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Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
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Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Grèce : on ne paiera pas
Confrontés à la dure réalité des salaires impayés, des entreprises en faillite et du chômage de masse, les Grecs ont de plus en plus recours à la désobéissance civile. Va-t-on vers une reconfiguration du paysage politique grec ?
À Thessalonique, parmi les bars élégants qui s’alignent sur le front de mer historique, un restaurant attire les regards. « Rendez-nous notre argent ! », clame une banderole accrochée à la devanture de cette franchise d’Applebee’s [chaîne américaine de restaurants-grills]. À l’intérieur, 12 salariés ont changé les serrures. Ils servent des canettes de bière de supermarché et dorment à tour de rôle sur le sol du restaurant pour protester contre des retards de salaires qui durent depuis plusieurs mois et la fermeture soudaine du restaurant. On a là un nouveau symbole de la crise financière grecque : une grève de serveurs avec occupation des locaux.
Margarita Koutalaki, une serveuse de 37 ans à la voix douce, divorcée et mère d’une fille de 11 ans, a travaillé ici à temps partiel pendant huit ans. Elle gagnait environ 6,50 euros de l’heure. Aujourd’hui, elle a installé son matelas gonflable dans une pièce à l’étage, occupant les locaux tandis que ses parents gardent sa fille.
« On me doit environ 3000 euros de salaires impayés », explique-t-elle, rappelant qu’elle partage le sort d’une multitude de salariés dans toute la Grèce, qui ont plusieurs mois de salaire en retard, leurs entreprises étant en difficulté.
« On nous a d’abord dit qu’on nous paierait le mois suivant, puis la paie s’est arrêtée complètement et on nous a appris par téléphone que le restaurant fermait. Nous travaillons toujours, nous faisons tourner l’entreprise, nous fournissons de la nourriture et des boissons à ceux qui nous soutiennent. Nous avons davantage de clients qu’autrefois. C’est la seule action que nous puissions faire, cela s’est imposé comme une évidence. »
Les serveurs proposent des boissons bon marché et des dîners à prix réduits à ces « indignés », dont le mouvement est apparu il y a quatre mois. Auparavant, cette nouvelle clientèle, souvent gauchiste, n’aurait jamais mis les pieds dans ce bastion de l’impérialisme. Une banderole en anglais appâte les touristes en proposant des souvlakis et des boulettes de viande bon marché « pour soutenir les travailleurs ».
Voilà un mois que la Grèce est paralysée par une grève générale anti-austérité. Ainsi, la place Syntagma, à Athènes, a été le théâtre d’importantes mobilisations, avec des batailles rangées entre la police et les manifestants.
Le mouvement n’a pas faibli pendant les vacances d’été
Les Grecs se méfient plus que jamais de la classe politique et doutent de sa capacité à les sortir de cette crise financière sans précédent. Les sondages font apparaître un mépris grandissant envers tous les partis, ainsi qu’un discrédit du système politique. Le chômage touche 16 % de la population active, atteignant des sommets parmi les jeunes. Ceux qui ont la chance d’avoir encore un emploi ont subi de fortes baisses de salaire, ce à quoi vient s’ajouter l’augmentation des impôts.
Récemment, les médecins et les infirmières se sont mis en grève pour protester contre les coupes budgétaires dans les hôpitaux. Ces deux dernières semaines, les chauffeurs de taxi en grève ont perturbé la circulation dans toute la Grèce, protestant contre l’ouverture de leur secteur à davantage de concurrence. Ils ont notamment bloqué les accès aux ports et occupé le bureau de délivrance des billets pour l’Acropole, laissant passer les touristes gratuitement.
Fait essentiel, le mouvement de désobéissance civile n’a pas faibli pendant les vacances d’été : des citoyens lambda refusent toujours de payer les péages, les tickets, les hausses des honoraires médicaux, etc. Le mouvement « Nous ne paierons pas » se veut l’expression par excellence du « pouvoir du peuple ». Ses organisateurs annoncent que l’offensive pourrait reprendre de plus belle en septembre, lorsque le gouvernement va lancer une nouvelle série de mesures d’austérité.
Sur la route principale Athènes-Thessalonique, tandis que les automobilistes regagnent Thessalonique après un dimanche à la plage, une foule de manifestants en gilets de sécurité orange montent la garde au poste de péage principal menant à la deuxième ville de Grèce. Leurs gilets sont frappés du slogan : « Désobéissance totale ». Ils soulèvent les barrières rouges et blanches et invitent les conducteurs à passer sans payer les 2,80 euros de péage. Sur leurs banderoles, on peut lire : « Nous ne paierons pas », ou encore : « Nous ne donnerons pas notre argent aux banquiers étrangers ». Les automobilistes passent, reconnaissants, certains adressant un signe d’encouragement aux manifestants.
Les partis de gauche ont adhéré
« Nous allons assister à un résurgence de la désobéissance civile à l’automne », nous déclare Nikos Noulas, un ingénieur civil de Thessalonique, dans un café du centre, tout en déroulant une série d’affiches appelant au refus de payer.
Dès le début de l’année, le mouvement battait son plein : les voyageurs étaient invités à resquiller dans le métro à Athènes, les manifestants ayant recouvert les distributeurs de tickets sous des sacs plastiques, et à Thessalonique, les usagers ont pendant longtemps refusé de payer le bus après la hausse du ticket imposée par des sociétés privées subventionnées par l’Etat. D’autres refusent de payer leur redevance de télévision.
Les partis de gauche ont adhéré au mouvement, lui donnant une plus grande visibilité. En mars, plus de la moitié de la population était favorable au principe du refus de payer. Le gouvernement a pourfendu ce qu’il qualifiait de « parasitisme » irresponsable, affirmant que les resquilleurs nuisaient à la réputation du pays et privaient l’État de sources de revenus indispensables. De nouvelles lois contre le resquillage ont été adoptées et la police a sévi.
« C’est le début d’un divorce entre les Grecs et leurs responsables politiques, affirme l’écrivain Nikos Dimou. Dans tous ces mouvements, on retrouve un même ras-le-bol de la classe politique ». À Thessalonique, les esprits sont particulièrement échauffés. Fin juillet, les « indignés » ont dû replier les tentes qu’ils avaient déployées sur la place Syntagma, mais la Tour blanche de Thessalonique, située sur le front de mer, est toujours entourée de tentes et tendue de banderoles affichant « À vendre » et « Pas à vendre ».
« La Grèce vit un tournant de son histoire politique »
Il faut dire que le nord de la Grèce a été particulièrement frappé par la crise. Des entreprises ont commencé à mettre la clé sous la porte avant même le début de la débâcle financière. Résultat, l’activité économique est au point mort, et la mairie de Thessalonique a même pu afficher une nette amélioration de la qualité de l’air dans cette ville jusqu’alors congestionnée. Le 10 septembre, quand le Premier ministre grec Georges Papandréou se rendra à la célèbre foire internationale de Thessalonique pour présenter ses nouvelles mesures économiques, il sera accueilli par des manifestations.
Les indignés de Thessalonique pratiquent le flash-mobbing (mobilisations éclair), notamment devant des banques ou des bâtiments publics. Leur dernière cible a été le consulat d’Allemagne, devant lequel des dizaines de manifestants ont scandé des slogans et peint les trottoirs à la bombe, exigeant de l’Union européenne un plus gros effort, tandis que des policiers en civils se contentaient de regarder.
Antonis Gazakis, professeur de langue et d’histoire, affirme qu’il est frappé de voir qu’aujourd’hui le mouvement fait de nouvelles recrues, issues de toutes les tendances politiques, certains manifestants [de la Tour blanche] n’étant liés à aucun parti et ne s’étant jamais mobilisés auparavant. Ils veulent tous participer pleinement à ce débat sur les moyens de renouveler un système politique et parlementaire qu’ils jugent corrompu. « La Grèce vit un tournant de son histoire politique, assure Gazakis. C’est pourquoi je compte bien rester ici cet été. La dernière fois que le peuple est descendu dans la rue pour exiger un changement de constitution d’un telle importance, c’était en 1909. C’est une occasion idéale, un changement de modèle. La Grèce s’est réveillée. »
Leur presse (Presseurop), 5 août 2011
Source : Jura libertaire
Invité- Invité
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
thank to ola de tekitawa
source : http://www.defencegreece.com/index.php/2011/10/the-u-s-approved-to-grant-400-m1a1-abrams-to-greece
Crise grecque : notre argent servira à acheter 400 chars lourds US M1A1 Abrams et 20 blindés amphibies (10/10/12)
Chaque crise économique à fini avec une guerre mondiale, ce fut le cas pour la première guerre mondiale, ce fut le cas pour la seconde guerre mondiale, ce sera le cas pour un troisième conflit global qui se rapproche inexorablement. Vu la situation de la Grèce, il ne faut donc pas s’étonner que ce pays se prépare militairement…
Le gouvernement grec veut acquérir 400 chars Abrams M1A1 et 20 engins blindés amphibies AAV7A1 aux Etats-Unis pour un coût estimé à des centaines de millions d’euros, selon la revue très spécialisée Hellenic Defense & Technology. Les coûts précis ne sont pas connus, mais un char de ce type vaudrait dans les 3,2 millions d’euros d’unité. Le gouvernement américain devrait bientôt donner son accord.
Vu que la Grèce se trouve au bord de la faillite et doit fortement économiser, on ne peut que s’étonner d’une telle commande qui ne correspond en rien aux besoins des forces armées helléniques, puisque l’armée grecque a déjà commandé à l’Allemagne 70 Leopard-2 Hel (Hellenic), qui ont été livrés entre 2006 et 2009.
Le peuple grec descend mercredi dans la rue afin de protester contre les plans du gouvernement.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
bon béh avant d'avoir la version des valeureux journalistes de guerre sur place voici la version des méchants
la suite sur http://fr.contrainfo.espiv.net/Premier jour de grève générale
18h30 GMT+2 Rafle policière massive à la place Exarchia. Les flics courent après les gens.
18h15 GMT+2 Rien qu’à Athènes, au moins 15 détentions et 12 arrestations ont été confirmées. Des affrontements en cours à la rue Stournari à Exarchia.
18h00 GMT+2 A Théssalonique, beaucoup de contestataires sont restés dans l’Office du Travail occupée protestant contre la répression brutale et exigeant la libération immédiate de tous les détenus. Il y a une assemblée en cours avec presque 80 personnes là-bas.
La place Syntagma a été évacuée par la police qui n’a pas hésité d’attaquer ouvertement des grévistes âgés un peu plutôt (il y a eu un besoin urgent constant d’aide médicale à la place). En plus, de nombreuses unités de flics en moto aux Colonnes du Zeus Olympien (Olympieion) ont empêché les gens de partir.
Un peu plutôt, une énorme foule a attaqué la Banque nationale de Grèce et l’a dévastée à l’intérieur.
Il est à noter que des syndicats de base, des blocs anarchistes/anti-autoritaires, des blocs d’assemblées de quartier, des syndicats étudiants ont également été parmi les manifestants aujourd’hui. Demain le 20 octobre, les mobilisations autour de la grève contre le vote des nouvelles coupes budgétaires, imposées par le gouvernement et la troïka, dans toute la Grèce atteindront leur pic.
17h30 GMT+2 Rien qu’à Athènes, au moins 10 arrestations sont rapportées jusqu’à maintenant.
17h10 GMT+2 Selon Indymedia Athènes, des journalistes-photographes auraient demandé aux manifestants de ne pas porter de masques à gaz !
17h00 GMT+2 Des affrontements généralisés tout autour de Syntagma en ce moment; surtout dans les rues Voukourestiou, Mitropoleos et Filellinon. La majeure partie de la manif a été virée de la place, mais beaucoup de gens résistent et contre-attaquent la police. L’air au centre-ville semble rempli de gaz et de fumée.
16h30 GMT+2 Attaque policière coordonnée à Syntagma; des affrontements face-à-face avec les flics. Des milliers de personnes essayent toujours de rester sur la place malgré les grenades assourdissantes et le gaz lacrymogène.
16h20 GMT+2 Les médias mainstream ne disent quasiment rien concernant les mobilisations autour de la grève dans tout le pays et reproduisent simplement les propos du ministre de la Finance Evangelos Venizelos qui a dit à tous les députés dans le parlement que, s’ils ne votaient pas pour les coupes du gouvernement, « il n’y aura pas de demain ». Alors, nous ripostons : Détruisons l’État et le Capital ! De l’avenir pour le peuple en lutte !
16h00 GMT+2 Les gens sont poussés par les voyous policiers en direction de la rue Panepistimiou et de la place Omonia. Dans la partie supérieure de Syntagma, les combats de rue continuent. Les flics s’affrontent avec les gens là-bas en employant massivement du gaz lacrymogène.
Le bloc pacifiste du mouvement ‘Den Plirono’ (Je ne payerai pas !) a activement défendu d’autres contestataires contre les flics à Syntagma, selon une correspondance directe de plus de la part de la radio libre d’Athènes 98 FM.
Un officier policier a osé parler à l’aide d’un haut-parleur appelant les gens à quitter la zone. Une huée forte et claire a tout de suite été entendue de la part des manifestants. En même temps, la rue Mitropoleos est bloquée par la police, une tentative en préparation d’encercler toute la place Syntagma et de disperser les gens de la zone. En même temps, le canon à eau a été aperçu à côté de fourgons de flics quelques kilomètres plus loin, dans le Nord d’Athènes.
15h50 GMT+2 Dans les rues autour de la rue Ermou, des fascistes avec des têtes fracassées sont aidés à fuir avec les ambulances.
Beaucoup de contestataires à Athènes sont rapportés blessés et en besoin d’hospitalisation.
De la fumée noire épaisse peut être vue devant le Réfectoire à Propylaea.
A Serres, dans le Nord de la Grèce, la manif comptait 1300 personnes. Les contestataires ont exigé que tous les magasins ferment à cause de la grève. Peu après la fin de la manif, un gérant d’un magasin fast food a menace des contestataires en majorité jeunes, puis leur a jeté de l’acide sulfurique et les menacés avec un grand couteau !
15h40 GMT+2 Dans la partie supérieure de Syntagma, la majorité des contestataires soutiennent maintenant les tactiques insurrectionalistes. Certains ont même crié « On verra bien comment les médias veulent accuser les « cagoulés » aujourd’hui ! », sous-entendant que tout le monde veut défendre la manif contre la répression étatique.
Six arrestations à Volos; les manifestants se dirigent vers le poste de police principal. Il a également été confirmé que les flics ont fait une rafle à l’espace de rencontre des immigrants dans la même ville.
15h30 GMT+2 Opération policière le long de la rue Akadimias; des affrontements face-à-face avec les flics.
Les affrontements devant le Monument du Soldat inconnu continuent, en bas des escaliers menant au parlement. Malgré les tonnes de gaz lacrymogène utilisées par la police, les gens ne quittent pas la zone de Syntagma.
Un peu plutôt dans la rue Panepistimiou, le syndicat des chauffeurs de taxi a tenu des barricades à la rue Akadimias et s’est battu contre les porcs en uniformes avec d’autres contestataires; pour un moment, la seule rue menant à Syntagma était la rue Stadiou.
15h15 GMT+2 Après la manif à Théssalonique, des barricades ont été érigées devant l’Office du Travail. Une opération répressive massive; au moins trois arrestations jusqu’à maintenant; une jeune femme blessée et hospitalisée. La police a fait une rafle dans le bâtiment de l’Office du Travail où les manifestants s’étaient réfugiés.
Des manifs réussies ont eu lieu dans de nombreuses villes grecques comme Kalamata, Sparti, Nafplion, Preveza, Igoumenitsa, Orestiada, Kozani, Xanthi. A Larissa, environ 12 000 ont pris les rues. A Patras, la marche est terminée (rien que le bloc anarchiste du collectif Ergalioforos comptait plus de 600 personnes). A Volos, environ 10 000 et à Ioannina environ 10 000 manifestants. A Kavala, plus de 5000 personnes ont pris les rues dans une des plus grandes manifestations de ces dernières décennies; le Centre du Travail a été occupé par des manifestants.
Dans l’île Kerkyra, plus de 3000 personnes ont pris les rues, comme dans beaucoup d’autres îles. Dans l’île de Lesvos, environ 1000 personnes ont participé à la manif qui s’est terminée vers 14h GMT+2 et qui a été suivié d’une occupation des locaux de la préfecture. Il y a une assemblée en cours dans le bâtiment occupé.
14h50 GMT+2 A Syntagma le poste de garde du monument du soldat inconnu est en feu.
14h40 GMT+2 Des tirs de gazs visent la foule à la station de metro Panepistimiou. A Syntagma le mur de la police a été démoliee par les gens; il y a des clashs aux cocktails Molotov et aux pierres. Les flics renvoient les pierres sur les manifestants.
Les premières barricades enflammées sont en très hautes dans les rues Akadimias et Voukourestiou. De là des escadrons de police bloquent l’entrée de Syntagma.
Clashs à large échelle rue Akadimias et affrontements en face de la banque à côté du réfectoire de l’université rue Panepistimiou. Les gens bougent de Syntagma, ils envahissent le monument du soldat inconnu alors que les grenades assourdissantes pètent tout autour de Syntagma.
Au moins quatre escadrons de police se sont rués vers Propylaea depuis la place Syntagma. Beaucoup de blocs se sont dispersés rue Panipistimiou, des compagnons appellent les gens à se joindre à eux sur le front de Propylaea afin d’occuper le refectoie du bâtiment.
Place Kolokotroni, rue Stadiou les fascistes ainsi que le retraités de l’armée ont été vu chassant lespersonnes cagoulées.
À Thessalonique, la police a attaqué les grévistes avec des gaz lacrymogènes devant le Secrétariat général pour la Macédoine et de Thrace, et la plupart des gens se sont dirigés vers le Centre du Travail.
14h20 GMT+2 Les staliniens se retirent de Syntagma tout en frappant d’autres manifestants en route ! D’autres chantent « No pasaran ! » La foule est vraiment épaisse.
Les chauffeurs de taxi sont maintenant alignés à la rue Panepistimiou.
14h10 GTM+2 A Théssalonique, les flics ont lancé du gaz lacrymogène et essayé de séparer la manifestation en deux parties tout en frappant violemment quelques contestataires. En même temps, quelques gens ont pesté contre les jeunes encagoulés. Maintenant, la manif bouge à nouveau afin d’atteindre le Secrétariat général pour la Macédoine et Thrace.
A Syntagma, les flics emploient massivement du gaz lacrymogène et des grenades assourdissantes devant le mur en fer-plexiglas qui bloque l’avenue Vassilisis Sofias à côté du parlement; des blocs de contestataires sont partis à cause des substances chimiques. Les gens crient « A bas la junte du PASOK » et « Flics, porcs, assassins ». Les rues sont littéralement inondées; en ce moment, il n’y a pas de marche car toute la ville est un énorme défilé. Des gens se dirigent même vers le parlement depuis les trottoirs. Dans les rues Zalokosta et Akadimias, les flics anti-émeutes ont attaqué les travailleurs municipaux et les chauffeurs de taxi avec du gaz lacrymogène. Des affrontements violents à la rue Akadimias ont suivi. Des affrontements ont également été rapportés plutôt près de l’école polytechnique – la fin de la manif est toujours là-bas.
13h50 GMT+2 Mutinerie dans la prison de femmes de Koridallos; les détenues protestent contre les conditions de détention complètement inhumaines et refusent de regagner leurs cellules en solidarité avec les grévistes.
Des grévistes essayent de faire bouger le mur policier à l’avenue Vassilisis Sofias; les flics portent leurs casques et de nouvelles unités policières se dirigent de derrière le parlement vers le mur; des grenades assourdissantes ont été lancées.
Au moins 10 000 contestataires à Heraklion sur l’île de Crète; des attaques contre des banques et des voitures de police ont été rapportées. A Agrinio, presque 3000 personnes se sont rassemblées à la place Irinis. A Trikala aussi, une trentaine d’anarchistes ont pris les rues.
A Théssalonique, il y a eu des affrontements entre des manifestants quand une centaine d’insurrectionalistes ont attaqué des magasins, des banques, etc. à la rue Tsimiski.
A Syntagma, des gens se plaignent d’autres manifestants qui sont d’une humeur plus combative.
13h40 GMT+2 Dans les rues Panepistimiou et Aiolou, plusieurs personnes du bloc de la Fédération des Enseignants de Grèce ont été vues en train de frapper des étudiants de la secondaire !
13h20 GMT+2 Dans la partie inférieure de la place Syntagma, il y a eu des conflits entre des hooligans de foot supposés – il est encore à confirmer s’ils ont été virés par les manifestants du PAME.
13h10 GMT+2 Les médias bourgeois ont rapporté l’arrestation de quatre personnes âgées de 14 ans accusées de possession de cocktails Molotov. Il a été confirmé qu’ils ont été arrêtés dans un bus dans la ville quand ils étaient en route vers la manif.
En même temps, une légère menace fasciste est rapportée: presque 300 retraités de l’armée grecque ont été aperçus à la place Kolokotroni tenant des drapeaux nationaux et des douzaines de flyers de l’organisation néo-nazie Chrissi Avgi (l’aube dorée) ont été vus partout dans le centre d’Athènes.
12h50 GMT+2 A Patras, presque 5000 contestataires ont pris les rues et plusieurs blocs ont occupé le bâtiment de la Périphérie de Grèce occidentale.
12h30 GMT+2 A Théssalonique, au moins 10 000 manifestants se sont rassemblés pour l’instant se dirigeant de Kamara en direction du Centre de Travail.
A Livadia, environ 2000 personnes défilent et ferment les supermarchés.
12h00 GMT+2 La manifestation principale n’a pas encore commencé, mais les rues Panepistimiou et Stadiou sont déjà en train de se remplir avec des milliers de personnes. L’ordre policier de fermer la station de métro Syntagma est potentiellement meurtrier.
Les flics ne sont pas alignés devant l’avenue Amalias comme d’habitude, mais ils sont en ce moment sur les marches supérieures du parlement.
11h15 GMT+2 Une centaine de personnes ont défilé dans les rues des quartiers de Kesariani, Vyronas et Pagrati. Les manifestants ont attaqué une unité DIAS de flics en moto qui ont essayé de suivre la manif. Plusieurs personnes ont sérieusement frappé les flics, ils ont également défoncé une boutique de prêteur sur gages et balancé des ordures dedans et ils ont forcé les supermarchés ouverts de fermer. Il est à noter que, tandis qu’il y a des piles d’ordures qui ont remplies les rues des villes grecques à cause de la grève en cours des voiries, le syndicat vendu ADEDY a demandé au syndicat des travailleurs municipaux (POE-OTA) de nettoyer les rues où le défilé allait passer à Athènes afin d’éviter des « accidents malheureux » et des « éruptions de feu » pendant la grève de 48 heures, prouvant une fois de plus son rôle de collabo et pompier de la révolte sociale.
10h30 GMT+2 Présence policière massive dans le centre d’Athènes.
- 10 brigades de police (MAT) ont bloqué l’avenue Vasilissis Sofias à côté du parlement depuis 6h30 GMT+2. Le quartier de Kolonaki semble aussi bloqué.
- 20 brigades de police se sont alignées à la rue Akadimias.
Plus de 10 000 flics de tout genre dans les rues d’Athènes aujourd’hui afin d’opprimer la manifestation à venir. Le mur en fer-plexiglas de la police qu’on a déjà vu dans d’autres manifestations est placé une fois de plus à la jonction des magasins de fleurs [Louloudadika] à l’avenue Vasilissis Sofias. De nombreux groupes de flics en civil se trouvent à des points divers du centre-ville d’Athènes. Une équipe d’une quarantaine protégée par (au moins) une brigade de police traîne à la jonction des rues Bouboulinas et Stournari à Exarchia. Depuis hier, un canon à eau a été vu à l’avenue Mesogeion.
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
photos et vidéos des émeutes hier à athenes.
http://berthoalain.wordpress.com/2011/10/19/austerite-emeute-a-athenes-19-octobre-2011/
http://berthoalain.wordpress.com/2011/10/19/austerite-emeute-a-athenes-19-octobre-2011-les-videos/
http://berthoalain.wordpress.com/2011/10/19/austerite-emeute-a-athenes-19-octobre-2011/
http://berthoalain.wordpress.com/2011/10/19/austerite-emeute-a-athenes-19-octobre-2011-les-videos/
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Deuxième jour de grève générale
16h10 GMT+2 Emploi massif de gaz lacrymogène à Syntagma. Des staliniens ont attaqué des manifestants qui essayaient de prendre la place.
15h45 GMT+2 Il y a toujours de manifestants à la rue Amalias, devant le parlement, ainsi que dans les rues Fillelinon et Mitropoleos. La place est cependant évacuée et encerclée par les flics. Les staliniens bloquent toujours l’accès.
Il faut que ce soit clair que le PAME et le KNE ne sont pas des communistes ! Ce sont des indics et des voyous staliniens travaillant pour le régime.
Aujourd’hui, ils ont rendu plus de manifestants à la police que dans de nombreux cas dans le passé, notamment en 1998.
plus d'info sur http://fr.contrainfo.espiv.net/
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Une analyse de la situation en Grèce qui m'a été envoyée par une copine du NPA. À lire tranquillement, éventuellement discuter, etc. Je le mets en spoiler parce qu'il est très long.
- Spoiler:
- La Grèce au bord de l’état d’urgence, par Aris Leonas
[NB :
Ce texte est extrait d’un article plus long sur la crise globale et les
résistances en cours d’écriture par Kolya Abramsky, qui explorera les
questions posées par la lutte politique mondiale qui émerge, le dernier
stade du développement de la crise ; les limites du réformisme
politique ; le contrôle des moyens de production et reproduction
stratégiques ; et la question de la force (du pouvoir ?). Nous
espérions avoir maintenant fini ce long article, mais cela n’a pas été
possible. Cependant, vu l’urgence de la situation en Grèce, et le fait
que la situation peut changer radicalement dans les prochains jours, il a
été décidé, en accord avec Aris Leonas qui est le principal auteur de
ce texte sur la Grèce, d’envoyer cette partie séparément.]
En
Grèce, de nombreux facteurs significatifs suggèrent qu’elle est à la
veille de changements majeurs. La perturbation des opérations basiques
de l’Etat, en conjonction avec la certitude largement répandue que la
dette grecque est incontrôlable (rumeurs permanentes d’un défaut de
paiement dans la période qui arrive) tracent le tableau d’une crise et
d’une instabilité politique qui semblent être précurseurs d’une crise
politique plus généralisée qui s’étendrait au reste des régimes du sud
de l’Europe d’abord, et possiblement jusqu’au cœur de la Zone Euro,
compte tenu de l’accélération des tensions de la crise financière et des
désaccords entre les leaders actuels de la Zone Euro. Les jours restant
avant le sommet des leaders européens du 23 octobre et le sommet du G20
durant la première semaine de Novembre sont cruciaux. Quelquechose doit
céder, et rapidement. Et cela pourrait aller dans bien des directions
différentes. Pour le meilleur, ou pour le pire. Des rumeurs, qui peuvent
être vraies ou fausses, circulent sur la possibilité d’un déploiement
en Grèce dans les prochains jours du personnel militaire de
l’EuroGendFor (Force de Gendarmerie Européenne). Voir l’encadré
ci-dessous pour une description plus détaillée.
D’un
côté, il y a un niveau incroyable d’activité politique et de
mobilisation de pans très larges de la société. Cela a continué à
s’intensifier, à se massifier et s’inscrire dans une continuité pendant
que la crise s’aggravait profondément depuis 2009. Ces mouvements ont
suivi le schéma général suivant : fort mouvement étudiant et émeutes in
2006-07 avant l’annonce officielle de la crise de la dette grecque ; des
semaines d’émeutes urbaines en Décembre 2008 par les jeunes en riposte à
l’assassinat policier d’un adolescent ; des manifestations de masse ;
13 grèves générales depuis les négociations avec le FMI ; une forme plus
politique du mouvement des indignés (comparé au mouvement similaire en
Espagne) ; la dernière étape de cette série de résistances s’exprime par
les occupations d’espace public et des grèves dans des industries
stratégiques telles que le transport ou le rail.
D’un
autre côté, ce haut niveau de mobilisation n’a pas stoppé ni même
ralenti le rythme des mesures d’austérité, ni les privatisations en
masse, et la répression s’accroît. La police répond à la contestation
avec une extrême violence, et de plus en plus de grèves sont déclarées
illégales. Malgré le haut niveau d’organisation, les gens font état d’un
profond sentiment de désespoir et ne perçoivent pas clairement
d’alternatives construites par le peuple. Il y a beaucoup de panique et
un sentiment général d’effondrement économique, politique et surtout
social. Tandis que le fonctionnement de la société se grippe de plus en
plus, la reproduction des pans massifs de la société est de plus en plus
difficile. Rein ne fonctionne, ni les services publics, ni le privé.
Les
organisations politiques, telles que les partis de gauche ou des
groupes du milieu anti-autoritaire ou anarchiste, subissent une énorme
pression. L’accélération de la crise économique mène à une sérieuse
crise politique et l’absence totale d’une alternative concrète est
criante. Certaines voix du côté de la gauche commencent à murmurer le
besoin de former un gouvernement de gauche constitué d’une large
coalition des partis de gauche et de groupes plus petits. Cependant, ils
sont incapables d’énoncer cette idée de manière à avoir un écho dans
les luttes et les mouvements larges qui sont apparus de façon très
soudaine et décentralisée. Cela en dépit du fait que ces partis sont
potentiellement très fort, puisque ils font 26% dans les sondages, alors
que le parti au pouvoir recueille 15%, avec 50% des votants qui
déclarent l’intention de s’abstenir lors de toute future élection. Le
panel des partis de gauche comprends : Syriza, une coalition de gauche
née après le déclin des Forums Sociaux ; le Parti Communiste, un parti
communiste traditionnel avec ses propres syndicats, qui sont largement
critiqués pour leur réticence à rejoindre le reste de la gauche dans une
sorte de coalition ; Antarsia, une petite coalition de groupes
anticapitalistes ; et les Verts-Ecologistes, un parti relativement
récent, lié aux Verts Européens.
Le
peuple subit une pression énorme. De plus en plus de gens ne peuvent
plus payer leurs impôts, rembourser leurs crédits ou même assurer la
satisfaction de leurs besoins fondamentaux tels que l’électricité, la
santé, le logement, etc. Le chômage augmente rapidement et est attendu à
une moyenne de 25% au premier semestre de 2012. Des impôts élevés sont
imposés via les factures d’électricité, l’économie s’est contractée
rapidement, et la peur, même la panique, règne sur de larges parts de la
population active. Tout ceci a créé une masse fluide de travailleurs
licenciés et de salariés sur-exploités et paniqués. Ces gens ne sont pas
connectés aux syndicats traditionnels (les syndicats qui pour la
plupart sont traditionnellement rattachés à deux partis majeurs : le
PASOK au pouvoir et Nea Dimokratia qui était au pouvoir jusqu’à une
défaite aux élections de 2009). Le chômage et la précarité touchent les
plus jeunes générations, qui sont forcées d’émigrer (principalement en
Europe Centrale et du Nord, ainsi qu’en Australie ou au Canada). Cela
est particulièrement vrai des travailleurs hautement qualifiés et des
diplômés d’université.
Situation actuelle :
Le
niveau et l’intensité des luttes a rapidement augmenté depuis cet été
et pendant les premières semaines d’octobre. La version grecque des
Indignés (« Aganaktismenoi”
en grec), qui s’est terminé sur des émeutes milieu juillet, semble
avoir achevé son premier cycle d’existence, laissant derrière lui
l’espace d’une large base d’interaction entre différents groupes et
mouvements à travers le pays. Cela s’est exprimé sous la forme de
nombreuses activités décentralisées et spontanées telles que des grèves
et des occupations dans le secteur du public, des manifestations
massives et des émeutes. Durant cette période, des nouvelles formes de
comités de lutte ont émergé, augmentant en nombre de participants et
montrant une volonté de s’unir autour de l’appel à la grève de 48h lancé
par la Confédération Générale des Travailleurs (GSEE) et la
Confédération des Fonctionnaires (ADEDY) pour les 19 et 20 Octobre. Bien
que ces comités soient encore récents, ils se sont déjà avérés très
stables. Ils sont tous différents tant par leur forme que par leur lieu
de lutte (d’intervention), il y a des syndicats locaux sur les
lieux de travail, des assemblées qui organisent des occupations, des
assemblées de quartier qui organisent des luttes locales et se
rassemblent lors des temps forts, comme les appels à manifester dans le
centre d’Athènes.
Plusieurs nouvelles formes de lutte sont nées durant cette période.
Cela inclut des occupations de ( ministères et bureaux du
gouvernement ; la perturbation des opérations à différents niveaux de
l’Etat, des autorités locales jusqu’aux services de l’Etat tels que les
impôts et les tribunaux ; l’occupation des infrastructures productives
(moyens de transport public, voies ferrées, occupations par le puissant
syndicat des travailleurs de la Compagnie Publique de l’Energie). Tous
les jours des protestations plus petites perturbent aussi le
fonctionnement normal de la vie sociale, économique et commerciale.
Cependant, ce niveau de mobilisation n’a, jusqu’à maintenant, pas réussi
à stopper ni même ralentir le rythme des mesures d’austérité, ni les
privatisations massives. De plus, les efforts faits pour créer une
organisation « parapluie » (=un cadre unitaire, une sorte de fédération ou confédération qui « chapeaute » et englobe les orgas, NdT) large
et concrète rassemblant tous ces mouvements n’a, pour le moment, abouti
à aucune forme d’institution nouvelle. Les partis de gauche, les
militants et les travailleurs se rencontrent dans ces luttes de manière
assez chaotique. Il devient de plus en plus important de s’assurer que
ces comités qui ont émergé deviennent le centre de gravité légitime pour
construire et défendre un pouvoir populaire de masse par la lutte.
Jusqu’à
maintenant le gouvernement a tenté d’éviter une explosion d’en bas
incontrôlable (comme les occupations en cours dans la Compagnie Publique
de l’Energie, les grèves des éboueurs des collectivités locales). La
répression grandit. Les manifestations sont traitées par des niveaux de
violence policière de plus en plus élevés. De plus en plus de grèves
sont déclarées illégales et des entreprises privées sont embauchées par
le gouvernement pour assumer les tâches qui ne sont pas prises en charge
du fait des grèves et des occupations dans le secteur public, etc.
L’armée a même été appelée pour nettoyer les rues, puisque les éboueurs
sont en grève.
Nous
arrivons maintenant à un point critique, et ce n’est qu’une question de
jours. Dans le temps restant avant les sommets mentionnés au-dessus, le
mouvement par en-bas intensifie ses actions par les grèves et les
manifestations à travers le pays. Dans le même temps où l’activité de
masse s’accroît, le gouvernement prend de nouvelles initiatives par
en-haut, apparemment en préparation de ce qui arriverait si le
gouvernement démissionnait. Ces plans autour d’un état d’urgence amènent
les mesures anti-démocratiques à des niveaux inédits.
Certaines
initiatives du gouvernement montre que cette semaine est probablement
la plus cruciale de cette période de crise en Grèce. De ce point de vue,
on considère comme particulièrement important un article signé le
Dimanche 16 Octobre par 3 ministres importants, et soutenu par le
ministre des Finances V. Venizelos. Cet article appelle la peuple à
suivre loyalement les politiques agréées par le FMI, et à établir le
consentement de la majorité silencieuse contre la soi-disant minorité
bruyante qui perturbe le fonctionnement politique du pays. Cet article a
une tonalité incroyablement autoritaire et anti-démocratique, donnant à
voir l’urgence de la situation. Un autre facteur important qui renforce
l’image d’un gouvernement qui s’effondre est le nombre croissant de
syndicats importants et le grand nombre de militants qui se retirent du
PASOK, parti au pouvoir, de même qu’un de ses parlementaires. Les
rumeurs vont bon train à propos des scénarios possibles de ces prochains
jours, et il est quasi-impossible de séparer le vrai du faux. Cela
comprends une rumeur comme quoi un genre de nouveau compromis politique
et social anti-démocratique sera mis en place entre les partis de
centre-droit, sous la forme d’un gouvernement d’unité nationale ou d’un
gouvernement de technocrates ou d’un état d’urgence, etc, dans le but
d’empêcher la menace d’un scénario encore pire, une menace qui reste
non-dite par tous. On peut penser que cette menace que personne n’énonce
clairement et que les autorités politiques établies ne comprennent que
trop bien, est la menace d’une révolution par en-bas. La question du
pouvoir politique est posée et la crise politique se résoudra dans les
jours et les semaines à venir, dans un sens ou dans l’autre.
Ceci
est un appel aux peuples en Europe et dans le reste du monde, appel à
observer de près ce qui se passe en Grèce et à se tenir prêts pour les
prochaines étapes du développement de cette crise politique, qui
s’étendra bientôt, en toute probabilité d’abord au reste de l’Europe du
Sud et ensuite à l’Union Européenne dans son ensemble. La crise
politique en Grèce a mis environ 2 ans à atteindre son apogée et ce laps
de temps a des chances d’être bien moindre dans les autres pays alors
que que la crise européenne et globale s’accélère. Il n’y a pas de temps
à perdre.
Dernière édition par Nyark nyark le Ven 21 Oct - 23:03, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
tu pouvait le mettre en spoiler mais t'était pas obliger de le mettre en tout petit je suis la gueule coller contre mon écran pour le lire
mais j'ai réussi donc : le fascisme ou la revolution?
mais j'ai réussi donc : le fascisme ou la revolution?
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Sorry pour la présentation, j'arrive pas à faire mieux (cherche pas à savoir pourquoi, bug de merde). Mais l'essentiel c'est le fond non (pour peu qu'on arrive à lire certes^^)
Invité- Invité
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Ah en 16 c'est pour les mal voyants^^
Bon, et sur le fond, vous en pensez quoi maintenant que vous arrivez à lire ? (merci .^o ^^)
Bon, et sur le fond, vous en pensez quoi maintenant que vous arrivez à lire ? (merci .^o ^^)
Invité- Invité
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Une discussion intéressante ici.
Désolée de renvoyer sur ce forum que je n'aime pas plus que certains d'entre nous ici, mais ce topic est bourré d'infos, et très complet. Étant donné la confusion qui règne et les infos contradictoires, c'est un peu difficile de se faire une idée claire sur le sujet.
Désolée de renvoyer sur ce forum que je n'aime pas plus que certains d'entre nous ici, mais ce topic est bourré d'infos, et très complet. Étant donné la confusion qui règne et les infos contradictoires, c'est un peu difficile de se faire une idée claire sur le sujet.
Invité- Invité
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Nyark nyark a écrit:Ah en 16 c'est pour les mal voyants^^
Bon, et sur le fond, vous en pensez quoi maintenant que vous arrivez à lire ? (merci .^o ^^)
Texte intéressant, mais bien sûr incomplet. Dommage qu'il ne développe pas plus les "nouvelles formes de luttes". Il faudrait maintenant que les Grecs puissent oublier leur différents pour créer un mouvement véritablement unitaire. Quand je lis ce genre d'article, j'ai toujours la même question sans réponse qui revient: comment pouvons-nous à notre niveau, aider les Grecs dans leur lutte? Comment passer de simple spectateur à acteur?
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
si t'as lu ce qu'il c'est passé un peu ses dernieres greves en grece tu sais donc que l'unité est loin d'etre la surtout quand les stal du PAME font office de flic
http://lechatnoiremeutier.wordpress.com/2011/10/24/grece-retour-sur-la-journee-de-greve-generale-du-20-octobre-2011-greves-occupations-et-desobeissance-fiscale/
https://lereveil.ch/grece-les-staliniens-collaborent
et ailleurs
http://lechatnoiremeutier.wordpress.com/2011/10/24/grece-retour-sur-la-journee-de-greve-generale-du-20-octobre-2011-greves-occupations-et-desobeissance-fiscale/
https://lereveil.ch/grece-les-staliniens-collaborent
et ailleurs
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
niouze a écrit:si t'as lu ce qu'il c'est passé un peu ses dernieres greves en grece tu sais donc que l'unité est loin d'etre la surtout quand les stal du PAME font office de flic
http://lechatnoiremeutier.wordpress.com/2011/10/24/grece-retour-sur-la-journee-de-greve-generale-du-20-octobre-2011-greves-occupations-et-desobeissance-fiscale/
https://lereveil.ch/grece-les-staliniens-collaborent
et ailleurs
Evidemment je n'ai pas une grande sympathie pour les stals, mais je trouve qu'il est assez facile, par rapport à leur passé, de leur faire porter le chapeau. Parce qu'il semble facile de mettre dans un article "les staliniens collaborent" pour que tout le monde le croit. Je suis donc très prudent avec ça...
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Une discussion intéressante ici.
Effectivement la discussion est très intéressante et n'est pas manichéenne comme c'est souvent le cas.
Merci NN.
REFERUNDUM EN GRECE
europe 1 et ailleursDECRYPTAGE - Le référendum grec sur le plan d'aide du sommet européen laisse de nombreuses questions en suspens.
Georges Papandréou, le Premier ministre grec, a décidé lundi soir de soumettre le plan d'aide européen décidé le 26 octobre dernier à l'approbation de ses concitoyens. Ce sera la première consultation populaire dans le pays depuis l'abolition de la monarchie en 1974, après la chute de la dictature des colonels.
Pris de court, le président Nicolas Sarkozy doit téléphoner mardi à la chancelière Angela Merkel pour évoquer avec elle cette décision.
Ce référendum était-il prévu ? Absolument pas. De nombreux partenaires européens de la Grèce se sentent trahis, alors que ceux-ci avaient eu tant de mal à se mettre d'accord sur un plan de secours pour la Grèce et la zone euro le 26 octobre dernier.
Quand aura lieu le référendum ? Aucune date précise n'a pour l'instant été avancée mais le suffrage pourrait avoir lieu en janvier.
Pourquoi un référendum ? Georges Papandréou veut éviter d'être amené à annoncer des élections législatives anticipées. Il estime qu'il doit obtenir un soutien plus large de ses concitoyens avant d'aller plus loin. Car depuis plusieurs semaines, les signes d'hostilité au gouvernement se multiplient en Grèce. Le 19 octobre, plus de 120.000 personnes ont ainsi manifesté dans tout le pays afin de protester contre le dernier plan de rigueur adopté par les autorités.
Sur quoi portera-t-il ? Il s'agit d'approuver ou non le plan d'aide conclu entre les Européens le 26 octobre dernier. La zone euro avait convenu de prêter 130 milliards d'euros à la Grèce. Les créanciers privés (banques, assureurs, etc.) acceptent également d'essuyer 50% de pertes sur les quelque 210 milliards d'euros de titres de dettes grecs qu'ils détiennent. Une mesure à laquelle devraient participer 90% des banques, d'après l'Institut de la finance internationale (IIF), le lobby mondial des banques.
Le plan prévoit aussi un contrôle plus étroit des pays de la zone euro sur la gestion budgétaire du pays, ce qui revient à une perte de souveraineté, et de nouvelles mesures d'austérité.
Quelles sont les conséquences de cette annonce ? Cette annonce surprise va fragiliser la position des Européens vis-à-vis de leurs partenaires économiques (Etats-Unis et Chine en tête), alors que le G20 doit se tenir les 3 et 4 novembre à Cannes. D'ailleurs, le président Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel doivent en discuter par téléphone mardi.
Ensuite, les relations entre la Grèce et les autres pays membres de la zone euro risquent de se tendre fortement. En Allemagne, les réactions ne se sont pas fait attendre. "C'est une étrange manière d'agir", a par exemple déploré Rainer Brüderle le président du groupe parlementaire du FDP (libéral), partenaire avec l'Union chrétienne-démocrate (CDU) de la coalition au pouvoir.
Comment les bourses réagissent-elles ? Les marchés n'ont pas attendu très longtemps pour sanctionner lourdement les bourses européennes et les valeurs bancaires. A l'ouverture, le CAC 40 affichait un repli de 1,89%, le DAX de 3,37%, la Bourse de Madrid de 2% et celle de Milan de 3%. En milieu de matinée, les indices Stoxx des banques (-4,98%) et des assurances (-5,08%) accusaient les plus fortes baisses sectorielles en Europe. L'euro a aussi reculé par rapport au dollar (à 1,3725 vers 10h30).
Que vont répondre les Grecs ? Personne ne peut préjuger de la réponse qu'apporteront les citoyens grecs mais les premiers éléments ne semblent pas favorables à un oui. 60% des Grecs jugent l'accord du 26 octobre négatif, d'après le dernier sondage sur la question, publié samedi par le journal To Vima.
@DominiqueReynie
Dominique Reynie
#Papandreou vient de confier à 50% des Grecs le pouvoir de décider de l'avenir des Européens... qui les soutenaient pourtant !
Nov 01 via TwitterrificFavoriteRetweetReply
Que se passera-t-il si les Grecs disent oui ? Le plan d'aide serait appliqué. En revanche, rien ne dit que les marchés patienteront calmement d'ici là sans broncher. Il est même fort probable que les investisseurs privés ou les pays émergents considèrent d'un mauvais œil ce retard pris dans l'application du plan. Une forte volatilité est à prévoir d'ici au vote.
Et s'ils disent non ? C'est l'avenir de la Grèce au sein de la zone euro qui semble en jeu. L'économiste chypriote Christopher Pissarides, lauréat du prix Nobel, n'est pas optimiste. "En cas de victoire du 'non', la Grèce ferait défaut immédiatement. Je ne la vois pas rester dans l'euro", prédit-il. Le ministre finlandais des Affaires européennes, Alexander Stubb, estime lui aussi que le référendum équivaudra à un vote sur l'appartenance du pays à la zone euro.
perso en voila une bonne nouvelle (rien qu'a voir la peur des "marché"^^)
et j'espère surtout que si comme prévu les grecs disent non: son gouvernement réfléchira a ne rien remboursé aux banques comme les islandais car c'est bien du refus de ce laisser dicter par la "loi des marché" dont il s'agit la !
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Nyark nyark a écrit:Les manifs serviraient-elles à quelque chose ?
Mais y a longtemps que les manifs grecques ne ressemblent plus aux manifs françaises !
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
çà a surpris le monde, mais c'est bien la poussée populaire qui se fait entendre. En même temps çà permet au gouvernement Grec de temporiser.
à suivre, car il y a là un truc important qui se passe.
à suivre, car il y a là un truc important qui se passe.
Paz- Messages : 52
Date d'inscription : 28/03/2011
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
tres interessant de voir comment aujourd'hui c'est en train de tourner au debat sur le bien fondé du
référendum et des decisions "démocratiques".
écoutez donc les avis des uns et des autres ....
à votre avis qu'en pensent nos cheres elites ???? XD
référendum et des decisions "démocratiques".
écoutez donc les avis des uns et des autres ....
à votre avis qu'en pensent nos cheres elites ???? XD
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
nos élites reste dans leur fonction elles se permettent rapidement de faire des effets d'annonces médiatiques (d'ailleurs intéressant de voir comment au moindre hic notre nain national appel la presse avant toute choses ) et se permettent une ingérence qui serait très mal vu si on était a la place des grecs (imaginer ce qu'ils se passerait si les allemands par exemple disait a notre gouvernement comment gérer nos dépenses publics )
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
Grèce : Papandréou obtient le soutien de son cabinet et change les chefs des armées
FRANCE INFO - 07:17
il est joueur lui .... ^^
mais pas sur de ce que ça peut presager pour la suite.
je serais grec j'aurais des doutes ........
FRANCE INFO - 07:17
Réuni cette nuit en session extraordinaire, le gouvernement grec a décidé de soutenir "à l’unanimité" le projet de référendum présenté par Georges Papandréou. Le cabinet a également approuvé la décision de demander vendredi un vote de confiance au parlement. Dans ce contexte de crise, l’annonce cette nuit du changement de tout l’état-major militaire est critiquée par l’opposition. Peut-être un prélude à une alternance.
Confronté à des critiques venues du monde entier, et certaines de parlementaires de son propre parti, le Pasok, le Premier ministre grec a obtenu cette nuit le soutien de son gouvernement. Mais cette réunion, qui s’est achevée à 3h du matin, a duré sept heures, signe que cette “unanimité” n’était pas acquise au départ. Le vote du parlement vendredi pourrait se jouer à quelques voix. Georges Papandreou ne dispose plus que de 152 élus sur 300.
“Le référendum sera un mandat clair et un message clair en Grèce et à l’extérieur concernant notre avenir européen et notre participation à l’euro. Personne ne pourra douter que l’avenir de la Grèce se trouve dans l’euro” affirme le Premier ministre grec dans un communiqué publié par ses services. Autant dire que la question pourrait être très large.
Grèce : Papandréou soutenu par son gouvernement, mais pas par la population, reportage signé Vanessa Descouraux (1'20")
Changement de tout l’état-major militaire
Dans ce contexte de crise économique et politique, le remplacement annoncé cette nuit du chef d’état-major des armées et des chefs d’état-major de l’armée de Terre, de la Marine et de l’Armée de l’air a suscité de vives critiques de la part de l’opposition. “Vous êtes finis, laissez les forces armées tranquilles” a dénoncé Margaritis Tzimas, chargée des questions de défense au sein du parti Nouvelle Démocratie (opposition de droite).
Ce vaste renouvellement de l’état-major militaire était programmé depuis longtemps et n’a aucun lien avec la situation politique a expliqué une source au ministère de la défense selon l’AFP. Mais selon d’autres, une telle décision est classique avant une alternance politique...
il est joueur lui .... ^^
mais pas sur de ce que ça peut presager pour la suite.
je serais grec j'aurais des doutes ........
Re: Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός
plus de referendum mais l'extreme droite ..........
En Grèce, l'extrême-droite entre au gouvernement pour la première fois depuis 1974
fr info
..................
En Grèce, l'extrême-droite entre au gouvernement pour la première fois depuis 1974
fr info
Le gouvernement grec de coalition, formé par le nouveau Premier ministre Lucas Papademos, a prêté serment. Pour la première fois depuis 1974, l'extrême-droite y est représentée avec le ministre des Transports et le secrétaire d'État au développement et à la Marine marchande.
Comment est accueilli ce nouveau gouvernement en Grèce ? A Athènes, Angélique Kourounis.
Entre 1967 et 1974, la Grèce fut dirigée par ce qu'on a appelé la dictature des colonels. Mais depuis 1974 et le retour de la démocratie, l'extrême-droite n'avait jamais été représentée au gouvernement. Elle l'est à nouveau dès aujourd'hui avec l'entrée de deux députés du parti Laos. Makis Voridis, issu de l'organisation de jeunesse du parti juntiste et longtemps proche du Front national français, est nommé ministre des Transports. Adonis Georgiadis, notamment co-éditeur d'un sulfureux pamphlet antisémite, obtient le secrétariat d'Etat au développement et à la Marine marchande.
Dans le reste de l'équipe de ce nouveau gouvernement de coalition, Evangélos Vénizelos, poids-lourd socialiste, reste à son poste de ministre des Finances. Les Affaires étrangères échoient à un libéral de la Nouvelle Démocratie, l'ex-Commissaire européen Stavros Dimas. Sur la nouvelle équipe resserrée de 17 ministres, 12 socialistes sortants sont maintenus à leurs postes.
Ce nouveau gouvernement a prêté serment aujourd'hui, autour du nouveau Premier ministre et ancien vice-président de la Banque centrale européenne Lucas Papadémos. Il a succédé à Georges Papandréou cette semaine.
..................
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