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Message  niouze Dim 26 Juin - 23:42

Nucléaire : une chaîne humaine pour obtenir la fermeture de Fessenheim
France Info - 16:43


Quelque 5.000 manifestants, selon les organisateurs, ont formé une chaîne humaine de 5 km pour encercler la centrale nucléaire de Fessenheim. Des Allemands pour la plupart, mais aussi des Suisses et des Français.
Une chaîne humaine pour réclamer la fermeture définitive de la plus vieille centrale atomique française, que les antinucléaires jugent dangereuse.




"On veut montrer que la chaîne de la vie est plus forte que la chaîne de la fission", a lancé Gilles Barthes, du Comité de sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin.
Ils étaient 5.000, selon les organisateurs, des associations antinucléaires françaises, suisses et allemandes. Une chaîne humaine de 5 km qui a encerclé la plus vieille centrale française. Les manifestants se sont même couchés sur le sol pour simuler les effets d’un accident nucléaire en Alsace.

Dans quelques jours, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) doit rendre un avis sur la poursuite, pour dix années de plus, de l’activité de la doyenne des centrales françaises, dont le premier réacteur a été mis en service en 1977.
Un avis sans doute positif
, sous réserve de certains travaux à réaliser sur le site.
Mais le gouvernement, qui tranchera au final, attend les résultats d’un test de résistance décidé après la catastrophe de Fukushima (Japon).
Similitudes avec Fukushima

Outre son âge et la vétusté de certaines installations, c’est bien la similitude entre Fessenheim et Fukushima, sur certains points, que dénoncent les écologistes.
La centrale alsacienne est construite sur une zone sismique : il y a 55 ans, un tremblement de terre avait détruit la ville suisse de Bâle, située à 40 km. Mais il y a aussi les risques d’inondation en cas de rupture des digues du Rhin ou d’un barrage en amont de la centrale.

Certains élus de droite ont rejoint les opposants, et des élus socialistes affirment que la fermeture de Fessenheim sera dans le programme du PS.

Fessenheim est située à deux pas des frontières allemande et suisse, deux pays qui viennent de décider de sortir du nucléaire.
Gilles Halais, avec agences

http://www.france-info.com/france-regions-2011-06-26-nucleaire-une-chaine-humaine-pour-obtenir-la-fermeture-de-fessenheim-546428-9-13.html
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Message  niouze Mar 28 Juin - 23:27

OMAHA, États-Unis - Un talus empêchant les eaux de la rivière Missouri d'atteindre une centrale nucléaire dans le Nebraska s'est effondré, tôt dimanche, mais les autorités assurent qu'elles suivent de près la situation, et qu'il n'y a aucun danger.

La Nuclear Regulatory Commission (NRC), l'organisme chargé de la réglementation de l'énergie nucléaire aux États-Unis, a indiqué que cette centrale nucléaire, établie à Fort Calhoun, à 32 kilomètres au nord d'Omaha, avait été fermée, en avril, pour permettre le rechargement du combustible. L'organisme a ajouté que l'eau ne s'était pas infiltrée à l'intérieur de l'installation.

De plus, le niveau de l'eau de la rivière ne devrait pas dépasser le niveau maximal auquel l'installation est en mesure de résister.

Selon le porte-parole de la NRC Victor Dricks, la centrale nucléaire reste sûre.

Dimanche matin, des inspecteurs de la NRC se sont rendus à la centrale, où un talus de 600 mètres de long s'est effondré, vers 01 h 30. Dans un communiqué, l'organisme a précisé que l'eau s'était accumulée autour de l'enceinte de confinement et du bâtiment des auxiliaires.

L'Omaha Public Power District a indiqué que la centrale ne serait pas remise en fonction avant le recul des eaux. Son porte-parole, Jeff Hanson, a affirmé que le talus n'était pas essentiel à la protection de l'installation. Il a ajouté qu'une équipe examinerait la paroi pour déterminer si cette dernière pouvait être colmatée.

Au dire de M. Hanson, le talus n'était qu'une mesure de protection de plus.

L'alimentation électrique de la centrale a été coupée après que l'eau eut entouré les principaux transformateurs électriques, a précisé la NRC. Dimanche, des génératrices de secours alimentaient la centrale, tandis que des travailleurs tentaient de rétablir le courant.

Des craintes subsistent en raison des risques d'inondation le long de la rivière Missouri à la suite du relâchement de grandes quantités d'eau par l'Army Corps of Engineers à partir de retenues se trouvant en amont.

http://www.journalmetro.com/monde/article/900890--un-talus-s-effondre-pres-d-une-centrale-nucleaire
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Message  spike Lun 4 Juil - 17:05



Fessenheim peut encore tenir dix ans, selon l'autorité de sûreté nucléaire

L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a estimé lundi que l'exploitation du réacteur N°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) pouvait se poursuivre pour dix années supplémentaires, sous réserve de travaux.

Le réacteur N°1 de Fessenheim «est apte à être exploité pour une durée de dix années supplémentaires à condition de respecter un certain nombre de prescriptions», a déclaré le président de l'ASN, André-Claude Lacoste, lors d'une conférence de presse à Paris.

L'ASN juge que le réacteur n°1 est «apte» à être exploité pour dix années supplémentaires à conditions de respecter un certain nombre de prescriptions techniques, parmi lesquelles le renforcement, avant le 30 juin 2013, du radier, la dalle de béton sur laquelle a été construit le réacteur.

La centrale de Fessenheim, doyenne des installations en activité en France et à ce titre particulièrement décriée par les écologistes, est en service depuis 1977. Cette centrale exploitée par EDF compte deux réacteurs nucléaires d'une puissance de 900 mégawatts chacun.

L'ASN se prononce sous forme d'«avis» au gouvernement. La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a récemment indiqué qu'«aucune décision définitive» ne serait prise sur une éventuelle prolongation de Fessenheim avant l'audit ordonné par la France sur l'ensemble des installations nucléaires à la suite de l'accident de Fukushima, au Japon, «c'est-à-dire avant la mi-novembre».

L'ASN devait dans un premier temps rendre son avis sur la poursuite d'exploitation courant avril mais, en raison notamment de la catastrophe de Fukushima, les délais ont été plus importants que prévu.

Le réacteur N°1 a fait l'objet de sa troisième visite décennale entre le 17 octobre 2009 et le 24 mars 2010. Celle du réacteur N°2 est en cours.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/terre/01012347041-fessenheim-peut-encore-tenir-dix-ans-selon-l-autorite-de-surete-nucleaire
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Message  niouze Lun 4 Juil - 21:46

si jamais sa lâche j'espère qu'on enverra ses trou du cul en première ligne pour colmater les brèches
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Message  ivo Lun 1 Aoû - 18:22

Niveaux de radioactivité record à la centrale de Fukushima
france-info
Le niveau de radiations mesuré ce lundi à la centrale nucléaire accidentée de Fukushima a atteint les 10 sieverts par heure. Un record, puisque le plus haut niveau avait jusqu’à présent été relevé dans le réacteur numéro un, le 3 juin, et il était de trois à quatre sieverts par heure.

La compagnie Tepco, exploitante du site, ne s’explique pas ce pic de radioactivité, mesuré au niveau de débris qui se trouvent entre les réacteurs 1 et 2 de la centrale endommagée par le tremblement de terre et le tsunami géant du 11 mars.

.............
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Message  Lib Lun 15 Aoû - 23:15

Centrale nucléaire de Cruas : l'ASN autorise des rejets dérogatoires dans le Rhône

En raison du niveau ''historiquement bas du Rhône'' dû à la sécheresse,
l'ASN autorise EDF à effectuer, pour la centrale nucléaire de Cruas
(Ardèche), des rejets dans le fleuve en deçà de la limite réglementaire.

Nucléaire mon amour ... - Page 6 13186_une

http://www.actu-environnement.com/ a écrit:Le 1er juin, EDF a déposé auprès de l'Autorité de sûreté nucléaire une demande de
modification temporaire, jusqu'au 31 octobre 2011, du débit minimal du
Rhône permettant la réalisation de rejets radioactifs liquides. L'arrêté
interministériel du 7 novembre 2003 prévoit que, lorsque le débit du
Rhône est inférieur à 500 m3 par seconde, les rejets soient interdits. En raison de la sécheresse exceptionnelle, EDF a demandé une dérogation pour que ce seuil minimal soit abaissé temporairement à 350 m3/s.
Après avoir consulté les Conseils départementaux des risques sanitaires
et technologiques de la Drôme et de l'Ardèche, l'ASN, constatant que ''les débits du Rhône sont historiquement bas au droit de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse'', a autorisé le 28 juillet EDF à poursuivre les rejets en deçà de 500 m3/s avec un seuil limite de 350 m3/s.

Encadrement de la dérogation

EDF doit cependant ''utiliser autant que possible les capacités
d'entreposage de ces effluents présentes sur la centrale nucléaire de
Cruas-Meysse afin de reporter les rejets à un moment où le débit du
Rhône est supérieur à 500 m3/s''. Le groupe ne peut réaliser ''le
rejet d'effluents liquides radioactifs que lorsque la capacité
disponible d'entreposage des effluents liquides dans les réservoirs T,
pour l'ensemble des réacteurs de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse,
est devenue inférieure au tiers des capacités totales utiles
d'entreposages, calculées sur la base de l'ensemble des réservoirs T de
cette centrale nucléaire''. Enfin, ''le rejet d'effluents
liquides radioactifs provenant des réservoirs Ex [n'est autorisé] que
lorsque la capacité disponible d'entreposage des effluents liquides dans
les réservoirs Ex, pour l'ensemble des réacteurs de la centrale
nucléaire de Cruas-Meysse, est devenue inférieure au quart des capacités
totales utiles d'entreposages des réservoirs Ex, calculées sur la base
de l'ensemble des réservoirs Ex de cette centrale nucléaire'', précise l'ASN dans sa décision.

EDF devra présenter à l'ASN avant le 31 mai 2012 ''des
parades matérielles, techniques et organisationnelles visant à
respecter, y compris en cas de débit du Rhône historiquement bas'', la réglementation.

Suivi de l'incidence environnementale des rejets

EDF devra également suivre, pendant la période dérogatoire (c'est-à-dire jusqu'au 1er novembre 2011), l'incidence environnementale des rejets d'effluents liquides effectués avec un débit du Rhône inférieur à 500 m3/s. En sus des contrôles habituels, le groupe devra réalisé tous les 15 jours une campagne de surveillance de la physico-chimie générale (MES, oxydabilité au permanganate de potassium, NH4+, NO3-, PO43-).
Dans deux stations amont et aval, EDF devra en outre mener des
campagnes de prélèvement de phytoplancton, de zooplancton et de périphyton. Cette dernière campagne de prélèvement devra être poursuivie à l'automne ou en fin de période dérogatoire.

Enfin, pendant cette période, EDF devra tenir informé chaque semaine
le directeur général de l'ASN et le préfet coordonnateur de bassin des
débits du Rhône lorsque des rejets d'effluents radioactifs liquides sont
réalisés, ainsi que des répercussions éventuellement observées dans le
cadre du suivi prescrit.

D'ici le 31 décembre 2011, l'entreprise devra dresser un bilan de la
mise en oeuvre de la présente décision ainsi qu'un bilan de la
surveillance environnementale réalisée pendant qu'elle était
d'application.

Opposition des associations

Après avoir pris connaissance de la demande de dérogation d'EDF, le
Réseau sortir du nucléaire Drôme-Ardèche s'était déjà dit opposé à une
telle autorisation le 12 juillet dans un communiqué : ''la même
quantité de rejet dans des débit d'eau inférieur de près de 50 % à des
normes déjà bien souples fait peser sur l'agriculture, le tourisme et
les riverains un véritable risque environnemental et donc sanitaire non
évalué précisément''. Pour l'Observatoire du nucléaire, ''EDF
doit cesser immédiatement ses rejets tant à Cruas qu'au Tricastin
(Drôme). (…) Si la centrale peut effectuer ses rejets lorsque le débit
est à peine supérieur à 350m3/s, la dilution sera encore plus
mauvaise et les pollutions radioactives et chimiques seront encore plus
graves. (…) Il ne faut pas oublier que les centrales nucléaires
rejettent continuellement dans les rivières d'immenses quantités de
produits chimiques (zinc, phosphore, sulfates, sodium, chlorures,
morpholine, cuivre, etc). (…) Ces risques sont aggravés l'été du fait du
moindre débit des rivières. Et le problème est démultiplié en cas de
sécheresse : ces produits chimiques sont rejetés dans des rivières au
débit très faible, causant de fait de graves pollutions chimiques''.

Pour les associations, cette dérogation est une solution court
termiste. L'Observatoire du nucléaire listait, en mai dernier, les centrales menacées par le manque d'eau et celles susceptibles de ''violer les limites légales de rejets d'eau chaude''.
Ainsi, en raison de la sécheresse exceptionnelle du printemps 2011, 22
réacteurs pourraient être menacés par un manque d'eau dans la rivière,
selon l'Observatoire du nucléaire : les deux réacteurs de Golfech
(Tarn-et-Garonne), les deux réacteurs de Civaux (Vienne), les deux
réacteurs de Belleville (Cher), les quatre réacteurs de Dampierre
(Loiret), les deux réacteurs de Saint-Laurent (Loi-et-Cher), les quatre
réacteurs de Chinon (Indre-et-Loire), les deux réacteurs de Chooz
(Ardennes) et les quatre réacteurs de Cattenom (Lorraine).


Enfin, prévenait l'Observatoire, ''certaines centrales ne sont pas
menacées par le manque d'eau : il est par exemple improbable de voir le
Rhône à sec, contrairement à la Loire. Mais cela ne les protège pas
pour autant des problèmes : il existe des limites légales aux rejets
d'eau chaude dans les rivières, afin de ne pas détruire irrémédiablement
la faune et la flore. Malgré des dérogations fort laxistes accordées
par l'Etat à EDF, il est possible que des centrales soient arrêtées car
ne pouvant respecter les limites légales, même avec dérogations''.
Vingt réacteurs seraient concernés : les deux réacteurs de Saint-Alban
(Isère) , les quatre réacteurs de Bugey (Ain), les quatre réacteurs de
Cruas (Ardèche), les quatre réacteurs de Tricastin (Drôme), les quatre
réacteurs de Blayais (Gironde) et les deux réacteurs de Nogent (Aube).



Sophie Fabrégat



http://www.actu-environnement.com/ae/news/derogations-rejets-rhone-centrale-nucleaire-cruas-13186.php4
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Message  niouze Mar 16 Aoû - 18:03

qui a envie d'une parti de peche ???
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Message  ivo Mer 31 Aoû - 11:39

Y a-t-il vraiment des trous dans le béton de l’EPR de Flamanville ?
FRANCE INFO - 06:17
C’est l’Autorité de sûreté nucléaire qui s’inquiète de probables malfaçons dans le gros oeuvre du futur réacteur nucléaire de Flamanville dans la Manche. Selon le Canard Enchaîné, l’ASN aurait déjà adressé à EDF quatre lettres mettant en cause la qualité de la construction, et par conséquent la sécurité du site.

Nucléaire mon amour ... - Page 6 Epr_info
Vue générale sur le chantier de l'EPR à Flamanville en mai dernier © REUTERS/Benoit Tessier

Décidément, le chantier de l’EPR, le réacteur de troisième génération, mené par Bouygues, préoccupe les inspecteurs de l’ASN. Après avoir appris la semaine dernière, du Canard Enchaîné déjà, que l’Autorité avait en mai dernier relevé des "écarts et faiblesses" dans la construction du réacteur, il est question maintenant de flagrantes malfaçons. L’hebdomadaire satirique évoque des "trous béants" dans les enceintes ou des piliers de béton "percés comme du gruyère"... Le tout de nature à "porter préjudice à la qualité finale des structures", selon l’ASN qui envisagerait de classer ces défauts comme "anomalie significative pour la sûreté".

Des malfaçons dans le chantier de construction de l’EPR Explications de Katia Lautrou de France Bleu Cotentin (0'53")

Depuis octobre 2010, le gendarme du nucléaire aurait donc adressé quatre lettres à EDF, pour pointer ces défauts et exiger des réparations.
L’ASN a appris à se méfier... Déjà en 2008, le chantier du réacteur avait été suspendu pendant plusieurs mois, après la découverte de fissures. Sa mise en service est aujourd’hui prévue pour 2016, avec déjà deux ans de retard sur la date initiale et une facture astronomique estimée à six milliards d’euros.

EDF n’a fait pour le moment aucun commentaire. Le ministère chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique lui affirme que "les observations de l’ASN seront bien entendu prises en compte dans le cadre de ce chantier en cours".
Il y a deux jours, le Premier ministre François Fillon visitant le site de la centrale du Bugey, avait réaffirmé les choix nucléaires de la France et assuré que "la sûreté, était la priorité des priorités".
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Message  spike Mer 7 Sep - 13:36



Non-lieu dans l'affaire des retombées de Tchernobyl en France

La cour d'appel de Paris a décidé d'un non-lieu et mis fin à l'enquête ouverte en 2001 sur l'impact du nuage de Tchernobyl en France, a annoncé mercredi l'avocat Me Bernard Fau, l'avocat des parties civiles.

Elle accorde donc un non-lieu à l'ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI) le Pr Pierre Pellerin, qui était le seul mis en examen pour "tromperie aggravée" en 2006 dans cette affaire.

"C'est un point final à ce dossier. L'association qui regroupe les victimes va se pourvoir en cassation contre cet arrêt pour avoir épuisé toutes les voies de recours", a dit Me Fau.

"C'est une décision qui va laisser un goût amer du point de vue des victimes. Elle va également laisser un goût amer chez tous ceux qui, dans la société civile, ont attaché un intérêt à l'impact que peut avoir un nuage radioactif survolant un pays après une catastrophe nucléaire", a-t-il ajouté.

"On peut regretter, certes après une procédure légitime et régulière, de ne pas avoir laissé la juge d'instruction achever elle-même l'instruction qu'elle avait commencée", a ajouté Me Fau.

Selon le parquet général, qui avait requis la fin de cette enquête, les analyses scientifiques versées au dossier s'accordent pour établir que la catastrophe nucléaire de 1986 n'a pas eu de conséquence sanitaire mesurable en France, en particulier aucun lien n'a été fait avec des maladies de la thyroïde.

(Source AFP)
Nucléaire mon amour ... - Page 6 324291

http://www.liberation.fr/societe/01012358421-non-lieu-dans-l-affaire-des-retombees-de-tchernobyl-en-france
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Message  ivo Mer 7 Sep - 21:53

Non-lieu de la cour d’appel de Paris : l’enquête sur Tchernobyl en France est close
FRANCE INFO - 10:19
La cour d’appel de Paris ordonne un non-lieu dans l’enquête sur les retombées de la catastrophe de Tchernobyl en France. Selon elle, aucun lien n’est établi entre le nuage issu de Tchernobyl qui a survolé la France en 1986 et les affections constatées. L’enquête ouverte en 2001 est donc bouclée. L’association qui regroupe les victimes va se pourvoir en cassation.
La cour d’appel de Paris a donc suivi le parquet général. Pour eux, aucun lien ne peut être établi entre le nuage issu de Tchernobyl en 1986 et les affections constatées en France.

Point final à l’enquête sur les conséquences du nuage de Tchernobyl en France. Les précisions de Nathalie Bourrus. (1'01")

"Un mensonge d’État"
Réaction ce matin sur France Info : "c’est un mensonge d’État", déclare Michèle Rivasi, députée européenne Europe Écologie-Les Verts, et fondatrice de la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité). " Je n’aurais jamais créé la Criirad si en tant que scientifique je n’avais pas vu qu’il y avait eu des retombées. Notamment que des gens avaient consommé des aliments contenant de l’iode radioactif et du césium, bien au delà des normes fixées", ajoute-t-elle.
Michèle Rivasi cite notamment un récent rapport d’experts, qui établit qu’une augmentation importante de troubles de la thyroïde a été observée en Corse à cette période. "Si il n’y a pas de justice pour toutes ces victimes, ça veut dire que nous ne sommes plus en démocratie dans le cadre du nucléaire ".

La cour d’appel de Paris ordonne un non-lieu dans l’enquête sur les retombées de la catastrophe de Tchernobyl en France. "C’est un mensonge d’État", pour Michèle Rivasi, députée européenne Europe Écologie-Les Verts, et fondatrice de la CRIIRAD. (0'36")

Une seule personne était mise en examen dans ce dossier, le Professeur Pierre Pellerin, pour "tromperie aggravée". Mais le ministère public estime qu’aucun élément du dossier ne prouve que l’ancien patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI) a trompé de façon délibérée les consommateurs, en minimisant les risques de santé publique, après le passage du nuage radioactif. Il bénéficie donc de ce non-lieu.

"Un goût amer"
L’association qui regroupe les victimes prévoit de se pourvoir en cassation.
"C’est une décision qui va laisser un goût amer du point de vue des victimes. Elle va également laisser un goût amer chez tous ceux qui, dans la société civile, ont attaché un intérêt à l’impact que peut avoir un nuage radioactif survolant un pays après une catastrophe nucléaire", déclare Bernard Fau, l’avocat des parties civiles.

L’interview de Maître Bernard Fau (avec Nathalie Bourrus) (2'06")

Nuage de Tchernobyl en France : 25 ans de polémique
FRANCE INFO - 16:19
L’enquête sur le nuage de Tchernobyl en France s’arrête, suite au non-lieu prononcé ce matin par la cour d’appel de Paris. En effet, elle estime qu’aucun lien n’a pu être établi entre le nuage et les affections constatées en France. Une décision vivement dénoncée par les associations de victime. Et si elle met fin à l’enquête, il n’est pas sûr qu’elle puisse mettre un terme à 25 ans de polémique.

Le 26 avril 1986, le réacteur numéro 4 de la centrale de Tchernobyl explose.
Quatre jours plus tard, le 30 avril, le nuage arrive en France. Le Sud-Est de la France et la Corse sont touchés les premiers.
Le 1er mai, les trois quarts de la France se trouvent sous le nuage pendant 3 heures.
Le 2 mai, une dépression repousse le nuage vers l’intérieur du continent.

Dans un premier temps, ce passage du nuage est largement minimisé. Pendant quinze jours les discours des autorités vont se multiplier pour rassurer la population française. Et plus tard ces non-dits se transformeront en image : les autorités auraient voulu faire croire que le nuage de Tchernobyl s’était arrêté aux frontières françaises.

A l’époque, c’est notamment par la voix de Pierre Pellerin que les autorités rassurent. Il est alors patron du Service central de protection contre les rayons ionisants (SCPRI). Le 30 avril, jour d’arrivée du nuage en France, il déclare : "on pourra certainement dans quelques jours détecter des particules du nuage, mais au niveau de la santé il n’y a aucun risque" (propos repris dans le journal télévisé ci-dessous).


A l’époque, le gouvernement de Jacques Chirac et son ministre de l’Environnement Alain Carignon (il se justifiera par la suite) ne prennent aucune mesure préventive, comme l’interdiction de consommer des produits frais ou la distribution de pilules d’iode à la population, des options qui avaient été retenues en Allemagne. L’opposition l’accuse d’avoir menti sur de possibles retombées.

Le 5 mai, le ministère de l’agriculture fait un communiqué : les taux de radioactivité des produits agricoles sont normaux en France. "Le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombées de radionucléides consécutives à l’accident de la centrale de Tchernobyl. À aucun moment, les hausses observées de radioactivité n’ont posé le moindre problème d’hygiène publique", écrit-t-il (source ).

En quelques jours, les déclarations contradictoires se multiplient : le nuage n’est pas passé, il est passé mais ce n’est pas grave car il ne pleuvait pas, etc... Journal de 12h - Antenne 2 - 11/05/1986 :


Le 12 mai, Libération titre sur "Le mensonge radioactif". La France apprend que le nuage ne l’a pas épargné et que les retombées radioactives ont été plus importantes qu’annoncées.

Le 15 mai : la Criirad est créée par Michèle Rivasi, aujourd’hui députée européenne Europe Ecologie-Les Verts. La Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité a pour but de surveiller la radioactivité sur le territoire, "en réaction contre la désinformation officielle". Elle publiera par la suite ses propres études, pointant notamment du doigt l’augmentation des cancers de la thyroïde depuis 1986.

En 2001, une plainte de l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT) et de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad) aboutit à l’ouverture d’une enquête sur les retombées de Tchernobyl en France.

En 2006, Pierre Pellerin est mis en examen pour "tromperie aggravée". Journal de 13h - France 2 - 31/05/2006 :


Aujourd’hui : la cour d’appel de Paris ordonne un non-lieu. Mais les associations de victimes prévoient de se pourvoir en cassation. Et il semble peu probable que cette décision de justice mette fin au débat.

Retour sur la Corse, principale région victime du nuage de Tchernobyl, et sur la communication gouvernementale au moment des faits - avec Emmanuel Leclère, grand reporter à France Info, et Alain Madelin, ministre de l’Industrie en 1986, au micro d’Olivier Delagarde dans le 19|21 de France Info (7'38")

videos de l'ina sur france-info
http://www.france-info.com/france-justice-police-2011-09-07-nuage-de-tchernobyl-en-france-25-ans-de-polemique-560272-9-11.html
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Message  Chabane's rds Lun 12 Sep - 15:06

http://languedoc-roussillon.france3.fr/info/marcoule--explosion-a-la-centrale---1-mort-70366079.html

Selon l'AFP :


Un four a explosé lundi sur le site nucléaire de Marcoule (Gard),
dans un centre de traitement de déchets d'une filiale d'EDF, entraînant
un risque de fuite radioactive, a-t-on appris auprès des pompiers et de
la préfecture.


L'incident s'est déroulé dans le centre Centraco de la société
Socodei, filiale d'EDF, à Codolet, a précisé à l'AFP un porte-parole du
Commissariat à l'énergie atomique (CEA).


"Pour l'instant, il n'y a pas de rejets à l'extérieur", a-t-il ajouté.


Un périmètre de sécurité a été installé en raison des risques de
fuite, ont précisé les pompiers qui n'étaient pas en mesure pour
l'instant de fournir un bilan de cet accident.


La préfecture a indiqué ne pas être en mesure pour l'instant de communiquer.
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Message  ricou adzif Lun 12 Sep - 15:55

Gard : explosion sur un site nucléaire

LUNDI 12 SEPTEMBRE 2011, 15:28

Crédits photo : MAXPPP
L'incident a eu lieu à Marcoule lundi peu avant midi. Il y a un mort et quatre blessés.

Un four a explosé lundi peu avant midi sur le site nucléaire de Marcoule, dans le Gard. L'incendie provoqué par la détonation a été maîtrisé peu après 13 heures.

Un salarié a été tué ce matin à la suite d'une détonation survenue dans le local du four de fusion de déchets métalliques", a annoncé dans un communiqué la Socodéi, filiale du groupe EDF. "Quatre autre personnes ont été blessées dont une se trouve dans un état grave qui a été évacuée vers Montpellier.

L'incident s'est déroulé dans le centre Centraco de la société Socodei, filiale d'EDF, à Codolet, a précisé un porte-parole du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). "Pour l'instant, il n'y a pas de rejets à l'extérieur", a-t-il ajouté.

Les blessés ne présentent aucun signe d'irradiation selon les informations d'Europe 1. Les mesures ont été réalisée par la Cellule mobile d'intervention radiologique et par les équipes de la Socodéi.

Pas de rejet radiologique ou chimique

Le four était destiné à retraiter les déchets métalliques peu ou faiblement radioactifs. Il permet de réduire leur taille pour permettre de les stocker plus facilement. L'explosion est sans doute due à "une réaction chimique peu violente" a estimé sur Europe 1 Francis Sorin de la Société française d'énergie nucléaire.

"Ça peut être aussi une explosion due à la criticité c'est- à-dire qu'à un moment, il y a une réaction nucléaire, une réaction en chaîne qui s'amorce mais qui ne peut pas durer. Elle est de très faible intensité mais elle suffit pour faire une explosion", a-t-il précisé.

Un périmètre de sécurité a été installé en raison des risques de fuite, ont précisé les pompiers. D'après le ministère de l'Intérieur, "aucune mesure de confinement ou d'évacuation" des salariés du site "n'a été nécessaire".

"C'est la première fois que ça nous arrive en 15 ans", a souligné sur Europe 1 la responsable de la médecine du travail. "Il ne faut pas paniquer. On se tient informés mais pour l'instant, on nous a juste demandé de s'enfermer dans le bâtiment et de ne pas sortir".

Une enquête va être diligentée afin de déterminer les causes exactes de l'accident. La ministre de l'Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, est attendue sur place vers 17 heures. L'Agence internationale de l'énergie atomique, l'AIEA, a demandé à la France des informations sur l'explosion. Le centre de crise de cette agence de l'ONU a été "immédiatement activé".Nucléaire mon amour ... - Page 6 713753_4e6e095f01bcb
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Message  ricou adzif Lun 12 Sep - 22:32

Nucléaire : ils veulent la "transparence"



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LUNDI 12 SEPTEMBRE 2011, 19:33

Crédits photo : MAXPPP
REACTIONS - L'accident sur le site nucléaire de Marcoule inquiète politiques et associations.

"Plus de transparence". Après l'explosion survenue lundi sur le site nucléaire de Marcoule, associations et responsables politiques exigent des autorités la plus grande transparence sur l'accident et ses conséquences. Martine Aubry, candidate à la primaire socialiste, a ainsi affirmé que cet accident "posait le problème absolu de la transparence et du contrôle". "Partout où il y a des matières nucléaires, il devrait y avoir contrôle, il devrait y avoir transparence", a-t-elle ajouté.

Hasard du calendrier : la candidate se trouvait justement lundi à Clermont-Ferrand pour une visite sur le thème de la politique énergétique . A cette occasion, elle a appelé, avant l'explosion, à "préparer la France à sortir du nucléaire".

"Perte de confiance"

Interrogée sur Europe 1, la députée européenne EELV Michèle Rivasi a pointé une "perte de confiance totale concernant le nucléaire", affirmant que l'accident de Marcoule avait provoqué la "panique au niveau des gens", qui n'ont été informés "ni par la préfecture, ni par l'Autorité de sûreté nucléaire". "Il y a même eu des évacuations d'écoles", a-t-elle ajouté, des gens qui sont restés confinés parce qu'ils se disent 'on ne nous dit pas tout'".

Sur Twitter , la secrétaire nationale EELV Cécile Duflot a de son côté aussitôt appelé à une "information transparente et en temps réel" sur l'explosion. La candidate EELV à l'élection présidentielle Eva Joly a de son côté demandé au gouvernement de faire "toute la transparence en temps réel sur les conditions de cet accident et sur les risques encourus par les travailleurs du site et la population locale".

Informer en temps réel

Même son de cloche du côté de Greenpeace, qui réclame une "transparence totale et immédiate". "Il est indispensable que les populations locales soient informées en temps réel sur la situation et les éventuels rejets radioactifs".

Et l'organisation écologiste de rappeler que le site de Marcoule "n'est pris en compte ni dans l'audit des installations nucléaires françaises demandé par le gouvernement, ni dans les dernières inspections faites par l'Autorité de sûreté nucléaire".

Ironie de Corine Lepage

"La transparence des informations s'impose", a également exigé Aurélie Filippetti, secrétaire nationale du PS à l'énergie, qui a dit attendre " les explications les plus rapides et transparentes de la part de l'autorité de sûreté nucléaire et de l'état et d'EDF".

Sur Twitter , la députée européenne Corinne Lepage a choisi l'ironie : "pour EDF c'est un accident industriel. Fukushima est un accident naturel. Moralité : l'accident nucléaire n'existe pas
."Nucléaire mon amour ... - Page 6 714309_4e6e42cc51ff7http://info.sfr.fr/myimg3.img?f=data/ftpeurop1newsput/714309_4e6e42cc51ff7.jpg&w=420&h=
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Message  ricou adzif Mar 13 Sep - 15:21

Les incidents relevés par l'ASN se sont multipliés sur le site de Marcoule ces dernières années.

Des systèmes d'alarmes incendie en panne, des installations électriques défaillantes, du liquide inflammable entreposé à côté de matériel de soudure... En une dizaine d'années d'existence, l'usine Centraco de traitements de déchets radioactifs a accumulé les mauvais points auprès de l'Autorité de sureté nucléaire .

Dix huit rapports d'incidents ont été répertoriés dont trois plus sérieux ces cinq dernières années. Un palmarès impressionnant pour une si petite installation constate l'eurodéputée Europe Écologie les Verts, Michele Rivasi.

"Depuis que je connais cette installation, à plusieurs reprises on me disait qu'à chaque fois il y avait des problèmes de formation du personnel, d'emploi des sous-traitants, du fait que les gens connaissaient mal la radioactivité" , déplore Michele Rivasi.

"C'est pas étonnant que ça arrive"
"C'est plutôt des gens qui travaillent dans la sidérurgie qui bossent dans ce four qui est là pour réduire le volume de ces déchets radioactifs. Ça montre bien qu 'ils ne dominent pas le problème de radioactivité. C'est pas étonnant que ça arrive dans des installations comme ça".

Un accident industriel et non nucléaire affirme l'exploitant . Reste que le site est extrêmement sensible car à quelques centaines de mètres une autre usine produit notamment le Mox, un combustible à base de plutonium, hautement radioactif.Nucléaire mon amour ... - Page 6 715291_4e6f4cd18a2ee


Dernière édition par spike le Mar 13 Sep - 18:05, édité 2 fois (Raison : http://info.sfr.fr/france/articles/fb,715291/)
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Message  ivo Mar 13 Sep - 16:59

pense à mettre les liens des sources stp ricou Wink
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Nucléaire mon amour ... - Page 6 Empty Nucléaire : l'enquête révèle "divers incidents"

Message  ricou adzif Mer 14 Sep - 20:14

Selon le procureur, l'explosion à Marcoule s'est produite peu après l'intervention d'un employé.

Si le procureur de la République de Nîmes assure qu'"il est trop tôt pour établir des responsabilités", on en sait toutefois un peu plus sur les instants qui ont précédés l'explosion du four sur le site nucléaire de la Socodei à Marcoule, dans le Gard lundi.

Un incident la veille

Selon les premiers éléments de l'enquête l'explosion aurait eu lieu quelques secondes après l'intervention du fondeur qui est mort dans l'accident. Ce dernier se trouvait au-dessus du four et tentait de casser, à l'aide d'une barre à mine une "croûte de métal n'ayant pas fondu dans le four".

L'intervention du fondeur faisait suite à des pannes diverses la semaine précédant la déflagration , et notamment une la veille de la déflagration où "la fusion du métal ne s'était pas faite". Malgré cette panne, le four avait été "remis en route le matin même", a précisé le parquet de Nîmes.

Après les pannes, dont le procureur n'a pas précisé la nature, la décision de relancer le four avait été prise suivant "une procédure interne".

En raison de la forte température, les enquêteurs n'ont toujours pas eu accès au local où se trouve le four. Les investigations doivent donc se poursuivent mercredi et devraient permettre d'obtenir des précisions sur les raisons de l'explosion.

Un site épinglé par l'ANS

Trois enquêtes ont été ouvertes à la suite de cet accident, par le parquet de Nîmes, mais aussi par l'inspection du travail et par l'Autorité de sûreté nucléaire (ANS). L'ANS qui a révélé mardi une série d'incidents à l'usine Centraco de Marcoule ces dernières années. Le site nucléaire semble en effet cumuler les mauvais points. En cinq ans, 18 incidents ont été répertoriés par l'ANS. Mais selon la Socodei, "c'est la première fois qu'un drame de cette ampleur se produit sur le site". Une information judiciaire sera ouverte "dans les prochains jours contre X pour homicide et blessures involontaires", a encore indiqué le procureur.Nucléaire mon amour ... - Page 6 716873_4e6fbfa9e7d98

http://info.sfr.fr/france/articles/nucleaire-enquete-revele-divers-incidents,716873/
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Nucléaire mon amour ... - Page 6 Empty EDF promet plus de prudence dans le nucléaire

Message  ricou adzif Mer 21 Sep - 0:07

Nucléaire mon amour ... - Page 6 P1785153D1990664G_apx_470_
La sécurité sera renforcée dans les centrales avec l'installation de nouveaux générateurs.
Franck Dubray

Moins de sous-traitants, des générateurs diesel de secours, une force d'intervention facilement mobilisable... L'électricien français propose des mesures pour renforcer ses défenses.

EDF fait après Fukushima ce qu'elle avait fait après l'accident de Three Mile Island, aux États-Unis, en 1979. C'est ce qu'affirmait Hervé Machenaud, directeur de la production, vendredi dernier.
Mesure phare : l'électricien français « se propose de renoncer à la sous-traitance en cascade, c'est-à-dire des sous-traitants faisant eux-mêmes appel à d'autres sous-traitants », a indiqué Éric Besson, ministre de l'Énergie. Ce n'est pas un luxe : EDF fait travailler un demi-millier de petites et moyennes entreprises. En limitant le nombre de sous-traitants à trois, on arrive quand même à 1 500 entreprises !

Plus résistants aux inondations

Conséquence très directe de ce qui s'est passé à Fukushima : l'installation de groupes électrogènes « d'ultime secours » auprès de chaque réacteur. Il s'agit de pouvoir produire de l'électricité pour faire tourner les pompes des systèmes de refroidissement. Des générateurs sont déjà présents, mais les nouveaux sont annoncés plus résistants aux tremblements de terre et aux inondations.

Troisième point fort : la création d'une force d'action rapide nucléaire (Farn). Ces hommes spécialement formés, disposant de camions et d'hélicoptères, pourront intervenir partout, en moins de vingt-quatre heures. Ils achemineront du matériel de secours (groupes, pompes) et le mettront en marche. Tepco, l'opérateur japonais de Fukushima, n'avait pas été en mesure d'envoyer une telle équipe, dans sa centrale accidentée.

Autres projets : de nouveaux captages d'eau près des centrales pour disposer de réserves supplémentaires, le renforcement des postes d'alimentation électrique et des filtres à sable pour capter la radioactivité.

L'électricien a proposé ces mesures à l'ASN, l'Autorité de sûreté nucléaire. Celle-ci les acceptera telles quelles, ou en demandera d'autres. Réponse dans deux mois.

http://www.ouest-france.fr/actu/societe_detail_-EDF-promet-plus-de-prudence-dans-le-nucleaire-_3636-1990664_actu.Htm
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Message  ivo Sam 24 Sep - 16:10

Comment faire la bombe plus vite (avec un laser)
http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1197
Je n’ai pas le temps d’alimenter Planète sans visa en ce moment. Vous trouverez ci-dessous un article paru il y a deux ou trois semaines - je ne remets pas la main sur mon exemplaire - dans Charlie-Hebdo, journal auquel je collabore avec plaisir. Il est de moi, pas de doute.

Une nouvelle porte ouvre sur le futur, et c’est enthousiasmant. Le New York Times, dans une longue enquête signée William J.Broad, révèle qu’une grande aventure industrielle est sur le point d’aboutir (1). Il s’agit, comme on va le découvrir avec joie, d’un nouveau procédé pour enrichir l’uranium tiré des entrailles de la terre.

Nom du papa : General Electric, que tout le monde, aux Amériques, appelle GE. Pour commencer, quelques mots sur la noble entreprise. Sixième plus grosse firme des Etats-Unis en 2011 selon le classement de Fortune, GE est aussi le quatrième plus gros pollueur de l’air du pays. Dresser la liste de tous les problèmes écologiques posés par l’activité de GE lasserait son monde. Cette immensité créée par Thomas Edison en 1890 s’occupe de tout ou presque, de l’énergie aux ordinateurs, en passant par l’espace, la télé, les éoliennes.

Retenons au moins deux choses. Un, les gens de GE ont de bons conseillers fiscaux, car bien qu’ayant cumulé 14,2 milliards de profits en 2010 dans le monde entier, dont plus de 5 milliards pour leurs activités proprement américaines, ils n’ont payé aucun impôt cette année-là (2). Deux, Fukushima. On y revient, c’est fatal. Les six réacteurs de la centrale ont été conçus par GE, et des critiques sur leur fiabilité ont commencé dès 1972, soit près de quarante ans avant la cata. Donc, GE est une entreprise sérieuse.

Et maintenant l’enquête du quotidien américain. L’uranium naturel, c’est chiant. Il faut trouver une mine accueillante – Areva la française se coltine des conflits à répétition au Niger – et admirer le travail des pelleteuses et des excavatrices. Pas terrible. Quand il sort de la mine, l’uranium naturel est composé de deux isotopes. L’uranium 238 pour 99,3 % du total. Oublions, on s’en fout. Et l’uranium 235 pour 0,7 %. Ça, c’est du tout bon. Sauf qu’il faut enrichir le 235 pour le rendre utile aux centrales dites civiles et à la bombe. En théorie, pour les centrales nucléaires, il faut enrichir l’uranium naturel, de manière qu’il contienne entre 3 et 20 % d’uranium 235. Au-delà, et surtout à hauteur de 90 % d’uranium 235, l’usage militaire devient possible, puis facile.

Un pays comme la France se fait chier comme pas permis à enrichir son uranium. Cela se passe dans deux usines d’Areva, gentiment appelées Georges Besse 1 et Georges Besse 2. Jeunesse, sache que Georges Besse, flingué par des gens d’Action Directe en 1986 pour la raison qu’il était patron de Renault, avait avant cela été un ponte de l’industrie nucléaire. D’où ce délicat hommage. Areva sait vivre.

Chez Besse 1, depuis 1978, on enrichit l’uranium par la méthode dite de « diffusion gazeuse ». Chez Besse 2, la plus moderne, par centrifugation. Sauf que nos ingénieurs sont peut-être bien en train de se faire enfler par GE, qui a ressorti et visiblement amélioré la méthode du laser. Abandonnée il y a une quarantaine d’années, elle a été relancée et apparemment validée par une équipe australienne dans les années 90. Bravo à vous, amis ingénieurs !

Un monsieur Christopher J. Monetta, président de la filiale de GE nommée Global Laser Enrichment, déclare au Times : « Nous sommes en train d’améliorer la conception » de cette technologie, qui pourrait se déployer, après accord fédéral, dans une immense usine prévue à Wilmington, en Caroline du Nord. Coût estimé : 1 milliard de dollars pour commencer. Taille estimée du bâtiment principal : la moitié de la surface du Pentagone, quartier général des armées américaines. Ou, si l’on veut embêter les héros, la taille de la plus vaste usine d’enrichissement de l’uranium des mollahs de Téhéran, qui ne veulent que le bien de l’homme.

Grincheux en chef, le physicien nucléaire Frank N. von Hippel – il a conseillé Clinton et enseigne à Princeton -, n’est pas bien convaincu, et il estime : « Nous sommes proches d’un nouveau chemin vers la bombe. Nous devrions avoir appris assez pour commencer par une évaluation avant de laisser faire ce genre de chose ». Pourquoi ces inquiétudes ? Parce qu’il s’agit d’un procédé technique, susceptible d’être reproduit, amélioré, simplifié. Idéal pour les groupes terroristes et les États comme l’Iran, qui pour l’heure, doit se contenter de centrifugeuses, difficiles à cacher, pour enrichir son uranium.

Demain le laser pour tous, et l’uranium enrichi sur le pas de la porte ? C’est possible, c’est américain, et ça vient de sortir. Bonne rentrée de septembre.

(1) http://www.nytimes.com/2011/08/21/science/earth/21laser.html?_r=1
(2) http://www.nytimes.com/2011/03/25/business/economy/25tax.html?_r=1&scp=2&sq=ge&st=cse

et les commentaires.
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Message  ivo Mer 28 Sep - 18:43

Le parlement suisse vote la sortie (très) progressive du nucléaire
france-info
Six mois après la catastrophe nucléaire de Fukushima, le parlement suisse a ratifié la sortie progressive du nucléaire. Mais le texte n’exclut rien et encourage la poursuite de la recherche sur le nucléaire.

Le 8 juin, la chambre basse du parlement avait déjà voté en faveur du texte. La Suisse possède cinq réacteurs dans l’est du pays. Le gouvernement compte les mettre à l’arrêt entre 2019 pour le premier, Breznau I, et 2034 (Gösgen).
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Message  ivo Ven 30 Sep - 9:39

Areva, victime d’une attaque informatique, renforce sa sécurité
FRANCE INFO - 01:12
Le géant français du nucléaire a été attaqué par des hackers. Les pirates seraient entrés dans le réseau qui permet l’échange d’informations non-critiques entre les différentes entités du groupe, selon Areva. Cette attaque a poussé le groupe a renforcé la sécurité de ses réseaux avec le concours de spécialistes informatiques de l’Etat.
Un scénario digne d’un blockbuster : le système informatique du géant français du nucléaire attaqué par des pirates.
L’information, d’abord révélée par L’Expansion, a été confirmée ce jeudi. Des pirates sont parvenus à infiltrer le réseau qui permet l’échange d’informations "non-critiques" entre les différentes entités du groupe, selon la porte-parole d’Areva.

Le système informatique du groupe nucléaire Areva attaqué par des hackers. Le système de sécurité a été renforcé. Mais ça ne suffit pas forcément pour Nicolas Arpagian, professeur à l’Institut des hautes études de la sécurité et de la justice. (0'49")

Cette attaque par des hackers a quand même poussé le groupe français à renforcer la sécurité de ses réseaux. Une opération sur trois jours, autour du 16 septembre, avec le concours de l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Informations (ANSSI), un organe de l’État chargé de la sécurité informatique, rattaché au Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, dépendant lui-même de Matignon.

Aujourd’hui tout serait rentré dans l’ordre. Mais difficile de dire si le système est tout à fait nettoyé. Nicolas Arpagian, professeur à l’Institut des hautes études de la sécurité et de la justice. (0'37")

Selon L’Expansion, qui évoque au conditionnel une "origine asiatique ", ces intrusions "dureraient depuis deux ans".
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Message  ivo Ven 30 Sep - 13:38

Fuite d’uranium au Tricastin : une filiale d’Areva reconnue coupable
france-info
La Cour d’appel de Nîmes a reconnu la société Socatri, filiale d’Areva, coupable de “déversement de substances toxiques dans les eaux souterraines ayant entraîné une modification significative du régime normal d’alimentation des eaux”. La Socatri écope d’une amende de 300.000 euros, plus 20.000 euros de dommages et intérêts aux associations parties civiles, et 10.000 euros pour préjudice moral à une dizaine de particuliers, riverains du site pollué.

74 kilos d’uranium s’étaient accidentellement déversés dans l’environnement sur le site de la Socatri, au Tricastin, après le débordement d’une cuve. Les rivières alentour avaient été temporairement polluées et des mesures de sûreté ont été prises. L’incident avait été classé niveau 1 sur 7.

...............
qui veut vomir avec moi ?
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Message  Invité Sam 1 Oct - 23:22

Le point de vue de la FA :



http://federation-anarchiste.org/spip.php?article1017

Pour la Fédération anarchiste, la sortie du nucléaire suppose de sortir également du capitalisme .
SORTONS DU NUCLEAIRE, GERONS NOUS-MEMES L’ENERGIE !


La question de la production et de l’accès à l’énergie est un enjeu
essentiel pour le capitalisme
globalisé, pour les Etats modernes autant que pour les collectivités
humaines. L’épuisement annoncé
des énergies fossiles et nucléaires, les évolutions technologiques, la
pression exercée par la
catastrophe écologique de l’effet de serre, la nécessité de décroissance
de la consommation, les
évolutions politiques des Etats qui régionalisent dans une optique
économique libérale, la fin des
monopoles d’Etat du secteur énergétique... amènent une situation
nouvelle sur ces questions.
En France, la privatisation forcée des compagnies EDF, GDF et RTE, les
aides octroyées par l’Etat,
la marche forcée de l’Europe vers un bouquet énergétique sans dégagement
de CO2, le potentiel de
déconcentration des productions énergétiques... encouragent la
spéculation qui fait de la production
des énergies renouvelables un nouveau filon grâce à l’instauration de
la taxe carbone. Petits producteurs ou firmes multinationales,
pétrolifères ou nucléocrates, françaises ou étrangères, tout ce petit
monde transforme le rêve de l’énergie naturelle gratuite des premiers
mouvements écologistes en nouvel eldorado spéculatif et politiquement
correct. Le vent, le soleil, le méthane, ...ne sont plus gratuits. On
encourage les particuliers à alléger leurs propres crédits en produisant
et revendant de l’énergie renouvelable. Chacun, à la plus petite
échelle, est donc encouragé à spéculer sur une énergie pourtant
patrimoine de l’humanité, au même titre que l’eau : il s’agit là d’une
véritable
marchandisation de ce qui est un bien commun et inaliénable.

Cette évolution contradictoire sur les énergies renouvelables doit être
l’opportunité d’innover
politiquement en faveur d’une production énergétique sans nucléaire, non
polluante, déconcentrée,
accessible à tous et autogérée sous la forme d’un service public où
usagers (individus et
collectivités) et travailleurs de ces filières seraient associés. Déjà,
outre le secteur de l’eau, on voit
des collectivités s’organiser en régies pour produire une partie au
moins de l’énergie consommée. De
nombreuses associations œuvrent en faveur d’une production d’énergie
décentralisée, au plus près
des lieux de consommation, et l’opinion publique semble sensible à ces
questions qui sont autant
politiques que techniques.
L’autonomie semble être un objectif en matière de production et de
consommation d’énergies, mais
elle n’est pas toujours possible, ni souhaitable. Outre que les
conditions climatiques rendent les
collectivités humaines inégales, l’autogestion ne peut pas s’exprimer
autrement qu’à travers la
solidarité, la complémentarité, et à un niveau de production qui
permette d’apporter des réponses
collectives d’échelle, sans interdire les réponses techniques à petite
échelle.

On peut produire
localement, sans Etat qui centralise et contrôle et sans patrons qui
s’approprient ce qui nous
appartient, mais il faut aussi construire et fournir un réseau solidaire
de dimension régionale voire
au-delà. Le réseau privatisé "Réseau Transport d’Electricité" peut ainsi
devenir le réseau de service
public d’une fédération d’unités de production d’énergie renouvelable.
Ces unités de production, gérées par les collectivités, à travers régies
ou coopératives de service
public -entreprises sans buts lucratifs-, doivent associer travailleurs,
usagers (particuliers ou
entreprises) et collectivités pour devenir un service public de
l’énergie sans nucléaire, et autogéré.
Sa proximité des lieux de consommation devrait pouvoir réduire les coûts
et les pertes liées au
transport d’énergie sur longue distance, faciliter la sensibilisation
aux économies d’énergies et à la
décroissance de leur consommation, et faciliter l’intérêt des
populations pour sa gestion associée.
Dans ce combat, les personnels des services de l’énergie autant que les
réseaux d’associations antinucléaires devront être informés et
sollicités. Les enjeux sont essentiels et reposent sur trois pistes :

1- Création d’un service public de production et de distribution
autogéré sans nucléaire, de
proximité ;

2 - Empêcher la marchandisation et le caractère spéculatif de la
production énergétique
renouvelable ;

3 - Procéder à l’expropriation des firmes privées de ce secteur pour
imposer des productions sous formes de régies ou de coopératives de
production autogérées, sans but lucratif.
Sans une forte pression de l’opinion publique dans cette direction, la
lutte contre les nouvelles
constructions de centrales nucléaires et pour le démantèlement de celles
qui sont vétustes, quelle que soit sa radicalité, n’a quasiment aucune
chance d’aboutir.


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Message  ivo Jeu 6 Oct - 10:54

Mamans cherchent aliments sûrs
http://www.courrierinternational.com/article/2011/10/06/mamans-cherchent-aliments-surs
Depuis l’accident de Fukushima, la population s’inquiète avant tout de la contamination des aliments. En première ligne : des mères de famille qui, faute de données fiables, vont à la pêche aux informations.
ivo
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Message  ivo Sam 8 Oct - 11:06

La Hague : secrets et mensonges d'une usine nucléaire française
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/t/70781/date/2011-10-04/article/la-hague-secrete/
A l’usine nucléaire de La Hague, un simple toit de tôle abrite dix mille tonnes de combustibles radioactifs. Une attaque terroriste pourrait provoquer un accident équivalant à six Tchernobyl. Où l’on apprend aussi que l’usine a caché pendant trente ans au gouvernement les causes du plus grave incident de son histoire.

C'est officiel depuis le 15 septembre, le ministre de l'Industrie Eric Besson l'assure avec aplomb : "Le niveau de sûreté des centrales nucléaires du pays est élevé." Après Fukushima, l'Europe a imposé à chaque pays européen de soumettre ses installations nucléaires à des "stress tests". Areva a remis, il y a quinze jours, ses évaluations de sûreté dites "post-Fukushima" pour l'usine nucléaire de La Hague. Trois cents pages pour imaginer les "événements redoutés" ou les "agressions externes" d'origine accidentelle ou naturelle. Grand absent : le scénario terroriste.

Ce risque d'attentat, la Commission européenne voulait pourtant, en mars dernier, qu'il soit inclus dans les tests imposés aux installations nucléaires européennes. La France et l'Angleterre s'y sont opposées. La raison ? Un stress test de nos centrales sur la menace terroriste aurait mis au jour une grave vulnérabilité dont l'Etat français ne veut pas entendre parler : à côté des réacteurs nucléaires, les piscines d'eau réfrigérée dans lesquelles on entrepose le combustible nucléaire usé avant son retraitement ne bénéficient d'aucune protection solide contre les chutes d'avions ou une attaque terroriste.

Une enquête des Inrocks avait déjà pointé cette faille dans la sécurité de chaque centrale française. Preuve de ce talon d'Achille, dans les futurs réacteurs EPR, que Nicolas Sarkozy est en train de vendre en Asie, en Europe ou en Afrique, les piscines seront désormais intégrées sous une coque de béton antiaérienne.

Pour comprendre, il faut se rendre en pays normand et obtenir l'autorisation de visiter l'usine nucléaire de La Hague, dans le Cotentin. De l'extérieur, elle ressemble à un complexe pétrochimique, avec de hautes cheminées et des bâtiments couleur métal, ocre ou bleu ciel. A l'intérieur, c'est plutôt le vaisseau du capitaine Picard dans Star Trek. Une multitude d'horloges en plastique orange, de gros téléphones gris, des haut-parleurs grésillant des ordres et, partout, des dessins de consignes de sécurité semblables à de vieilles publicités éducatives.

La Hague n'est pas une centrale nucléaire. C'est une usine qui récupère le combustible usé des centrales pour en séparer les éléments radioactifs, tels le plutonium et l'uranium. Au fil du temps, se sont accumulées en son sein différentes casseroles radioactives : soixante tonnes d'oxyde de plutonium - l'élément le plus dangereux de la planète - enfouies dans le sol, divers produits de fission et surtout l'équivalent de cent huit coeurs de réacteurs nucléaires faisant trempette dans ses quatre piscines.

Du haut d'un perchoir en verre, vêtu d'une combinaison blanche intégrale et d'un masque à gaz porté à la ceinture au cas où, on domine l'immense piscine D, sorte de double bassin olympique d'un bleu fluo avec ses neuf mètres de fond, abritant, dans de multiples paniers, l'équivalent de deux mille tonnes de combustibles irradiés en train de refroidir. Cette piscine est la même que celle qui a été partiellement détruite à Fukushima, celle sur laquelle on a vu s'affairer des hélicoptères et des lances de pompiers pour empêcher qu'elle ne se vide. En vain. La piscine accolée au réacteur numéro 4 s'est mise à bouillir, son eau s'est évaporée, de l'hydrogène s'est formé, le toit a explosé et des éléments radioactifs ont commencé à se répandre. A La Hague, les combustibles entreposés sont moins "chauds" qu'à Fukushima car ils ont entre six et neuf ans, mais la plupart des éléments radioactifs qu'ils contiennent mettant des dizaines et pour certains des milliers d'années à disparaître, ils sont tout aussi dangereux en cas d'accident.

Autre différence avec les piscines nippones : dans l'eau des quatre piscines de La Hague bâties côte à côte, on compte dix mille tonnes de combustibles irradiés, soit la plus grande concentration de matière fissile au monde, le double de ce que contiennent les cinquante-huit centrales nucléaires de l'Hexagone.

Que se passerait-il si un avion se crashait sur l'une de ces piscines ? Si un terroriste posté à l'extérieur armait un lance-roquettes et tirait sur ces piscines? Leur toit est fait de la même tôle qui protège les légumes dans des hangars. Roland Jacquet, directeur adjoint de l'usine nucléaire, nous répond qu'un tir de missile ou une chute d'avion "est hautement improbable et même impossible. - Impossible, mais pourquoi ? - Parce que les bâtiments des piscines sont entourés de bâtiments de même taille, on ne les atteint pas comme ça." Nous reposons donc notre question au Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN), l'organisme d'Etat dépendant du Premier ministre responsable de la sécurité de La Hague.

"Nous ne souhaitons pas répondre à cette question, nous dit son porte-parole. - Pourquoi ? - Parce que nous ne voulons pas donner d'idées aux terroristes."
La question terroriste est donc bel et bien envisageable pour les piscines de La Hague. Il y a dix ans, des experts ont voulu s'attaquer à l'hypothèse d'un attentat. Le 11 septembre 2001 au matin, quatre avions détournés par Al-Qaeda s'écrasent dans les tours du World Trade Center, sur l'immeuble du Pentagone et dans une forêt de Pennsylvanie. Devant leur télé, Mycle Schneider et Yves Marignac, experts dans le nucléaire pour l'organisation Wise-Paris (service mondial d'information sur l'énergie et l'environnement), pensent instantanément... aux piscines de La Hague.

Missionnés par le bureau d'aide aux choix techniques et scientifiques (STOA) du Parlement européen, ils ont rédigé un rapport sur les rejets des usines nucléaires de La Hague et de Sellafield (Grande-Bretagne). Au lendemain de l'attentat du 11 Septembre, "peut-être par réflexe d'expertise citoyenne", dit aujourd'hui Yves Marignac, ils transgressent leur clause de confidentialité et rendent publique l'une des annexes de ce rapport. Une note qui tente justement d'évaluer les conséquences d'une chute d'avion de ligne sur l'une des quatre piscines de La Hague. Verdict : 66,7 fois Tchernobyl. La plus grande catastrophe nucléaire civile de tous les temps.

Tollé au gouvernement et dans le milieu nucléaire contre Wise-Paris. Anne Lauvergeon, qui dirige alors Areva, met en doute dans Paris Match le sérieux du rapport. "Wise, organisation antinucléaire notoire, a fait un calcul de coin de table." Les chercheurs de l'Institut de recherche et de sûreté du nucléaire (IRSN) - appui technique de l'Etat - sont mobilisés par le gouvernement pour démonter le rapport. Les experts établissent dans une note réservée à un cabinet ministériel que Wise s'est planté en dressant l'hypothèse qu'en cas de chute d'avion il serait libéré 100 % du césium 137, l'un des éléments radioactifs causant le plus de dégâts.

Selon eux, le relâchement ne dépasserait "probablement pas 10 %". Traduction, ce type d'accident n'excéderait que six à sept fois Tchernobyl... Si le gouvernement fait tout pour discréditer Wise-Paris, en coulisse la menace est prise au sérieux. Certains ministres en ont même des sueurs froides. A cette époque, le Vert Yves Cochet est ministre de l'Environnement. Il n'a toujours pas oublié l'épisode.

"Si un avion tombe sur les piscines de La Hague, avec les vents d'ouest qui ramènent toujours tout sur l'Ile-de-France, vous comme moi nous ne serons plus là pour en parler ! De plus, à l'époque, il faut se souvenir que dix jours après les attentats américains il y a eu l'explosion de l'usine AZF dont on ne savait pas, on ne sait toujours pas d'ailleurs, l'origine exacte. Même si nous ne sommes pas militaristes, on était un peu paranos", confesse aujourd'hui le député .
Quelques semaines après le 11 Septembre, un radar et des missiles Crotale antiaériens sont donc installés aux abords de l'usine nucléaire. Six mois plus tard, les coûteux missiles sont retirés. La direction de La Hague l'assure : "Il s'agissait d'une mesure d'urgence. Désormais, un dispositif pour le long terme a été mis en place." Lequel ? "Vous posez les bonnes questions, mais tout ce qui entoure La Hague est confidentiel, se contente de répondre le porte-parole du SGDSN. Si l'on vous répond, le niveau de sécurité pourrait en être affecté."

"Ce n'est pourtant pas compliqué, il faut construire une cathédrale de béton autour des piscines de La Hague. Ça fait plus de vingt ans que je le dis." L'homme qui propose cette solution a travaillé quinze ans dans ces piscines, il en a même dirigé la radioprotection. Ghislain Quetel n'a jamais compris comment un simple toit en tôle pouvait protéger l'équivalent de ce qu'il appelle "cent huit coeurs de réacteurs dormants". Ses alertes auprès de la direction ou des élus locaux ne lui ont valu que des reproches.

Mais depuis les images de Fukushima, une personnalité de poids s'est rajoutée dans le débat. Après avoir passé cinq jours le ventre noué devant son poste de télé, Jean-Paul Martin, ancien directeur adjoint de l'usine de La Hague et membre d'une association pronucléaire, le reconnaît : Fukushima l'a "personnellement ébranlé dans ses convictions". L'ingénieur, retraité du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), prend alors sa plume pour s'adresser au directeur de l'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) et à Nicolas Sarkozy.

Selon Martin, la priorité est de déconcentrer les dix mille tonnes de combustibles entreposées dans les quatre piscines de La Hague. Le 20 mai dernier, le chef de cabinet du président de la République lui a diplomatiquement répondu être "sensible à sa démarche".

"Ce que je crains dans un avion, ce sont les moteurs lancés à 400 km/h car ce n'est pas le bardage métallique des piscines qui va l'arrêter, poursuit l'ingénieur, qui a participé au cours de sa carrière à la conception de sept réacteurs nucléaires différents. Là, ce serait vraiment un véritable accident. De mon avis, ce serait un petit Fukushima et alors, on ne pourra pas envoyer les gens pour intervenir parce que ça va cracher (de la radioactivité) fort !"
Sous le toit métallique de la piscine D, qui en ce vendredi 9 septembre a le mérite de nous protéger de l'épaisse brume du dehors, le directeur de la communication de l'usine tourne les talons. Avant de quitter la zone verte, couleur indiquant qu'on ne peut circuler sans nos chaussures blanches de cuisiniers et nos combinaisons, on passe un check-point. Pas de sortie définitive sans un contrôle de la radioactivité des anneaux métalliques du carnet de notes et de notre appareil photo. On passe nos mains et nos chaussures dans des machines marron beige du capitaine Picard, et c'est le retour à l'air libre.

Avant de venir ici, nous avions fait un petit tour sur le net. Sur un site antinucléaire, une phrase curieuse avait attiré notre attention. "Un accident majeur a épargné l'Europe, uniquement par hasard [à La Hague en 1980 était-il précisé]." Son auteur, un certain Paul-Louis, affirmait l'avoir appris d'ingénieurs d'Areva devenus loquaces au cours d'une soirée bretonne un peu trop arrosée au calva. Après enquête, nous avons pu reconstituer le récit de cet incident. Et découvrir qu'à l'époque tout a été mis en oeuvre - avec succès - pour en dissimuler la cause réelle.

15 avril 1980, 8 h 35. "Tout d'un coup, toutes les lumières s'éteignent, relate Marc*, ouvrier à l'usine à cette époque. L'usine se retrouve plongée dans le noir et on voit en direct, juste en face de nous, le poste électrique qui commence à brûler." Branle-bas de combat. Le poste de moyenne tension s'enflamme et avec lui les générateurs de secours. Plus d'électricité sur l'ensemble de l'usine. C'est "une petite panique" et l'évacuation générale. Deux ans auparavant, lors d'une réunion du Comité d'hygiène et de sécurité (CHS), le directeur de l'usine avait reconnu qu'une situation de ce type correspondait à l'accident dit "de référence". Comprendre : le pire.

Il faut absolument trouver des générateurs de secours. Première urgence : les produits de fission très radioactifs, conservés dans des cuves. Dans quatre heures, ils commenceront à bouillir. Sans électricité, on ne les mélange plus, on ne les refroidit plus et on n'évacue plus l'hydrogène qu'ils fabriquent. C'est le risque d'explosion, puis la dispersion d'éléments hautement radioactifs, comme à Kychtym en 1957, troisième plus importante catastrophe nucléaire de l'histoire dissimulée alors par l'URSS.

Coup de chance : appelé en catastrophe, l'arsenal des sous-marins nucléaires de Cherbourg a un générateur de secours qu'il fait acheminer en une heure chrono. Cela ne suffit pas. En urgence, une entreprise métallurgique de Caen est mise à contribution. Nous ne sommes pas en période de grand froid comme en connaît souvent la presqu'île du Cotentin. Les routes ne sont pas enneigées, les générateurs arrivent avant l'heure critique.

Deux ans plus tard, la Cogema rend un rapport interne. Le document signale quelques contaminations sans importance et précise modestement : "Il a été impossible de trouver une explication complètement cohérente des causes de l'incendie." Par hasard, nous avons pu consulter trois originaux différents de ce rapport et constater que dans chaque exemplaire, les deux mêmes pages, 19 et 20, sont manquantes. Des employés de l'usine, situés alors à différents échelons de la hiérarchie, ont accepté, sous couvert d'anonymat, de nous révéler ce qui n'a pas été écrit dans le rapport officiel de l'incident destiné à l'Etat et à ses inspecteurs de l'époque.

Le jour de l'incident, le transformateur principal était en réparation. Une fois la maintenance achevée, l'un des trois employés présents ne respecte pas la procédure de sécurité. Il rétablit le courant de l'extérieur (90 000 volts) alors que le disjoncteur n'est pas en place et que ne sont pas retirées les "pieuvres", ces gros câbles de cuivre qu'on relie à la terre quand des personnels travaillent dans l'installation. L'électricité est rétablie mais débite alors vers la terre, toujours plus, "jusqu'à créer un jet de flammes", mime un ingénieur avec ses mains, pour montrer un diamètre de la taille d'un CD. "C'est un miracle que le type ne soit pas mort sur le coup." Tout brûle, l'usine ne maîtrise plus rien, c'est EDF qui coupe le courant vingt kilomètres en amont.

"A l'époque, c'était un secret de polichinelle dans l'usine mais rien n'a été inscrit dans le rapport d'incident. On a volontairement dissimulé une grosse connerie", s'étrangle encore un ancien employé très au fait de l'incident.
Selon lui, on ne voulait pas révéler "l'obsolescence du poste électrique alimenté par des lignes haute tension montées sur des pylônes en bois, c'est pour dire..." Mais pourquoi donc avoir couvert ainsi l'erreur d'un simple employé ? "Mais, mon bon monsieur, s'exclame un autre ancien de La Hague, le fait que l'erreur d'un seul homme puisse foutre en l'air toute l'électricité, y compris de secours, d'une installation nucléaire n'est même pas envisageable. C'est toute la hiérarchie qui saute instantanément ! L'erreur humaine n'est donc jamais apparue clairement dans aucun document." En douce, certains responsables de l'incendie ont tout de même été mis en retraite anticipée ou blâmés. Un ancien haut cadre de l'usine suggère même que l'éviction du directeur, un an plus tard, n'est pas tout à fait étrangère à cette histoire.

"C'est fou. Ça, c'est sûr que ce n'est pas dans les rapports de nos archives. C'est énorme." Dorothée Conte, inspectrice pour l'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN), est étonnée par le mensonge de ce rapport officiel que nous lui révélons. Elle dirige l'un des deux services de l'ASN qui pilotent les inspections de La Hague. Théoriquement, la Cogema, l'exploitant de l'usine de La Hague, aurait dû informer l'ASN (ou plutôt son ancêtre de l'époque, le Service central de sûreté des installations nucléaires, SCSIN) de la gravité de l'erreur humaine qui a provoqué l'incendie. Car les retours d'expériences détaillés permettent à la sûreté nucléaire de tirer les enseignements qui évitent de répéter les incidents.

"En même temps, poursuit l'inspectrice, ce n'est pas si étonnant que cette dissimulation ait été possible. A l'époque, les inspecteurs n'étaient qu'une poignée, fondue dans un gros ministère pronucléaire. Ce qui dominait, alors, c'était le secret."
L'ASN nous assure que cet incident aurait été classé aujourd'hui "au minimum" au niveau 3 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (l'Ines, qui compte sept niveaux et n'existait pas en 1980), soit "incident grave". Dernière marche avant l'accident nucléaire. Au bout du compte, l'exploitant de l'usine a tiré tout seul les leçons de l'incident. Tout a été repensé. Les lignes électriques de l'alimentation principale et de secours ont été mieux séparées ; de petits générateurs électriques de secours ont été ajoutés sur chaque installation. Et on a renforcé la formation du personnel du nouveau service de distribution électrique (appelé DI/PE).

En 2010, un choix industriel vient mettre à mal une partie de cet effort. La direction de La Hague annonce la privatisation de tout le secteur DI/PE, "l'externalisation, à la rigueur on peut dire la sous-traitance", corrige Roland Jacquet, le directeur adjoint de l'usine. Les employés de La Hague distribuant l'énergie vont devoir former les employés de la société Dalkia destinés à les remplacer. Cette soixantaine d'hommes de la distribution électrique, formés sur les cendres de l'incident de 1980, sont considérés par beaucoup d'employés comme le premier rempart contre les incidents, "le sang de l'usine", métaphorisent certains.

"Quand le dimanche soir on a les mains dans le Pu (plutonium), raconte un ouvrier actuel de l'usine, un coup d'orage et toute l'usine est dans le black-out. Ça m'est déjà arrivé. Il n'y a pas que la lumière qui saute : il y a aussi la ventilation, les appareils qui contrôlent l'atmosphère et te disent si oui ou non tu peux respirer... Tout s'arrête. Toi, t'es dans le noir en scaphandre. Je peux te dire que là, ton sang quitte ton corps. Mais tu sais que, derrière, les mecs du DI/PE ils connaissent leur taf, et que dans les minutes qui viennent tu vas revoir apparaître les néons, les trucs vont se remettre en route, et ça n'a pas de prix, ça !"

Fait rare à La Hague, des ouvriers rédigent une pétition contre la privatisation. Elle recueille 1 500 signatures (sur 3 100 employés que compte le site, en plus de quelque 2 500 sous-traitants). Les syndicats FO et CGT ouvrent une procédure et font condamner le 5 juillet dernier la direction de La Hague devant le tribunal de grande instance de Paris. Prouvés par deux expertises différentes, "les risques psychosociaux" d'un tel changement sur une grande partie du personnel ont été jugés trop importants. La direction, qui fait appel, ne veut pas commenter une affaire en cours.

Comme le disait à la fin des années 90 Jean Syrota, pdg de la Cogema de 1988 à 1999, "le temps des pionniers est révolu ; le temps des gestionnaires est arrivé". Symboliquement, en novembre 2010, quand Jean-Louis Borloo quitte le ministère de l'Ecologie, les compétences nucléaires de son ministère sont transférées vers Bercy, qui assure désormais l'ensemble de la tutelle. Pour diminuer les charges, pour économiser encore, Areva privatise. Cela entraînera-t-il un moindre savoir-faire ? Le 2 août, des inspecteurs de l'ASN se sont offert une visite inopinée sur un chantier de l'usine de La Hague. Leur rapport d'inspection critique "la surveillance insuffisante de la part d'Areva (...) vis-à-vis du groupement momentané d'entreprises à qui le chantier a été confié".

Un chantier portant sur la réparation d'une colonne de dégazage. Ce qu'un actuel ouvrier de l'usine nous traduit, en son langage de vieux de la vieille : "Avant, en sûreté à l'usine, on faisait ceinture et bretelles. Maintenant, on ne fait plus que ceinture."
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Message  Yoann Sam 8 Oct - 15:03

Ceci est la page WEB de la "Coordination Antinucléaire Ouest", créée
pour organiser la manifestation inter-régionale du 15 octobre 2011 à
Rennes.

Liste des départs groupés (autocar, covoiturage ou marche pour les plus courageux) recensés :
http://sdn-rennes.org/index.php/departs-groupes

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