Pen était en meeting à Marseille cet après-midi devant 3.000 personnes. La présidente du Front national a repris en main ses grands thèmes de prédilection : l'immigration et la sécurité.

"Nous neutraliserons les 5.000 voyous qui tiennent les quartiers" - Marine Le Pen
Et le pire c'est que ça marche...
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Message  ivo Dim 4 Mar - 19:46

elle a tellement de sens possibles ta phrase là .... ^^

tu veux pas reformuler ?? ^^
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Message  Invité Dim 4 Mar - 20:35

Le pire c'est qu'il y a des gens qui sont sensibles à ce type de discours... C'est plus clair comme ça ?
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Message  ivo Mar 6 Mar - 10:21

Sarkozy, "le président des riches"
http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120306.OBS2972/sarkozy-le-president-des-riches.html
Selon une étude de Terra Nova, "les cadeaux considérables" aux plus aisés et aux entreprises ont amoindri la capacité budgétaire de la France.

présidentielles 2012 - Page 11 3198154
Martin Bouygues, PDG du groupe Bouygues et Nicolas Sarkozy, Président de la Republique, visitent le chantier de rénovation urbaine de la tour First réalisée par Bouygues Bâtiments à La Défense en juin 2009. (LUDOVIC-POOL/SIPA)

La Fondation Terra Nova, think tank proche du PS, publie le mardi 6 mars une étude visant à démontrer que Nicolas Sarkozy aura été durant son quinquennat "le président des riches", avec "84 milliards d'euros distribués" prioritairement aux ménages les plus aisés et aux entreprises.

Dans ce rapport sur "le bilan redistributif du sarkozysme", la fondation souligne que "ces cadeaux considérables" représentent "plus de 4 points de PIB" et que sans eux "la dette publique de la France (85% du PIB aujourd'hui) serait inférieure à celle de l'Allemagne (83,5%)".

Elle relève que "plus de la moitié" de cette redistribution "a été décidée dès 2007 à travers la loi Tepa" (travail, emploi, pouvoir d'achat), ce qui a eu pour effet d'"amoindrir la capacité budgétaire de la France à lutter contre la crise".

Selon Terra Nova, Nicolas Sarkozy a bel et bien été "le président des riches".

"Le bilan est sans appel", écrit la fondation. "Sur les 34 milliards distribués aux ménages, plus de la moitié (54%) est allée aux ménages aisés". Par ailleurs, "60% des montants totaux redistribués (50 milliards d'euros sur 84) ont été fléchés vers les entreprises", privilégiant "la compétitivité coût" (33 milliards) au détriment de "la compétitivité qualité" (3 milliards pour le crédit d'impôt recherche, et 14 milliards pour le programme d'investissement d'avenir).


Quand la France s'agace...
http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/03/05/quand-la-france-s-agace_1651985_3232.html?google_editors_picks=true
Drôle de campagne, décidément. Il y a trois mois, l'on s'impatientait volontiers de voir les principaux protagonistes s'engager dans la joute présidentielle. Depuis trois semaines, c'est chose faite : Nicolas Sarkozy François Hollande, Marine Le Pen, François Bayrou, Jean-Luc Mélenchon arpentent les provinces, haranguent leurs partisans, fustigent leurs adversaires, occupent les ondes et les écrans.
Cela, pourtant, n'a rien changé à l'espèce de frustration qui continue à dominer l'état d'esprit de nos concitoyens. Comme si cette campagne mettait à côté de la plaque et esquivait l'essentiel. Comme si elle s'épuisait dans le "combat de coqs" dénoncé par M. Bayrou, entre le champion de l'UMP et celui des socialistes. Bref, si elle s'ennuyait hier, aujourd'hui la France s'agace.



Le président de la République s'agace. On le comprend. Depuis qu'il a enfilé sa tenue de combat électoral rien ne s'est passé comme prévu. Son entrée en campagne devait tout bousculer. Il allait, assuraient ses partisans, renverser les tables et les pronostics, asphyxier ses adversaires sous une pluie de propositions audacieuses, s'imposer comme le champion de la réforme contre l'immobilisme, déclencher une dynamique qui lui permettrait de remobiliser son camp et de prendre l'ascendant en vue du premier tour.

Trois semaines plus tard, il n'en est rien. La polémique sur les sondages a fait long feu. Non seulement les courbes d'intention de vote entre M. Sarkozy et M. Hollande ne se sont pas croisées comme voulait le croire – ou le faire croire – l'équipe du président-candidat. Mais l'écart entre les deux hommes semble, à ce jour, incompressible : le candidat socialiste ne décroche guère de la zone des 30 %, le chef de l'Etat plafonne aux alentours de 25 %. Pis, après une courte embellie, le soutien à M. Sarkozy se tasse de nouveau. Quant à ses perspectives de second tour, elles sont toujours aussi calamiteuses.

Ainsi, le président piétine quand il pensait cavalcader. Quoi qu'il fasse – vigoureuse offensive sur sa droite, attaques en règle contre le candidat socialiste ("menteur", "Tartuffe", etc.) –, il paraît agressif, donc inefficace, tant il fait resurgir le personnage excessif et brouillon dont les Français se sont détournés depuis 2008. Quoi qu'il dise, il est renvoyé à son bilan. Quand, enfin, il fait des propositions, il est vrai cafouilleuses comme sur l'éducation et les enseignants, elles n'impriment pas dans l'esprit public, comme s'il était inaudible.

Dès lors, les deux rendez-vous majeurs du chef de l'Etat cette semaine (l'émission de France 2, mardi soir, et le grand meeting de Villepinte, dimanche) apparaissent désormais comme ceux de la dernière chance pour espérer renverser la vapeur, à six semaines du premier tour.

De son côté, le candidat socialiste s'emploie ostensiblement à résister à l'agacement, qui n'est ni dans sa nature ni dans son intérêt. Mais sauf à sembler craintif, il ne peut s'interdire de répliquer. Et quand il lâche ses coups, ce faux mou souriant fait mal. Chaque jour, le réquisitoire contre le président sortant est plus cinglant, comme à Dijon, samedi 3 mars, où il a dénoncé le règne, depuis cinq ans, de "l'omniprésidence", de cette "omnipotence qui conduit à l'impuissance, qui elle-même engendre l'irresponsabilité".

Quant à ses contre-attaques, elles sont aussi soudaines que redoutables. La semaine passée, sa proposition de taxer à hauteur de 75 % les revenus supérieurs à 1 million d'euros par an a laissé sans voix, pendant trois jours, toutes les "cellules riposte" du président-candidat ; tant elle rencontre le sentiment du peuple - ce peuple dont Nicolas Sarkozy se veut le héraut -, pour lequel cette mesure relève de la plus élémentaire justice fiscale. Demain, s'il est élu, cette mesure risque de lui coller aux basques comme le bouclier fiscal a collé aux basques de M. Sarkozy pendant son quinquennat. Mais peu lui importe, à ce stade : il a repris l'initiative et marqué les esprits.

De même, peu lui importe que l'UMP ait fini par dénicher un entretien à Mediapart dans lequel il jugeait inefficace, il y a un an, un tel dispositif fiscal "confiscatoire". Car François Hollande a quelque chose de désespérant, pour ses adversaires : rien, jusqu'à présent, ne semble l'atteindre ni l'affaiblir.

Il peut s'embrouiller, en direct, sur le seuil de déclenchement de son super-impôt ("1 million par mois... euh, non, 1 million par an") ; il peut réduire subrepticement de 300 000 à 150 000 le nombre des futurs "emplois d'avenir" ; il peut entretenir une réelle confusion sur la manière de financer 60 000 postes supplémentaires dans l'éducation ; il peut changer d'attitude sur le cumul des mandats qu'il entend, désormais, strictement limiter ; il peut se livrer à une étonnante valse-hésitation sur le sort de la loi Hadopi ; il peut se retrouver au milieu des contradictions des socialistes à l'égard du nouveau traité européen. Il peut tout cela, sans y perdre de plumes. Mais sans, pour autant, susciter une solide adhésion.

Enfin, les Français, eux aussi, s'agacent. Le pugilat engagé entre le chef de l'Etat et son principal adversaire leur déplaît. Selon un sondage de l'IFOP publié le 4 mars par Le Journal du dimanche, plus de deux sur trois considèrent que la campagne ne se déroule pas dans un climat serein et respectueux. Derrière ce constat, pointe une réelle frustration : une proportion équivalente (66 % à 68 %) juge que cette campagne n'est pas de nature à susciter de l'espoir chez les Français et qu'elle n'apporte pas de réponses à leurs problèmes.

Ils n'ont pas tort. L'empoignade actuelle - et tout autant des controverses baroques et dérisoires comme celle sur la viande halal, amorcée par la candidate du Front national et relancée par M. Sarkozy - éclipse les questions qui devraient être au centre du débat : comment répondre à la crise économique et sociale qui mine le pays, comment désendetter la France et retrouver la croissance, avec quelle vision de l'avenir ?


Ce peut être la chance des candidats de second rang. Dans les semaines qui nous séparent du 22 avril, les Français pourraient bien en faire, chacun à sa manière, les porte-voix de leur exaspération. Quand elle s'agace, comme quand elle s'ennuie, la France devient volontiers imprévisible.


Mathieu Kassovitz : "Il faut se débarrasser de ces fils de pute de l’UMP"
http://www.atlantico.fr/atlantico-light/mathieu-kassovitz-twitter-election-303535.html
Selon l’acteur, la réélection de Nicolas Sarkozy montrerait que la France est "un pays de collabo néo-fasciste".

Mathieu Kassovitz ne mâche toujours pas ses mots. Après avoir déclaré sur Twitter vouloir "enculer" le cinéma français, l’acteur et réalisateur entre cette fois sur le terrain de la politique.

"Si NS(Nicolas Sarkozy, NDLR) passe un deuxième tour la France est un pays de collabo néo-fasciste. Il faut se débarrasser de ces fils de putes de l'UMP avec fracas", a-t-il déclaré sur son compte Twitter.

Et de continuer son explication : "À droite comme à gauche ils n'ont aucune solution et nous amènent dans le mur. Voter c'est faire preuve de lâcheté. Traiter ces gens d'enculés n'est pas une insulte. C'est un réflexe naturel."

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Message  ivo Mer 7 Mar - 9:58

la blague du jour ...


Carla Bruni-Sarkozy : "Nous sommes des gens modestes"
http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2012/03/07/carla-bruni-sarkozy-nous-sommes-des-gens-modestes_1652923_1471069.html?google_editors_picks=true
présidentielles 2012 - Page 11 1652924_7_b640_franck-louvrier-carla-bruni-sarkozy-et-nicolas_51b3179bb180d5980625399f15914959
Franck Louvrier, Carla Bruni-Sarkozy et Nicolas Sarkozy mardi 6 mars dans les coulisses de l'émission Des paroles et des actes, mardi 6 mars.Jean-Claude Coutausse french-politics pour "Le Monde"

Ils ne se sont pas croisés avant le débat. Laurent Fabius a pris soin d'arriver le premier quelques minutes avant 20 heures et s'est rendu directement dans sa loge avec ses conseillers. Il a été suivi, dans la foulée, par Nicolas Sarkozy, le président-candidat, accompagné de sa femme Carla qui a claqué la bise à Rémy Pflimlin, président de France Télévisions, venu les accueillir à l'entrée des studios de La Plaine Saint-Denis où est diffusée, en direct, l'émission de France 2 "Des paroles et des actes".
Personne ne s'est attardé trop longtemps sur le pas de la porte. "Il fait un froid de gueux", a tranché Carla Sarkozy en rejoignant la loge de M. Sarkozy située juste en face de celle de M. Fabius. Sur une table basse, le couple présidentiel a pu y trouver fruits frais, légumes croquants, petits gâteaux, chocolats et une machine à expresso. Les choses avaient été bien faites.



Tout sourire et visiblement détendu, M. Sarkozy s'est enfermé quelques minutes avec Henri Guaino, son conseiller spécial à l'Elysée. Franck Louvrier, son conseiller pour la communication, arrivé bien avant pour repérer les lieux, les a rejoint. Cinq petites minutes de conclave pour caler quelques répliques.

"LES JOURNALISTES SONT TOUS DES PINOCCHIO"

Dans le couloir, Carla Bruni-Sarkozy devise avec M. Pflimlin et les journalistes de France 2. "Les journalistes sont tous des Pinocchio", dit-elle en rigolant et en faisant le geste du nez qui s'allonge.

A 20h30, M. Sarkozy, entouré comme un boxeur qui se rend sur le ring, monte vers le plateau de l'émission. Carla est à son bras. Il sert la main à tous ceux qu'il croise. Les hommes de la sécurité sont aux anges. Dans la coulisse du plateau, quelques minutes avant l'antenne, il parle à voix basse à sa femme et l'embrasse pour la plus grande joie des photographes. Cette fois-ci, pas de photos volées comme lors de sa déclaration de candidature sur TF1, le 15 février. Chacun joue parfaitement le jeu. "Je me sens bien !", dit-il.

Carla Bruni-Sarkozy rappelle que François Mitterrand avait dit de son mari qu'il était "un excellent débatteur". "C'est un beau compliment", concède M. Sarkozy en se recoiffant avec la brosse de sa maquilleuse personnelle. "Bon, on ne va quand même pas à un enterrement !", glisse t-il avant d'entrer sur le plateau.

"IL A UNE BELLE VOIX"

C'est dans la loge, en compagnie de M. Guaino et d'une amie, que Carla Sarkozy suit la prestation de son mari. Pianotant sans cesse sur le clavier de son téléphone portable pour envoyer des SMS, elle écoute d'une oreille distraite. "Il a une belle voix", assure t-elle et s'offusque lorsque Nathalie Saint Cricq demande, une nouvelle fois, à M. Sarkozy s'il regrette la soirée du Fouquet's. "Nous sommes des gens modestes", argumente t-elle à haute voix. Puis, elle se tourne vers M. Guaino : "De temps en temps, ils donnent la parole à des journalistes de droite ?", lui demande t-elle. Le conseiller spécial feint de ne pas entendre.

Vers 22 heures, M. Louvrier passe la tête avec un air ravi. Sur son téléphone portable, il voit que les chiffres d'audience de l'émission, calculés en direct, sont très bons. "Le président est vraiment très à l'aise", juge t-il. Ce n'est pas l'avis de M. Fabius qui, en attendant d'entrer sur le plateau pour le débat, estime que le discours du président-candidat est "très décousu". Il est presque minuit. M. Fabius est déjà parti.

L'émission vient de se terminer et M. Sarkozy se dit "enchanté". "Il s'est livré sans détour et c'est ce qu'il fallait faire", dit M. Guaino. "Je me suis senti très à l'aise car c'est vraiment une très bonne émission", confirme M. Sarkozy en s'adressant aux journalistes qui viennent de le passer sur le grill pendant près de trois heures. "J'attendais ce genre de débat depuis cinq ans car il y a une réelle liberté pour dire les choses", poursuit-il. Et lorsqu'on lui demande ce qu'il a pensé de son débat avec M. Fabius, il répond en affichant d'abord un sourire silencieux. Puis, il dit : "Je crois qu'il a accusé le coup lorsque je lui ai rappelé qu'il avait traité Hollande de fraise des bois".


Sarkozy-Fabius sur France 2, l'antisèche du président-candidat
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/sarkozy-fabius-sur-france-2-l-antiseche-du-president-candidat_1090470.html
présidentielles 2012 - Page 11 903304
Sarkozy vs. Fabius. Voici la fiche que les conseillers du président-candidat avaient élaboré pour aide le président-candidat dans son face-à-face avec Laurent Fabius.

Le président-candidat avait bien préparé son face-à-face avec Laurent Fabius. Ses conseillers lui avaient concoté une fiche très complète. La preuve en image.
Nicolas Sarkozy avait bien préparé son débat face à Laurent Fabius. Le président-candidat s'était fait confectionner une fiche pour exploiter toutes les amabilités qu'avait eu son contradicteur à l'encontre de François Hollande, lors de la primaire PS. Cette fiche, la caméra de Des Paroles et des Actes l'a filmée, et un internaute l'a postée en zoomant de façon à ce qu'elle soit lisible. La voici en gros plan, ici.
Qui a gagné le débat ? Retrouvez ici l'analyse des journalistes de L'Express.
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/l-express-refait-le-match-sarkozy-fabius_1090463.html

On peut y lire les formules qu'a employées Nicolas Sarkozy, qui a même "stabilobossé" ses préférées :
"A-t-on jamais caché un éléphant derrière une fraise des bois ?"
"Franchement, vous imaginez Hollande, président de la république ? On rêve !"
"Pour être élu président de la République, je vais vous dire les choses clairement, je crois qu'il y a deux personnes, moi mis à part, qui ont la carrure, Dominique Strauss-Kahn et Martine Aubry".

présidentielles 2012 - Page 11 532272416


L'Express refait le match Sarkozy-Fabius
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/l-express-refait-le-match-sarkozy-fabius_1090463.html
présidentielles 2012 - Page 11 903199
Ce mardi 6 mars, Laurent Fabius et Nicolas Sarkozy se sont affrontés sur le plateau de l'émission de France 2, "Des Paroles et des actes".France 2


Ce mardi soir, Nicolas Sarkozy débattait pour la première fois depuis 2007 avec un contradicteur politique, l'ancien Premier ministre socialiste Laurent Fabius. Les journalistes de L'Express ont plutôt apprécié ce duel, malgré certaines faiblesses.

Christophe Barbier (directeur de L'Express)

La note: 12/20. Bon niveau, mais beaucoup de déchets, invectives comprises.
Le top: l'échange sur Tartuffe, Molière et l'Ena.
Le flop: Fabius, pourtant de bon niveau, n'ayant plus de question et se tournant vers Pujadas...
La phrase: "Votre bilan est votre boulet". Belle formule, et qui montre que la gauche compte sur la défaite de Sarkozy plus que sur la victoire de Hollande...

Matthieu Deprieck (Lexpress.fr)

La note: 13/20. Un débat moins technique que le Juppé/Hollande, plus vif, parfois dirty. Et ça ne fait pas de mal.
Le top: La démonstration du professeur Fabius sur la faiblesse des hausses de salaires accordées dans le cadre de la suppression de la prime pour l'emploi, prônée par Nicolas Sarkozy. Ce dernier lui a répliqué sur la hausse des cotisations salariales nécessaire au financement de la retraite à 60 ans. On aurait cru voir le même Fabius faire cracher à Jean-Louis Borloo, en 2007, l'existence du projet de TVA sociale.
Le flop: Laurent Fabius, qui relit l'extrait dans lequel Nicolas Sarkozy s'engage à diminuer le chômage durant son quinquennat. Ce même extrait avait été diffusé une heure avant par France 2 et Nicolas Sarkozy s'en était déjà expliqué.
La phrase: un échange, plutôt. Sarkozy: "Ne faites pas d'excès de modestie, ça ne vous va pas outrageusement. - Fabius: Outrageusement est un mot qui vous va bien. - Sarkozy: Vous la fausse modestie ne vous va pas au teint."

Benjamin Sportouch (service France)

La note: 15/20. Débat musclé sur la forme qui n'a pas fait l'impasse sur le fond. Très mauvais démarrage pour l'ancien Premier ministre renvoyé au passé par le président candidat visiblement ravi d'en découdre enfin après cinq ans sans débat avec l'opposition. Égalité ensuite quand la conversation est venue sur les projets. Deux visions et deux styles: un avant goût de l'entre deux tours.
Le top: Fabius: 'votre bilan c'est votre boulet' et de Sarkozy: 'vous êtes drogués à la dépense publique'
Le flop: le reproche de Nicolas Sarkozy sur le soutien initial du PS à DSK. Inutile.

Thomas Bronnec (Lexpress.fr)

La note: 13/20. Un débat plaisant à regarder, comme un match de foot qui se terminerait par un 7-0. Mieux qu'un 0-0, mais moins bien qu'un 3-2 très serré.
Le top: Sarkozy, le "come back kid", avait faim, ce soir. Pugnacité, défense de son bilan, de ses propositions, et jusqu'à la gestion du temps de parole: il n'avait pas débattu depuis cinq ans, mais n'a laissé aucune chance à un Fabius dépassé. Hollande est prévenu, ça sera dur.
Le flop: Pris à la gorge d'entrée, Laurent Fabius s'est pris coup sur coup. Je m'étonne même qu'il ait tenu jusqu'à la fin du match. Un désastre. Dommage pour le PS, l'émission n'autorise pas le remplacement à la mi-temps.
La phrase: "Fraise des bois", comme symbole de la façon dont Sarkozy a exploité les anciennes critiques de Laurent Fabius à l'égard de François Hollande. Avec une certaine maestria.

Marcelo Wesfreid (service France)

La note : 16/20. Un débat digne d'un échange d'entre-deux-tours. Un Nicolas Sarkozy gonflé à bloc (mais nerveux) face à un Laurent Fabius incisif (mais trop professoral). Le tout, ponctué d'une feu d'artifice de formules.
Le top: "Votre bilan, c'est votre boulet", attaque le socialiste dans une formule qui a fait mouche.
Le flop: La pique de Nicolas Sarkozy, dans un français approximatif... "Ne faites pas d'accès de modestie, ça ne vous va pas outrageusement."
La phrase: "Un conseil: quand ça vous fait mal, ne le montrez pas à ce point-là." Le président sortant n'a pas ménagé Laurent Fabius. Ca promet de vifs échanges à venir. Rendez-vous début mai.

Eric Mandonnet (service France)

La note: 13/20. Nicolas Sarkozy aime le débat à la télévision, il adore avoir le dernier mot ; l'avocat qu'il est jongle avec les dossiers, les chiffres, vrais ou faux, peu importe, c'est la compétition qui compte, c'est la compétition qu'il aime. On aurait aimé un Laurent Fabius plus tranchant, comme lorsqu'il a su, avec sa remarque sur le sourire du président, le contraindre à se figer un instant.
Le top: "Outrageant, un mot qui vous va bien." "- La modestie..." "- La fausse modestie..." Un échange qui ressemblait aux échanges d'antan, qui ont fait la gloire des débats politiques. Cela ressemblait un peu à un jeu de rôles, mais la volonté de ne pas reculer d'un millimètre sur les mots était savoureuse.
Le flop: "Votre bilan, c'est votre boulet". Une formule que l'on voit arriver de si loin, c'est forcément une formule qui sent la construction. A l'image d'un Laurent Fabius qui manquait tellement de spontanéité ce soir, voire de fraîcheur, ne mettant en difficulté Sarkozy qu'à de rares reprises.

Thierry Dupont (Lexpress.fr)

La note: 13/20. L'affiche était belle et l'attente très grande. Hélas, malgré quelques belles passes d'armes, le débat n'a pas tenu toutes ses promesses. Laurent Fabius a parfois boxé dans le vide, s'essoufflant sur la distance.
Le top: autant Nicolas Sarkozy a laborieusement passé la première partie de l'émission à lisser son image, autant on le sentait soulagé de lâcher ses coups face à son adversaire. Il fallait voir son visage s'empourprer en défendant son bilan. Trop, peut-être...
Le flop: l'attaque sur le soutien de Fabius à DSK pour la course présidentielle. Inutile et peu glorieux. Le président sarkozy n'avait-il pas soutenu la candidature SK au FMI, se proclamant DRH du PS?
La phrase: "Vous ne changez pas, M. Fabius. J'ai revu vos anciens débats..." Allusion transparente de Nicolas Sarkozy au "roquet" Fabius que dénonçait Jacques Chirac en... 1986.
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Message  ivo Mer 7 Mar - 10:06

Campagne choc pour l’euthanasie
fr info
L’Association pour le droit de mourir dans la dignité lance aujourd’hui une campagne choc. Il s’agit d’interpeller les candidats à l’élection présidentielle pour instaurer l’euthanasie. Plusieurs candidats sont représentés sur leur lit de mort.

https://www.youtube.com/watch?v=BTOxlz0xv48&feature=player_embedded
Le clip pour l'euthanasie réalisé par l'ADMDleeparis

Ce sont trois photos. Trois photos représentant Marine Le Pen, François Bayrou et Nicolas Sarkozy sur un lit d’hôpital. Ils ont le visage creusé et sont bardés de tuyaux. Au dessus d’eux, un encart les interpelle : "M. le candidat, doit-on vous mettre dans une telle position pour faire évoluer la vôtre sur l’euthanasie ?".

Cette campagne choc, accompagnée d'un clip vidéo, a été lancée par l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Elle s’adresse donc à trois candidats à la présidentielle interrogés, comme les autres, par l’association. Trois candidats qui ont un point commun, ils se sont dits opposés à l’euthanasie. Le directeur général de l’ADMD l’explique "on a interrogé tous les candidats à la présidentielle. On laisse tranquille ceux qui ont répondu favorablement".

François Hollande, par exemple n’apparaît pas dans cette campagne. Le candidat socialiste s’est dit partisan d’une "assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité". Le projet socialiste permettra "d’aider à mourir" sous de strictes conditions une personne en fin de vie atteinte d’une maladie incurable.

présidentielles 2012 - Page 11 Photo
Photomontage des trois affiches représentant les candidats © ADMD

Euthanasie : des images choc pour interpeller les candidats à la présidentielle - Jean-Luc Roméro, le président de l'ADMD
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Message  ivo Mer 7 Mar - 10:12

Rost : "Si Hollande est élu, il peut y avoir de nouvelles émeutes"
http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/rost-si-hollande-est-elu-il-peut-y-avoir-de-nouvelles-emeutes-03-03-2012-1437443_324.php
Le rappeur soutien du candidat PS à la présidentielle fustige le mépris de son équipe de campagne pour les quartiers populaires.
présidentielles 2012 - Page 11 Pet-520021-jpg_354670
Compagnon de route de François Hollande depuis 2008, le rappeur Rost serait-il le premier déçu du hollandisme ? © Christophe Petit Tesson / MAXPPP

Compagnon de route de François Hollande depuis 2008, le rappeur Rost dénonce le mépris de l'équipe de campagne du candidat PS à la présidentielle pour les quartiers populaires. Rost, premier déçu du hollandisme ?

Le Point.fr : "L'avenir, c'est nous", l'une de vos chansons, ouvrait il y a peu encore les meetings de François Hollande. Aujourd'hui, c'est la rupture. Que s'est-il passé ?

Rost : Une conférence de presse était programmée cette semaine pour annoncer les initiatives de François Hollande en faveur de l'implication des quartiers populaires dans sa campagne. Elle n'a pas eu lieu.

Pourquoi a-t-elle été annulée ?

Le flou règne dans son équipe sur ces questions. Depuis 2008 et la sortie de mon livre Enfants des lieux bannis, dans lequel je mettais en cause le PS et sa frilosité sur les questions de diversité et la gestion de la question des banlieues, je discute avec François Hollande. C'est quelqu'un d'humain qui est attentif à l'avis des autres. J'ai rencontré beaucoup d'hommes politiques à la science infuse, lui il est simple.

En même temps, il écoute beaucoup et il ne décide rien...

Durant les primaires, on s'était mis d'accord pour mettre en place une petite équipe destinée à aller vers les électeurs des quartiers pour les convaincre de voter pour Hollande. Elle était censée travailler en collaboration avec le staff de campagne. Après de multiples tergiversations, où chacun des membres influents de sa garde rapprochée s'est renvoyé la balle, rien n'a été décidé.

On parle pourtant d'un "Grenelle" des banlieues pour la fin mars.

C'est une initiative personnelle qui n'a reçu l'aval ni du candidat ni de son équipe. En plus, le terme "Grenelle" est totalement démonétisé. Je comprends que Hollande ne veuille pas s'associer à ça.

À quoi attribuez-vous ce flou ?

Comme aucune des idées dont j'avais parlé avec François Hollande, Pierre Moscovici ou Stéphane Le Foll ne se concrétisait, j'ai fini par adresser un mail à François Hollande pour lui faire part de ma lassitude. Il m'a alors renvoyé sur Faouzi Lamdaoui. Ça n'a fait qu'empirer le problème. En fait, je me suis rendu compte que certains membres de son équipe pensent que François Hollande a déjà gagné, que les électeurs des banlieues leur sont déjà acquis et qu'il n'y a pas besoin de faire campagne. On se retrouve dans la même configuration qu'en 2002. Sauf que la situation a beaucoup changé dans l'électorat naturel du PS. Dans les quartiers, on n'en peut plus du paternalisme. Le PS a gardé un état d'esprit colonial. Il n'a pas compris qu'au XXIe siècle, tout le monde aspire à être coproducteur des décisions qui les touchent, dans les banlieues comme ailleurs.

Il existe pourtant une équipe qui travaille sur ces thèmes autour de Claude Dillain, le maire de Clichy-sous-Bois.

Il y a très peu de gens de terrain dans son équipe. Au PS, il y a une prime aux apparatchiks sur les hommes et les femmes qui connaissent les sujets dont ils parlent. Je précise que je ne recherche aucune place pour moi.

Vous craignez le pire pour les quartiers dans les années à venir ?

Si François Hollande l'emporte et qu'il ne s'entoure pas mieux, qu'il ne rompt pas avec la vision paternaliste de son entourage, il y aura de nouvelles émeutes. Et je souhaite qu'il gagne, malgré tout. En 2004, j'ai sorti mon premier album solo, La voix du peuple. Dans un des titres, "Rêve solution", je disais aux politiques : attention, les jeunes dans les quartiers sont de plus en plus sous tension, si les choses ne changent pas maintenant, ça va péter. La chanson est entrée en programmation sur les radios et a été retirée au bout de deux jours. J'avais expliqué à l'époque que casser le thermomètre ne soignerait pas le mal. Et ça a explosé, quelques mois après.
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Message  ivo Mer 7 Mar - 10:20

Mélenchon appelle les Français à une «insurrection civique»
http://www.liberation.fr/politiques/01012394362-melenchon-appelle-les-francais-a-une-insurrection-civique?google_editors_picks=true
présidentielles 2012 - Page 11 ?modified_at=1331069160&ratio_x=03&ratio_y=02&width=476
Meeting de Jean-Luc Mélenchon, à Rouen, le 6 mars 2012. (Photo Jean-Michel Sicot)

Devant plus de 7000 personnes mardi soir à Rouen, le candidat Front de gauche, donné à 10% dans un sondage, a continué d'attaquer les propositions de Marine Le Pen avant de défendre sa VIe République.

Par LILIAN ALEMAGNA Envoyé spécial à Rouen (Seine-Maritime)

Les meetings de Jean-Luc Mélenchon, c'est parfois comme un concert. Exemple ce mardi à Rouen: deux heures avant le début du discours, ils sont plusieurs centaines à attendre devant les grilles du Parc des expositions. Une fois les portes ouvertes, drapeaux rouges en main, les militants se ruent au pied de la scène pour être au premier rang. Musique «révolutionnaire» en fond sonore, les appels aux visiteurs attendus du soir (le candidat du Front de gauche mais aussi Martine Billard, coprésidente du Parti de gauche et Pierre Laurent, secrétaire national du PCF) s'amplifient: sifflets et «ho-hohoho-ho!». Comme pour un groupe de rock.

Lorsqu'apparaît Mélenchon au fond de ce hall, comble, pouvant accueillir 7000 personnes, la foule qu'il traverse (10 000 personnes selon les organisateurs) acclame l'ancien socialiste avec des «Jean-Luc! Jean-Luc!» et des «Jean-Luc Président!». «Non!» en rigole Mélenchon à son arrivée sur scène, serrant le poing: «Résistance!» Le public reprend le mot d'ordre.

Brèche

Après avoir salué les «Normands», car «une petite partie de ma vie m'a attaché à vous» — il a passé une partie de son enfance et adolescence à une trentaine de kilomètres de là, à Yvetot et Elbeuf — Mélenchon s'est félicité de «la force» devant lui, prête, dit-il à «ouvrir une brèche en abattant le pouvoir de Sarkozy et de la vermine fasciste». «Cette force nous l'avons projetée contre le pire»: le «chien de garde» de la droite: «Le Pen! le FN!» «C'est nous qui pour l'honneur de la gauche [...] avons les premiers levé le signal de combat!» enflamme Mélenchon. Il tutoie Marine Le Pen: «Et quand je parle, tu te tais!» Le répète trois fois. «Pour la première fois depuis trente ans, c'est la gauche qui fait baisser les yeux à l'extrême droite!» Le public s'embrase. Les poings se lèvent et les drapeaux rouges sont brandis très haut.

Mélenchon poursuit sa stratégie «Front contre Front». Non, il ne débattra pas avec Jean-Marie Le Pen: «Je ne peux pas faire toute la famille!» plaisante l'ancien socialiste avant de relancer une «offre de débat» à Marine Le Pen et de demander à ses troupes d'«éclairer la conscience confuse des benêts» qui se laisseraient convaincre par le FN. Sur le halal: «La laïcité, c'est la séparation des Eglises et de l'Etat, pas la séparation des abattoirs et de l'Etat!» La suppression de l'aide médicale d'Etat que propose Le Pen: «Allez le dire aux microbes!» Quant au souhait du FN de favoriser l'apprentissage et le «travail manuel»: «C'est un propos de bourgeois.»

«Vous allez payez, messieurs-dames les riches!»

Mélenchon déroule. «Je félicite François Hollande» pour sa proposition de taxer à 75% les revenus au-dessus d'un million d'euros par an. «C'est un bon début. A mon avis il n'y a pas réfléchi avec toute la finesse technique que cette question appelle», titille le candidat Front de gauche qui poursuit son explication: «Un impôt, ça doit être progressif! C'est pour ça que nous proposons 14 tranches.» Et si les riches partent? «On les pourchassent!» Mélenchon ironise alors sur «l'optimisation fiscale» des «fraudeurs» qui mettent leur argent dans les paradis fiscaux: «C'est comme si vous mettez une cagoule et que vous braquez une banque, vous pourrez appeler ça ''optimisation salariale''». «Vous allez payez messieurs-dames les riches! Et les fraudeurs vont être pris au collet», enchaîne-t-il avant de lire une liste de «déserteurs fiscaux» et dégainer une «loi de vertu républicaine»: interdiction pour toute banque française d'exercer dans les paradis fiscaux.

A la veille de la journée internationale du droit des femmes, le député européen poursuit dans des tirades féministes puis écologistes et de s'adresser aux «belles personnes» qui ont «peur du peuple»: «Vous avez vu ce peuple applaudir le féminisme?» interroge-t-il. «La révolution citoyenne est commencée, j'en suis certain», termine Mélenchon, citant la Révolution de 1789 et la victoire de François Mitterrand en 1981 avant d'en appeler à «refonder le peuple Français» et le «rassembler sur un idéal commun»: la VIe République.

«Cap politique»

Avant lui, Martine Billard puis Pierre Laurent s'en sont pris aux socialistes n'ayant pas voté contre le Mécanisme européen de stabilité. «Nous sommes aujourd'hui l'énergie, le moteur, le propulseur de cette campagne et sans nous il n'y aura pas de victoire de la gauche, a lancé le patron des communistes. C'est nous qui soulevons les vrais problèmes, déjouons les pièges tendus. Aucune autre force pour le moment ne le fait avec autant de détermination.» «S'il y a un troisième homme, ce sera Jean-Luc Mélenchon», promet Laurent. Avec un sondage CSA le mettant pour la première fois de la campagne à 10%, un «cap politique» pour Mélenchon, le Front de gauche n'a pas fini de remplir les salles. Et les places. Le 18 mars, la coalition de partis de gauche a prévu de remplir la place de la Bastille à Paris pour commencer, souhaite Mélenchon, «l'insurrection civique».
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Message  niouze Mer 7 Mar - 18:29

pourquoi hollande nous foutra autant dans la merde que la droite
http://www.penseelibre.fr/conseiller-economique-de-hollande-daniel-cohen-un-savant-du-liberalisme (bon c'est un lien front de gauche mais l'article que j'aurais aimer est encore seulement en version papier >>> http://www.monde-diplomatique.fr/2012/03/LAMBERT/47476 )
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Message  ivo Jeu 8 Mar - 10:20

Nicolas Sarkozy veut instaurer une carte Vitale biométrique pour lutter contre les fraudes.
Il a enfin justifié l'augmentation de plus de 170% du salaire du président de la République décidée au début de son mandat comme un acte de "transparence", tout en refusant de faire "étalage" de sa feuille d'impôt.
http://tempsreel.nouvelobs.com/election-presidentielle-2012/20120308.OBS3188/en-direct-s-il-perd-sarkozy-assure-qu-il-arretera-la-politique.html


Martine Aubry: «Oubliés, humiliés, vous êtes au cœur du projet de François Hollande»
http://www.liberation.fr/politiques/01012394522-martine-aubry-oublies-humilies-vous-etes-au-c-ur-du-projet-de-francois-hollande?google_editors_picks=true
En déplacement à Denain, la capitale française du RSA, Martine Aubry s'est posée en défenseure des plus vulnérables. Et l'assure: «Je fais la campagne avec la même énergie que si c'était pour moi».

Par LAURE BRETTON, ENVOYÉE SPÉCIALE À DENAIN (NORD)

Onze jours que la campagne présidentielle, de meetings en médias parisiens, la tenait éloignée de sa ville de Lille. Mercredi, Martine Aubry retourne dans «son» Nord pour le compte de François Hollande. Direction Denain, surnommée la «capitale française du RSA» par ses habitants pour une conférence de presse et deux petites réunions publiques dans des quartiers populaires à l'heure du déjeuner. Ce qu'elle appelle «la vraie campagne». «Aller voir les militants, les sympathisants, les convaincus, ça ne m'intéresse pas», explique la première secrétaire du PS dans le TGV qui l'emporte vers Lille. «Je fais la campagne avec la même énergie que si c'était pour moi», assure l'ancienne candidate à la primaire. «Les gens veulent vraiment comprendre, ils veulent débattre des solutions. Pas une seule personne ne m'a parlé de viande halal», insiste-t-elle, appuyant bien sur le «pas une seule».

Une heure plus tard, sous la verrière du centre social du Faubourg Duchâteau, Aubry défend le volontarisme industriel de Hollande, les 60.000 postes dans l'éducation - «la priorité des priorités», l'allocation-autonomie pour les jeunes et le tarif social du gaz et de l'électricité... «Je suis venue vous dire que si vous vous sentez oubliés, humiliés, vous êtes au coeur du projet de François Hollande», explique-t-elle avant de dénoncer ces «faux débats» entretenus par Sarkozy. «Il avait promis des idées neuves, on a surtout les vieilles rengaines de la droite», fulmine la socialiste.

«Parlez de la misère qui s'installe»

Mme Selama, manteau jaune pâle et foulard noir, réclame le micro. «Un jour la viande halal, un jour les mosquées... Non! Stop ! Parlez d'autre chose, de la misère qui s'installe», intime-t-elle en regardant une caméra droit dans les yeux. Vient le pot de l'amitié dans la maison de quartier Bellevue, un peu plus loin. Les «fins de mois qui commencent le 15», les hôpitaux qui ferment, le chômage qui explose: «Vos problèmes sont nos problèmes, assure-t-elle. La France, on veut la retrouver, c'est le 6 mai que ça se passe, c'est avec François Hollande. On est tous unis pour porter ça».

Dans un coin de la salle, sur des chaises rouges, elle s'entretient avec des ouvriers de SevelNord, l'usine de PSA d'Hordain, la ville voisine, qui s'inquiètent pour la pérennité des 2800 emplois depuis l'alliance Peugeot-General Motors. Les syndicats de l'usine ont refusé que Martine Aubry leur rende visite sur place comme révu. Par peur de récupération politique à quelques semaines des législatives.

Qu'à cela ne tienne. Dans le train, elle a eu au téléphone le PDG de PSA, Philippe Varin, qui travaillait sous ses ordres à Péchiney, pour prendre la température et tenter de rassurer les salariés. «Ils ont pris une RTT» pour venir à sa rencontre, glisse la cheville ouvrière des 35 heures d'un air satisfait. «Si M. Hollande est victorieux, ce serait logique qu'il la choisisse comme Premier ministre. Elle connaît les problèmes des gens, c'est une dame tout terrain», estime Beloucif, un ancien communiste reconverti au PS.

«Droitisation évidente» du candidat-président

Mardi soir, celle qui avait affronté François Fillon fin janvier à la télévision a trouvé le «courage» de regarder Nicolas Sarkozy sur France 2. En petit comité, elle raconte l'avoir trouvé «fébrile» et «nerveux». Elle absout Laurent Fabius, chargé de la riposte sur le plateau qui a semblé en retrait face au chef de l'Etat. «C'est très compliqué cette émission. Si on veut accrocher, on a l'air agressif (...) Mais je pense que Laurent était le bon choix: quelqu'un de serein, de posé, qui n'est pas né de la dernière pluie».

En revanche, elle accuse Sarkozy de «mensonges absolus» sur l'immigration, l'Aide médicale d'Etat qu'il dit vouloir préserver alors que la droite en a réduit l'accès ou le RSA - il "fait croire qu'on le file sans condition, c'est honteux" . Pour elle, le chef de l'Etat est dans une «droitisation évidente». Le mea culpa présidentiel sur les débuts bling-bling de son quinquennat et les confessions sur sa vie de couple qui «explosait» en 2007 la mettent également très en colère: «Si on est malheureux, on ne va pas au Fouquet's, on reste sous sa couette».

ils ont vraiment pas honte non plus au ps .........
ivo
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Message  ivo Ven 9 Mar - 9:10

sarko et "le peuple" bis et ter


Sarkozy de nouveau chahuté dans la Loire
http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/sarkozy-a-nouveau-chahute-dans-la-loire-08-03-2012-1439340_324.php
Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté leur hostilité au président-candidat, jeudi, dans la Loire.

présidentielles 2012 - Page 11 Sarkozy-loire-crs-524546-jpg_357658
Des CRS massés à Saint-Just-Saint-Rambert, dans la Loire, jeudi soir. © Eric Feferberg / AFP

Les forces de l'ordre ont procédé jeudi à l'évacuation d'environ 200 personnes qui manifestaient à Saint-Just-Saint-Rambert (Loire) devant la salle où Nicolas Sarkozy doit tenir un meeting électoral. D'importants renforts de CRS ont utilisé des gaz lacrymogènes et ont barré tous les accès à la salle, qui était déjà pleine de militants venus assister au meeting.

Les manifestants, des jeunes pour la plupart, brandissaient des drapeaux de la CGT ou des pancartes où l'on pouvait lire "non au président" et "l'insécurité, c'est toi, Sarkozy". Des CRS étaient déjà intervenus jeudi dernier à Bayonne pour dégager les accès d'un café où Nicolas Sarkozy était assiégé par des manifestants socialistes et autonomistes basques, un incident dans lequel le camp du président a vu la main du PS.


Présidentielle: échauffourées avant le meeting de Nicolas Sarkozy
http://www.20minutes.fr/presidentielle/894531-presidentielle-echauffourees-avant-meeting-nicolas-sarkozy
200 personnes ont manifesté avant l'intervention des CRS...

Encore des échauffourées. Une semaine après les incidents de Bayonne, les forces de l'ordre ont procédé jeudi à l'évacuation d'environ 200 personnes qui manifestaient à Saint-Just-Saint-Rambert (Loire) devant la salle où Nicolas Sarkozy a tenu un meeting électoral, a constaté un journaliste de Reuters sur place.

«L'insécurité c'est toi Sarkozy»

D'importants renforts de CRS ont utilisé des gaz lacrymogènes et ont barré tous les accès à la salle, qui était déjà pleine des 3.000 militants venus assister au meeting. Les manifestants, des jeunes pour la plupart, brandissaient des drapeaux de la CGT ou des pancartes où l'on pouvait lire «non au président» et «l'insécurité c'est toi Sarkozy».

Le calme est revenu au moment où le président-candidat entamait son discours. Des CRS étaient déjà intervenus jeudi dernier à Bayonne pour dégager les accès d'un café où Nicolas Sarkozy était assiégé par des manifestants socialistes et autonomites basques, un incident dans lequel le camp président a vu la main du PS.

comme c'est bô la république, la démocratie, les politiques et le peuple ^^
encore une manifestation qu'on a pas vu ....


Sarkozy est le moins populaire des dirigeants européens
http://tempsreel.nouvelobs.com/sondage-presidentielle-2012/20120309.OBS3358/sarkozy-est-le-moins-populaire-des-dirigeants-europeens.html
Le président français a la plus forte notoriété mais ne recueille que 33% de bonnes opinions.

Parmi les dirigeants des cinq principaux pays européens, la chancelière allemande Angela Merkel est la plus appréciée par les citoyens européens et le président français Nicolas Sarkozy est le moins populaire, selon un sondage réalisé en Allemagne, Espagne, Italie, France et au Royaume-Uni.

Si Nicolas Sarkozy et Angela Merkel jouissent d'une notoriété comparable dans ces cinq pays (93% pour le premier, 92% pour la seconde), en revanche le président français ne recueille que 33% de bonnes opinions et 58% de mauvaises, alors que la dirigeante allemande obtient 50% de bonnes opinions et 41% de mauvaises.

David Cameron, le Premier ministre britannique, est connu de 88% des sondés et recueille autant de bonnes que de mauvaises opinions, 44%.

Parmi les deux nouveaux venus, le chef du gouvernement italien Mario Monti est connu de 74% des personnes interrogées et 36% ont une bonne opinion de lui, autant que de mauvaises opinions.

L'Espagnol Mariano Rajoy est le moins connu de ces cinq dirigeants européens (63%). Il recueille 27% d'opinions favorables et 34% d'opinions défavorables.

L'enquête a été réalisée par l'institut de sondage BVA pour le quotidien français 20minutes, en France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie et Espagne, du 20 au 29 février 2011, par internet, sur un échantillon de 4.217 personnes âgées de 15 ans et plus, selon la méthode des quotas.

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Message  ivo Ven 9 Mar - 12:23

aller on rigole un peu ^^

Le dernier tour de piste de Nicolas Sarkozy, "sans filet"
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Retenez-moi ou... je m'en vais. C'est le message qu'a fait passer hier Nicolas Sarkozy lors de sa visite aux ex-Lejaby à Yssingeaux, en Haute Loire. A 44 jours du premier tour, le président-candidat veut montrer qu'il prend des risques, contrairement à son adversaire, François Hollande.

Quand Nicolas Sarkozy dramatise - Le reportage d’Olivier Bost
XD

Carla Bruni-Sarkozy : "Nicolas travaille tout le temps, il n'arrête jamais ...J'ai peur qu'il meure..."
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Carla Bruni-Sarkozy a pris la parole hier soir pour défendre son mari en course pour un deuxième et dernier mandat. Alors que Nicolas Sarkozy s'est dit prêt à arrêter la politique s'il n'était pas réélu le 6 mai, Carla Bruni-Sarkozy a confié sur France 5 avoir "peur pour lui" et dit comprendre son envie de changer de vie.

Carla Bruni : "Nicolas a un sens du devoir inimaginable..."
XD

ben qu'ils prennent des vacances hein ^^
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Message  ivo Ven 9 Mar - 13:18

P.Poutou (NPA) : "Si je perds les élections, je reviens dans mon usine"
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Pour le candidat du NPA à la présidentielle, le retrait de Nicolas Sarkozy en cas de défaite, c'est "du pipeau". Par ailleurs, Philippe Poutou repousse toute idée d'alliance avec le Parti socialiste.

https://www.dailymotion.com/video/xpccbm_p-poutou-npa-si-je-perds-les-elections-je-reviens-dans-mon-usine_news#from=embed
Philippe Poutou, candidat du NPA à l'élection présidentielleFranceInfo
Grèce

"Les peuples paient très cher la note la crise ; toute la crise de la dette sert de prétexte à faire payer encore plus cher aux peuples, à attaquer sur les retraites, sur les emplois publics […] Et puis à coté de ça, on voit des fortune ; je crois que les chiffres, c’est 1.200 milliardaires [...] ça correspond au PIB et de la Russie et de la France réunies […] Il faut que le capitalisme paie la crise : nous, ont défend l’annulation de la dette […] Il faut exproprier les banques [...]
Heureusement que la population grecque se bat"
.


Poutou, inconnu de la campagne ?

"Comme on avait présenté un simple facteur avec Olivier Besancenot il y a 10 ans, aujourd’hui, c’est le simple ouvrier d’usine que l’on présente".

Alliance avec le PS

"C’est ce qui nous différencie de Mélenchon et du Front de gauche […] il n’y a rien à faire avec le Parti socialiste ; c’est un parti qui s’inscrit complètement dans une logique libérale ; d’ailleurs on le voit, c’est rembourser la dette, réduire les déficits [...] réduire les budgets sociaux et les budget de l’Etat".

Sarkozy et son arrêt de la politique

"On est habitué, c’est un menteur professionnel [...] C’est du pipeau [… ] en plus, il y a le coté mauvais joueur +si je perds, je m’en vais+ ; on n’y croit pas du tout […] Moi si je perds les élections, je reviens dans mon usine et je continuerai la politique en tant que militant au quotidien […] Les déclarations de Sarkozy, ça montre que la droite est en train de prendre l’eau".

Signatures

"On en est à 440 officielles et on a de dizaines de promesses encore à reconvertir"
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Message  ivo Ven 9 Mar - 20:08

François Asselineau, le candidat de l'UPR, veut que la France quitte l'Europe
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Parmi les "petits" candidats à la présidentielle, François Asselineau. Cet énarque et inspecteur général des finances, ancien adhérent du RPF de Charles Pasqua, propose "aux Français le changement le plus puissant depuis 1958": la sortie de l'Europe.

présidentielles 2012 - Page 11 Asselineau
François AsselineauUPR

Il veut au moins que ce débat ait lieu: "J'ai découvert que l'ensemble de nos pouvoirs essentiels ont désormais été transférés à la BCE, à la commission européenne, au FMI et à l'Otan."

François Asselineau veut que la France quitte l'Europe

tiens, il a trouvé l'interrupteur à neuronE lui ....


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Message  ivo Ven 9 Mar - 20:15

Nicolas Sarkozy reconnaît que la France s'est rendue coupable "d'injustices" envers les harkis
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Lors d'un déplacement de campagne à Nice, le président-candidat a reconnu que la France s'était rendue coupable "d'abandon" et qu'elle avait une "dette" envers les harkis, recrutés pendant la guerre d'Algérie pour aider l'armée française. Mais le chef de l'Etat ne s'est engagé sur aucun dédommagement matériel.

Les familles de harkis constituent un vivier d'électeurs potentiels. Le candidat Nicolas Sarkozy allait à leur rencontre aujourd'hui, lors d'une visite de campagne à Nice. Le chef de l'Etat a reconnu que les autorités françaises s'étaient rendues coupables "d'injustices" et "d'abandon" à l'endroit des harkis après la fin de la guerre d'Algérie et que la France avait une "dette" envers eux.

"Pour que vous puissiez pardonner, il faut que la République reconnaisse qu'il y a eu une injustice, qu'il y a eu une forme d'abandon, c'est fait. Maintenant, pardonnez, parce que la République a besoin de vous", a déclaré le candidat de l'UMP à l'Elysée.

Lors de sa campagne électorale en 2007, Nicolas Sarkozy avait promis, s'il était élu, de reconnaître "officiellement la responsabilité de la France dans l'abandon et le massacre des harkis", un engagement que les associations lui reprochent de ne pas avoir encore tenu. Aujourd'hui il n'a pas parlé d'excuses de la République, ni d'ouvrir la voie à une réparation matérielle. Pas sûr donc que ces déclarations suffisent à remporter les voix des familles des quelques 200.000 supplétifs musulmans recrutés par l'armée française pendant la guerre d'Algérie.

mais quelle ordure celui là ....
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Message  ivo Sam 10 Mar - 9:44

égalité ....^^


Eva Joly veut être invitée à "Des paroles et des actes", France 2 refuse
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L’équipe d’Eva Joly a demandé à ce que la candidate écologiste soit invitée à l’émission de France 2 Des paroles et des actes. Selon Sergio Coronado, porte-parole de la candidate d’Europe Ecologie-les Verts, la chaîne est "prisonnière d’une logique sondagière" alors qu’elle a "une mission de service public". Il relève également que la chaîne a reçu deux fois François Bayrou, que François Hollande y sera de nouveau invité la semaine prochaine et que Marine Le Pen a été invitée trois fois depuis la fin 2010.

France 2 a expliqué qu’elle n’avait "absolument pas" l’intention d’inviter Eva Joly d’ici au 19 mars. La date de fin de la période où les chaînes doivent respecter l’équité du temps de parole des candidats. France 2 estime respecter parfaitement les recommandations du CSA.

regardez donc les sondages ........... ^^

X[

et tant qu'on y est ... allez donc voter en toute conscience et liberté XD
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Message  Invité Sam 10 Mar - 9:54

Ça donnerait presque envie de voter pour elle...
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Message  ivo Sam 10 Mar - 10:02

les sondages sont une chose, le peuple qui a pris la Bastille en est une autre
....
c'est nous ou les socialistes, et tout le reste, pardonnez-moi l'expression, est secondaire
François Fillon
.......................................................

http://www.liberation.fr/politiques/01012393224-taxe-fouquet-s-de-hollande-pas-si-improvisee-que-cela?google_editors_picks=true
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Message  ivo Sam 10 Mar - 10:16

Le vote des agriculteurs pourrait surprendre
http://www.lepoint.fr/debats/le-vote-des-agriculteurs-pourrait-surprendre-03-03-2012-1437458_34.php
Bertrand Hervieu, sociologue et chercheur au Cevipof, décrit les tensions et les évolutions qui pourraient influencer le vote des agriculteurs en 2012.

Les candidats se succèdent au Salon de l'agriculture. Vendredi, c'était au tour de Marine Le Pen. Si les intentions de vote des agriculteurs semblent converger vers Nicolas Sarkozy, la tentation d'un vote FN émerge. Les agriculteurs constituent-ils un électorat homogène ? Quelles sont leurs attentes ? Bertrand Hervieu, sociologue et chercheur au Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po), co-auteur de l'ouvrage Les mondes agricoles en politique (Presses de Sciences po, juillet 2010), apporte un éclairage d'ex-conseiller au sein des cabinets de plusieurs ministres de l'Agriculture (Henri Nallet, Louis Le Pensec et Jean Glavany).

Le Point.fr : Le vote des agriculteurs est souvent caractérisé comme étant, et depuis longtemps, de droite. Est-ce le cas aujourd'hui ?

Bertrand Hervieu : Les agriculteurs se sont comportés, jusque dans les années 1960, comme l'ensemble de l'électorat. Au temps des IIIe et IVe Républiques, les agriculteurs représentaient environ 40 % de l'ensemble des électeurs, en osmose avec les résultats de l'ensemble des votants. À la fin des années 1960, avec la loi de modernisation de l'agriculture, on a constaté un ralliement massif des agriculteurs au gaullisme. Ils sont l'une des illustrations concrètes des liens tissés entre la droite catholique modérée et le gaullisme. Le phénomène s'est prolongé durant la présidence de Chirac. Mais les agriculteurs n'ont pas toujours été favorables massivement à la droite : ainsi, un réel désamour existait à l'égard de Valéry Giscard d'Estaing, certains agriculteurs se sont alors tournés vers Mitterrand.

Quel est le nombre d'agriculteurs aujourd'hui ? Quelle est leur influence sur la vie politique ?

La population agricole compte 3 millions de personnes, si on compte les agriculteurs à proprement parler, les retraités de la profession et les aides familiales, ce qui correspond au total à environ 8 % du corps électoral. À titre de comparaison, ce taux atteignait 18 % en 1981. Il faut souligner que les agriculteurs disposent d'une influence au-delà de leur strict périmètre personnel et familial. Ils sont structurés en dispositifs institutionnels puissants : des syndicats, des chambres consulaires (départementales et régionales), une mutualité, un dispositif bancaire... Et il ne faut pas oublier que de nombreux agriculteurs sont également présents dans les conseils municipaux, dans les structures intercommunales. C'est donc une profession très organisée, c'est pourquoi, oui, on peut parler de population homogène.

Dans les intentions de vote des agriculteurs, Nicolas Sarkozy est largement en tête. La tendance peut-elle changer avant le premier tour de la présidentielle ?

Concernant le président sortant, le vote des agriculteurs est plus une adhésion à l'UMP qu'un ralliement à Sarkozy. Mais, bien entendu, rien n'est figé pour cet électorat, comme pour tous les autres. De plus, deux phénomènes sont observables : en premier lieu, la portée nouvelle des thèmes d'extrême droite et les variations régionales. Par exemple les agriculteurs du Nord-Est votent en majorité à droite, voire à l'extrême droite, alors qu'au sud d'une ligne Gap-La Rochelle, ils votent globalement plus à gauche.

Vous évoquez la percée des thèmes d'extrême droite. Comment l'expliquez-vous ?

Premièrement, il y a les agriculteurs de la filière céréalière, en grande partie de droite, qui se sont radicalisés récemment. De plus, la jeune génération n'a pas été éduquée avec les valeurs chrétiennes progressistes de ses aînés. Ces jeunes n'ont pas le même socle de valeurs que leurs ascendants, et leurs choix électoraux sont plus éclectiques. Certains ne sont pas insensibles à divers thèmes de l'extrême droite, comme la sexualité (????) , l'immigration, la peine de mort et l'insécurité.

Justement, quelles sont les attentes des agriculteurs en matière de sécurité ?

Ce n'est pas un sujet négligeable : nombre d'exploitants agricoles sont victimes de petits cambriolages ou d'actes de vandalisme. Ce sentiment d'insécurité s'ajoute à une certaine exaspération créée par la marginalisation progressive des agriculteurs dans leur propre environnement. Ce qui provoque une forme de traumatisme, c'est la poussée de l'économie résidentielle : de nombreux Français s'installent à la campagne et imposent un mode de vie très urbain. Tenez, par exemple, un agriculteur m'a dit qu'il était obligé de livrer son foin le dimanche matin car, en semaine, il se fait klaxonner par les automobilistes.

La PAC, la Politique agricole commune, sera renégociée en 2013. C'est un enjeu majeur pour l'agriculture française et européenne...

La PAC a été instaurée pour favoriser le développement de la production agricole tout en garantissant les prix. C'est une politique primordiale dans la construction européenne. Ce dispositif a entraîné une explosion budgétaire puisque, au fur et à mesure, la production a augmenté, ce qui obligeait à renforcer le soutien financier. La réforme de 1992, dite réforme MacSharry, du nom du commissaire européen de l'Agriculture de l'époque, a instauré le découplage du soutien financier et du volume de production. Mais se faisant, le soutien est devenu direct, donc visible, ce qui a fragilisé sa légitimité. Reste que, quelles que soient les critiques, la PAC est primordiale pour l'agriculture française. La supprimer, ce que préconise le FN, mettrait toute la profession en immense difficulté.

Cette année, Nicolas Sarkozy a affirmé : "Ce qui pose problème, ce sont les contrôles tatillons sur des textes parfois difficiles, voire impossibles à appliquer", en matière environnementale. Que penser de cet argument ?

C'est un thème souvent repris. Mais nous vivons dans un monde complexe ! Certes, il est toujours possible d'améliorer l'application des normes. S'accorder sur les normes environnementales demande du temps, et au début, la démarche est balbutiante. Dans les années 1950, lorsqu'on a demandé aux agriculteurs de séparer la comptabilité du ménage et celle de la ferme, ça a pris des années. C'était difficile, car ça nécessitait un apprentissage, l'appropriation personnelle d'un dispositif compliqué. C'est le même cas aujourd'hui, in fine, avec les nombreuses normes.

Peut-on dire que l'agriculture représente encore un enjeu politique ?

Bien entendu, il y a une forte attente sociétale au sujet de l'agriculture. Il y a un affrontement entre différentes cultures écologiques, qui dépasse le clivage de l'écologie de droite ou de gauche. C'est un clivage complexe qui cristallise le débat sur l'avenir de l'agriculture moderne. Car tout le monde est préoccupé par la façon dont est produite notre alimentation. Par exemple, la préoccupation majeure des jeunes mamans, c'est la saine alimentation de leurs enfants. Et l'agriculture est un chaînon essentiel en la matière, qui concerne vraiment tout le monde.

Vous avez été conseiller au sein du cabinet de plusieurs ministres de l'Agriculture. Quel est selon vous le profil de ministre idéal pour exercer cette responsabilité ?

C'est complexe. Il faut avant tout avoir de l'empathie pour l'ensemble des professionnels qui dédient leur vie à ce domaine d'activité. Mais attention, cette empathie ne doit pas s'exercer comme celle d'un chef syndical. Le métier d'agriculteur, transformé par la modernisation, et qui s'est beaucoup segmenté avec le temps, est en tension permanente. La diversification des intérêts et des branches d'activités complique le travail du ministre. De plus, il est réducteur de penser que "tout se passe à Bruxelles", car plusieurs sujets de réflexion et d'arbitrage se trouvent bien en amont, sur le terrain. C'est là que se préparent les négociations de Bruxelles. De nombreuses échelles s'emboîtent. Un ministre ne doit en négliger aucune.
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Message  ivo Sam 10 Mar - 13:30

encore les merveilleux rapports du "peuple" et de l'aspirant empereur ....


L'UMP fait tout pour remplir Villepinte
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Pour rattraper le retard de Nicolas Sarkozy dans les intentions de vote, l'UMP cherche à mobiliser pour sa réunion publique de dimanche à Villepinte. Elle affrète bus et trains dans toute la France.

présidentielles 2012 - Page 11 Sncf
Les fédérations UMP de toute la France affrètent des trains pour Paris, ici à Lille. © Radio France

Le parti présidentiel transformé en agence de voyage ? Avec des TGV affrétés spécialement à prix très réduit et même des bus gratuits, l'UMP met le paquet pour remplir le Parc des Expositions de Villepinte dimanche.

Ainsi, les fédérations du Haut-Rhin et du Bas-Rhin mettent en commun un TGV réservé pour le meeting de leur candidat. Et ce sont 500 places simplement pour les militants de la région "et tous ceux qui partagent [leurs] valeurs et souhaitent la victoire de Nicolas Sarkozy". Pour la somme de 20 euros — dix euros pour les Jeunes populaires — au lieu de 70 (voire jusqu'à 130 euros) en plein tarif, les militants pourront s'offrir l'aller retour pour Paris en "train bleu". Les fédérations prennent à leur charge le reste du coût.

La fédération UMP de Loire-Atlantique est apparemment plus généreuse, pour les militants nantais le prix de l'aller-retour n'est que de 10 euros au lieu de 60 à 120 euros. Elle prend aussi en charge l'acheminement des militants éloignés de Nantes avec des bus pour les transporter jusqu'à la gare. Les sympathisants de Loire-Atlantique sont moins optimistes que les strasbourgeois, ils n'ont réservé que très exactement 258 places.

"Une réussite exceptionnelle" indispensable

Pour ce premier "grand meeting" national, le parti veut une "réussite exceptionnelle". L'UMP annonce la présence de 50.000 participants et qu'elle n'aura "aucun mal à remplir la salle".

Malgré la pratique "du phoning", qui consiste à faire appel à des professionnels pour mobiliser un maximum de militants, certains cadres de l'UMP confessent que le parti aura du mal à mobiliser plus de 35.000 personnes. Pourtant les fédérations UMP de toute la France affrètent des trains et des bus depuis Lyon, Bordeaux, Marseille ou Rennes.

Pour ce premier meeting national, le parti présidentiel sort l'artillerie lourde, parmi les présents, quelques ralliés dont Hervé Morin (Nouveau Centre), Christine Boutin (Parti chrétien-démocrate) et Frédéric Nihous (Chasse, pêche, nature et traditions). Côté artistes, les militants pourront approcher Gérard Depardieu, les rumeurs parlent aussi d'Enrico Macias ou de Didier Barbelivien.
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Message  ivo Sam 10 Mar - 19:18

Des rues de Paris rebaptisées "impasse Sarkozy"
fr info
Depuis ce matin sur Twitter apparaissent des photos de plaques de rues parisiennes détournées. Particulièrement dans les 3ème, 11ème, 12ème et 14ème arrondissements de la capitale, elles se retrouvent rebaptisées "impasse Sarkozy".

Sous le nom du candidat à sa propre succession, on peut lire "Ancien président de la République : 2007-2012".

Mélanie Péclat@Mpeclat
Impasse Sarkozy, Paris 11e... pic.twitter.com/iWMF8II0
présidentielles 2012 - Page 11 AnnzIVCCEAAepLV

^^


Parti radical : Rama Yade ne votera pas la motion de soutien à Nicolas Sarkozy
fr info
Dans Le Monde, l'ex-ministre rebelle, qui a rallié Jean-Louis Borloo, explique pourquoi elle ne votera pas la motion de soutien à Nicolas Sarkozy, dont elle dénonce la "stratégie de droitisation." Une motion qui sera présentée cet après-midi au cours du congrès du Parti radical.

"On voit désormais se mettre en place une droitisation qui est l'épilogue d'une série d'actes politiques qui vont du débat sur l'identité nationale jusqu'à la déchéance de la nationalité. On aurait pu répondre à tous ces problèmes par des solutions républicaines. La République a été lâche sur la burqa, sur la laïcité. Est-ce une raison pour laisser le FN dicter les réponses ?

C'est ce qui explique surtout que je ne vote pas la motion. La France forte, c'est bien. Mais il faut aussi qu'elle soit juste ! Aujourd'hui, nous avons le sentiment, nous, les républicains, d'avoir le pistolet du FN sur la tempe. Et, à intervalles réguliers, on nous dit tout et son contraire. On nous explique que certaines civilisations sont inférieures à d'autres, et, en même temps, on nous dit que le FN est un parti nationaliste et socialiste. Où tombera le curseur ? Vous comprendrez que j'ai besoin de savoir cela précisément avant de m'engager" argumente Rama Yade.

Mais elle semble exclure de pouvoir rallier Nicolas Sarkozy même si elle obtenait des garanties. "J'espère un rééquilibrage de ses positions, sans illusion excessive." Une espérance qui serait partagée par beaucoup au Parti radical.

Les Radicaux pourraient apporter à Nicolas Sarkozy un soutien sous conditions; décryptage d'Olivier Bost
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