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Re: Nucléaire mon amour ...
Après Fukushima, incertitudes sur le calendrier du réacteur EPR de Penly
http://www.romandie.com/news/n/_Apres_Fukushima_incertitudes_sur_le_calendrier_du_reacteur_EPR_de_Penly040520111705.asp
http://www.romandie.com/news/n/_Apres_Fukushima_incertitudes_sur_le_calendrier_du_reacteur_EPR_de_Penly040520111705.asp
PARIS - Le projet de réacteur nucléaire EPR à Penly en Seine-Maritime n'est absolument pas bloqué, a assuré mercredi le gouvernement, mais deux mois après la catastrophe de Fukushima des incertitudes planent sur le calendrier de ce chantier controversé.
C'est le patron de Total, Christophe de Margerie, qui a semé le doute dans un entretien au magazine Challenges.
La réflexion sur le projet a été apparemment stoppée. Il y avait un calendrier, des dates potentielles, il n'y en a plus, a-t-il déclaré, alors que Total détient une part de 8,33% dans l'EPR de Penly.
Ces déclarations pouvaient être interprétées comme un coup d'arrêt au projet, en plein traumatisme post-Fukushima. Depuis le 11 mars, de nombreux pays tels que l'Allemagne, l'Italie ou le Royaume-Uni, ont retardé ou annulé leurs projets nucléaires.
L'utilité de l'EPR de Penly est en outre contestée par les écologistes alors que la France compte déjà 58 réacteurs nucléaires et en construit un 59e à Flamanville dans la Manche. Quelque 75% de l'électricité française provient de l'énergie nucléaire, un des taux les plus élevés au monde.
Mais le ministre de l'Energie Eric Besson a immédiatement réfuté les spéculations sur l'avenir du projet. Contrairement à ce que suggère Christophe de Margerie, le dossier de l'EPR de Penly n'est absolument pas bloqué, a affirmé M. Besson en marge d'une conférence de presse.
Ce n'est pas parce qu'il a pu y avoir une modification ou une incertitude sur le calendrier que nous sommes en train de préparer qu'il faut en conclure que le dossier serait bloqué, qu'il aurait été volontairement stoppé, a ajouté le ministre.
Un peu plus tôt, M. Besson avait déjà affirmé qu'il n'y avait pas de calendrier précis mais pas de mise en retrait du projet.
Si le projet est maintenu, son calendrier semble donc très incertain, une situation radicalement différente de celle qui prévalait avant la catastrophe de Fukushima. Fin février, une source gouvernementale avait en effet indiqué à l'AFP que le décret autorisant la construction de Penly serait signé avant le 31 mars 2012, soit juste avant l'élection présidentielle.
Le planning prévisionnel soumis au débat public faisait aussi état d'un décret d'autorisation de création signé mi-2012 par le Premier ministre permettant ainsi d'engager les travaux de construction début 2013 pour une mise en service en 2017.
Chez EDF, maître d'ouvrage de l'EPR, on confirme poursuivre l'instruction du projet avec notamment la préparation des éléments nécessaires au décret d'autorisation de création.
Cette étape sera suivie de l'enquête publique, a précisé une porte-parole.
L'EPR de Penly doit être soumis, comme toutes les installations nucléaires françaises, à l'audit mené par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) à la suite de l'accident de Fukushima, a-t-elle précisé.
Au vu de ces échéances, le sort de Penly risque donc de ne pas être tranché avant l'élection présidentielle de 2012.
A cet égard, le président de la République Nicolas Sarkozy a délivré mardi un plaidoyer sans faille en faveur de l'atome civil, lors d'une visite à la centrale de Gravelines.
Alors que la chancelière Angela Merkel a décrété un moratoire sur la prolongation de la durée de vie des centrales allemandes, M. Sarkozy a qualifié une telle proposition d'incompréhensible dans le cas français. C'est la dévalorisation du passé, le choix du Moyen-âge, a-t-il déclaré.
Il aussi estimé que fermer le parc nucléaire français serait une décision folle.
Le Parti socialiste est lui toujours en quête d'une position claire sur le sujet, tiraillé entre une tendance favorable à la sortie du nucléaire, à l'instar de Martine Aubry, et une autre qui y est fortement opposée à l'image de François Hollande.
(©AFP / 04 mai 2011 17h46)
Re: Nucléaire mon amour ...
Golfech - L'alarme d'une centrale nucléaire se déclenche dans le Tarn : panique au village
http://www.lepost.fr/article/2011/05/04/2485079_golfech-debut-d-affolement-de-la-population-lorsque-l-alarme-de-la-centrale-nucleaire-a-declenche.html
http://www.lepost.fr/article/2011/05/04/2485079_golfech-debut-d-affolement-de-la-population-lorsque-l-alarme-de-la-centrale-nucleaire-a-declenche.html
Golfech, dans le Tarn-et-Garonne.
Lundi soir, vers 20 heures 35, une sirène d'alerte s'est déclenché dans la centrale nucléaire, située à environ une quarantaine de kilomètres de Montauban, pendant environ une dizaine de minutes, précise La Dépêche.
Le maire de Golfech a déclaré au journal "cela a créé un début d'affolement auprès des populations. Tout le monde est sorti pour voir ce qui se passait, ce qui est le contraire de ce que l'on doit faire en cas d'accident". Ainsi, il a reçu un grand nombre d'appel des habitants... Mais, en colère, il a ajouté "par les temps qui courent après l'accident de la centrale japonaise de Fukushima, ce genre d'incident ne devrait pas se produire"...
Cette affaire a réveillé des craintes dans la population qui redoute maintenant que la sirène défectueuse ne puisse pas fonctionner en cas d'accident réel et que la direction s'en serve éventuellement pour maquiller "un problème important"...
Après avoir dit qu'elle comprenait "l'émoi de la population", la direction de la centrale a tenté de rassurer. Elle a prévenu les maires du coin et la préfecture et dès 21 heures les informations avaient été mises à jour sur le numéro vert et sur le site internet, selon ce qu'elle a précisé à La Dépêche.
Re: Nucléaire mon amour ...
en france y'a aucun problème ??
la blague du jour .....
La sécheresse menace le bon fonctionnement des centrales nucléaires
http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/05/16/la-secheresse-menace-le-bon-fonctionnement-des-centrales-nucleaires/
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la blague du jour .....
La sécheresse menace le bon fonctionnement des centrales nucléaires
http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/05/16/la-secheresse-menace-le-bon-fonctionnement-des-centrales-nucleaires/
Les agriculteurs ne sont pas les seuls à redouter la sécheresse qui s’installe durablement en France. Alors que 26 départements ont déjà pris des mesures de restriction d’eau, le bon fonctionnement du parc nucléaire pourrait lui aussi être perturbé. Si l’aridité se prolonge, 44 des 58 réacteurs situés en bord de rivière risquent d’être arrêtés, menaçant la France de black out électrique, estime l’Observatoire du nucléaire dans une récente analyse.
Les cours d’eau imposent en effet de nombreuses contraintes aux centrales. Elles doivent tout d’abord respecter des normes de débit minimal, définies au cas par cas, avant de prélever l’eau nécessaire au refroidissement de leurs installations. EDF surveille et anticipe ainsi constamment les évolutions du débit des fleuves. Sur la Loire, lorsque le débit descend sous 60 mètres cubes par seconde, par exemple en cas de forte chaleur, les quatre centrales, qui puisent à plein régime entre 3 et 10 mètres cubes par seconde, doivent par exemple se coordonner pour maintenir un niveau d’eau suffisant sur le fleuve.
Selon l’Observatoire du nucléaire, 22 réacteurs sont ainsi susceptibles de manquer d’eau pour pouvoir être refroidis, dans les centrales de Civaux (Vienne), Golfech (Tarn-et-Garonne), Belleville (Cher), Dampierre (Loiret), Saint-Laurent (Loir-et-Cher), Chinon (Indre-et-Loire), Chooz (Ardennes), Cattenom (Lorraine).
Second impératif : les centrales ont pour obligation de ne pas dépasser une certaine température dans les rivières, située autour de 28° C, lorsqu’elles rejettent l’eau venant des circuits de refroidissement. Si cette température est atteinte, la centrale doit réduire voire arrêter la puissance de ses réacteurs.
D’après l’enquête de l’organisme de veille nucléaire indépendant, 20 réacteurs sont menacés de ne pas pouvoir respecter les règles de protection de l’environnement : dans les centrales de Saint-Alban (Isère), Bugey (Ain), Cruas (Ardèche), Tricastin (Drôme), Blayais (Gironde), Nogent (Aube).
Enfin, les centrales doivent s’assurer d’une bonne dilution des effluents radioactifs dans les cours d’eau. En dessous d’un certain débit, par exemple 30 mètres cubes par seconde pour la Loire, les centrales doivent stocker leurs effluents dans des bâches le temps que le fleuve se renfloue. Et au bout de plusieurs semaines, si les sites de stockages sont pleins, il faut arrêter les réacteurs.
Au final, selon Stéphane Lhomme, candidat écologiste pour 2012 et président de l’Observatoire, “un accident nucléaire grave est possible : même arrêté, un réacteur doit être refroidi et une fusion de coeur peut se produire si le débit d’une rivière est trop bas pour assurer ce refroidissement minimal”.
Impossible, rétorque, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN). “Il faut 15 m3 d’eau par heure pour refroidir au minimum le cœur, ce qui est peu. Même en cas de canicule, le refroidissement pourra donc toujours assuré au minimum par des échangeurs de chaleur ou des générateurs de vapeur. Et dans des situations extrêmes, on est capables d’acheminer de l’eau par d’autres moyens”, assure Martial Jorel, directeur de la sûreté des réacteurs.
“Le problème qu’entraîne la sécheresse pour les centrales nucléaires se pose davantage en termes d’approvisionnement du territoire en électricité en cas d’arrêt des réacteurs ainsi qu’environnemental, poursuit-il. Par ailleurs, des problèmes environnementaux peuvent se poser. Le risque est ainsi que, comme en 2003 ou 2006, l’exploitant demande des dérogations pour dépasser les températures maximales de rejets. Les centrales chauffent alors les cours d’eau, entraînant des conséquences pour la faune et la flore.”
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Re: Nucléaire mon amour ...
Fillon demande à la Cour des Comptes d’expertiser le coût de la filière nucléaire
france-info
france-info
Dans une lettre datée du 17 mai et rendue publique aujourd’hui, le Premier demande à Didier Migaud, le Premier Président socialiste de la Cour des comptes d’expertiser “les coûts de la filière nucléaire, y compris ceux relatifs aux démantèlement des installations et à l’assurance des sites.”
Dans ce courrier, François Fillon invite la Cour de Comptes à “recueillir les questionnements pertinents, émanant d’économistes comme d’associations de protection de l’environnement.” Et il explique qu’il “attache la plus haute importance à ce que cette démarche soit effectuée de manière ouverte et transparente.”
Re: Nucléaire mon amour ...
Le réacteur 2 et 3 en fusion à Fukushima : "Les dégâts sont plus importants que prévu"
http://www.lepost.fr/article/2011/05/24/2504625_le-reacteur-2-et-3-en-fusion-a-fukushima-les-degats-sont-plus-importants-que-prevu.html#xtor=AL-345
L'agence Tepco, opérateur-exploitant de la centrale de Fukushima-Daiichi, a officialisé la fusion du réacteur 2 et 3 mardi matin.
Ce que beaucoup d'experts scientifiques craignaient, depuis le début de la catastrophe, s'est confirmé mardi matin. Une semaine après l'annonce de l'entrée en fusion du réacteur n°1, Tepco a déclaré que le même problème était présent sur les réacteurs n°2 et 3.
Qu'est ce qu'est une fusion d'un réacteur nucléaire? Quelles en sont les conséquences sur l'environnement? Contacté par Le Post, Bertrand Barré, conseiller scientifique auprès d'Areva, répond à ces questions :
Tepco annonce la fusion du réacteur 2 et 3, qu'est ce-que cela veut dire?
"Dans un réacteur, l'énergie est produite par la fission du plutonium et de l'uranium. Ces deux produits sont radioactifs. A Fukushima, le réacteur n'est plus refroidi, les deux produits dégagent de la chaleur. Si la température monte trop (2.700° dans le cas de la fonte), alors le combustible fond. Ce coeur fondu, retombe dans le fond de la cuve où il y a de l'eau. C'est le moyen qu'ils utilisent pour refroidir le combustible et le solidifier."
Quelles sont les conséquences concrètes pour l'environnement?
"Il n'y en a pas tant que le coeur fondu retombe dans le fond de la cuve et qu'il est refroidi par l'eau. Les gaz radioactifs présents dans le réacteur, eux, se sont échappés dès que le haut du bâtiment était détruit."
Que signifie cette nouvelle situation?
"Dans ce cas, cela veut dire que les dégâts sont plus importants que prévu dans le réacteur, contrairement a ce que Tepco a annoncé au début."
Comment peut-on caractériser la situation à Fukushima?
"La situation est stabilisée, mais le refroidissement du combustible ne se fait pas en "circuit fermé", et de l'eau radioactive s'accumule encore et encore. Tant que refroidir le combustible se fait à l'air libre, on ne peut pas dire que la situation est maîtrisée."
http://www.lepost.fr/article/2011/05/24/2504625_le-reacteur-2-et-3-en-fusion-a-fukushima-les-degats-sont-plus-importants-que-prevu.html#xtor=AL-345
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Re: Nucléaire mon amour ...
La Suisse veut tourner la page du nucléaire
FRANCE INFO - 16:26
FRANCE INFO - 16:26
Plus d'un millier de personnes ont manifesté, hier à Berne, contre le nucléaire...
© REUTERS/ Ruben Sprich
Le gouvernement suisse a recommandé au Parlement de ne pas remplacer les centrales nucléaires, une fois leur durée d’exploitation atteinte.
Le pays compte cinq réacteurs, tous situés en Suisse alémanique. Le dernier devrait ainsi s’arrêter en 2034.
La Suisse aura pris son temps - mais sa décision est ferme : Fukushima oblige, le pays va sûrement bientôt tourner la page du nucléaire.
Le Conseil fédéral - le gouvernement - a recommandé au Parlement de ne pas remplacer les centrales, au terme de leur durée d’exploitation. Ce qui signifie un arrêt progressif du nucléaire, et un abandon total à l’horizon 2034.
Ce n’est pour l’instant qu’une recommandation ; mais en général, le Parlement suit les décisions du gouvernement.
Car les députés doivent légiférer à partir du 8 juin ; une décision est attendue quelques jours plus tard, à la mi-juin.
Pour l’heure, le territoire compte 5 réacteurs nucléaires, tous situés en Suisse alémanique. Ceux-ci fournissent 40% de l’énergie du pays.
Trois nouvelles centrales devaient voir le jour. Mais le Conseil fédéral a suspendu leur construction, en mars.
Re: Nucléaire mon amour ...
Réglementez le nucléaire, pas les bananes
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/677681-reglementez-le-nucleaire-pas-les-bananes
Deux spectacles sur le nucléaire sautent à cause de Fukushima
http://www.rue89.com/2011/05/26/deux-spectacles-sur-le-nucleaire-sautent-a-cause-de-fukushima-205908
http://www.presseurop.eu/fr/content/article/677681-reglementez-le-nucleaire-pas-les-bananes
L'UE harmonise la réglementation sur les fruits et légumes, mais pas sur la sécurité nucléaire. Après Fukushima, il est aberrant que les Etats continuent de décider seuls, sans contrôle et dans l'opacité, déplore un journaliste allemand.
Bernward Janzig
Toute banane commercialisée sur le territoire de l’Union européenne doit mesurer au minimum 14 centimètres de longueur et 27 millimètres d’épaisseur. C’est ce que l’on peut lire dans le règlement européen sur les normes de qualité pour les bananes.
Pour les centrales nucléaires exploitées dans l’Union, il n’existe en revanche aucune norme de sécurité commune. Chaque pays fait exactement ce qui lui plaît, et l’appareil communautaire, d’ordinaire obnubilé par l’uniformisation – avec, dans le meilleur des cas, des résultats comiques – apparaît soudain dépourvu de toute compétence formelle.
Il n'y a pas plus absurde. Si nous perdons le contrôle d’un réacteur nucléaire, peu importe où il se trouve en Europe, c’est l’ensemble du continent qui sera touché. Or, c'est précisément dans ce domaine que les Etats membres peuvent décider seul de ce qu'ils font et de ce qu'ils permettent. Une telle conception de l’Union européenne, qui ne fixe des normes que dans les domaines dépourvus d’importance, est insupportable. Plus que jamais depuis Fukushima. Sinon, la communauté risque à terme de se muter en république bananière.
Et pendant que l’on parle de pouvoir décisionnel : sur la scène politique intérieure non plus, on ne sait plus très bien – et ce depuis longtemps – qui est aux commandes du nucléaire allemand. De quel pouvoir le gouvernement fédéral dispose-t-il encore dans le domaine de la politique énergétique – ou plutôt : dans quelle mesure est-il déjà aux mains du lobby nucléaire ?
Mettre un terme à l'ère de folie nucléaire
Souvenons-nous qu'à l’occasion d’une réunion secrète qui s’est tenue l’automne dernier, l’industrie a dicté au gouvernement qu’il inscrive la prolongation de la durée de vie des centrales dans la loi sur l’énergie nucléaire. Au lendemain de Fukushima, Angela Merkel & Co., visiblement poussés à la repentance par les sondages d’opinion, ont voulu éviter de donner l’impression qu’ils étaient à la botte des lobbys en redonnant un coup d’accélérateur à la sortie du nucléaire.
Mais cet horrible soupçon resurgit aujourd’hui : voilà soudain que la taxe sur le combustible nucléaire, qui venait de voir le jour, est menacée de disparition – le gouvernement noir-jaune [chrétien-démocrate – libéral] s’apprête ainsi à jeter aux oubliettes sa seule et unique avancée pertinente dans le domaine de la politique énergétique. Encore une preuve d'incompétence.
Plus que jamais, il semble évident que le tournant énergétique a surtout besoin aujourd’hui de personnes qui œuvrent activement à bannir purement et simplement le nucléaire à l’aide des sources d’énergie alternatives. Hier, par exemple, les installations photovoltaïques allemandes ont produit 120 millions de kilowattheures d’énergie solaire – soit la production journalière de quatre centrales nucléaires.
Créer des précédents concrets, voilà sans doute aujourd’hui le meilleur moyen de mettre fin une fois pour toutes à cette ère de folie nucléaire. En Allemagne comme en Europe.
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SUISSE
Berne annonce sa sortie du nucléaire
L'Allemagne l'a évoqué, la Suisse va le faire : c'est officiel, Berne va renoncer à l'énergie nucléaire d'ici à 2034. Cinq réacteurs sont aujourd'hui en activité et ils représentent plus de 40% de l'électricité produite. C'est la ministre de l'Energie Doris Leuthard qui l'a annoncé, le 25 mai, en présentant la nouvelle stratégie énergétique de la suisse jusqu'en 2050, explique la Tribune de Genève. Pour le quotidien, "La Suisse joue les précurseurs. Elle est la première à prendre une décision aussi radicale deux mois après la catastrophe de Fukushima. L’Allemagne pourrait suivre." Pour La Tribune de Genève, il s'agit d'une "décision historique qui fait de la Suisse un des premiers pays au monde à décider pour un avenir sans atome", même si "le tracé est encore flou", car la place des énergies renouvelables et des centrales à gaz n'est pas définie, tout comme les moyens financiers pour effectuer la reconversion énergétique.
La décision suisse reflète les "divisions en Europe sur le nucléaire", qui se sont "creusées depuis Fukushima", note The Guardian qui résume ainsi la situation : "le Royaume-Uni et la France continuent à soutenir fermement" le nucléaire, "l'Italie a mis de côté ses projet de construction de nouvelles centrales et l'Allemagne se dirige vers une sortie". Ces divisions, ajoute le quotidien londonien, se sont traduites également par le débat sur la nature des nouveaux tests de sûreté renforcé pour les centrales nucléaires, adoptés le 24 mai par les Vingt-Sept. Sous la pression de Londres, Paris et Prague, ils ont convenu que les tests ne concerneront que les risques naturels et pas les attaques terroristes, "ces dernières relevant des autorités nationales chargées de la sécurité et non de la Commission européenne ou des autorités atomiques nationales".
Deux spectacles sur le nucléaire sautent à cause de Fukushima
http://www.rue89.com/2011/05/26/deux-spectacles-sur-le-nucleaire-sautent-a-cause-de-fukushima-205908
Programmés les 3 et 4 juin à Saint-Michel-sur-Orge (Essonne) dans le cadre d'un festival local, deux spectacles de la compagnie Asa NIsi MAsa ont été annulés. La raison invoquée par le maire de la commune : leur sujet commun, le nucléaire, est devenu aujourd'hui « trop sensible ».
Frédéric Sonntag avait tout prévu. Le directeur de la troupe Asa NIsi MAsa s'était rendu à Saint Michel-sur-Orge pour étudier les lieux choisis pour la présentation de ses deux spectacles : « Atomic Alert » et « Je ne sais quoi te dire, on devrait s'en sortir… » (Voir un extrait d'« Atomic Alert »)
Le théâtre de Brétigny, organisateur du Festival Dedans-Dehors avait confirmé les dates du 3 et 4 juin. Personne ne soupçonnait qu'une catastrophe naturelle à l'autre bout de la planète allait venir chambouler ces plans.
« La mairie de Saint-Michel-sur-Orge a fait l'autruche »
Le 21 mars, dix jours après le séisme du Japon, c'est un e-mail de la directrice générale adjointe aux actions solidaires et culturelles de Saint-Michel-sur-Orge qui prévient le théâtre de Brétigny de l'annulation des deux spectacles. Avec pour simple explication, ces quelques phrases :
« La programmation du Festival Dedans-Dehors prévoyait initialement la diffusion à Saint-Michel-sur-Orge d'un spectacle faisant référence à une alerte atomique. En raison de l'actualité, nous voyons tous que le sujet est aujourd'hui trop sensible. »
Prévenu par l'organisateur, Frédéric Sonntag regrette de ne pas avoir été consulté avant la prise de décision. Il échange plusieurs e-mails avec la municipalité pour comprendre ce choix soudain.
Mais deux mois après, il ne comprend toujours pas les motivations du maire UMP de la ville, Bernard Zunino.
« Quand un sujet pose problème, il faut en parler, il faut s'y confronter. La mairie a fait ça au nom du bien mais c'est la technique de l'autruche ! Pourquoi cette crainte ? C'est pourtant important qu'un geste artistique s'empare de l'actualité. »
Pour l'artiste, en prenant cette décision les élus de la commune ont empêché toute ouverture de dialogue sur le sujet sensible du nucléaire.
« Choisir de déprogrammer des spectacles, alors qu'aucune personne de la municipalité ne les a vus, ne relève ni d'un très grand professionnalisme, ni d'une très grande honnêteté intellectuelle. Et c'est bel et bien une forme de manque de respect à l'égard des victimes de penser qu'il ne faudrait en aucun cas aborder ces questions ! »
« De droite, mais pas bloqués sur le nucléaire ! »
De son côté, le cabinet du maire reste convaincu d'avoir pris la bonne décision.
« Il ne s'agit pas de remettre en cause la démarche culturelle de l'artiste. Mais de respecter une réalité dans la culturelle japonaise : celle de la pudeur ! Et devant la catastrophe du 11 mars, programmer un spectacle lié à la vie des victimes paraissait au-delà de la pudeur. »
La mairie UMP refuse que l'on justifie cette déprogrammation par ses orientations politiques.
« Un spectacle traitant du nucléaire joué sous le coup de l'émotion, n'aurait pas aidé au débat. On va débattre sur le nucléaire pendant trente ans ! Une réflexion est importante, ce n'est pas parce que nous sommes de droite que nous restons bloqués sur le sujet ! Il faut juste attendre un climat plus serein pour avoir cette discussion : le respect des victimes ne dure pas deux semaines. »
Médiateur de cette histoire, le théâtre de Brétigny et sa directrice Catherine Goudal s'étaient étonnés d'une telle réaction.
« Ce n'était pas un spectacle d'opportunité, répondant à la catastrophe japonaise. Il a était créé, il y trois ans et n'a donc aucun lien direct avec l'actualité. Parler de cette question aujourd'hui ne relève pas du superflu. Je suis convaincue que c'était le moment opportun. »
« On n'est plus habitué à ce type de censure ! »
Elle avoue avoir été un peu choquée de cette détermination à déprogrammer ces spectacles, pourtant objets d'un contrat moral.
« On n'est plus habitué à voir ce type de censure. Les élus ne se sont pas rendus compte que leur décision avait des conséquences réelles pour la compagnie de théâtre, et que l'on ne rompait pas un accord moral aussi facilement. »
Le théâtre de Brétigny a dans un premier temps, tenté de reprogrammer la troupe dans un autre lieu. Mais pour Catherine Goudal la nouvelle est arrivée trop tard.
« Le programme du Festival était bouclé, il commençait à être imprimé. Nous avons dû proposer une solution alternative à Frédéric Sonntag : intégrer ses deux spectacles à la semaine du théâtre d'octobre 2011. L'agglomération du Val-d'Orge a soutenu cette proposition. »
Une bonne nouvelle pour la troupe qui n'a pas vu toutes ses prestations annulées et jouera les 27 et 28 mai ces deux spectacles, aux Lilas. Pour la première fois depuis la catastrophe nucléaire au Japon.
Illustration : affiche d'« Atomic Alert » conçu par Thomas Rathier et Frédéric Sonntag (Asa NIsi MAsa), 2008.
A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89
► Tous nos articles sur le nucléaire
► Tous nos articles sur Fukushima
Ailleurs sur le Web
► La mairie UMP de Saint-Michel sur Orge annule deux de nos spectacles parce qu’ils “ont trait au danger nucléaire”, sur AsaNisiMasa.net
Re: Nucléaire mon amour ...
Into Eternity : le feu nucléaire brûle pour l’éternité...
"Into Eternity", un film-documentaire sur l’histoire vertigineuse des déchets nucléaires
http://www.agoravox.tv/actualites/environnement/article/into-eternity-le-feu-nucleaire-30369
"Into Eternity", un film-documentaire sur l’histoire vertigineuse des déchets nucléaires
http://www.agoravox.tv/actualites/environnement/article/into-eternity-le-feu-nucleaire-30369
Re: Nucléaire mon amour ...
L’Allemagne renonce au nucléaire pour 2022
FRANCE INFO - 08:11
FRANCE INFO - 08:11
L’ Allemagne a décidé de fermer ses derniers réacteurs en 2022, en réaction à la catastrophe nucléaire de Fukushima. C’est la première grande puissance industrielle à renoncer à l’atome.
Angela Merkel fait machine arrière : l’Allemagne abandonne l’énergie nucléaire A Berlin, la correspondance de Lise Jolly (1'10")
Ce week-end encore, les anti-nucléaires ont battu le pavé à Berlin.
©REUTERS/Fabian Bimmer
Huit des dix-sept réacteurs nucléaires allemands ont déjà cessé de fonctionner. Une mise à l’arrêt décidée après l’accident de Fukushima au Japon et qui sera donc définitive. C’est ce qu’a finalement décidé le gouvernement allemand, après avoir longuement hésité.
Mais la pression de l’opinion publique, favorable à la sortie de l’Allemagne du nucléaire, a pesé de tout son poids. Résultat : la majorité des 9 réacteurs allemands encore en activité ne sera plus en service d’ici fin 2021, les trois derniers - les plus récents - cesseront de fonctionner fin 2022, au plus tard, promet le gouvernement qui parle d’une décision "irréversible".
Ce renoncement au nucléaire civil sera formalisé lors du conseil des ministres du 6 juin. Restera ensuite à trouver les ressources budgétaires et énergétiques pour financer cet abandon de l’atome. Les centrales nucléaires allemandes fournissent aujourd’hui 22% des besoins énergétiques du pays, contre 17% pour les énergies renouvelables.
Re: Nucléaire mon amour ...
L’Allemagne peut-elle vraiment sortir du nucléaire d’ici à 2022 ?
FRANCE INFO - 12:11
FRANCE INFO - 12:11
L’annonce est tombée ce matin, près de trois mois après la catastrophe de Fukushima. L’Allemagne renonce à l’énergie nucléaire. Elle se donne onze ans pour y parvenir, contre les 25 prévus au préalable.
Mais comment remplacer les 23% d’énergie issus des centrales allemandes ? Sans ponctionner dans les centrales françaises. Ou faire tourner davantage les polluantes centrales à charbon...
Contrairement à la France aujourd’hui totalement dépendante de l’atome, l’Allemagne ne tire qu’un quart à peine de son électricité du nucléaire, et plus spécifiquement de ses neuf réacteurs encore en activité. Sept autres, plus anciens, ont été déconnectés du réseau, au lendemain de la catastrophe japonaise, pour subir des inspections de sécurité. Un dernier l’était déjà depuis plus longtemps encore.
En annonçant ce matin l’abandon du nucléaire, le ministre de l’Environnement allemand Norbert Röttgen a détaillé le calendrier. Le sort des huit vieux réacteurs est plié : ils ne seront plus jamais réactivés. Parmi les neuf autres, six seront arrêtés d’ici à 2021. Et les trois derniers en 2022.
Un revirement complet donc de la part d’Angela Merkel qui revient au projet de la coalition des sociaux-démocrates et Verts au pouvoir il y a dix ans. Ils s’étaient alors aussi fixé la date de 2021 pour tourner la page du nucléaire. Date pourtant repoussée de 12 ans en 2010 par la chancelière. Le dernier réacteur devait alors être arrêté en 2036.
Une décision "irréversible" : vraiment ?
Après tant d’atermoiements, le ministre Röttgen a mis les points sur les i ce matin, jurant que cette décision était "irréversible".
Pour la présidente d’Areva pourtant, "d’ici 2022, il peut se passer beaucoup de choses". Anne Lauvergeon voit en effet dans ce revirement une décision "purement politique", qui n’exclut pas un futur retournement de situation devant le coût financier de l’opération. Selon elle, le fermeture des sept premiers réacteurs a déjà "entraîné un renchérissement significatif des coûts de l’électricité" dans le pays.
"La théorie du passager clandestin"
A cela, s’ajoute l’approvisionnement. Où piocher le quart d’électricité manquant ? La présidente du Medef, Laurence Parisot, s’est interrogée ce matin sur RMC/BFM TV : "Est-ce que l’Allemagne fait ce choix tout en sachant qu’elle va continuer à importer du nucléaire de France ? C’est ce qu’on appelle la théorie du passager clandestin. Est-ce qu’il y a au contraire derrière cela un plan gigantesque d’innovation technologique ?"
De fait, début avril, trois semaines après l’arrêt de ses sept plus vieux réacteurs, on apprenait de la Fédération allemande de l’énergie et de l’eau que les importations allemandes d’électricité en provenance de France avaient doublé. Chiffres contestés alors par le gouvernement allemand.
Quelles énergies de substitution ?
Des questions restent donc en suspend : comment approvisionner l’Allemagne, sans faire tourner les centrales nucléaires des voisins ? Comment éviter de se replier sur les énergies fossiles ? L’Allemagne peut-elle à seul coup d’énergies renouvelables combler le manque à gagner ?
Aujourd’hui, ce sont bien les centrales au charbon qui assurent 43% de la production brute. L’Allemagne affirme travailler à l’amélioration de la technologie, pour minimiser les émissions de CO², et compte bien construire de nouvelles centrales. Mais localement la résistance des riverains est très forte.
Le gaz ? Sa part dans la production allemande est de 14%. Mais il est exclusivement importé, ce qui soumet l’Allemagne aux fluctuations importantes du prix et aux aléas de livraison. Le Centre allemand de technique aérospatiale, versé dans la conception des turbines à gaz, propose cependant de construire de nouvelles centrales à gaz. Pour lui, il y a moyen ainsi de remplacer en dix ans la capacité du nucléaire, mais au prix d’"une augmentation de 40 millions de tonnes par an des émissions de CO² et de coûts plus élevés".
L’Allemagne peut-elle alors miser sur les seules énergies renouvelables ? Aujourd’hui, elles apportent déjà 18% de l’électricité. Le pays, très en pointe dans le domaine, compte encore explorer l’éolien offshore. Mais se pose encore la question de l’acheminement de ce courant produit en mer et de son coût.
Cependant, la Fédération des énergies vertes, le BEE, assurait en mars que le vent, combiné au soleil et à la biomasse étaient en mesure d’assurer d’ici à 2020 la production de 47% du courant allemand. Mieux, il affirmait possible d’atteindre 100% d’ici à 2030, "à condition de faire un très gros effort". Optimisme douché alors par le magazine Der Spiegel qui écrivait que ce scénario coûterait environ 230 milliards d’euros d’investissements et une flambée des factures d’électricité.
Obligatoire politique d’économie d’énergie
La secrétaire nationale d’Europe-Ecologie/les Verts, Cécile Duflot, sur France Info ce matin, veut pourtant y croire. Selon elle, les Allemands vont nécessairement mettre en place une véritable politique d’économie d’énergie.
La question de la sortie du nucléaire n’est "pas une question technique. C’est un choix politique" L’Allemagne est armée pour, selon Cécile Duflot, interrogée par Jean Leymarie (1'57")
Cécile Duflot modère aussi la question du coût des diverses énergies. Le postulat selon lequel l’électricité produite par le nucléaire serait moins chère relève, selon elle, de "la légende", car "on oublie les coûts de démantèlement des centrales".
Re: Nucléaire mon amour ...
L’énergie nucléaire est la plus coûteuse
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-energie-nucleaire-est-la-plus-95175
Nucléaire : l’industrie française menacée ?
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/nucleaire-l-industrie-francaise-95172
Fukushima fait peur aux allemands...mais pas aux français !
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/fukushima-fait-peur-aux-allemands-95169
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-energie-nucleaire-est-la-plus-95175
Nucléaire : l’industrie française menacée ?
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/nucleaire-l-industrie-francaise-95172
Fukushima fait peur aux allemands...mais pas aux français !
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/fukushima-fait-peur-aux-allemands-95169
Re: Nucléaire mon amour ...
Un premier réacteur nucléaire mis à l’arrêt à cause de la sécheresse ?
FRANCE INFO - 11:09
FRANCE INFO - 11:09
La tranche numéro 2 de la centrale nucléaire de Civaux (Vienne) est à l’arrêt depuis la nuit dernière. Conséquence directe de la sécheresse selon l’Observatoire du nucléaire.
EDF dément et évoque un ajustement de la production à la demande d’électricité.
L’association persiste et prédit de graves problèmes d’approvisionnement en électricité cet été.
Au CNPE (centrale nucléaire de production d'électricité) de Civauc (Vienne), l'un des deux réacteurs a été mis à l'arrêt la nuit dernière. EDF dément que la sécheresse soit la cause de cette décision © AFP / Alain Jocard
Avec Golfech (Tarn-et-Garonne), Civaux (Viennes) est l’un des sites de production nucléaire d’électricité les plus surveillés par l’Autorité de Sûreté nucléaire.
Comme toutes les centrales, Golfech et Civaux ont besoin de beaucoup d’eau pour refroidir leurs réacteurs. Mais plus que d’autres, ces deux unités sont situées dans des régions où les cours d’eau sont fortement impactés par la sécheresse qui sévit depuis trois mois en France.
Depuis la nuit dernière, la tranche numéro 2 de Civaux est l’arrêt. Selon EDF, il s’agit "d’optimiser la moindre demande de consommation d’électricité".
"Mais il est bien curieux que, sur 58 réacteurs français, ce soit justement un des deux réacteurs de Civaux qui soit ainsi déconnecté", relève l’Observatoire du nucléaire dans un communiqué (à lire ci-dessous).
EDF dément que le réacteur de la centrale de Civaux ait été mis à l’arrêt à cause de la sécheresse : son directeur, Jean-Paul Joly (1'53")
Pour Stéphane Lhomme, président de l’Observatoire du nucléaire, ce n’est que la première mise en sécurité d’une longue série qui s’annonce (au micro de Jean Leymarie dans le 10|12 de France Info) (3'06")
Débit critique
Selon l’association anti-nucléaire, le débit de la Vienne – qui pourrait passer sous le seuil d’alerte des 10 m3/s – a nécessité cette première mise en sécurité de réacteur nucléaire. Ce seuil des 10 m3/s correspondant justement à la limite en deçà de laquelle EDF est tenue d’arrêter un réacteur à Civaux, affirme l’Observatoire.
Avec la sécheresse qui persiste, l’arrêt d’une tranche à Civaux pourrait n’être que la première d’une série de décisions identiques.
L’arrêt d’autres tranches, au nom de la sûreté des installations, pourrait alors entraîner de graves problèmes d’approvisionnement en électricité dans les prochaines semaines, prédit l’Observatoire du nucléaire.
La France dépend à 82% de son parc de 19 centrales. Sur les 58 réacteurs, 44 sont situés sur des cours d’eau douce, 14 seulement en bord de mer.
De nombreuses centrales nucléaires pourraient être arrêtées, par manque d’eau pour les refroidir - reportage de Sophie Parmentier (1'49")
Le communiqué de l’Observatoire du nucléaire (PDF - 15.5 ko)
http://www.france-info.com/IMG/pdf/Secheresse_Observatoire.pdf
Re: Nucléaire mon amour ...
Le référendum sur le nucléaire aura bien lieu
http://www.courrierinternational.com/breve/2011/06/01/le-referendum-sur-le-nucleaire-aura-bien-lieu
http://www.courrierinternational.com/breve/2011/06/01/le-referendum-sur-le-nucleaire-aura-bien-lieu
La Cour de cassation a tranché le 1er juin en faveur de la tenue du référendum prévu le 13 juin sur la poursuite ou non de l'exploitation de l'énergie nucléaire en Italie. Cette décision intervient après que le gouvernement ait imposé par décret un moratoire sur le nucléaire d'un an, cherchant ainsi à éviter la consultation populaire prévue sur la question. Le Parti Démocratique (centre gauche) et les Verts avaient déposé de nombreuses requêtes auprès de la cour de Cassation afin que la nouvelle loi n'annule pas automatiquement la consultation populaire, et elle leur a donné raison. Le collectif "Vota SI per fermare il nucleare" (Vote OUI pour quitter le nucléaire) a réagi en saluant la décision de la Cour qui "a reconduit la question dans le cadre des règles institutionnelles, contrant une inacceptable tentative de confiscation de la démocratie", précise le quotidien de gauche La Republicca.
Re: Nucléaire mon amour ...
Michel Destot n’a rien vu à Fukushima après 83 jours
mis en ligne lundi 6 juin 2011 par jesusparis
Aujourd’hui, jeudi 2 juin 2011, 83e jour après l’explosion à la
centrale nucléaire de Fukushima, Michel Destot, maire PS de Grenoble,
docteur en physique nucléaire, ancien élève du prix Nobel de physique
Louis Néel, ancien ingénieur du Commissariat à l’énergie atomique,
ancien créateur de Corys, start up spécialisée entre autres dans les
simulateurs pour centrales nucléaires, Michel Destot, député et
président de l’Association des maires de grandes villes de France, n’a
toujours pas fait connaître sa réaction à la pire catastrophe nucléaire
depuis Tchernobyl.
Blog de Michel Destot (micheldestot.fr), moteur de recherche : « Fukushima »
« Pas d’articles trouvés. Essayez une autre recherche », répond l’automate.
***
En 1998, lors des travaux de la commission d’enquête parlementaire
sur « Superphénix et la filière des réacteurs à neutrons rapides »,
Michel Destot assure : « Je me réjouis d’ailleurs de constater que
l’opinion publique de notre pays, interrogée récemment par sondage,
adhère à 80 % au nucléaire. (…) Aujourd’hui, si on veut apporter une
réponse à la Chine, c’est soit le charbon, soit le nucléaire. Et si nous
sommes écologistes, si nous ne voulons pas sinistrer ce pays qui est un
véritable continent, c’est plutôt la réponse nucléaire que nous devons
proposer. (…) J’aimerais bien que l’on reparle de pousser les feux sur
la moxisation, c’est-à-dire la possibilité d’alliages d’oxyde d’uranium
et d’oxyde de plutonium. » Appel entendu en août 2010 par Tepco,
l’opérateur de Fukushima, « poussant les feux » sur le Mox dans le
réacteur numéro 3 de la centrale. Rappelons que le Mox est un
combustible plus dangereux que l’uranium et « bien plus réactif que les
combustibles standard », selon Jean-Marie Brom, ingénieur atomique,
directeur de recherches au CNRS. « Le plutonium, qui n’existe pas à
l’état naturel, est un poison chimique violent », explique-t-il. [1] Le 25 mai 2011, Tepco admet que le cœur du réacteur n°3 a fondu dès le surlendemain du séisme.
« Considérez vous le nucléaire comme dangereux ? », demande en 2002
une journaliste de feue La Page au maire de Grenoble. « Le nucléaire est
dangereux comme la montagne est dangereuse. (...) Je trouve qu’il faut
arrêter la surenchère du danger. On en fait déjà assez sur l’insécurité
et on voit ce que ça donne » [2],
répond Michel Destot d’un coup de menton.
Dans la zone d’exclusion de Fukushima, les familles évacuées ont
interdiction de récupérer leurs morts, victimes du séisme et du tsunami.
Les cadavres, trop radioactifs, ne peuvent être décontaminés ni
incinérés.
On voit ce que donne la surenchère du danger.
Dans un opuscule de 2006, Michel Destot affirme : « Le simple
principe de précaution, souvent évoqué, peut s’avérer contre-performant.
Il n’est pas une réponse adaptée aux défis qui nous attendent car il
inhibe les initiatives nouvelles. Il peut même être source de
décroissance. » [3]
À Fukushima, le principe de performance s’est avéré imprudent. Mais
qu’à cela ne tienne, les destructions seront source de croissance dans
les années à venir, comme elles le furent après Hiroshima et Nagasaki.
Le Nouvel Observateur du 31 mars 2011 révèle une fuite insignifiante
de vapeur radioactive. Aux questions d’un journaliste sur le lobby
nucléaire français, l’un de ses plus obtus représentants chuinte : « Si
c’est toujours la même main qui gère et qui contrôle, ce n’est pas
rassurant. On ne peut plus laisser le débat sur les énergies à la
discrétion des seuls techniciens !, estime Michel Destot, député-maire
PS de Grenoble et ancien chercheur au CEA. » En effet, il est dangereux
de laisser les élus-techniciens décider pour nous. En février 2010, dans
son rapport au nom de la commission des Affaires étrangères de
l’Assemblée nationale sur le projet ITER, l’ancien patron de Corys
s’appuie sur son expertise pour assurer : « Le projet ITER pourrait
permettre une avancée considérable pour l’usage civil de l’atome. La
maîtrise de la réaction de fusion ouvre en effet des perspectives
essentielles pour notre avenir énergétique, en ouvrant l’accès à une
source d’énergie plus propre, plus abondante et donc moins coûteuse que
toutes les technologies existantes. (…) Favorisant l’acceptabilité par
la population d’un programme de recherche qui suscite un important
espoir, votre Rapporteur invite la commission des affaires étrangères à
adopter le présent projet de loi autorisant l’approbation de ce
protocole. »
***
Depuis trois mois, le maire socialiste de Grenoble, animateur du club
« Inventer à Gauche », n’a pas trouvé le temps de s’exprimer sur la
pire catastrophe nucléaire depuis Tchernobyl. En revanche, il s’est
beaucoup activé pour la candidature de Dominique Strauss-Kahn, ex-patron
du Fonds monétaire international, à l’élection présidentielle de 2012.
Destot a créé un « collège d’experts » pour « consolider la liaison
entre le parti et DSK et combler son déficit de proximité ». [4]
Proximité qu’il a personnellement renforcée par une entrevue d’une
heure avec Strauss-Kahn à Paris fin avril. Destot a lancé, avec des élus
socialistes locaux (dont les Grenoblois Geneviève Fioraso et Jérôme
Safar), le site www.dsk2012rhonealpes.fr,
où l’on apprend « qu’une alternative est possible, qu’un autre chemin
existe ». Pour le prouver, ce commis de la liaison recherche-industrie a
monté « un conseil politique qui va élargir et enrichir le réseau des
soutiens de DSK, notamment avec des chefs d’entreprise qui voudraient
accompagner son éventuelle candidature » [5],
dans le fil de l’action qu’il mène depuis plus d’un an. « Je peux
ramener à Dominique bon nombre de patrons du CAC 40 », assurait-il en
2010. [6]
On voit que ce technicien atomiste, maire de la seule commune de
France ayant implanté quatre réacteurs nucléaires en pleine ville, avait
mieux et plus urgent à faire que de s’exprimer sur une catastrophe
nucléaire en
cours. En revanche, il ne lui a pas fallu 12 heures pour réagir à
l’explosion en vol de Dominique Strauss-Kahn inculpé aux Etats-Unis, et
pour « adresser son soutien » aux proches de DSK. Les irradiés japonais
n’ont pas
eu droit à autant d’égards à la une du blog de Destot. Lequel, atterré,
voit ses espoirs de devenir ministre du Progrès, de la Recherche et de
l’Industrie partir en fumée.
Alors qu’au Japon, on sait désormais que le cœur fondu de trois
réacteurs a percé leurs cuves en de nombreux endroits, autrement dit que
« l’accident maximal » sur ce type de réacteur est atteint, Michel
Destot appelle « à garder son sang-froid » à propos d’un fait-divers. On
ignore ce que l’ex-ingénieur du Commissariat à l’énergie atomique pense
de l’annonce faite par Tepco le 29 mai sur l’impossibilité de
« stabiliser » les
réacteurs de Fukushima avant la fin de l’année 2011. [7]
Sans doute rien, lui qui s’enorgueillit de la présence dans sa ville du
réacteur nucléaire de l’Institut Laue-Langevin, supposé résister à un
séisme de 5,7 et au déferlement d’une vague de 4 mètres en cas de
rupture du barrage de Monteynard.
À ceux qui se demandent quel bilan un élu du techno-gratin tire de la
fuite en avant techno-industrielle après une telle expérience, une
tribune co-signée avec ses amis strauss-kahniens répond – ou plutôt ne
répond pas - sur le « nécessaire investissement dans les secteurs
économiques d’avenir – les énergies nouvelles, les biotechnologies, les
industries numériques. » [8] En avant - comme avant.
Mais le maire PS-CEA de Grenoble donnera bientôt sa position. Il l’a
promis dans Le Point du 30 mai 2011 : « Il ne veut pas la rendre
publique avant la prochaine réunion d’Inventer à gauche le 14 juin
prochain ». Ce
jour-là, on saura à qui Destot se rallie pour les primaires socialistes.
Les techno-rats peuvent respirer.
« “Être responsable d’un acte” n’est pas autre chose que pouvoir se
représenter à l’avance ses effets et se les être réellement
représentés » (Günther Anders). Le sens des responsabilités d’un
Destot ? Nul. Sa
responsabilité ? Entière.
Pièces et main d’oeuvre
Grenoble, le 2 juin 2011
Sources : HNS et PMO
Invité- Invité
Re: Nucléaire mon amour ...
http://www.lemonde.fr/economie/article/2011/06/06/comment-l-allemagne-va-sortir-du-nucleaire_1532287_3234.html
BERLIN CORRESPONDANCE - Un peu plus de six mois après avoir accordé aux grandes compagnies énergétiques allemandes la prolongation de douze ans en moyenne des réacteurs les plus anciens du pays, le gouvernement d'Angela Merkel a approuvé, lundi 6 juin, un projet de loi visant à sortir de façon anticipée du nucléaire civil. Les dernières centrales fermeront au plus tard en 2022. A cette date, les énergies renouvelables devront avoir largement pris le relais des 22 % d'électricité aujourd'hui produits par l'atome. Selon les prévisions de Berlin, au moins 35 % du total de l'énergie consommée outre-Rhin devra provenir du renouvelable.
Aussi spectaculaire et politique qu'il paraisse au premier abord, ce "tournant énergétique" ne doit pas tromper : l'Allemagne prépare depuis longtemps son passage au tout-renouvelable. Le plan de sortie du nucléaire prévu par le gouvernement actuel reprend peu ou prou le projet qui avait déjà été négocié en 2000 par celui - SPD-Verts - qui était dirigé par Gerhard Schröder. A l'époque, il prévoyait l'arrêt de la dernière centrale aux alentours de 2021.
Le revirement de Mme Merkel n'est pas seulement une réponse politique à l'angoisse née, le 11 mars, avec l'accident nucléaire de Fukushima ; elle confirme un choix stratégique industriel amorcé dans les années 1990, qui vise à faire de l'Allemagne un champion mondial des technologies vertes et des énergies renouvelables.
Déjà, les énergies renouvelables sont aujourd'hui, outre-Rhin, un secteur industriel à part entière. "Au vu des emplois et de la création de valeur qu'il génère, il est l'un des secteurs les plus importants de l'économie allemande", souligne Bernd Hirschl, expert à l'Institut pour la recherche économique écologique.
Selon les chiffres de l'institut, le secteur comptait en Allemagne 370 000 emplois en 2010, soit une hausse de 8 % par rapport à 2009 et un doublement par rapport à 2004. "Il y a quelques années, les représentants du secteur avaient annoncé être en mesure de compter 500 000 emplois bruts en 2020", poursuit M. Hirschl.
"Si cette prévision se réalisait, les énergies renouvelables dépasseraient largement le secteur de la chimie et se rapprocheraient de l'industrie automobile, aujourd'hui locomotive de l'emploi en Allemagne", poursuit-il.
Ce développement considérable est le fruit d'une politique amorcée dans les années 1980. Au lendemain de l'accident de Tchernobyl (avril 1986) et sous l'impulsion des mouvements environnementalistes, l'Allemagne s'intéresse aux énergies renouvelables pour sa production d'électricité.
En 1991 est votée la loi de "réinjection du courant", qui oblige les fournisseurs d'énergie à racheter l'électricité issue de sources renouvelables à un prix défini par la loi. Le coût de ce type d'énergie est ainsi reporté sur l'ensemble des consommateurs. C'est la première aide publique accordée au secteur.
Un second texte est voté en 2000. Cette loi sur les énergies renouvelables a complété le dispositif en améliorant ce système de rémunération, désormais garanti sur vingt ans. Elle a contribué à multiplier les investissements dans la branche, notamment dans le photovoltaïque. Deux autres textes d'adaptation, en 2004 et 2009, ont suivi. En vingt ans, la part des énergies renouvelables dans le total de l'électricité produite est passée de 3,1 % en 1990 à 17 % en 2010 - répartie entre l'hydroélectrique (3,3 %), l'éolien (5,8 %), la biomasse (4,5 %) et le photovoltaïque (1,9 %) (pour respectivement 11,4 %, 1,4 % et 0,03 % en France en 2009).
SAVOIR-FAIRE TECHNOLOGIQUE
Ce soutien politique a permis à l'Allemagne de constituer un savoir-faire technologique qui la place dans le peloton de tête des acteurs mondiaux du secteur des énergies renouvelables, surtout pour l'éolien et le solaire. En 2008, elle a exporté des équipements pour un volume de 12 milliards d'euros. L'Allemagne produit près de 25 % de la production mondiale d'électricité issue de l'éolien.
Deuxième producteur mondial d'éoliennes, juste derrière les Etats-Unis, le pays est aussi le plus grand marché pour les panneaux photovoltaïques, devant l'Espagne et le Japon, avec une puissance installée de 5 400 mégawatts. Les experts estiment que le marché mondial, en pleine croissance, dégagera, en 2020, un chiffre d'affaires de 400 milliards d'euros.
Si ce savoir-faire est surtout l'affaire de petites et de moyennes entreprises sous-traitantes, souvent spécialisées dans des techniques de pointe, l'Allemagne compte aussi plusieurs champions. Dans l'éolien, Enercon (60 % des parts de marché outre-Rhin), Repower (10,3 %), Nordex (4,5 %) ou Siemens Windpower (3,9 %) sont tous capables de livrer des éoliennes clés en main dans le monde entier.
Dans le solaire, le groupe SolarWorld, né en 1998 et coté en Bourse depuis 1999, réalise un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros, et emploie 3 600 personnes à travers le monde. De taille comparable, Q-Cells, fabricant de cellules photovoltaïques, basé à Bitterfeld (Land de Saxe-Anhalt), également coté, est devenu en dix ans un des leaders mondiaux du secteur. Ces deux entreprises sont cependant sérieusement concurrencées par les constructeurs chinois, qui livrent aujourd'hui des panneaux solaires moins chers et de qualité comparable aux produits "made in Germany" subventionnés.
Selon les plans envisagés par Berlin, la part des énergies renouvelables dans la production d'électricité du pays doit passer de 17 % aujourd'hui à 35 % en 2020, pour atteindre les 80 % en 2050. Pour la Fédération des énergies renouvelables, il est possible d'atteindre les 50 % dès 2020.
L'élan politique s'accompagne par ailleurs de milliards d'euros d'investissements, qui devraient profiter à toute la branche.
Notamment aux industriels et aux producteurs d'énergie de taille moyenne. C'est le cas des communes, qui ont réalisé ces dernières années beaucoup d'investissements dans les énergies renouvelables, mais aussi des distributeurs de courant "bio", qui ont vu affluer des milliers de clients après la catastrophe de Fukushima.
Pour atteindre ses objectifs, le plan du gouvernement mise sur l'éolien. Un programme d'aide de 5 milliards d'euros doit permettre de faciliter les investissements pour la construction de parcs offshore en mer du Nord et en mer Baltique. Le ministère fédéral de l'environnement prévoit que, d'ici à 2020, 25 000 mégawatts devront être produits par l'énergie éolienne - contre 180 aujourd'hui. Des "autoroutes du courant" devront être construites pour porter l'électricité du nord au sud du pays, vers les régions industrialisées de Bavière et du Bade-Wurtemberg.
PLUS VERT, PLUS EFFICIENT
Mais ce dernier projet, un des plus symboliques, est loin de susciter l'enthousiasme. Les experts craignent en effet que les grands équipements de ce type ne remettent en cause la logique de décentralisation et d'efficience énergétique qui prévalait jusqu'à présent dans le secteur.
Pour Bernd Hirschl, de l'Institut pour la recherche économique écologique, "ce sont au contraire les producteurs d'électricité locaux, avec leur potentiel à fournir une énergie à la fois plus verte et plus efficiente, qui peuvent jouer un rôle important à l'avenir".
La Fédération des énergies renouvelables est ainsi paradoxalement plutôt critique vis-à-vis du plan présenté par le gouvernement de Mme Merkel.
"Les grands projets d'infrastructures favorisent les grands groupes, seuls capables de les financer ; ils perturbent la concurrence et donc les prix, martèle un porte-parole de la Fédération. Plus on décentralise la production des énergies renouvelables, moins on a besoin de construire des réseaux complexes et coûteux. Les Länder du Sud - la Bavière et le Bade-Wurtemberg -, qui ont actuellement très peu d'énergies renouvelables, ont encore un fort potentiel à développer, par exemple en direction du biogaz et de l'éolien "onshore"."
Re: Nucléaire mon amour ...
iterview en anglais de Arnie Gundersen, expert nucléaire sur la situtaion à fuskushima et ses conséquences. c'est bien pire que la désinformation lénifiante dont on nous accable depuis le début...
partie 1 : http://www.chrismartenson.com/page/transcript-exclusive-arnie-gundersen-interview-dangers-fukushima-are-worse-and-longer-lived-we-
partie 2 : http://www.chrismartenson.com/martensonreport/part-2-arnie-gundersen-interview-protecting-yourself-if-situation-worsens
partie 1 : http://www.chrismartenson.com/page/transcript-exclusive-arnie-gundersen-interview-dangers-fukushima-are-worse-and-longer-lived-we-
partie 2 : http://www.chrismartenson.com/martensonreport/part-2-arnie-gundersen-interview-protecting-yourself-if-situation-worsens
La France risque-t-elle le black-out électrique ?
JEUDI 09 JUIN 2011, 15:20
INFO E1 - Le réseau de transport d'électricité a planché sur un scénario de grosse chaleur.
La sécheresse et la canicule peuvent-elles entraîner des pannes de courant cet été ? RTE, le gestionnaire du réseau de transport d'électricité en France, a étudié la question dans le détail. Europe 1 s’est procuré l'étude, en exclusivité.
Une forte hausse de la consommation
En cas de canicule, la période la plus tendue, pour le réseau électrique, se situera entre le 15 août et fin septembre. En cause : une forte hausse de la consommation. Les climatiseurs fonctionneront à plein régime. Or, un degré de plus, c'est l'équivalent d'une ville comme Nantes en surplus de consommation électrique.
Des baisses de production
Pour ne rien arranger, la sécheresse comme la canicule entraîneront des baisses de production. En effet, en 2011, il y a davantage de centrales en maintenance que l'an dernier. Or, si la sécheresse persiste, les centrales en service devront limiter leur production pour éviter la surchauffe. Les barrages hydro-électriques, quant à eux, sont déjà au plus bas.
Concrètement, si les températures dépassent de 7° les normales saisonnières en juillet et en août, la France devra s’approvisionner sur les marchés européens. 50% de plus que l'an dernier, à l'horizon fin septembre.
Malgré tout, RTE reste relativement serein dans son étude. Grâce aux capacités des réseaux de distribution qui relient la France aux pays voisins, l’opérateur estime qu'on devrait éviter toute situation de black-out. Bref, selon eux, le risque est faible.
http://info.sfr.fr/france/articles/france-risque-t-elle-black-out-electrique,579117/
ricou adzif- Messages : 102
Date d'inscription : 17/01/2011
Re: Nucléaire mon amour ...
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/planete/20110611.OBS4951/nucleaire-un-technicien-d-areva-denonce-le-manque-de-securite-a-la-hague.htmlTrois mois après la catastrophe de Fukushima, un technicien retraité de l'usine Areva de La Hague a provoqué des remous cette semaine en se présentant publiquement devant une commission officielle pour dénoncer la sécurité "insuffisante" du site, un des plus riches en matières radioactives au monde.
"La région ne doit pas être sacrifiée pour le bien être de la collectivité nationale", a lancé mercredi Guislain Quetel, 66 ans, dont 35 consacrés à la protection des salariés de La Hague contre les radiations.
Le technicien a tenté de convaincre mercredi 8 juin la commission locale d'information (CLI) du site, qui regroupe élus locaux, experts, syndicats et associations, de faire construire une "cathédrale de béton" contre les éventuels projectiles, par avion ou tir de mortier depuis la campagne environnante.
Tous les combustibles irradiés de France sont immergés dans les quatre piscines de La Hague avant d'être retraités par Areva. Or les installations "ne sont couvertes que par un simple bardage métallique", a argumenté le technicien, ancien syndicaliste CFDT.
"Pire que Fukushima"
Les piscines contiennent l'équivalent en rejets radioactifs potentiels de 100 réacteurs, si un projectile explosif les atteint, "là, c'est pire que Fukushima" dit l'ancien radioprotectionniste.
Par comparaison, sur le chantier voisin de Flamanville, où se construit le nouveau réacteur EPR et avec sa piscine pour immerger les combustibles dès leur sortie, "on nous parle d'une coque résistant à la chute d'un avion gros porteur", souligne Guislain Quétel.
Lors de la réunion de la CLI, le radioprotectionniste a parlé d'un ton parfois hésitant face à un public loin d'être acquis mais avec le verbe précis de l'orateur convaincu de connaître son sujet mieux que ses auditeurs.
Son intervention publique a fait l'objet de "tergiversations", selon la présidence de la CLI.
Le "curé de la radioprotection"
Le bureau chargé de l'ordre du jour lui a d'abord refusé la tribune et il a fallu que des membres de la CLI comme Greenpeace ou la chercheuse au CNRS Monique Sené envoient un courrier commun de protestation.
"On a voulu m'interdire de parler par crainte que je ne fasse le jeu des antinucléaires", dit Guislain Quétel.
Dans les années 90, ses prises de positions lui avaient valu le surnom de "curé de la radioprotection" au sein de l'entreprise. "Lorsque j'avais alerté le PDG de l'époque Jean Syrota puis évoqué ces questions dans un documentaire diffusé sur Canal +, j'ai été progressivement mis en quarantaine de la CFDT", raconte-t-il.
Parti en retraite en 2001, le technicien a décidé de renouer avec le militantisme après la catastrophe de Fukushima, poussé par "des amis comme Jean-Claude Zerbib" ancien ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) qui cosigne le résumé écrit de son exposé.
Des réactions mesurées
Après son intervention devant la CLI, les élus locaux ont réagi avec mesure. "Quand on entend que les systèmes de refroidissement sont à l'air libre, ça interpelle", a simplement commenté le président de la CLI le conseiller général DVD Michel Laurent sans vouloir parler d'insuffisance.
La CLI qui planche depuis Fukushima sur la sûreté du site doit formuler des questions ou des recommandations au second semestre.
Côté Areva, le directeur adjoint Roland Jacquet s'est contenté de déclarer que l'exposé de Guislain Quetel n'avait "pas de scoop", comme il l'a dit après la réunion.
Le groupe considère que la sûreté du site est assuré sans cathédrale de béton, car des dispositifs d'intervention notamment existent en cas de survol.
En outre les combustibles irradiés qui arrivent à la Hague sont beaucoup moins chauds que ceux qui attendent à côté des centrales et Areva a plus de temps pour intervenir en cas de problèmes de refroidissement, selon les arguments officiels.
Le Nouvel Observateur - AFP
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
Re: Nucléaire mon amour ...
Un lot de thé vert en provenance du Japon, contenant deux fois plus de césium que le niveau maximal admissible, a été intercepté à Roissy, mis en quarantaine en vue d'être détruit, a annoncé vendredi la direction de la consommation (DGCCRF) dans un communiqué.
C'est la première fois que des produits radioactifs sont détectés en France dans le cadre des contrôles mis en place à la suite de l'accident de Fukushima.
"La mise en place d'une procédure après l'accident nucléaire a marché puisque le lot a été identifié et le lot ne pénétrera pas sur le marché", a indiqué une porte-parole de la DGCCRF.
Il s'agit d'un lot de 162 kg de feuilles séchées, en provenance de la préfecture de Shizuoka. Les analyses en laboratoire ont mis en évidence une contamination en césium de 1.038 Bq/kg, supérieure au niveau maximal admissible défini au niveau européen, qui est de 500 Bq/kg pour ce type de produit, précise la DGCCRF.
Le produit a été mis en quarantaine à l'aéroport de Roissy et fera l'objet d'une destruction par une entreprise spécialisée. Des analyses se poursuivent sur le niveau de contamination des autres produits qui accompagnaient ce lot qui, en attendant, sont mis en quarantaine.
La DGCCRF a décidé de "mettre en place un contrôle systématique de tous les végétaux en provenance de la même préfecture japonaise" et "va saisir la Commission européenne pour ajouter la préfecture de Shizuoka à la liste des préfectures pour lesquelles la réglementation européenne impose un contrôle systématique au départ du Japon".
http://www.midilibre.fr/2011/06/17/du-the-vert-japonais-radioactif-intercepte-a-roissy,337783.php
niouze- Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009
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