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Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός

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Message  spike Jeu 30 Déc - 14:21



Explosion sans victimes devant l’ambassade grecque à Buenos Aires
Presque au même moment une bombe a explosé à Athènes devant un tribunal.



Une bombe a explosé tôt jeudi devant l’ambassade de Grèce à Buenos Aires faisant des dégâts mais pas de victime, a-t-on appris auprès de la police. «Il y a eu un engin explosif devant l’ambassade de Grèce», a dit une porte-parole de la police à l’AFP en soulignant que les dégâts n’étaient pas considérables et qu’une enquête était en cours.

L’explosion s’est produite à 2 heures locales et aucune revendication n’a été reçue dans l’immédiat. Selon un voisin interrogé par une chaîne de télévision, il s’agirait de la «quatrième ou cinquième (attaque cointre l’ambassade) mais la plus forte, les autres étant des jets de cocktails molotov».

Un peu plus d’une heure plus tard, une bombe a explosé à Athènes devant un tribunal, faisant des dégâts mais pas de victime, à moins de trois semaines du début du procès de membres présumés d’un groupe anarchiste radical soupçonné d’attaques aux colis piégés ayant visé des ambassades étrangères en Grèce en novembre.
Début novembre la Grèce avait connu une série d’attaques et de tentatives au colis piégés notamment contre des ambassades étrangères, attribuées à la mouvance anarchiste extrémiste. Quatre des colis avaient détoné et une employée d’une firme de messageries avait été blessée.

A Rome la semaine dernière deux colis piégés avaient explosé aux ambassades de Suisse et du Chili, faisant deux blessés. Toujours à Rome, un paquet contenant des explosifs avait été découvert lundi à l’ambassade de Grèce, mais a pu être neutralisé et n’a pas fait de victime.

(Source AFP)
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Message  ivo Lun 17 Jan - 10:44

Grèce : des anarchistes présumés devant la Justice
FRANCE INFO - 05:05
Une dizaine de membres présumés d’un groupe anarchiste radical grec comparaissent devant la justice à Athènes aujourd’hui.
Ce groupe extrémiste "la Conspiration des cellules de feu" est actif depuis plus de deux ans. Il a entre autres revendiqué l’envoi en novembre des colis piégés contre des dirigeants européens et des ambassades.
Cinq de ses membres sont actuellement en détention provisoire dans une prison près d’Athènes.
La cour doit siéger plusieurs mois.

Des membres présumés d’un groupe anarchiste comparaissent devant la Justice à Athènes. Ce sont des membres de "la Conspiration des cellules de feu".Mikael Roparz (0'54")

Le procès qui s’ouvre près d’Athènes sera placé sous haute surveillance. Les mesures de sécurité seront draconiennes.
Il faut dire que ces derniers jours, plusieurs appels à manifester ont été lancés, notamment sur Internet par des groupes anarchistes en Grèce mais aussi en France.


Lié à la mouvance anarchiste locale et active depuis 2008, la Conspiration des cellules de feu n’a jamais signé d’actions meurtrières. Elle est à l’origine d’une dizaine d’attentats, incendiaires puis à l’explosif.
La police estime à 300 le nombre de membres de ce groupe.
Leurs cibles : les symboles de l’Etat, les églises ou encore les médias.

L’action la plus récente remonte au 30 décembre. Le siège du tribunal administratif d’Athènes avait été endommagé.

La police est sur les traces de ce groupe depuis septembre 2009.
Une cache avait été découverte dans la banlieue d’Athènes.
La plupart de ces militants sont des jeunes de bonne famille. Ils sont âgés d’une vingtaine d’années. Ces“ terroristes amateurs” comme les surnomme la presse grecque, cherchent à attirer l’attention de la communauté internationale notamment avec la crise que traverse la Grèce depuis un an.

Agés de 19 à 30 ans, les accusés devront répondre de l’accusation d’“appartenance à une organisation terroriste”, passible de 10 à 25 ans de prison. Deux ont assumé leur participation au groupe.

Attentats en augmentation
D’après Europol (office de police criminelle intergouvernemental de l’Union européenne), le nombre d’actes terroristes est en nette augmentation depuis deux ans, avec “un total de 40 attaques terroristes lancées par l’extrême gauche et les groupes anarchistes en 2009, soit une augmentation de 43% par rapport 2008”, note l’office de police criminelle dans un état des lieux du terrorisme publié cette année. “Leurs thèmes idéologiques”, souligne le rapport, “sont l’anticapitalisme, l’antimilitarisme, l’antifascisme et l’abolition des frontières”.


Confrontée pendant plus de 20 ans à un extrémisme issu de la résistance à la dictature des colonels (1967-74), la Grèce avait cru tourner la page avec le démantèlement et les jugements au début des années 2000 du groupe du 17 Novembre et de Lutte armée révolutionnaire.

Mikaël Roparz
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Message  ivo Mer 2 Fév - 15:03

Grèce: Un colis piégé envoyé au ministère de la Justice
Mis à jour le 02.02.11 à 14h40
La police grecque a désamorcé ce mercredi un paquet piégé adressé au ministre de la Justice Harris Kastanidis, a-t-on appris de source policière, deux mois après une vague d'envois similaires à des ambassades à Athènes et à des administrations à l'étranger. Cette nouvelle tentative d'attentat n'a pas été revendiquée.

Le paquet piégé a été découvert lors d'un contrôle de sécurité au ministère de la Justice à Athènes. «Il contenait des explosifs, une pile et des câbles.

Signe de solidarité avec des accusés?

Le mécanisme découvert était identique à ceux des paquets piégés de novembre», a déclaré un responsable policier qui a refusé d'être identifié.

Le procès de 13 personnes soupçonnées d'appartenir au groupuscule de la «conspiration des cellules de feu», qui a revendiqué plusieurs attentats ou tentatives d'attentat à la bombe depuis 2009 y compris ceux de novembre, se déroule sous haute surveillance depuis le mois dernier dans l'enceinte d'une prison d'Athènes.

Selon des sources policières, le paquet piégé désamorcé mercredi pourrait avoir été envoyé en signe de solidarité avec les accusés.

Avec Reuters
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Message  ivo Sam 19 Fév - 12:15

Grèce - Les financiers dictent leur loi
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2220&id=26
Ceux que les habitués de la finance appellent la Troïka (le FMI, la Banque centrale européenne et l'Union européenne) ont exigé de la Grèce qu'elle privatise plus vite ses entreprises publiques. Ils estiment qu'un objectif de 7 milliards d'euros de ventes d'ici 2013 est insuffisant et exigent de l'État grec qu'il récupère 15 milliards d'ici 2013, et même 50 milliards d'ici 2015 !

Il y a un an, l'État grec s'était retrouvé dans l'impossibilité de rembourser ses emprunts aux grandes banques internationales, tant leurs taux d'intérêt étaient élevés. Ces trois institutions internationales ont alors décidé de lui prêter 110 milliards, en plusieurs fois, pour lui éviter la banqueroute. En réalité ces institutions agissaient alors comme représentants des intérêts des financiers internationaux qui avaient prêté à l'État grec et s'inquiétaient de ne pas pouvoir récupérer leur mise.

Le FMI et l'Union européenne avaient accompagné ces prêts de conditions qui devaient garantir les capacités futures de remboursement de l'État grec. Ils exigeaient que le gouvernement procède à des privatisations et qu'il pressure la population de multiples autres façons (hausse de la TVA, baisse du nombre de fonctionnaires, baisse des salaires, etc.). Le gouvernement socialiste de Papandréou, se faisant l'exécutant de ces exigences, annonçait l'été dernier la vente de 39 % de la Poste hellénique, de 50 % de l'entreprise publique de transport ferroviaire, d'une partie des consortiums d'eau d'Athènes et de Salonique, et une ouverture aux intérêts privés des principaux ports et aéroports du pays. Ces privatisations arrivaient à point pour nombre de capitalistes à la recherche de placements rentables. Ces mesures étaient censées dégager au total 7 milliards d'euros d'économies d'ici 2013.

Et maintenant, les représentants des organismes financiers et politiques internationaux, au moment d'accorder une nouvelle tranche du prêt négocié, annoncent que sept milliards ce n'est pas suffisant, et qu'ils en veulent plus et plus vite. Ils estiment que cet objectif est tout à fait « faisable et réaliste ». Ils ajoutent que, si la Grèce veut continuer à recevoir le prêt prévu, il faudra également qu'elle contrôle mieux ses dépenses de santé.

Les banquiers, directement ou à travers le FMI et l'Union européenne, serrent un peu plus le nœud coulant de la dette autour du cou de la Grèce pour mieux extorquer une part croissante de la richesse du pays. Aujourd'hui comme hier, c'est la population qui paie en dernier ressort pour remplir les caisses des financiers.
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Message  ivo Dim 20 Fév - 20:26

Grèce: manifestation des "non payeurs"
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/02/20/97002-20110220FILWWW00152-grece-manifestation-des-non-payeurs.php
Plusieurs centaines de sympathisants du mouvement citoyen "je ne paie pas" ont manifesté dimanche après-midi devant plus d'une vingtaine des péages autoroutiers à travers le pays pour protester contre la hausse des tarifs et réclamer la suppression des péages. "Nous luttons pour des routes libres, nous avons levé les barres des péages pour quatre heures et laissé les véhicules passer sans payer", a indiqué à l'AFP joint par téléphone Vlassis Iconomou, qui manifestait aux péages de l'autoroute de Corinthe (à 80 km au sud d'Athènes).

"Nous allons continuer à lutter contre le paiement des péages car nous payons pour la construction et l'entretien des routes via les taxes à la circulation, qui sont déjà très chères, et les taxes sur les carburants", a indiqué un communiqué de presse du comité de coordination "de la lutte contre les péages". Lancé il y a plus d'un an par des habitants de localités proches des autoroutes et privées de routes secondaires, ce mouvement s'est amplifié ces derniers mois et a entraîné la création d'autres mouvements de désobéissance citoyenne intitulés "je ne paie pas". Le plus récent est celui des usagers des transports en commun d'Athènes, après la hausse récente des prix des billets de 20% à 40%.

Les hausses des tarifs dans les transports publics sont prévues dans le cadre du plan d'austérité imposé à la Grèce, en grave crise budgétaire pour la deuxième année consécutive, afin de faire augmenter les recettes de l'Etat.

Partir de Grèce, mais pour aller où ?
http://www.telerama.fr/monde/grece-partir-mais-pour-aller-ou,65788.php
Après la violence des émeutes de 2008, la situation des jeunes Grecs, étranglés par le plan de rigueur, s'est encore aggravée. Partout, la colère le dispute à l'envie de fuir.

Le cappuccino fume. Konstantinos aussi. Le cappuccino coûte 4,50 euros. C'est son salaire horaire. Konstan tinos a 22 ans, il a un master en médecine moléculaire décroché à Lon dres et... est garçon de café à Athènes. Dans un an, il repart en Angleterre pour sa thèse. Et pour toujours. « J'ai tout tenté, il n'y a pas de boulot ici. A Londres, je vivrai sans soleil, mais je pourrai organiser ma vie. » Il gagne 700 euros par mois. Il fait partie de la « génération 700 » : « Je pourrais blâmer le gouvernement, les spéculateurs, la corruption, mais je veux juste partir. Je suis en colère. »

Devant le café où trime Konstantinos, un parc, où un cracheur de feu joue au dragon devant une centaine de jeunes. Ça sent le cannabis et le désoeuvrement. Deux jeunes filles de 24 ans discutent sur un banc. Dori roule une cigarette. Angeliki boit une rasade de vin dans une petite bouteille en plastique. « Si les jeunes quittent la Grèce, le pays va mourir », dit Angeliki. « Je m'en fous. La civilisation est née en Grèce, elle y mourra », répond Dori. Dori et Angeliki viennent tous les soirs dans ce parc, au coeur d'Athènes, dans le quartier bohème d'Exarchia, pour refaire le monde ou l'oublier. C'est un lieu symbolique, situé à quelques mètres du coin de rue où Andreas Grigoropoulos, un lycéen de 15 ans, fut abattu par un policier en marge des manifestations, le 6 décembre 2008. Déjà à l'époque, la jeunesse grecque battait le pavé pour dénoncer la corruption. La bavure avait déclenché un mois d'émeutes. Aujourd'hui, la crise s'est aggravée. L'ambiance est tendue, une épave de voiture brûlée gît dans la rue, les terrasses sont vides, l'air est chargé : la rage froide de Konstantinos, les désillusions de Dori, d'Angeliki et de tous les autres. Des milliers de graffitis décorent les murs : « Je tourne mon dos à l'avenir », est-il écrit au-dessus de l'un des nombreux magasins en dépôt de bilan. Dori et Angeliki avaient participé aux manifestations en 2008. Elles pensaient que tout allait changer : « Il ne s'est rien passé du tout, dit Dori. On reste là avec nos rêves, mais on n'a plus d'espérance. »

Et pour cause. En 2009, le Premier ministre Andreas Papandréou révèle les chiffres du déficit budgétaire : 12,5 % du PIB. Les taux d'intérêt s'envolent. La dette aussi, à 300 milliards d'euros. L'Europe le pousse à adopter un plan de rigueur contre un prêt de 110 milliards d'euros. Coupes dans la fonction publique, baisse des retraites, hausse de la TVA. Le pays est mis au régime. Huit mois après, la jeunesse, en première ligne, respire de plus en plus mal. Le secteur privé rachitique n'embauche pas. Il n'y a plus d'investissements. Un Grec de 18 à 24 ans sur trois est au chômage. Dori travaille pour un site Internet et gagne 870 euros. Angeliki est hôtesse de l'air en CDD pour 1 000 euros. Boulot précaire, petit salaire. Elles aimeraient partir, comme Konstantinos, mais où ? Et pour quoi faire ?

Près du parc, l'Ecole polytechnique dresse ses murs décrépis. Symbole du mouvement qui renversa en 1974 la dictature des colonels, elle con serve les traces de l'Histoire. Devant l'entrée trône encore la grille défoncée par les chars le 17 novembre 1973 pour mettre fin à l'occupation étudiante. Il y eut entre vingt et quarante morts. Depuis, la police n'a plus le droit d'entrer dans les facultés. Eva, 32 ans, nous fait visiter. Sur le trottoir, des toxicomanes demandent un briquet pour brûler leur héroïne : « Ils ne se cachent même plus », susurre Eva. Partout des affiches politiques. Sauvez la Palestine. Quelque chose sur l'Iran. Là, la Tunisie. « Ici, on ne fait que de la politique, on n'étudie plus », se désole-t-elle. Elle a ten té de faire des études de philosophie. Les blocages réguliers, l'annulation des cours l'ont découragée. Aujour d'hui, elle est DJ et prof de shiatsu, et gagne 1 000 euros. « Pour entrer à l'université, il y a un concours. En fonction de vos résultats, vous suivez une filière particulière. Les meilleurs vont en médecine ou en droit. Les autres prennent ce qui reste. De toute façon, il n'y a de travail pour pers... »

Soudain déboule devant la faculté une vingtaine d'hommes cagoulés ou équipés de casques de moto. Eva pâlit. Ils sont habillés en noir. Courent. Vident les étalages d'un magasin dans des sacs-poubelle. Les vendeurs reculent. Le vol dure deux minutes. Un homme siffle. La bande s'évanouit dans le dédale d'Exarchia. « C'est une violence normale, un retour de bâton face aux violences qu'on a acceptées de la part de l'Etat », dit Kyriaki, 33 ans, titulaire d'une thèse en psychologie, sans emploi. Dans la morosité ambiante, elle fait partie de ces jeunes qui continuent le combat, chacun à sa manière. Kyriaki a choisi le pavé. Elle ne comprend pas le plan d'austérité et manifeste tant qu'elle le peut : « Les gens sont démobilisés, mais on a vu avec la Tunisie que les manifestations ne sont pas inutiles. Il faudrait tout bloquer ! » Georgia, 22 ans, étudiante en sciences, pense que les manifs ne suffisent pas et regrette l'abstentionnisme : « Il faut revendiquer nos droits. On ne peut pas trouver de solution sans aller voter ! » Engagée très à gauche, elle vit dans le centre de la capitale avec 350 euros par mois pour payer l'eau, le gaz, la nourriture. Son père ingénieur a perdu son travail : « C'est très dur, on a peur, mais il faut rester en Grèce et se battre. Ce n'est pas de notre faute ce qui arrive, mais c'est notre devoir de réussir. »

Angelo Tsaousis, 29 ans, documentariste, se bat différemment. Il a travaillé pour la télé, mais le marché était étroit. Il a créé son site Internet pour diffuser ses films, financés par la pub, les sponsors et les internautes, sur le modèle d'indiegogo.com : « La crise nous force à être créatifs. » Avocate de formation, Doreta, 27 ans, a elle aussi lancé son site. Un agenda de la vie culturelle, riche à Athènes : « J'attends un an, je veux faire quelque chose qui marche ici, sinon, je partirai, aux Etats-Unis ou ailleurs. »

Près de l'Acropole, guitare en bandoulière et tignasse de pâtre grec, Spyros a choisi une autre stratégie. Il a 24 ans, a fait de hautes études en musicologie à Strasbourg avant de revenir en Grèce au début de la crise. « Quand on est musicien, on est au bout de la chaîne alimentaire, alors ça ne change rien. » Pour jouer, il s'est installé loin de la masse des tou -ristes. Il gagnera 60 euros dans la jour née au lieu de 80, tant pis. « Beaucoup de Grecs sont en dépression. Nous sommes en guerre contre nous-mêmes, contre ce que nous sommes profondément, de beaux parleurs, des Méditerranéens généreux, mais sans aucun sens du bien commun, et démunis face aux impératifs économiques du système capitaliste anglo-saxon. Moi, entre vivre ici en étant pauvre et vivre ailleurs en étant riche, j'ai choisi. »


Grèce : l’UE, la BCE et le FMI préparent le pillage du patrimoine
http://www.lepost.fr/article/2011/02/20/2411869_grece-l-ue-la-bce-et-le-fmi-preparent-le-pillage-du-patrimoine.html
Par François ASSELINEAU, vice major de-l’ENA, Inspecteur général des finances, membre de cabinets ministériels (notamment auprès de Gérard Longuet, ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur, et d’Hervé de Charette, ministre des affaires étrangères). Source : Agoravox

Samedi 12 février, le gouvernement socialiste grec a jugé « inacceptable la conduite » du Fonds Monétaire International (FMI, dirigé par le « socialiste » Strauss-Kahn), de l’Union européenne et de la Banque centrale européenne. Ces trois institutions (totalement non démocratiques) n’ont en effet accepté, vendredi 11 février, de verser la quatrième tranche d’un prêt accordé en mai 2010 par la zone euro et le FMI que sous des conditions de plus en plus spoliatrices pour la Grèce.

Elles ont versé ce prêt en déclarant que les très gros efforts budgétaires déjà réalisés par le gouvernement grec n’étaient pas encore suffisants et qu’il fallait désormais passer à une « accélération significative » et à un « élargissement » des « réformes structurelles ».

L’annonce qui a le plus scandalisé les Grecs concerne la révision à la hausse de l’objectif de privatisations souhaité par la « troïka » [color:6540=red]FMI-UE-BCE : 50 milliards d’euros d’ici à 2015, au lieu de 7 milliards sur trois ans initialement annoncés.



LE GOUVERNEMENT GREC : « NOUS NE NÉGOCIERONS LES LIMITES DE NOTRE DIGNITÉ AVEC PERSONNE »

Dans un premier temps, le ministère grec des Finances a diffusé un document informel semblant avaliser la création d’un portefeuille d’actifs promis à une privatisation et pouvant rapporter « au moins 50 milliards d’euros ». Mais samedi, le gouvernement a fait volte-face et fait réagir son porte-parole, George Petalotis.

« Nous sommes dans le besoin, mais nous avons aussi des limites (…) Nous ne négocierons les limites de notre dignité avec personne. Nous prenons des ordres seulement auprès du peuple grec », a déclaré M. Petalotis, en soulignant notamment qu’aucune terre appartenant à l’Etat ne serait vendue.

Tandis que la presse grecque, y compris celle proche des socialistes au pouvoir, se déchaînait, le Premier ministre George Papandreou a fait savoir qu’il s’était plaint personnellement auprès du FMI et de la Commission européenne.

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 5 Police_grecqf1a0-0685c-f4170

LA COMMISSION EUROPÉENNE ET LE FMI VEULENT FORCER LA GRÈCE À VENDRE DES PLAGES ET L’ANCIEN AÉROPORT D’ATHÈNES À DES SOCIÉTÉS PRIVÉES

De son côté, le représentant de la Commission européenne Servaas Deroose a alimenté la fureur grecque en proposant dans le quotidien To Vilma, de « vendre les plages pour développer le tourisme et le marché des propriétés touristiques ». « La Grèce pourrait facilement lever cinq milliards d’euros en vendant l’ancien aéroport d’Athènes, situé dans une zone côtière lucrative », a-t-il suggéré dans une autre interview à Proto Thema, préconisant la vente de terrains, d’aéroports régionaux et de ports pour un bénéfice de 35 milliards d’euros.

Le chef de la mission du FMI Poul Thomsen y est allé lui aussi de ses encouragements à « vendre des terrains, y compris l’ancien aéroport » d’Athènes. « Nous sommes à un point crucial où nous avons besoin d’une accélération des réformes », a encore déclaré M. Thomsen, cité par le quotidien Kathimerini.

Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 5 Papandreou_eb10a-c40f5


A ce rythme, on se demande combien de semaines il reste encore avant que la Commission européenne exige du gouvernement grec qu’elle privatise le Parthénon ou l’Île de Santorin. Nul doute que les « réformes indispensables » consisteront à les vendre à JP Morgan ou Goldman Sachs pour en faire des lieux de villégiature, évidemment fermés au public, et réaménagés en penthouses avec jacuzzis pour quelques banquiers américains ou golden boys de la City londonienne.

CONCLUSION : IL EST DE PLUS EN PLUS URGENT DE SORTIR DE L’EURO ET DE L’UE

Il faut ne se faire aucune illusion : la Grèce n’est nullement un cas isolé. Le Portugal, l’Italie, l’Espagne, mais aussi la France et d’autres, sont aussi au programme du pillage en règle des patrimoines publics, un pillage organisé par l’UE, la BCE et le FMI au profit d’une petite oligarchie financière.

Il suffit de songer au scandale de l’adoption très récente de la loi NOME en France : le seul objectif de cette loi est de priver les Français de la rente d’EDF pour l’offrir sur un plateau à des établissements bancaires prédateurs étrangers (de type JP Morgan ou Goldman Sachs, déjà autorisés à intervenir sur le marché du gaz français) .

Chaque mois qui passe dévoile ainsi un peu plus la monstruosité du véritable projet de domination et de pillage qui se cache, depuis 1950, sous l’aimable vocable de « construction européenne ».

Non seulement l’Union européenne et l’euro nous apportent la baisse du niveau de vie, la dictature politique, et la mise sous tutelle étrangère, mais les mots truqués de la « langue de bois » européiste révèlent peu à peu leur véritable signification.

Les « indispensables réformes de structure » sont une expression d’un cynisme effroyable. Cette expression ne désigne rien d’autre que l’organisation d’un pillage généralisé des patrimoines publics au profit d’une oligarchie bancaire qui ne tire son pouvoir que de l’émission d’une monnaie de singe et de la mainmise sur l’ensemble des médias de masse.

Les Grecs seraient bien inspirés de décider, eux aussi, de sortir de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, comme le propose l’UPR depuis bientôt 4 ans.
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Message  niouze Dim 20 Fév - 21:05

Depuis, la police n'a plus le droit d'entrer dans les facultés

mais ne ce genes pas pour l'encerclé comme le 23 janvier pour y expulser une greve de la faim de 300 sans papier
(source cqfd)
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Message  ivo Mar 22 Fév - 19:56

La Grèce de nouveau en grève générale mercredi contre la rigueur
http://www.rtlinfo.be/info/economie/monde/777381/la-grece-de-nouveau-en-greve-generale-mercredi-contre-la-rigueur
La Grèce doit tourner mercredi au ralenti, avec un trafic aérien perturbé et sans liaisons maritimes et ferroviaires, pour cause de grève générale contre la politique de rigueur appliquée par le gouvernement socialiste.

Un arrêt de travail de 12H à 16H des contrôleurs aériens doit suspendre les vols dans l'intervalle, et a provoqué l'annulation de 35 vols intérieurs d'Olympic Airways et de 13 dessertes internes de l'autre transporteur grec Aegean. Les ferries assurant les dessertes des îles doivent rester à quai après le ralliement des marins au mot d'ordre de grève, tandis que les trains resteront en gare, et que la plupart des transports urbains seront paralysés.

La grève générale, la première de l'année après sept journées d'actions en 2010 contre la cure de rigueur prescrite au pays en échange de son sauvetage financier par l'Union Européenne et le Fonds monétaire international, doit également fermer les administrations et affecter les hôpitaux et services publics.

A l'origine du mouvement, en dépit de leur insuccès jusque là à faire reculer le gouvernement, les centrales GSEE du privé et Adedy du secteur public organiseront une manifestation à la mi-journée à Athènes et Salonique, après des rassemblements du Front syndical communiste Pame. L'Adedy (350.000 adhérents) s'oppose notamment à toute nouvelle coupe salariale dans la fonction publique, après celles imposées en 2010, tandis que la GSEE (un million de membres) dénonce dans la libéralisation en cours de l'économie une politique "anti-travailleurs, anti-sociale". (VIM)
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Message  ivo Mer 23 Fév - 10:13

La dette grecque au menu d'un dîner à Berlin
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2011/02/22/04016-20110222ARTFIG00780-la-dette-grecque-au-menu-d-un-diner-a-berlin.php
Le premier ministre Georges Papandréou a rencontré, mardi soir, Angela Merkel pour évoquer l'aménagement de la dette.

La renégociation de la dette grecque était au cœur de la rencontre, mardi soir, à Berlin, entre le chef du gouvernement grec Georges Papandréou et la chancelière allemande Angela Merkel.

Le premier ministre grec a sollicité la possibilité d'un rachat de la dette publique grecque par le Fonds européen de stabilisation financière (FESF) ou un allongement des délais de remboursements du prêt de 110 milliards d'euros accordé par l'UE et le FMI au printemps dernier, deux options très controversées au sein du gouvernement allemand. La chancelière s'est montrée ouverte : «nous réfléchissons à l'allongement du délai à sept ans comme pour l'Irlande, mais c'est une mesure qui doit être décidée dans le cadre du pacte de compé titivité» voulue par la France et l'Allemagne.

Cette requête de la Grèce auprès du premier bailleur de fonds européen intervient un an exactement après l'éclatement de la crise financière grecque et les atermoiements allemands. Moins survoltée qu'à l'époque, la situation reste tendue. Papandréou a réfuté les rumeurs alarmistes d'une banqueroute imminente : «nous faisons les réformes nécessaires, nous mettons notre maison en ordre, c'est un message fort que nous délivrerons à l'occasion du prochain sommet européen. » Pas question de réintroduire l'ancienne devise, la drachme, comme le réclamaient les experts du groupe de conseil économique européen dans un rapport publié mardi.

En Allemagne, les responsables économiques ne sont pas vraiment disposés à la clémence. Le président démissionnaire de la Bundesbank et membre de la Banque centrale européenne Axel Weber s'est dit, hier, totalement opposé au rachat par le mécanisme européen de stabilité (ESM) d'obligations publiques de pays de la zone euro, une option pourtant défendue par la BCE.

Nouvelle grève générale
Politiquement, Angela Merkel, qui vient de subir une sérieuse défaite électorale à Hambourg et doit affronter six autres scrutins en 2011, n'est pas dans une position aisée pour accéder aux demandes de son hôte. La crise grecque avait lourdement pesé dans sa défaite en Rhénanie l'an dernier. Pourtant, c'est une scène d'entente cordiale qui s'est jouée à Berlin. Papandréou a loué «l'aide personnelle apportée par Angela », la chancelière a rendu hommage aux efforts d'Athènes «qui a pris les mesures douloureuses nécessaires». Quant au premier ministre grec, il a des contraintes de politique intérieure. La Grèce affronte les affres de la rigueur financière depuis un an. La banque centrale prédit une troisième année de récession. Une nouvelle grève générale est prévue aujourd'hui à Athènes contre les coupes salariales exigées par les bailleurs de fonds du pays.


Grève générale en Grèce contre la politique de rigueur
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE71L2M220110223
ATHENES, 23 février (Reuters) - Transports publics, aériens et maritimes perturbés, services publics et écoles fermés : la Grèce devrait tourner au ralenti mercredi lors de la première grève nationale de l'année pour protester contre la politique de rigueur du gouvernement.

Le service minimum sera assuré dans les hôpitaux, seuls les vols d'urgence seront autorisés à décoller entre 10h00 et 14h00 GMT et les bâteaux resteront à quai pendant 24 heures.

"Syndicats, travailleurs, retraités et chômeurs sont unis. Nous sommes déterminés à continuer", a indiqué le premier syndicat grec du secteur privé GSEE dans un communiqué. "Le peuple et leurs besoins doivent passer avant les profits et les chiffres."

Le gouvernement socialiste a baissé l'an dernier les salaires et le montant des retraites et a augmenté les impôts dans le cadre du plan de réduction des dépenses et déficits publics engagé avec l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) en échange d'un prêt de 110 milliards d'euros.

L'UE et le FMI ont donné leur feu vert début février au déblocage d'une nouvelle tranche d'aide de 15 milliards d'euros qui viennent s'ajouter aux 38 milliards déjà reçus par la Grèce.

Des milliers de salariés du privé et du public, des étudiants et des retraités devraient se joindre au cortège à Athènes et défiler jusqu'au parlement pour protester contre le plan d'austérité.

La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré mardi qu'un allongement des délais de remboursement du prêt accordé à la Grèce pourrait être envisagé. Mais le Premier ministre grec, George Papandréou, en visite à Berlin, a exclu toute restructuration de la dette.

Selon les analystes, le mouvement de grève n'est pas en mesure de faire modifier la politique du gouvernement mais le taux de participation pourrait donner une idée de la popularité dont jouit ce dernier.

"Le gouvernement n'a pas de marge de manoeuvre pour changer sa politique", a souligné Costas Panagopoulos, chef de l'institut de sondage Alco. "Mais la majorité des Grecs estiment que la charge n'est pas répartie équitablement et ceci constitue un problème".

Le syndicat du secteur privé GSEE et celui du secteur public Adedy, qui avec 2,5 millions de salariés, représente environ la moitié des travailleurs grecs, ont appelé à résister aux mesures d'austérité qui selon eux sapent l'économie du pays.

Le chômage a atteint un taux record de 13,9% en novembre et le PIB grec s'est contracté de 4,5% en 2010.

Des dizaines de milliers de personnes s'étaient rassemblées devant la parlement à Athènes le 15 décembre dernier et des heurts avaient alors éclaté avec la police.

(Marine Pennetier pour le service français)
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Message  niouze Mer 23 Fév - 15:45

Grèce: la grève contre l'austérité émaillée d'incidents

publié le 23/02/2011 à 10:12, mis à jour le 23/02/2011 à 14:54
ATHENES - La très forte mobilisation des Grecs en grève générale contre l'austérité mercredi, à l'appel des principaux syndicats, a donné lieu à des affrontements dans les rues d'Athènes entre jeunes et moinsd jeuneset forces de l'ordre.

A peine le principal cortège syndical arrivé sur la place centrale de la capitale Syntagma, des affrontements ont éclaté entre des dizaines de jeunes et les forces anti-émeute, a constaté une journaliste de l'AFP.

Les forces de l'ordre ont tiré des gaz irritants et lacrymogènes pour repousser les jeunes, qui les visaient de divers projectiles, avant de se déployer pour repousser au delà de la place la masse des manifestants, scindée en deux et dont beaucoup toussaient et suffoquaient.

Les échauffourrées se sont poursuivies en contrebas du parlement avec des tirs de cocktails molotov de la part de jeunes fauteurs de trouble et sur d'autres artères centrales.

La police a chiffré à quelque 20.000 personnes le nombre de manifestants à Athènes et au Pirée, et à quelque 16.000 ceux de Salonique, dans le nord. Des sources syndicales se sont félicité d'une forte mobilisation qu'ils évaluaient à 60.000 personnes dans la capitale.

Quelque 5.000 policiers avaient été déployés à Athènes où les débordements sont quasi-sytématiques lors des manifestations, notamment lors de la dernière grève générale datant du 14 décembre.

Le ministre de la Protection du citoyen, Christos Papoutsis, avait lancé mardi un appel au calme et à la "responsabilité", pour sauvegarder l'image du pays face à la "communauté internationale".Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 5 41827

"Nous n'en pouvons plus", proclamait à Athènes la banderole de tête du cortège des deux grandes centrales syndicales, GSEE (privé) et Adedy (fonction publique).

"Le +remède+ infligé au pays est pire que le mal, les riches deviennent plus riches, les pauvres plus pauvres" a déclaré le président de la GSEE, Giannis Panagopoulos, réclamant notamment "des mesures immédiates" contre le chômage, qui frôle les 14%.

"Tout le monde pense que c'est l'impasse complète financière, politique, morale et culturelle, la société grecque est sans espoir", a lancé à l'AFP Iannis Albanis, salarié dans l'informatique, qui se désole de ne pas sentir la "puissance formidable qu'on a senti en Egypte".

Ayant échoué jusque là à faire reculer le gouvernement socialiste sur la cure d'austérité prescrite par l'Union Européenne et le Fonds monétaire international, en échange du sauvetage financier du pays via un prêt de 110 milliards d'euros, les syndicats veulent prévenir de nouveaux tours de vis et la libéralisation tous azimuts de l'économie.

La grève, la première de l'année après sept journées d'actions en 2010 affectait les administrations, hôpitaux, services publics et établissements scolaires.

D'autres catégories sociales se sont jointes à la grogne, notamment pharmaciens et avocats, parmi les dizaines de professions dites "fermées", ouvertes à la concurrence dans l'espoir de relancer l'économie qui entame sa troisième année consécutive de récession.

Le trafic aérien a été suspendu à la mi-journé par un arrêt de travail des contrôleurs aériens de 12H00 à 16H00 (10H00-14H00 GMT), ainsi que les liaisons maritimes avec les îles, dessertes ferroviaires, et une partie des transports urbains.

Répondant à un appel de la Confédération nationale du commerce, contesté par d'autres associations de commerçants, certaines boutiques gardaient rideaux fermés.

Aucun bulletin radio ou télé n'était diffusé, l'Union des journalistes protestant contre licenciements et coupes salariales.

La grève intervient au lendemain d'entretiens à Berlin entre Angela Merkel et son homologue M. Papandreou, en tournée européenne pour tenter de convaincre ses partenaires de desserrer l'étau sur le pays, dans le cadre de la mise en place d'un mécanisme permanent de résolution des crises budgétaires en zone euro.
Par AFP

http://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/grece-la-greve-contre-l-austerite-emaillee-d-incidents_965376.html?actu=1xtor=x
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Message  ivo Jeu 24 Fév - 10:02



février 14, 2011 par Nouvelles Hors Les Murs

Une vidéo a circulé ces derniers jours, montrant des forces de l’armée grecque se préparant pour intervenir contre des manifestants dans des conditions urbaines.

Selon un article paru dans le journal Rizospastis (Parti Communiste Grec), ce type d’exercice a aussi eu lieu en 2002, en 2006, en 2008 et en 2010.

L’exercice comprend des représentations d’affrontements, 50 personnes jouent le rôle des manifestants et attaquent les forces militaires, qui se regroupent et qui à l’aide de bulldozers brisent les barricades et s’en prennent d’un groupe de manifestants.

Les ‘’manifestants’’ sont cagoulés, tiennent des banderoles et des drapeaux, portent des sacs, lancent des pierres et scandent des slogans comme Freedom (Liberté) et Peace (Paix). Le choix des slogans montre clairement qu’il s’agit d’un exercice préparatoire à la répression des manifestants. Cet entrainement n’est rien d’autre que la poursuite de la criminalisation des luttes depuis un bon moment en Grèce (et surtout après décembre 2008) et la création d’un ennemi interne.

http://nouvelleshorslesmurs.wordpress.com/
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Message  niouze Mer 9 Mar - 14:16

Grèce: Le taux de chômage continue de grimper, près de 40% des jeunes touchés
Mis à jour le 09.03.11 à 12h27

Le taux de chômage en Grèce a encore grimpé en décembre sur un an, à 14,8% contre 10,2% un an auparavant, a indiqué mercredi l'Autorité statistique grecque (Esa). Il s’agit là du plus haut niveau depuis au moins cinq ans, affectant particulièrement les 15-24 ans dont près de 40% sont touchés.

En novembre, le chômage touchait 13,9% de la population active du pays. La détérioration de l'emploi intervient alors que le pays est plongé dans une profonde récession pour la troisième année consécutive, sur fond d'une cure d'austérité sans précédent.
Près de 19% de femmes sans emploi

En décembre, la situation des jeunes s'est encore aggravée avec 39% des 15-24 ans au chômage contre 28,9% un an plus tôt. Le chômage des femmes continue d'être plus élevé que celui des hommes, à 18,7% contre 14,8% en novembre 2009, par rapport à 11,6% pour les hommes (6,9% en 2009).

L'Esa a comptabilisé 228.535 chômeurs en plus en novembre, en hausse de 45,2% sur un an et de 5,9% par rapport à novembre, portant le total des sans-emploi à 733.645

Avec une poursuite attendue de la récession en 2011 (recul de 3% du PIB contre -4,2% en 2010), le gouvernement prévoit une aggravation du chômage à 14,5% cette année et 15% en 2012, envisageant une première décrue, à 14,6%, en 2013.
© 2011 AFP

http://www.20minutes.fr/ledirect/683910/economie-grece-taux-chomage-continue-grimper-pres-40-jeunes-touches
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Message  Kepon47 Mar 22 Mar - 16:03

edit, je m'étais trompé de sujet... :pfffff:
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Message  ivo Mer 4 Mai - 17:56

Quand DSK "balance" sur l’appel à l’aide de la Grèce
FRANCE INFO - 16:19
Grèce Ελλάδα πληροφορία γενικός - Page 5 Dskpapandreou316
Dominique Strauss-Kahn à Athènes avec le Premier ministre Georges Papandréou, début décembre 2010 © REUTERS / Yiorgos Karahalis


L’information est lâchée par le président du FMI au détour d’une interview accordée à Canal Plus le mois dernier. Le passage avait été coupé, mais la vidéo, finalement diffusée en Grèce, circule en boucle sur Internet : DSK y affirme que la Grèce avait appelé le FMI à l’aide, en douce, bien plus tôt qu’elle ne l’a confessé.
A Athènes, on s’interroge sur les motivations très personnelles du patron du FMI dans cette affaire.
La partie de l’interview que Canal + avait choisi de couper, a été diffusée hier soir par la chaîne grecque Alpha. Et aussitôt postée sur Youtube (visionner ci-dessous).
Dominique Strauss-Kahn y déclare, en français, que le Premier ministre grec l’a appelé "très tôt, en novembre-décembre 2009, en disant on a besoin d’aide" (financière, ndlr).
Or, officiellement, le plan d’aide du FMI à la Grèce n’a été discuté que début 2010. "On avait quand même fait du travail avec les Grecs (…) et on l’avait fait de façon souterrain" (sic), poursuit Dominique Strauss-Kahn. "Tout ça parce que les Grecs eux souhaitaient une intervention du FMI même si Papandréou pour des raisons politiques disait pas ça", explique-t-il encore.

Embarras à Athènes. Et colère toute diplomatique.
Pour le porte-parole du gouvernement grec, Georges Pétalotis, DSK a "des raisons qui lui sont propres" de livrer cette information maintenant.
"Il veut se débarrasser du problème grec" en vue d’une candidature à l’élection présidentielle en France, ajoute le ministre de l’Economie Michalis Chryssohoidis.
En clair, le futur candidat à la primaire socialiste ne voudrait pas que l’on reproche à l’ex-directeur du FMI d’avoir fait des cachotteries sur l’ampleur du problème grec.

Pour l’instant, Dominique Strauss-Kahn entretient toujours un certain flou sur sa candidature éventuelle, alors que celle de Martine Aubry semble s’éloigner. Si l’on en croit certains de ses proches, elle a dit hier qu’elle ne serait pas candidate - ce que l’intéressée a aussitôt démenti.
Mais il existe bien un pacte non-officiel entre Martine Aubry, DSK et Laurent Fabius pour une seule candidature parmi les trois.

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Message  niouze Mer 11 Mai - 17:35

Grèce: manifestations contre l'austérité et les privatisations

publié le 11/05/2011 à 09:43, mis à jour le 11/05/2011 à 15:28
Grèce: manifestations contre l'austérité et les privatisations


ATHENES - Des milliers de Grecs ont manifesté mercredi, jour de grève générale, contre les mesures d'austérité et les privatisations décidées par le gouvernement socialiste qui cherche à obtenir une nouvelle aide internationale afin d'éviter une restructuration de la dette grecque.

Environ 10.000 personnes selon la police ont battu le pavé à Athènes contre les sacrifices imposés au pays.

Les deux compagnies grecques, Olympic Air et Aegean, ont annulé des vols. Les ferries vers les îles sont restés à quai, et les trains en gare.

Pour la deuxième fois depuis le début de l'année, les syndicats - GSEE pour le privé, Adedy pour les fonctionnaires ainsi que le front syndical communiste Pame - protestaient contre un durcissement de la cure d'austérité, assorti d'une intensification des privatisations (50 milliards d'euros d'ici 2015), un plan qui est actuellement évalué et discuté avec les représentants des bailleurs de fonds du pays (zone euro et FMI), présents à Athènes.

"Les nouvelles mesures frappent unilatéralement les travailleurs et l'emploi et pas les possédants ni les banquiers, ni tous ceux qui ont fait la crise et en profitent" a déclaré à l'AFP Stathis Anestis, secrétaire général adjoint de la GSEE.

"Après un an (d'aide internationale), nous sommes hélas dans une situation pire, le chômage a explosé, les salaires sont au plus bas niveau et le pire c'est qu'il n'y a aucune perspective d'issue," a-t-il ajouté.

"On veut nous supprimer des acquis sociaux de plusieurs siècles" a renchéri Vangelis Papadoyannis, 46 ans, employé d'Intracom, une société de nouvelles technologies.

"Dans mon entreprise, on a eu une vague de licenciements, une centaine en janvier, ils nous ont changé nos conditions de travail, ils nous ont baissé le salaire de 15% et ça continue (...) Ce mémorandum (le prêt de l'UE et du FMI) qui selon le gouvernement devait nous sauver, est allé aux banques", a-t-il regretté.

"Non au bradage" indiquaient certaines banderoles critiquant le programme de privatisations qui prévoit d'ouvrir le capital des grands groupes publics (électricité, eau...) afin de réduire la dette, qui a explosé au dessus de 340 milliards d'euros et doit atteindre 152% du PIB d'ici la fin de l'année.

"Si c'était au profit de l'Etat, on serait prêt à des concessions, mais ils ne nous bradent que pour rembourser nos créanciers", a regretté Tassoula Carabina, 48 ans, employée du groupe d'électricité DEI-PPC.

Quelques incidents ont eu lieu lors de l'arrivée du cortège, avec du mobilier urbain incendié, jets de pierre, suivis de tirs de grenades assourdissantes et lacrymogènes par la police sur des groupes de jeunes manifestants, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Mais aucune violence du même type que celles de l'an passé lorsque trois employés de banque sont morts le 5 mai 2010 en marge d'une telle manifestation, asphyxiés dans l'incendie provoqué par un jet de cocktail molotov. La police a annoncé cinq interpellations, et une source hospitalière sept blessés.

Le train de mesures pris l'an dernier en contrepartie du sauvetage du pays via le déblocage d'un prêt de 110 milliards d'euros par l'UE et le FMI a pour l'instant échoué à rétablir l'accès du pays aux marchés.

"Le programme de réformes a échoué," a dit mercredi à l'AFP Platon Monokroussos, économiste pour Eurobank selon qui le gouvernement est en train de négocier "un nouvel accord" .

Les Européens planchent sur les moyens d'empêcher un défaut grec au cas où les taux d'intérêt imposés au pays, actuellement prohibitifs à plus de 15%, continueraient de l'empêcher de se refinancer sur les marchés en 2012.
Par AFP
http://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/grece-manifestations-contre-l-austerite-et-les-privatisations_991480.html?actu=1xtor=x

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Message  ivo Ven 13 Mai - 19:13

Emeutes en Grèce - Premier communiqué de l’occupation du réfectoire au Propylée d’Athènes
mis en ligne vendredi 13 mai 2011 par jesusparis
http://www.hns-info.net/spip.php?article29533
Lors de la manifestation pour la grève générale du 11 mai, des milliers de travailleurs ont exprimé leur opposition aux mesures anti-sociales du gouvernement grec, qui affectent directement les travailleurs. Tandis que la politique prédatrice de la Troika, en coopération avec le gouvernement grec, précipite des pans de plus en plus grands de la société dans la pauvreté absolue, les forces anti-émeutes attaquent les manifestants avec une grande violence.

Durant la manifestation du 11 mai, et alors qu’une grande partie des manifestants avait dépassé le parlement et se dirigeait vers le Propylée (rue Panepistimiou), les flics ont attaqué avec acharnement, et de façon injustifiée, différents cortèges (assemblées de quartier, syndicats de base, anarchistes/anti-autoritaires, gauche extra-parlementaire…), les frappants sauvagement et utilisant des tonnes de gaz lacrymogène. Plus d’une centaine de manifestants ont été transférés vers les hôpitaux généraux (Nikaia, KAT, Evangelismos), trois d’entre eux ont du subir des opérations chirurgicales.

Le camarade Yannis K. a été mortellement attaqué par les forces de répression. Blessé et la tête ensanglantée, il s’est éloigné de la rue Panepistimiou aux côtés d’un autre manifestant. Prenant la rue Amerikis, au croisement de Stadiou Street, ils se sont réfugiés sous un porche, où des témoins l’ont vu saigner. Il a été transféré, dans un état ante-mortem (d’après le communiqué du syndicat des médecins hospitaliers) à l’hôpital général de Nikaia, souffrant d’une hémorragie interne à la tête. Il a été immédiatement opéré et hospitalisé aux soins intensifs, dans un état comateux.

Au moment-même où ce texte est écrit, les mécanismes formels de la manipulation se mettent en place au travers des apologistes de leur régime, qui tentent activement de présenter l’attaque meurtrière comme une “blessure subie dans des circonstances floues” dédouanant ainsi les responsables et instigateurs (l’Etat grec, les forces répressives).

Le souvenir de la révolte de décembre 2008 devient une épée de Damoclès pour la classe dirigeante, qui tremble devant la perspective d’une nouvelle explosion sociale.

Par ailleurs les forces répressives, en collaboration étroite avec les membres des organisations d’extrême-droite, ont lancé un pogrom coordonné contre les milieux politiques et les squats (Villa Amalias, Patission 61 et le squat Skaramaga), tentant ainsi de détruire “l’ennemi intérieur” en envoyant un message de terreur et de peur à quiconque riposte.

Aujourd’hui, 12 mai, à 9h, nous avons occupé le réfectoire de l’université d’Athènes au Propylée, rue Panepistiniou, dans le centre d’Athènes. Nous avons d’ores et déjà transformé le bâtiment et sa cour en un centre de contre-information et un front de la lutte, une digue dressée contre l’invasion de l’Etat et la brutalité capitaliste.

NON A LA PERSÉCUTION DES PERSONNES ARRÊTÉES LORS DE LA GRÈVE GÉNÉRALE DU 11 MAI
PAR TOUS LES MOYENS, GUERRE A L’ETAT ASSASSIN

NOUS APPELONS A UNE ASSEMBLÉE DANS LE RÉFECTOIRE OCCUPE AU PROPYLÉE, JUSTE APRES LA FIN DE LA MANIFESTATION (DÉBUT DE LA MANIFESTATION A 18h00)

Des anarchistes et anti-autoritaires de l’occupation du bâtiment du réfectoire (Propylée)

Traduction de : First announcement from the occupied Refectory building in Propylaea, Athens


Manifestations en Grèce - A Athènes, la police frappe pour tuer
mis en ligne vendredi 13 mai 2011 par jesusparis
http://www.hns-info.net/spip.php?article29532
Voici quelques traductions d’articles et déclarations postées hier suite à la journée de manifestation à Athènes, qui aura vu se déchaîner la violence policière. Un manifestant est actuellement dans un état critique à l’hôpital.

Traduction de l’article :

L’état du manifestant de 30 ans attaqué par la police reste critique, sa vie est toujours en danger. Appel pour une manifestation d’urgence le 12 mai à Athènes.

Le manifestant de 30 ans qui a été attaqué par la police durant la manifestation pour la grève générale du 11 mai reste entre la vie et la mort. Il a été placé dans un coma artificiel. Les prochaines 48h seront déterminante quant à son sort. Il était membre de l’Assemblée de Solidarité et de Résistance du Parc de Kyprou et de la Rue Patision à Athènes. Son cortège, tout comme de nombreux autres, a été victime d’une attaque injustifiée de la police. Les coups qu’il a reçus étaient létaux : d’après le rapport médical, il a été frappé par un objet qui n’était pas une matraque de la police, vraisemblablement un extincteur.

Les groupes gauchistes et anarchistes ont appelé à une manifestation contre la répression étatique pour ce vendredi 12 mai à 18h, au Propylea à Athènes. Voici cet appel :

Descendre dans la rue, pour briser la peur

Le gouvernement du FMI et le Mémorandum recourent à la barbarie policière et promeuvent la violence fasciste afin d’imposer leur agenda anti-populaire.

A bas les politiques meurtrières du gouvernement PASOK.

Durant la manifestation interprofessionnelle du 11 mai, des hordes de policiers ont lancé une attaque injustifiée, blessant des dizaines de manifestants, et précipitant Y.K. au bord de l’agonie.

(Nous revendiquons)

La police hors des manifestations
L’interdiction du gaz lacrymogène chimique
La dissolution de la police anti-émeute (MAT) et des forces spéciales de police
Des sanctions à l’encontre des policiers assassins

Nous, travailleurs, chômeurs et jeunes, résistons à l’attaque du gouvernement par nos luttes coordonnées.

Le terrorisme ne nous arrêtera pas.

Manifestation vendredi 12 mai à 18h au Propylea à Athènes.

Signataires :

AKOA
Mouvement Anti-autoritaire
ANTARSIA
ARAN
Réseau pour les droits sociaux et politiques
KKE (ML)
KOKKINO
NAR - Libération de la Jeunesse Communiste
Synaspismos Youth
Xekinima
OKDE
OKDE - Spartacus
SEK
Synaspismos

Concernant les blessures extrêmement sérieuses du manifestant Yiannis K. et la tentative par la police de déguiser la bavure

[1]

Yiannis K., qui est actuellement dans le coma et dans un état critique à l’unité de soins intensifs de l’hôpital Nikaia d’Athènes après avoir reçu des coups meurtriers à la tête de la part de la police anti-émeute, était un manifestant parmi des milliers d’autres, participant aux manifestations pour la grève générale de ce 11 mai. Plus précisément, durant toute la manifestation -et ce y compris lorsqu’il fût attaqué avenue Panepistimiou- Yiannis était dans le cortège de l’assemblée de résistance et de solidarité de Kypseli/Patision.

Face aux mensonges et aux tentatives de travestissement des faits de la part de la police, nous déclarons ceci :

Sur l’avenue Panepistimiou, entre Voukourestiou et la rue Amerikis, alors que la manifestation revenait du parlement, la police a lancé une attaque coordonnée et organisée ayant clairement pour cible les cortèges autogérés et anti-consensuels : les gens qui luttent “d’en bas”. A ce moment, les assemblées de quartier (Kypseli/Patision, Vyronas/Kaisariani/Pagrati), les syndicats de base des serveurs et cuisiniers, l’assemblée anarchiste pour l’auto-détermination sociale, des syndicats étudiants et bien d’autres ont été encerclés et battus par de nombreuses unités de la police anti-émeute (MAT).

Nous qui marchions aux côtés de Yiannis, tenant la banderole de Kypseli avec lui, nous sommes trouvés pris dans un confinement étouffant de policiers anti-émeutes qui allaient attaquer les manifestants, utilisant à tort et à travers leurs matraques, dans les têtes et dans les corps, laissant de nombreuses personnes à terre. Dans le même temps ils ont jeté du gaz lacrymogène et des grenades assourdissantes directement dans la foule. Résultat : des dizaines de personnes ont été grièvement blessées, et pour beaucoup emmenées à l’hôpital. Parmi elles Yiannis K., qui, alors qu’il saignait de la tête, a été exfiltré du lieu de l’attaque, grâce à l’intervention d’autres manifestants. Il a été réceptionné par le service d’urgence et transféré à l’hôpital Nikaia, où il a subi une opération de chirurgie.

En ce moment, Yiannis combat pour sa vie, car il a choisi la voie de la résistance collective, de la solidarité et de la lutte, contre l’exploitation, la pauvreté et la peur mise en place par les patrons, contre leur terrorisme, contre le défaitisme et la passivité. La lutte de Yiannis appartient à tous !

Yiannis Vidalis

Katerina Sofianou

(membres de l’assemblée de résistance et de solidarité de Kypseli/Patision)

Ce communiqué a été publié hier alors que Yiannis K. subissait une opération à l’hôpital général Nikaia :

Branche locale de l’EINAP (Syndicat des médecins hospitaliers d’Athènes et du Pirée) à l’hôpital général de Nikaia

[2]

11/05/2011

Aujourd’hui, nous avons été témoins de la barbarie profonde et sans limite utilisée par le gouvernement grec d’austérité, dans son effort pour écraser la saine réaction des citoyens qui résistent aux mesures d’austérité planifiées par le capital étranger et national.

Des dizaines de manifestants blessés, tabassés par la police anti-émeutes, ont été transférés par ambulance ou sont venus par leur propre moyen dans notre hôpital. Beaucoup d’entre eux avaient des blessures à la tête. Parmi eux, il y a un manifestant âgé de 30 ans, qui a été transporté dans notre hôpital dans un état grave, ante-mortem, caractérisé par une anisocorie et un grave hématome épidural (NT : termes médicaux, il s’agit d’une blessure très grave à la tête, on peut également la qualifier d’hématome extra-dural). En ce moment-même ce manifestant est opéré par nos collègues, qui tentent de sauver sa vie.

Nous condamnons la brutalité policière. Nous condamnons les membres du gouvernement grec, et le premier ministre, pour cette tentative d’assassinat sur un citoyen, qui est dans un état grave et dont la vie est en danger, mais aussi pour tous les autres manifestants frappés.

La violence et la répression contre ceux qui résistent n’a aucun avenir.

Le gouvernement, en violant les droits du peuple, nécessaires à sa survie, mais également en usant d’une violence brutale menaçant directement des vies, n’aura fait qu’accroître notre décision quant au combat pour le pain, l’éducation et la liberté (NT : slogan utilisé contre la dictature des colonels).

(NT : le dernier paragraphe étant rédigé dans un anglais très approximatif, il est possible que cette traduction paraisse bancale.)

Nous ne nous arrêterons pas tant que les coupables de la tentative de meurtre ne seront pas punis.

Nous ne nous arrêterons pas tant que le peuple n’aura pas gagné !

Quelques événements marquants de la journée de jeudi

Une quinzaine de manifestations au moins ont eu lieu aujourd’hui dans toute la Grèce pour protester contre les violences policières.
A Athènes, entre 4000 et 7000 personnes ont participé au cortège, et ont affronté la police.
Dans le même temps, une manifestation en la mémoire d’un homme de 44 ans poignardé mardi dernier a été le prétexte d’un pogrom lancé par plusieurs centaines de néo-nazis, qui ont attaqué des migrants et des grecs d’origine étrangère, avant de s’en prendre aux squats, avec l’aide de la police anti-émeute. Les anarchistes et d’autres groupes de la gauche extra-parlementaire ont ainsi affronté pendant tout l’après-midi fascistes et flics. Un jeune de 21 ans originaire du Bangladesh a été mortellement poignardé ce matin par des fascistes. 15 autres migrants au moins ont été blessés dans la nuit de mercredi à jeudi.
Yiannis K. est toujours dans le coma à l’heure qu’il est.
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Message  niouze Lun 16 Mai - 11:11

« ASSASSINS ! »
Posted on 13 mai 2011 by pericles

Trois putains de jours… ! Je trouve un moment pour vous envoyer quelques nouvelles à chaud complètement crevé et dépassé par les événements. Le premier mot qui me vient c’est δολοφόνος (assassin) comme la banderole sur le bâtiment que nous avons occupé hier. Les assassins ce sont les flics et les fachos.

Ces sales journées ont commencé mardi matin par un tragique fait divers où un mec est mort d’un coup de couteau, agressé pour un vol de caméra, une sale histoire. Le problème c’est que les néo-nazis ont sauté sur l’occasion. Ce même mardi 100 à 150 fachos ont déambulé dans les rues en tirant profit de ce drame. Ils se sont dirigés vers Skaramanga (un des squats les plus actifs d’Athènes) qu’ils ont attaqué — situation qui pourrait paraître surréaliste mais malheureusement fréquente ici — AVEC les flics (les personnes en civil sont des fachos). Suite à ça nous (anarchistes) nous sommes regroupés à Polytechnique histoire de décider quoi faire, les fachos sont toujours dans les rues, mais il est déjà tard et il nous faut des forces le lendemain il y a une grève générale… Des gens ont veillé toute la nuit devant Skaramanka et Villa Amalias (un autre squat anarchiste très actif).

Pour ma part je vais me coucher il me faut des forces pour tenir la journée qui s’annonce chargée. Au réveil les nouvelles ne sont pas bonnes, les fachos ont balancé un cocktail sur un bâtiment où vivent des immigrés et ont agressé trois personnes pendant la nuit, qui ont réussi à s’enfuir…

La manifestation commence, il n’y a pas énormément de monde et pas une énergie folle. Faut dire que la dernière grève générale était il y a deux mois, le 23, et la précédente le 15 décembre, les syndicats maîtres du calendrier de ce genre d’événement doivent avoir peur de faire mal à l’économie du pays si fragile…Une grève tous les deux mois pour sortir la rage accumulée puis retourner courber l’échine au boulot, déprimés un moment mais dans deux mois on remet ça, merde c’est l’été ben à la rentrée ! Une petite piqûre d’anti-dépresseur tous les deux mois c’est pas mal ça calme un peu puis ça fait somnoler…

Pas grand monde donc à cette manif 40’000 personnes pour 100’000 le 23 février c’est peu puis pas énormément d’énergie, mais on fait quand même la marche, la même que d’habitude. On remonte les grand boulevards, jusqu’au parlement puis on retourne vers notre point de départ. Oui sauf que cette fois à peine le parlement passé on se fait attaquer par les flics, sans raison ces gros porcs chargent, avec une violence incroyable, on croit entendre une mitraillette tellement la pluie de lacrymos est forte, énormément explosent à la seconde. Puis les charges, sur la manif compacte, il est presque impossible de se dégager, les malchanceux qui ne peuvent pas se dégager sont roués de coups gratuitement (article et vidéo) (photos).

On se barre, on va se réfugier à Exarchia la rage en nous pourquoi cette attaque, la rage monte, des émeutes se déclenchent dans le quartier, des barricades aussi se montent. Les flics déployés en surnombre arrivent rapidement dans le quartier. Une centaine de fachos aussi. La situation est étrange, insupportable, les fachos sont concentrés dans une rue, les flics bloquent toutes les autres. Je me sens dans une ville occupée, par des porcs avec ou sans uniforme. Si les fachos en infériorité numérique n’osent pas attaquer, les flics lancent charge après charge, interpellent quelques personnes, mais préfèrent défoncer. À quoi bon interpeller les gens, les possibilités de poursuites sont incertaines, et puis exploser la tête de quelqu’un c’est plus rigolo ! La situation dure plusieurs heures, avant de se calmer. Bilan une centaine de personnes hospitalisées dont trois qui durent se faire opérer et une dans état toujours critique. Une trentaine d’interpellations, mais seulement douze personnes ont des charges contre elles toutes les autres sont relâchées dans les heures qui suivent. Bilan, bilan mais à 18h l’heure n’est pas encore au bilan si à tous les coins de rues il y a 100 flics les fachos n’ont pas dit leur dernier mot. Nouvelles attaque de squat cette fois c’est Villa Amalias qui est visé, la charge est une nouvelle fois repoussée, une seule personne est blessée dans nos rangs (pas de nouvelles mais après la charge le mec ne voyait plus d’un œil).

Le soir à l’assemblée des anarchistes la décision est prise d’organiser une manif antirep le lendemain et surtout d’occuper un bâtiment (photo de la manif et de l’occupation où le drapeau grec a été changé par un drapeau rouge et noir ! sur la banderole est écrit « assassins » dolofonoi) (texte de l’occupation).

La journée se termine pour moi, je suis au bout, crevé, assez dépité et je veux reprendre des forces pour aller le lendemain. Une nouvelle fois au réveil les nouvelles de la nuit ne sont pas bonnes, un immigré s’est fait tuer ! Nous occupons donc le bâtiment toute la journée, nous préparons les banderoles, tracts, etc. pour la manif et compagnie. Les fascistes se rassemblent dans l’après-midi, soutenus par un flippant nombre de personnes ils sont environ mille sur la place Omonia ! Peu avant que la manif ne commence Villa Amalia est à nouveau attaqué, l’assaut se fait repousser, des combats contre des fafs ont lieu de ci et là dans la rue, un faf se fait désarmer de la HACHE qu’il portait, puis humilier après être défoncé, il se fait non seulement prendre sa hache mais aussi son pantalon !

La manif commence, nous sommes environ 5 à 6000, avec la rage, les flics font profil bas, le scandale de la veille les muselle un peu, ils ne tireront qu’une dizaine de lacrymos et ne chargeront qu’une fois sans trop de dégâts. Cette manif est beaucoup plus puissante que la veille, l’ambiance est déterminée, pas mal de banques reçoivent des coups…

Puis la manif se termine sur notre lieu d’occupation (où nous bénéficions de l’asylum : interdiction aux flics d’intervenir) quelques combats avec les keufs se poursuivent.

Une nouvelle assemblée commence pendant qu’à l’extérieur il y a toujours quelques fights. Et puis la nouvelle tombe, beaucoup de nouvelles personnes — immigrées — ont été attaquées par les fafs ! L’ambiance s’électrise dans l’assemblée, que faire ? La situation est de plus en plus tendue, puis une autre nouvelle : une nana qui participe à un squat s’est faite agresser à coup de couteau devant chez elle. Nous apprenons plus tard que des livres l’ont sauvé des fascistes, que les coups qui lui ont été mis dans le dos ont été amortis par les bouquins qu’elle avait dans son sac ! Une nouvelle fois à bout de fatigue et d’usure morale je rentre me coucher avant la fin de l’assemblée qui décidera d’arrêter le squat du bâtiment.

Voilà la situation ce matin je ne suis pas en mesure de vous en dire plus pour le moment, si ce n’est que cette nuit deux autres immigrés ont été attaqués par les fafs, qu’ils sont à l’hosto et qu’un d’eux a le nez cassé et un traumatisme cérébral/viscéral ?!

Putain de climat ! La situation est folle et dégénère complètement, je vous écris ces quelques lignes en avouant être complètement dépassé par la situation jamais vue, dramatique le bilan est d’un mort et de plus d’une centaine de blessés, que la ville est occupée par des milliers de porcs avec des couteaux ou des matraques.
Qu’on évite de se déplacer seul, qu’avant de traverser la route on regarde à gauche si il n’y a pas de flic et à droite si il n’y a pas de fachos ! (à suivre…)

D’autres photos. Vidéo.

13 mai 2011 – 11h14.

la grece préfigure ce qu'il va ce passer ailleurs
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Message  ivo Lun 16 Mai - 11:38

la ville est occupée par des milliers de porcs avec des couteaux ou des matraques
la grece préfigure ce qu'il va se passer ailleurs


ouais , comme tu dis ...........
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Message  niouze Mer 6 Juil - 1:30



Cette vidéo montre que la tactique généralisée des forces de police de jeter des pierres et morceaux de marbres sur les manifestants a été ordonnée par le haut, comme on le voit ici. Pendant à peu près 15″ de la vidéo, le chef d’escadron (les chefs des escadrons de police ne tiennent pas de bouclier) dirige ses hommes à ramasser des pierres et des morceaux de marbres et les jeter.


moult info hors media bourgeois qui prefere se palucher sur les vacanciers sur contrainfo
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Message  spike Dim 17 Juil - 14:19

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Message  spike Sam 23 Juil - 17:57



L'agence Fitch va placer la Grèce en défaut partiel

L'agence de notation franco-américaine Fitch Ratings a annoncé vendredi qu'elle allait placer en défaut partiel la note de la Grèce au lendemain d'un nouveau plan d'aide européen de près de 160 milliards de dollars destiné à sauver Athènes de la faillite.

L'agence, qui juge «important» et «positif» l'accord conclu par les pays de la zone euro pour contenir la crise de la dette secouant l'Union monétaire, précise qu'Athènes fera défaut sur ses anciennes obligations, selon ses critères. Le nouveau plan de sauvetage implique une contribution des créanciers privés, qui vient modifier les termes initiaux des prêts consentis à la Grèce.

Le nouveau plan de sauvetage qui implique une contribution des créanciers privés, vient modifier les termes initiaux des prêts consentis à la Grèce, d'où la décision de prononcer un défaut. Cette participation se fera via un échange de titres qui viennent à échéance jusqu'à 2020 contre le rachat de nouvelles obligations à trente ans.

Les créanciers privés, essentiellement des banques, ont différentes options: soit ils refinancent la Grèce avec des titres de maturité plus longue, soit ils maintiennent leur engagement en reprenant des titres de même maturité, soit ils vendent des obligations grecques avec une décote.

Fitch souligne qu'elle examinera les nouvelles obligations grecques avant de leur attribuer une note mais celle-ci «sera probablement dans la catégorie spéculative», prévient-elle toutefois.

La plus petite des trois grandes agences de notation, la première à se prononcer depuis l'annonce du nouveau plan d'aide, estime que d'autres épisodes alimentant la volatilité sur les marchés pourraient encore menacer la notation des Etats de la zone euro.

Néanmoins, «les engagements pris par les leaders de la zone euro lors de leur sommet hier (jeudi) représentent une avancée importante et positive vers la stabilité financière dans la zone euro», a commenté David Riley, responsable du département de la notation souveraine chez Fitch, cité dans le communiqué.

A la suite de ses rivales Standard & Poor's et Moody's, Fitch a dégradé, début juillet, de trois crans la note souveraine d'Athènes, à CCC, la catégorie spéculative, juste un cran avant le défaut (D).

Les trois agences doutaient alors de la capacité d'Athènes à redresser ses finances publiques et à honorer ses échéances.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/sports/01012350470-l-agence-fitch-va-placer-la-grece-en-defaut-partiel
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Message  spike Dim 24 Juil - 20:19

Les dix-sept États membres de la zone euro espèrent avoir trouvé la solution qui permettra enfin d’endiguer la crise grecque et de stopper la contagion : ils ont adopté, jeudi après-midi, lors d’un sommet d’urgence, un plan qui a surpris les observateurs et les marchés par son ampleur. « Pour la première fois depuis longtemps la zone euro se met à anticiper des événements », s'est félicité hier le ministre polonais des Finances Jan Rostowski dont le pays préside l’Union depuis le 1er juillet. Non seulement, la Grèce recevra au final une aide d’environ 160 milliards d’euros (dont une contribution de 54 milliards des banques et assurances), somme à laquelle il faut rajouter les 110 milliards déjà débloqués en mai 2010, soit 270 milliards, mais la zone euro dans son ensemble dispose désormais d’un arsenal antispéculation renforcé.



Poussés par des marchés inquiets de l’explosion des dettes publiques, les États auront mis dix-huit mois à reconnaître qu’une monnaie unique impose une solidarité financière quasi totale entre ses membres. La fameuse « union des transferts » dont ne voulait pas Angela Merkel, la chancelière allemande, est en train de voir le jour dans la douleur : lorsqu’une région de la zone euro est en difficulté, les autres régions doivent lui venir en aide. « L'unique solution pour la zone euro c'est son intégration plus profonde », a résumé Jan Rostowski.

Les marchés ont d’ailleurs bien réagi à l’annonce du plan adopté jeudi. Les taux d’intérêt des obligations des États périphériques de la zone euro se sont nettement détendus, les bourses ont repris des couleurs et l’euro (et ça n’est pas la bonne nouvelle) a repris des couleurs face au dollar. Il reste à savoir si l’embellie va durer, car ce plan doit non seulement être mis en œuvre, et une mauvaise surprise n’est pas à exclure, mais il risque de se révéler insuffisant car il contient plusieurs failles et non des moindres, les États rechignant encore à franchir l’ultime pas vers le fédéralisme budgétaire, économique et financier.

LA GRÈCE EST-ELLE EN FAILLITE ?

L’agence de notation franco-américaine Fitch a annoncé hier qu’elle allait placer la Grèce en « défaut partiel » provisoire, une décision qui devrait être suivie par ses consoeurs. En effet, l’Allemagne a obtenu que le « secteur privé » (banques et assurances) participe au sauvetage de la Grèce en restant exposé à sa dette, c’est-à-dire en souscrivant de nouvelles obligations à de moins bonnes conditions (durées plus longues, taux d’intérêt moindre, décote) lorsque celles qu’ils détiennent arrivent à échéance. Même si cette participation est volontaire, les agences considèrent qu’en réalité le secteur privé aura cédé à des pressions, car personne n’a réellement envie de rester exposé à la dette grecque en ce moment. L'Institut de la finance internationale (IIF), principal lobby bancaire, prévoit pourtant que 90 % de la dette sera renouvelée et que le secteur privé devrait renoncer à environ 20 % de sa mise initiale, soit 13,5 milliards d'euros, une perte minime. L'IIF estime que les besoins de financement de la Grèce seront réduits de 135 milliards d'euros d'ici à la fin 2020, dont 54 milliards sur les trois premières années.


QUEL MÉCANISME ANTICRISE DE L’EUROZONE ?

Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et son successeur, le Mécanisme de stabilité financière (MES), doté d’une capacité d’emprunt de 500 milliards d’euros, pourra non seulement prêter de l’argent aux pays en difficulté (avec des taux d’intérêt revus drastiquement à la baisse, environ 3,5 % contre plus de 5 %, et des durées allongées, de 7,5 ans à plus de 15 ans), mais aussi acheter des bons du Trésor soit directement auprès de l’État, soit sur le marché secondaire. On se rapproche ainsi des fameuses obligations européennes puisqu’une partie de la dette sera mutualisée, le FESF étant garanti par les dix-sept pays de la zone euro. Le FESF pourra aussi intervenir préventivement en prêtant de l’argent aux pays qui pourraient être en difficulté et aider à la recapitalisation des banques, y compris celles de pays qui ne sont pas sous assistance financière. 20 milliards d’euros sont d’ores et déjà prévus pour les banques grecques. Nicolas Sarkozy, non sans raison, y voit « l'amorce d'un fonds monétaire européen ».

LA DETTE GRECQUE VA-T-ELLE ÊTRE ALLÉGÉE ?

C’est tout le but de l’opération, l’endettement grec devant culminer à 161 % du PIB en 2012, soit environ 350 milliards d’euros. Il est difficile pour l’instant de savoir de combien sera cette réduction, entre la perte acceptée par le secteur privé, le rachat des obligations à leur valeur de marché sur le marché secondaire par le FESF, la diminution des taux d’intérêt et l’allongement de la durée des prêts du FESF. Georges Papandréou, le premier ministre grec, estime que la participation du secteur privé permettra de réduire la dette « d'environ 26 milliards d'euros » d’ici à 2014, soit 12 % du PIB. Les nouvelles conditions des prêts européens devraient aussi jouer pour 12 % du PIB à l’horizon 2019. Quoi qu'il en soit, il s’agira d’un sacré ballon d’oxygène auquel s’ajouteront les 50 milliards de privatisations qui seront consacrés au désendettement. Il est probable qu’à terme, le FESF efface une partie de l’ardoise grecque en renonçant à recouvrir une partie de ses prêts. En outre, les Européens se sont enfin décidés à aider la Grèce à renouer avec la croissance en débloquant, sans condition de cofinancement, environ 8 milliards d’euros d’aides régionales.

VERS LE FÉDÉRALISME ?

Un pas supplémentaire a été franchi vers le fédéralisme, mais on n’y est pas encore. Ainsi, le FESF et son successeur, le MES, restent des organismes intergouvernementaux qui, pour agir, ont besoin d’une décision unanime des Dix-sept, ce qui limite son efficacité et le soumet aux aléas de politique intérieure. De même, les fonds du FESF sont encore trop limités et la solidarité est étroitement encadrée, chaque État n’étant pas caution pour l’ensemble du FESF, mais seulement pour une quote-part. De même, on ne peut pas parler d’euro-obligations puisque les prêts ne sont destinés qu’aux pays en crise. « Mais on y vient », affirme un diplomate européen : « ces limites ne pourront pas être maintenues très longtemps ». En outre, l’intégration de la zone euro ne peut pas se limiter à ce strict aspect financier : il faut aussi « faire un saut qualitatif dans la gouvernance économique de la zone euro », comme l’a martelé jeudi Nicolas Sarkozy, évoquant notamment la création d’une « agence européenne de notation ». « L'Allemagne et la France ont décidé de présenter des propositions bilatérales fin août, début septembre », a annoncé la chancelière.



N.B. : article paru ce matin dans Libération.
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2011/07/comment-la-crise-grecque-a-fédéré-leurope.html
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