Pavillon Noir
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Derniers sujets
» narcotests
par ivo Lun 10 Juin - 19:55

» GRAVOS & FRIENDS
par ivo Sam 8 Juin - 10:49

» la police s'étonne qu'on ne l'aime pas
par niouze Ven 12 Avr - 22:09

» étude du fascisme
par ivo Ven 14 Déc - 9:46

» [Toulouse - 07-12-2018] GRAVESITE + ALL BORDERS KILL + VOMI NOIR
par vegan31 Ven 9 Nov - 14:32

» [Toulouse - 02-07-2018] TRAVOLTA + guests
par vegan31 Lun 11 Juin - 9:28

» [Toulouse - 09-07-2018] KNUR + guests
par vegan31 Lun 11 Juin - 9:27

» [Toulouse - 18-07-2018] SPEED-NOISE-HELL + OSSERP + MUTILATED JUDGE
par vegan31 Lun 11 Juin - 9:26

» [Toulouse - 20-08-2018] HIRAX + EVILNESS + VARKODYA + SCORCHED EARTH
par vegan31 Lun 11 Juin - 9:24

» À la lanterne
par krépite Lun 7 Mai - 22:31

» [Toulouse - 12-05-2018] SICKSIDE + JEANNOT LOU PAYSAN + AHURI
par vegan31 Lun 16 Avr - 0:34

» vite, je vais vomir ...
par niouze Ven 12 Jan - 13:23

» Tunisie >>>>>>>
par ivo Lun 18 Déc - 8:29

» la phrase du jour
par ivo Lun 18 Déc - 8:09

» [中国- Chine] 一般信息- Informations générales
par ivo Sam 16 Déc - 8:38

» les photos d'actus - l'info en résumé
par ivo Sam 16 Déc - 8:34

» macronie
par ivo Sam 16 Déc - 8:23

» enfance ...
par ivo Ven 15 Déc - 9:27

» démocratie et justice ...
par ivo Ven 15 Déc - 9:19

» internet , technologie, ...
par ivo Ven 15 Déc - 8:41

» sexisme ... encore et toujours ...
par ivo Ven 15 Déc - 8:19

» [Toulouse - 03-01-2018] HASSIG + TROTZ + PESTCONTROL
par vegan31 Ven 8 Déc - 10:42

» flicage total du net
par niouze Lun 4 Déc - 10:06

» état d'urgence et autres restrictions....
par niouze Jeu 30 Nov - 22:32

» pesticides / fongicides
par ivo Mer 22 Nov - 9:02

» contre l'esclavage moderne
par ivo Mer 22 Nov - 8:54

» Sur les rives du Jourdain
par ivo Mer 22 Nov - 8:52

» petits business entre amis
par ivo Mer 22 Nov - 8:41

» No Futur - la terre au 21° siecle
par ivo Mer 22 Nov - 8:36

» blancs comme neige ^^
par ivo Mer 22 Nov - 8:34

» homophobie dans le monde ...
par ivo Mer 22 Nov - 8:19

» immigration ...
par ivo Mer 22 Nov - 8:16

» Nucléaire mon amour ...
par ivo Mar 21 Nov - 9:19

» Afrique coloniale belge
par ivo Mar 21 Nov - 8:50

» Révolution russe
par ivo Mar 21 Nov - 8:01

» agriculture
par ivo Dim 19 Nov - 8:26

» <<< Santé >>>
par ivo Dim 19 Nov - 8:21

» droites extremes
par ivo Sam 18 Nov - 11:01

» Birmanie
par ivo Sam 18 Nov - 10:35

» U.E.
par ivo Sam 18 Nov - 10:10

» pologne
par ivo Sam 18 Nov - 8:44

» No Futur - l'espace au 21° siecle
par ivo Ven 17 Nov - 8:36

» Réunionnais de la Creuse
par ivo Ven 17 Nov - 7:56

Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

+2
ivo
niouze
6 participants

Page 9 sur 11 Précédent  1, 2, 3 ... 8, 9, 10, 11  Suivant

Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  Invité Sam 15 Oct - 19:27

Faible affluence, due selon les chercheurs à la place du syndicalisme en
France, qui canalise déjà les revendications sociales...
Ouais, ben la dernière "journée d'action" syndicale (le 11 octobre) n'a pas non plus mobilisé les foules. Je crois plutôt qu'ils attendent les élections. Mélenchon-chon-chon, je vous jure y en a qui y croient. Si si...
avatar
Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  ivo Dim 16 Oct - 10:19

Mobilisation de milliers d'"indignés" à travers le monde
dimanche 16 octobre 2011 09h09
http://fr.reuters.com/article/topNews/idFRPAE79F00320111016
ROME (Reuters) - Des milliers d'"indignés" se sont mobilisés samedi à travers le monde à l'appel du mouvement Occupy Wall Street pour dénoncer l'impunité dont bénéficient à leurs yeux banques et monde politique face aux sacrifices consentis par les populations pour cause d'austérité.

Inspirés par les révolutions arabes et les "indignados" précurseurs de Madrid, les premiers manifestants ont défilé en Nouvelle-Zélande et dans quelques régions d'Asie, suivis par les Européens, avant de laisser la place aux New-Yorkais.

Selon le réseau 15october.net, qui recense les appels à manifester, des rassemblements étaient prévus dans 951 villes à travers 82 pays.

La plupart des rassemblements sont restés relativement limités, à l'exception notable de Rome où un cortège de dizaines de milliers de manifestants s'est étiré sur plusieurs kilomètres.

La manifestation a basculé dans la violence quand plusieurs centaines d'émeutiers ont affronté les forces de l'ordre dans le centre de la capitale.

Environ 40.000 personnes se sont également mobilisées au Portugal, une moitié à Lisbonne, l'autre à Porto, deux jours après l'annonce par le gouvernement de centre droit de nouvelles mesures d'austérité.

MOBILISATION LIMITÉE EN FRANCE

En France, où se tenait parallèlement la réunion des ministres des Finances du G20, au pays de Stéphane Hessel, auteur d'"Indignez-vous", qui a donné son nom au mouvement à travers le monde, la mobilisation est restée limitée.

Ceux qui se surnomment "les 99%" et ne tolèrent plus la "cupidité" des 1% les plus favorisés se sont néanmoins fait entendre à Paris, où ils étaient un millier devant l'Hôtel de ville, et dans une trentaine de villes de province.

En Espagne, des rassemblements nocturnes étaient prévus dans une soixantaine de villes. La foule s'est massée à la nuit tombée sur la Puerta del Sol, à Madrid, où les "indignados" avaient entamé leur mouvement en mai dernier, et des milliers de personnes se sont aussi rassemblées à Barcelone.

En Grèce, 4.000 manifestants se sont à nouveau donné rendez-vous sur la place Syntagma, point central des manifestations qui se succèdent depuis des mois contre la cure d'austérité sans précédent que connaît le pays.

"Ils ont ruiné notre monde, tout ce que le peuple a conquis", a déclaré une enseignante de 56 ans, Maria Kolozi.

En Allemagne, les défilés ont rassemblé des milliers de contestataires à Berlin, Hambourg, Leipzig, et devant le siège de la Banque centrale européenne à Francfort. Des manifestants se sont également groupés sur Paradeplatz, la grande place de Zurich, capitale financière de la Suisse.

A Londres, quelque 2.000 personnes se sont réunies devant la cathédrale St Paul, dans la City.

Joe Dawson, un ancien développeur de produits à la banque Barclays âgé de 31 ans, était accompagné de ses deux enfants de 10 et 8 ans pour leur montrer que "le peuple a une voix".

"Je ne suis plus passif désormais, et je ne veux pas qu'ils le soient. J'ai quatre emplois à temps partiel. Je prends n'importe quoi", a-t-il expliqué.

Le fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, s'est adressé à la foule. "J'espère que ce mouvement aboutira au même processus que ce que nous avons vu à New York, au Caire et en Tunisie", a-t-il dit.

LIQUIDÉS

A New York, 5.000 personnes ont défilé en direction de Times Square, où des indignés campent depuis le 17 septembre. "On a été liquidés, les banques ont été secourues !", ont-ils scandé.

La police a annoncé l'arrestation de 69 personnes, dont 42 ont été interpellées pour avoir bloqué un trottoir. Certains ont fait valoir le manque de place entre le cordon de policiers anti-émeutes qui se dressait face à eux et les autres manifestants qui se pressaient derrière.

Cinq mille personnes ont également défilé dans les rues de Los Angeles avant un rassemblement devant l'Hôtel de Ville.

Le mot d'ordre Occupy Wall Street a été lancé cet été sur internet par les activistes du collectif Adbusters (littéralement les Casseurs de pub), un groupe créé à Vancouver qui combat le capitalisme et détourne les codes de la société de consommation.

"Nous étions inspirés par ce qui s'est produit en Tunisie et en Egypte. Nous avions le sentiment que l'Amérique était mûre pour vivre son propre Tahrir", explique Kalle Lasn, co-fondateur du groupe, évoquant la place du Caire devenue l'hiver dernier l'épicentre de la contestation contre le régime d'Hosni Moubarak.

A Melbourne, où était donné le coup d'envoi de cette journée de mobilisation mondiale, un millier de personnes se sont réunies sur une place du centre-ville.

Quelque 2.000 manifestants, des représentants de la communauté aborigène, des syndicalistes et des militants communistes, se sont également rassemblés à Sydney.

Les manifestations sont restées limitées à quelques centaines de personnes en Asie, de Tokyo à Manille, Taipeh ou Hong Kong.

Avec les rédactions de Reuters; Henri-Pierre André, Marine Pennetier, Jean-Stéphane Brosse et Jean-Philippe Lefief pour le service français


Violences à Rome, interpellations à New York pour la journée mondiale des "indignés"
(AFP) – Il y a 5 heures
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5i0HljGRXawU0RXfsfgXQGU7GY99A?docId=CNG.8deb286e1c76e7b8bf7f90cc2e8ae8e9.101
NEW YORK — D'Europe aux Etats-Unis en passant par le Chili, la première journée mondiale des "indignés" a réuni samedi des dizaines de milliers de personnes et a été marquée par des violences à Rome et des dizaines d'interpellations à New York.
Sous les slogans "Peuples du monde, levez-vous" ou "Descends dans la rue, crée un nouveau monde", les "indignés" avaient appelé à manifester dans 951 villes de 82 pays, selon le site 15october.net, contre la précarité liée à la crise et le pouvoir de la finance.
Samedi soir devant Times Square à New York, la police américaine a procédé à 71 interpellations à l'issue d'une manifestation anti-Wall Street qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes, selon un bilan de la police.
Les manifestants ont été immédiatement embarqués dans plusieurs fourgons de police, a constaté un journaliste de l'AFP.
Plus tôt, la police à cheval avait repoussé des manifestants qui essayaient de pénétrer sur la place. Une personne avait été blessée en tombant à terre lorsque la foule paniquée s'était mise à courir.
"Chaque jour, chaque nuit, occupons Wall Street", "Nous sommes le peuple", "Nous voulons du travail", scandaient les manifestants.
A Washington, plusieurs milliers d'autres "indignés" ont fait cause commune pour manifester contre la "rapacité" de la finance, pour "l'emploi et la justice".
Quelque 300 manifestants se sont rassemblés en devant la Maison Blanche et le département du Trésor contre la "mafia financière", avant de rejoindre un autre rassemblement, fort de plusieurs milliers de personnes, réunies à l'appel d'une vingtaine d'organisations.
Plus de 10.000 Canadiens ont également manifesté, pancartes ou guitares en main, dont 5.000 à Toronto, dans le quartier financier.
Leurs exigences allaient d'une meilleure répartition des richesses à "la vérité derrière 9/11", ou à la "défense des droits des animaux".
En Europe, des violences spectaculaires ont éclaté à Rome, faisant 70 blessés, dont trois graves, en marge du défilé qui a réuni des dizaines de milliers de personnes, sous des pancartes proclamant "Une seule solution, la Révolution!" ou "Nous ne sommes pas des biens dans les mains des banquiers".
Des éléments incontrôlés ont envahi un hôtel de luxe, fracassé les vitrines de banques et mis le feu à une annexe du ministère de la Défense. Plusieurs voitures ont été incendiées.
En fin de journée, la place historique de la basilique Saint-Jean de Latran était transformée en champ de bataille. La police a chargé des centaines de jeunes qui lançaient fumigènes, cocktails Molotov et bouteilles contre les forces de l'ordre, tandis que les manifestants pacifiques quittaient la place les bras en l'air pour ne pas être confondus avec les casseurs.
A Athènes, épicentre de la crise financière européenne, plusieurs milliers de manifestants se sont massés en soirée devant le parlement, dans une ambiance bon enfant.
Au Portugal, autre pays durement touché par la crise, 50.000 personnes de tous âges ont défilé à Lisbonne, aux cris de "FMI dehors", rangées derrière une banderole proclamant "Stop troïka", en référence aux créanciers du Portugal (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international).
A Madrid, berceau du mouvement né le 15 mai, des dizaines de milliers de personnes ont convergé jusqu'à la Puerta del Sol, place emblématique que les "indignés" avaient occupée pendant un mois au printemps.
"Le problème, c'est la crise, révolte-toi", proclamait une grande banderole en tête de la marche. Dans la soirée, une marée humaine a envahi la place, où les manifestants se sont figés dans un "cri muet", symbole de l'oppression.
A Londres, où des heurts mineurs avec la police se sont produits à la mi-journée. 800 "indignés" se sont rassemblés dans la City et ont reçu le renfort inopiné du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, en liberté conditionnelle près de Londres en attendant une éventuelle extradition vers la Suède où il est poursuivi pour viol.
"Nous soutenons ce qui se passe ici parce que le système bancaire à Londres est le bénéficiaire d'argent issu de la corruption", a-t-il lancé sur les marches de la cathédrale Saint-Paul, où étaient massés les manifestants.
Les "indignés" ont bénéficié aussi de la compréhension du gouverneur de la Banque d'Italie, Mario Draghi, qui doit prendre la tête le mois prochain de la Banque centrale européenne.
"Les jeunes ont raison d'être indignés", a déclaré M. Draghi à des journalistes en marge de la réunion du G20 à Paris. "Ils sont en colère contre le monde de la finance. Je les comprends", a déclaré cet économiste de 64 ans, tout en déplorant les incidents de Rome.
Aux Pays-Bas, un millier de manifestants se sont rassemblés à La Haye, autant sur la place de la Bourse à Amsterdam, et un millier aussi sur la Paradeplatz à Zurich, place emblématique de la finance suisse, tandis que Paris a rassemblé plusieurs centaines d'"indignés".
Dans les Balkans, les rassemblements ont réuni environ 3.000 personnes à Zagreb et des centaines dans d'autres villes, dont Sarajevo et Belgrade.
Des rassemblements ont aussi eu lieu en Amérique latine. Plus de 5.000 "indignés" chiliens ont ainsi défilé à Santiago.
Les protestataires avaient ciblé les hauts lieux de la finance mondiale, telle la BCE à Francfort, devant laquelle 5.000 à 6.000 personnes se sont rassemblées.
"D'Amérique jusqu'en Asie, d'Afrique à l'Europe, les peuples se lèvent pour revendiquer leurs droits et réclamer une vraie démocratie", affirme le manifeste du 15 octobre.
"Les puissances travaillent pour le bénéfice de quelques-uns, ignorant la volonté de la grande majorité. Cette situation intolérable doit cesser", proclame encore le texte.

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 ALeqM5gbAXtIfQns73iXfkGKMc16ApIjAA?docId=photo_1318746694219-1-0&size=l
Des manifestants à Rome lors de la journée mondiale des "Indignés" le 15 octobre 2011 (AFP, Alberto Pizzoli)

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 ALeqM5g1vUS_yPWe0VNLZtE58J8XTlt5Cg?docId=photo_1318746711563-1-0&size=l
Violences à Rome en marge de la manifestation des infignés, le 15 octobre 2011 (AFP, Alberto Pizzoli)

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 ALeqM5jiEmjnf09m2x-dBhbDHJD6hFqtFA?docId=photo_1318746954115-1-0&size=l
Manifestation d'"Indignés" à Times Square à New York le 15 octobre 2011 (AFP, Emmanuel Dunand)

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 ALeqM5iOXbgwaq2U7L8XZU04roMG6z2PQw?docId=photo_1318746992475-1-0&size=l
Manifestation des "indignés" sur la place Puerta del Sol à Madrid le 15 octobre 2011 (AFP, Dominique Faget)



951 villes – 82 pays
autant de manifs "au meme moment" et pour une meme raison, c'est, je crois, une premiere historique.
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  spike Dim 16 Oct - 15:06

Nyark nyark a écrit:
Faible affluence, due selon les chercheurs à la place du syndicalisme en
France, qui canalise déjà les revendications sociales...
Ouais, ben la dernière "journée d'action" syndicale (le 11 octobre) n'a pas non plus mobilisé les foules. Je crois plutôt qu'ils attendent les élections. Mélenchon-chon-chon, je vous jure y en a qui y croient. Si si...
En même temps la manif du 11 elle était bancale dans son organisation, les syndicat ne s'étant pas mis d'accord. Personnellement du côté de SUD y eu aucun truc de fait (je suis encore sur les listes de diffusions).
Après la phrase que tu as tiré du texte me fait bien marré. En France environ 6% des gens sont syndiqués, ce qui fait quand même 94% qui pouvaient se sentir concernés... lol!
spike
spike

Messages : 3721
Date d'inscription : 19/05/2009

http://anarchietotale.free.fr

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  niouze Lun 17 Oct - 13:20

2000 quand même a paris; même si on en parle pas; p'tet qu'ils auraient dù eux aussi bruler deux trois banques ^^,
des photos sur http://www.rue89.com/2011/10/16/journee-planetaire-des-indignes-lassemblee-de-paris-en-images-225622

edit : photo paris nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Lg4lf

et selon actulutte y aurait eu du gazage vers châtelet http://actualutte.info/2011/10/15/15oct-suivi-de-la-journee-mondiale-des-99/

et edit :
Comment les médias ont minimisé une mobilisation jamais vue dans toute l’histoire de l’humanité

Ce samedi 15 octobre, ils étaient des millions à prendre la rue, non pas à l’appel de syndicats ou de partis politique, mais en toute indépendance. Ils répondaient à l’appel des indignés lancé quelques mois auparavant à une journée internationale de mobilisation. La réponse a été à la hauteur de toutes les espérances, 85 pays et un millier de villes concernées, une première dans toute l’histoire de l’humanité !


Paris le 15 octobre - Photo Emmanuel Raoul
Face à ce soulèvement des peuples, on aurait pu penser que les médias ne pourraient pas passer à côté, c’était trop grand pour être minimisé. Et pourtant ils ont relevé le défis.. Hier soir, ce ne sont pas des milliers comme ils le disent mais des millions d’indignés qui ont été censurés.

Ils ne peuvent pas dire qu’ils n’étaient pas prévenus, les sites n’ont cessé de fleurir sur internet depuis quelques mois, les appels aussi. Pourtant c’est bien l’absence d’informations qui était au rendez vous hier soir.. Un vide pesant et qui ne pouvait être que volontaire.

Nous étions des millions !

Les médias minimisent fortement le mouvement. Dans les journaux télévisés, pas plus d’une minute y était consacrée, très loin de la une consacré au rugby qui prendra bien 5 minutes. On peut aussi lire en titre des articles publiés sur internet :

Mobilisation limitée pour les indignés du monde entier‎ (L’Express)

Le mouvement des « indignés » contre la crise et la finance mondiale a pris ce week-end une dimension planétaire, poussant dans la rue des dizaines de milliers de personnes. (AFP)


Des milliers d’ »indignés » se sont mobilisés à travers le monde (Reuters)

Des milliers ? Des dizaines de milliers ? Non. Des millions ! On a ainsi pu compter près d’un million de manifestants en Espagne (dont 400 000 à Barcelone, 250 000 à Madrid), des centaines de milliers en Italie (dont au moins 200 000 à Rome) où l’on ne retiendra d’ailleurs que les violences du black bloc, des centaines de milliers en Israël, plus de 100 000 au Portugal, des dizaines de milliers en Allemagne, Grèce, Etats Unis, Belgique, Pays Bas, des milliers en Australie, France, Suisse, Grande Bretagne, Pologne et dans des dizaines d’autres pays. Rappelons les, plus d’un milliers de villes dans le monde ont connu des manifestations !

Ces chiffres sont d’autant plus exceptionnels que les foules ne se sont pas déplacé à l’appel de syndicats, le mouvement est entièrement indépendant de tout syndicat ou partis politiques. Quand on sait à qui appartiennent la majorité des journaux, on comprend la censure qui s’est donc imposé d’elle même.. Bonne nouvelle, les indignés sont craints !

Raphaël Rezvanpour
http://actualutte.info/2011/10/16/comment-les-medias-ont-minimise-une-mobilisation-jamais-vue-dans-toute-lhistoire-de-lhumanite/
niouze
niouze

Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  ivo Lun 17 Oct - 13:42

bien vu.merci niouze Wink
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  Groucho Marx Lun 17 Oct - 19:05

madrid

http://occupystreams.org/item/occupy-madrid-ustream
londres


http://www.livestream.com/occupylondon2?utm_source=lsplayer&utm_medium=ui-content&utm_campaign=occupylondon2&utm_content=occupylondon2
berlin

http://www.livestream.com/undergroundreports
Amsterdam

ahhh que c beau de voir toute cette solidarite qui s'organise, des gens qui amenent de tout sur place, le campement qui commence a grossir, ils vont bientot investir Dam square! Des familles melangees a des squatteurs (quelques hippies aussi qui se croient repartis dans les annees 60 ha ha.... mais bon )
Et pour contrer les flics qui, je pense, vont utiliser l'escuse du manque d'hygiene et de toilettes pour essayer de les virer , des habitants de dam vont meme ouvrir leur appart

Bravo Amsterdam

dimanche matin:
Rotterdam et Den Haag continuent aussi yeah
Utrecht cherche desesperement de nouveau campeurs, sinon les 6 pauvres campeurs ont du soucis a se faire, ils vont pas resister longtemps lol

Dernier message de dam: "the police is super chill"..... hmmmm tout ca parait irreel, c quoi l'antourloupe? c quand qu''ils vont rammener les robocops??? c pas dans leurs habitudes, c a n'y rien comprendre lol mais on va pas se pleindre hein
Musique, spectacles de rues... prevus tous les soirs de la semaine
Une pensee pour eux quand meme, il fait 3 ou 4 degrees la nuit ici en ce moment....

Lundi matin:
Heureusement y a les livestream qui marchent bien, ce matin j'ai assiste en directe a l'emeute de San Francisco c'etait assez impressionant de se retrouver comme ca dans le feu de l'action.

Je pense qu'ils reussiront tjs a trouver le moyen de diffuser les images. Youtube ou pas Youtube! mais bon, ca craint oui

Et ce qui est vraiment interessant avec livestream, c les intervention sur les chats, entre pays tout ca et tu sais direct si quelque chose se passe dans un autre Occupy
Y a une nana americaine sur le chat Hollandais qui racontait hier qu'il y a avait des mouvement de masses ou les gens voulaient fermer leur comptes bancaires et recuperer tout leur argent, mais ils se faisaient tous arreter par les flics...
san fransisco
http://www.livestream.com/occupyfdsf
Groucho Marx
Groucho Marx

Messages : 411
Date d'inscription : 12/11/2010

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  niouze Lun 24 Oct - 12:23

Activisme
Naomi Klein occupe Wall street

Invitée à s'exprimer sur Occupy Wall Street par les manifestants new-yorkais mobilisés depuis 5 semaines, la journaliste altermondialiste Naomi Klein entrevoit dans ce mouvement une lutte légitime à même de durer, pacifiquement, et de questionner le système.


Naomi Klein, journaliste canadienne et auteur de La Stratégie du choc, était invitée à s’exprimer par le mouvement Occupy Wall Street, à New York. Selon elle, ce mouvement va durer, car le combat contre le système économique « injuste et hors de contrôle » prendra des années. Objectif : renverser la situation en montrant que les ressources financières existent, qui permettraient de construire une autre société.

J’ai été honorée d’être invitée à parler [le 29 septembre] devant les manifestants d’Occupons Wall Street. La sonorisation ayant été (honteusement) interdite, tout ce que je disais devait être répété par des centaines de personnes, pour que tous entendent (un système de « microphone humain »). Ce que j’ai dit sur la place de la Liberté a donc été très court. Voici la version longue de ce discours [publiée initialement en anglais dans Occupy Wall Street Journal].

Je vous aime.

Et je ne dis pas cela pour que des centaines d’entre vous me répondent en criant « je vous aime ». Même si c’est évidemment un des avantages de ce système de « microphone humain ». Dites aux autres ce que vous voudriez qu’ils vous redisent, encore plus fort.

Hier, un des orateurs du rassemblement syndical a déclaré : « Nous nous sommes trouvés. » Ce sentiment saisit bien la beauté de ce qui se crée ici. Un espace largement ouvert – et une idée si grande qu’elle ne peut être contenue dans aucun endroit – pour tous ceux qui veulent un monde meilleur. Nous en sommes tellement reconnaissants.

S’il y a une chose que je sais, c’est que les 1 % [les plus riches] aiment les crises. Quand les gens sont paniqués et désespérés, que personne ne semble savoir ce qu’il faut faire, c’est le moment idéal pour eux pour faire passer leur liste de vœux, avec leurs politiques pro-entreprises : privatiser l’éducation et la Sécurité sociale, mettre en pièces les services publics, se débarrasser des dernières mesures contraignantes pour les entreprises. Au cœur de la crise, c’est ce qui se passe partout dans le monde.

Et une seule chose peut bloquer cette stratégie. Une grande chose heureusement : les 99 %. Ces 99 % qui descendent dans les rues, de Madison à Madrid, en disant : « Non, nous ne paierons pas pour votre crise. »

Naissance d’un slogan et choix d’une cible

Ce slogan est né en Italie en 2008. Il a ricoché en Grèce, en France, en Irlande, pour finalement faire son chemin jusqu’à l’endroit même où la crise a commencé.

« Pourquoi protestent-ils ? » demandent à la télévision les experts déroutés. Pendant ce temps, le reste du monde demande : « Pourquoi avez-vous mis autant de temps ? », « On se demandait quand vous alliez vous manifester ». Et la plupart disent : « Bienvenus ! »

Beaucoup de gens ont établi un parallèle entre Occupy Wall Street et les manifestations « antimondialisation » qui avaient attiré l’attention à Seattle en 1999. C’était la dernière fois qu’un mouvement mondial, dirigé par des jeunes, décentralisé, menait une action visant directement le pouvoir des entreprises. Et je suis fière d’avoir participé à ce que nous appelions alors « le mouvement des mouvements ».

Mais il y a aussi de grandes différences. Nous avions notamment choisi pour cibles des sommets internationaux : l’Organisation mondiale du commerce, le FMI, le G8. Ces sommets sont par nature éphémères, ils ne durent qu’une semaine. Ce qui nous rendait nous aussi éphémères. On apparaissait, on faisait la une des journaux, et puis on disparaissait. Et dans la frénésie d’hyperpatriotisme et de militarisme qui a suivi l’attaque du 11 Septembre, il a été facile de nous balayer complètement, au moins en Amérique du Nord.

Occupy Wall Street, au contraire, s’est choisi une cible fixe. Vous n’avez fixé aucune date limite à votre présence ici. Cela est sage. C’est seulement en restant sur place que des racines peuvent pousser. C’est crucial. C’est un fait de l’ère de l’information : beaucoup trop de mouvements apparaissent comme de belles fleurs et meurent rapidement. Parce qu’ils n’ont pas de racines. Et qu’ils n’ont pas de plan à long terme sur comment se maintenir. Quand les tempêtes arrivent, ils sont emportés.

Être un mouvement horizontal et profondément démocratique est formidable. Et ces principes sont compatibles avec le dur labeur de construction de structures et d’institutions suffisamment robustes pour traverser les tempêtes à venir. Je crois vraiment que c’est ce qui va se passer ici.

Autre chose que ce mouvement fait bien : vous vous êtes engagés à être non-violents. Vous avez refusé de donner aux médias ces images de fenêtres cassées ou de batailles de rue qu’ils attendent si désespérément. Et cette prodigieuse discipline de votre côté implique que c’est la brutalité scandaleuse et injustifiée de la police que l’histoire retiendra. Une brutalité que nous n’avons pas constatée la nuit dernière seulement. Pendant ce temps, le soutien au mouvement grandit de plus en plus. Plus de sagesse.

Mais la principale différence, c’est qu’en 1999 nous prenions le capitalisme au sommet d’un boom économique frénétique. Le chômage était bas, les portefeuilles d’actions enflaient. Les médias étaient fascinés par l’argent facile. À l’époque, on parlait de start-up, pas de fermetures d’entreprises.

Nous avons montré que la dérégulation derrière ce délire a eu un coût. Elle a été préjudiciable aux normes du travail. Elle a été préjudiciable aux normes environnementales. Les entreprises devenaient plus puissantes que les gouvernements, ce qui a été dommageable pour nos démocraties. Mais, pour être honnête avec vous, pendant ces temps de prospérité, attaquer un système économique fondé sur la cupidité a été difficile à faire admettre, au moins dans les pays riches.

Dix ans plus tard, il semble qu’il n’y ait plus de pays riches. Juste un tas de gens riches. Des gens qui se sont enrichis en pillant les biens publics et en épuisant les ressources naturelles dans le monde.

Le fait est qu’aujourd’hui chacun peut voir que le système est profondément injuste et hors de contrôle. La cupidité effrénée a saccagé l’économie mondiale. Et elle saccage aussi la Terre. Nous pillons nos océans, polluons notre eau avec la fracturation hydraulique et le forage en eaux profondes, nous nous tournons vers les sources d’énergie les plus sales de la planète, comme les sables bitumineux en Alberta. Et l’atmosphère ne peut absorber la quantité de carbone que nous émettons, créant un dangereux réchauffement. La nouvelle norme, ce sont les catastrophes en série. Économiques et écologiques.

Tels sont les faits sur le terrain. Ils sont si flagrants, si évidents, qu’il est beaucoup plus facile qu’en 1999 de toucher les gens, et de construire un mouvement rapidement.
“To-do” de l’époque

Nous savons tous, ou du moins nous sentons, que le monde est à l’envers : nous agissons comme s’il n’y avait pas de limites à ce qui, en réalité, n’est pas renouvelable – les combustibles fossiles et l’espace atmosphérique pour absorber leurs émissions. Et nous agissons comme s’il y avait des limites strictes et inflexibles à ce qui, en réalité, est abondant – les ressources financières pour construire la société dont nous avons besoin.

La tâche de notre époque est de renverser cette situation et de contester cette pénurie artificielle. D’insister sur le fait que nous pouvons nous permettre de construire une société décente et ouverte, tout en respectant les limites réelles de la Terre.

Le changement climatique signifie que nous devons le faire avant une date butoir. Cette fois, notre mouvement ne peut se laisser distraire, diviser, épuiser ou emporter par les événements. Cette fois, nous devons réussir. Et je ne parle pas de réguler les banques et d’augmenter les taxes pour les riches, même si c’est important.

Je parle de changer les valeurs sous-jacentes qui régissent notre société. Il est difficile de résumer cela en une seule revendication, compréhensible par les médias. Et il est difficile également de déterminer comment le faire. Mais le fait que ce soit difficile ne le rend pas moins urgent.

C’est ce qui se passe sur cette place, il me semble. Dans la façon dont vous vous nourrissez ou vous réchauffez les uns les autres, partageant librement les informations et fournissant des soins de santé, des cours de méditation et des formations à « l’empowerment ». La pancarte que je préfère ici, c’est : « Je me soucie de vous. » Dans une culture qui forme les gens à éviter le regard de l’autre et à dire : « Laissez-les mourir », c’est une déclaration profondément radicale.

Quelques réflexions finales. Dans cette grande lutte, voici quelques choses qui ne comptent pas :

- Comment nous nous habillons,
- Que nous serrions nos poings ou faisions des signes de paix,
- Que l’on puisse faire tenir nos rêves d’un monde meilleur dans une phrase-choc pour les médias.

Et voici quelques petites choses qui comptent vraiment :
- Notre courage,
- Notre sens moral,
- Comment nous nous traitons les uns les autres.

Nous avons mené un combat contre les forces économiques et politiques les plus puissantes de la planète. C’est effrayant. Et tandis que ce mouvement grandit sans cesse, cela deviendra plus effrayant encore. Soyez toujours conscients qu’il y a aura la tentation de se tourner vers des cibles plus petites – comme, disons, la personne assise à côté de vous pendant ce rassemblement. Après tout, c’est une bataille qui est plus facile à gagner.

Ne cédons pas à la tentation. Je ne dis pas de ne pas vous faire mutuellement des reproches. Mais cette fois, traitons-nous les uns les autres comme si on prévoyait de travailler ensemble, côte à côte dans les batailles, pour de nombreuses années à venir. Parce que la tâche qui nous attend n’en demandera pas moins.

Considérons ce beau mouvement comme s’il était la chose la plus importante au monde. Parce qu’il l’est. Vraiment.

Naomi Klein, le 6 octobre 2011

http://owni.fr/2011/10/24/naomi-klein-occupe-wallstreet-occupywallstreet-new-york/
niouze
niouze

Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  niouze Jeu 3 Nov - 14:51

Violences lors de manifestations anti-Wall Street à Oakland, le port fermé


OAKLAND (Etats-Unis) - Le quatrième port des Etats-Unis, Oakland, sur la côte californienne (ouest), était fermé jeudi depuis la veille en raison d'une manifestation de contestataires anti-Wall Street qui a dégénéré et donné lieu à des dizaines d'arrestations, ont indiqué les autorités.

Les opérations maritimes sont fermées au port d'Oakland. Elles reprendront quand la sécurité sera garantie, avait indiqué mercredi en début de soirée la direction du port situé dans la baie de San Francisco.

Nous espérons que le travail pourra reprendre demain (jeudi) et que les employés du port pourront gagner leurs postes de travail sans incident, avait-elle ajouté dans un communiqué.

Dans la nuit, des groupes de quelques dizaines de manifestants masqués ont commencé à jeter des pierres et des bouteilles dans le centre ville, occupé un bâtiment vide et mis le feu à une barricade, se heurtant alors à la police en tenue anti-émeute, qui a utilisé des gaz lacrymogènes.

CNN diffusait jeudi des images montrant des manifestants au visage masqué jetant des pierres contre les forces de l'ordre au milieu de nuage de lacrymogènes et de feux de poubelles.

Plusieurs dizaines de militants ont été interpellés dans la nuit, indiquait jeudi le Los Angeles Times.

La semaine précédente, des affrontements entre des manifestants du mouvement Occupez Wall Street, qui avaient installé depuis 15 jours des tentes au coeur de la ville, et la police d'Oakland avaient fait un blessé chez les contestataires.

Des milliers de personnes ont participé mercredi à de nouvelles manifestations pour dénoncer l'intervention policière et appeler à une grève de solidarité, déployant des banderoles disant financez nos écoles et nos services, pas les banques!, ou appelant à célébrer la mort du capitalisme.

Le port a jugé plus prudent de renvoyer ses employés à la maison et a annoncé sa fermeture lorsque des groupes de manifestants ont marché sur les installations portuaires et commencé à bloquer plusieurs terminaux.

Les manifestants avaient défilé pacifiquement tout au long de la journée, en dehors de quelques actes de vandalisme isolés contre des agences bancaires et d'un bref moment de tension entre un cordon de police et des contestataires.

Mercredi soir, les manifestants ont reflué vers le centre ville, où un nouveau campement, fort d'une cinquantaine de tentes, a été dressé près de la mairie.

Les autorités portuaires espéraient rouvrir le grand port, par lequel transitent pour quelque 39 milliards de dollars de marchandises chaque année, dans le courant de la journée de jeudi

(©AFP / 03 novembre 2011 14h07)
http://www.romandie.com/news/n/_Violences_lors_de_manifestations_anti_Wall_Street_a_Oakland_le_port_ferme031120111411.asp
niouze
niouze

Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  ivo Sam 5 Nov - 13:12

RASSEMBLEMENT À LA DÉFENSE - Deux « indignés » légèrement blessés
http://info.france2.fr/france/deux--indignes--legerement-blesses-71124359.html
nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Image_71124311
Une quinzaine d'indignés ont campé dans la nuit du 4 au 5 novembre dans le quartier d'affaires de la défense.
JOHANNA LEGUERRE / AFP

Deux manifestants ont été légèrement blessés dans la nuit de vendredi à samedi au cours d¿un rassemblement à la Défense.
Les deux blessés légers sont deux hommes. L’un est âgé de 21 ans, il s’est blessé aux cervicales à la suite d’une chute. Il a été conduit à l’hôpital de Neuilly-sur-Seine, d’où il est sorti à minuit. Le second a été légèrement incommodé par l'éclatement accidentel d'un aérosol lacrymogène.

Une quinzaine de personnes ont passé la nuit dans le quartier d’affaires parisien de la défense. Ils espéraient y rester jusqu’à 14h ce samedi, afin d’organiser un nouveau rassemblement « d’indignés ». Allongés sur des sacs de couchage ou emmitouflés dans des couvertures, ils se trouvaient au pied de la Grande Arche de la Défense et étaient encerclés par des policiers et des gendarmes mobiles.

"On a passé la nuit sur place malgré la pluie. Cela n'a pas été facile parce qu'on nous a retiré nos tentes, nos bâches et nos couvertures de survie Et quand nous avons tenté de nous abriter sous l'Arche, les forces de l'ordre nous ont bloqués au bas des escaliers", a expliqué à l'AFP Jean-Jacques Zimmermann, un enseignant de 53 ans, venu de Neuilly-sur-Seine.

Dans un communiqué publié samedi, les mouvements Démocratie réelle Paris, Indignés de la Bastille, Uncut France, Occupy Paris et les Pas de Noms appellent à un nouveau rassemblement à 14h. Vers minuit vendredi soir, 200 indignés campaient encore dans le quartier d'affaires, alors qu'ils n'avaient obtenu l'autorisation de manifester que jusqu'à 21h00.
Les organisateurs avaient appelé à l'occupation de la Défense "pour que cesse l'austérité, pour que vive la démocratie réelle et construire un autre monde".



Les Indignés contre l'austérité
Les peuples, en Europe et ailleurs, ne veulent pas payer pour la crise financière
.

http://www.liberation.fr/zone-euro-grece-irlande-portugal-ue,100018
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  ivo Mer 9 Nov - 9:16

Hostyr a écrit:

Les images qui suivent... me dégoute. Occupation de l'arche de la Défense par les indignés.

ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  spike Mer 9 Nov - 22:08


Nous publions un article très pertinent du Workers Solidarity Movement au sujet des mouvements d’occupation dans le monde occidental, et plus particulièrement de l’exemple de Dublin. Cet article a été traduit par le site Anarkismo.net puis publié chez les camarades de Libération Irlande.

Comment réagir face au mouvement « Occupons X, Y, Z » qui a explosé dans les rues de nombreuses villes à travers le monde, transformant des espaces publics en campements d’opposition? Certaines choses sont évidentes : premièrement, le fait que des milliers de personnes à travers le monde aient envahi des lieux publics pour exprimer leur colère contre le système financier est indéniablement une bonne chose.

Ayant campé près de la Banque centrale, sur la rue Dame [à Dublin], samedi, je peux également témoigner du fait que ces manifestations dégagent un optimisme et une espérance qui font si souvent défaut aux parades cérémonielles du milieu militant « énervé ». Mais il y a également, à mon avis, de sérieux problèmes politiques qui empêchent ce mouvement de dépasser son état de « camping radical » et de devenir un véritable mouvement de résistance de la base contre les mesures d’austérité. L’analyse qui suit est basée sur ma propre expérience sur le terrain, rue Dame, et sur les occupations aux États-Unis, couvertes par les médias. Évidemment, toute tentative de discuter d’un mouvement aussi diversifié et fluide comme d’un tout ne peut être qu’approximative et réductrice. Cet article, non-exhaustif, vise à esquisser ce qui me semble être les tendances principales émergeant de ce mouvement, et devrait être lu en gardant cette perspective en tête.

Non-politique, incohérence, (néo)libéralisme

Le mouvement « Occupons X, Y, Z » a, depuis son apparition, affiché une aversion extrême à l’idée d’être perçu comme « politique ». Certaines applications de cette tendance, comme l’interdiction des bannières de partis politiques, sont une réaction pragmatique et compréhensible face à la propension qu’ont certains partis de récupérer ce genres d’événements en les submergeant de leurs drapeaux, leurs bannières et leur vente de journaux. Mais cette prétention anti-politique du mouvement, du moins du côté des noyaux organisateurs et du collectif Adbusters, qui a lancé le premier appel à occuper Wall Street, est aussi idéologique : une synthèse étrange de post-gauchisme anti-organisationnel (qui conçoit toute organisation politique formelle, par exemple les syndicats, comme étant nécessairement oppressive) et de néolibéralisme post-politique (qui considère l’opposition gauche-droite comme non pertinente depuis la chute du mur de Berlin).

Suite à des décennies de gouvernance néolibérale et de propagande médiatique tendant à extirper la politique et l’idéologie hors du discours public, pour mieux consacrer le consensus libéral-capitaliste comme étant « au-dessus de la politique », et réduire les questions politiques à des affaires techniques devant être gérées par des spécialistes, ce n’est peut-être pas surprenant, mais c’est néanmoins décourageant, de voir cette dépolitisation se refléter dans les formes contemporaines de résistance.

Ceci s’est le plus évidemment affiché dans la non-volonté du mouvement d’essayer de s’entendre sur des positions cohérentes et communes, au-delà de quelques points d’unité de base sans une analyse sous-jacente de la société. Au lieu de cela, l’espace occupé est utilisé par des individus pour exprimer un éventail d’idées incohérentes et souvent mutuellement contradictoires, qui ne sont liées entre elles qu’en étant vaguement opposées au statu quo et aux élites politiques et financières.

Samedi dernier, j’ai parlé à des individus qui croient à n’importe quoi allant de la social-démocratie rawlsienne à l’anarchisme, en passant par des théoriques conspirationnistes paranoïaques crypto-antisémites (Nouvel ordre mondial, etc.), jusqu’au stalinisme. Évidemment, l’avantage de cette situation est que le mouvement est très inclusif – le seul pré-requis pour participer, c’est de sentir que les choses ne sont pas comme elles devraient être et que le secteur financier et l’État sont en quelque sorte à blâmer – mais cela implique aussi que les idées réactionnaires sont reçues de la même manière que les idées progressistes, plutôt que d’être solidement remises en question.

Dans la pratique, cela veut dire que les idées qui prennent l’avant-plan tendent à être celles qui sont déjà dominantes dans la société : les idées de la classe dominante. Dans le contexte américain, les messages dominants d’Occupy Wall Street ont été libéraux, réformistes et nationalistes : ceux qui constituaient la menace la moins grande pour le système. Par exemple, un appel à « faire travailler Wall Street pour les États-Unis » n’est, concrètement, pas si éloigné d’un appel à une exploitation accrue du Tiers-monde comme alternative à des mesures d’austérité.

Un appel à réformer les pratiques des banques pour contraindre « la cupidité des entreprises » est simplement un appel à stabiliser le capitalisme pour adoucir un peu l’exploitation qui en découle. Le problème est le capitalisme, pas l’échec des règlementations, ou la cupidité des corporations, ni un manque de patriotisme économique, et les importantes lacunes de ces analyses doivent être dénoncées plutôt que d’être accueillies sans esprit critique.

L’occupation irlandaise semble suivre un schéma similaire, avec une saveur anti-FMI/UE particulière. La théorie sur laquelle repose cette anti-politique, de ce que j’en comprends, est la suivante : deux personnes ne peuvent jamais subir l’oppression de la même façon, et toute tentative d’unir les gens sous un programme politique mène inévitablement à l’effacement des perspectives de certaines personnes. C’est une analyse en apparence assez satisfaisante, puisqu’elle crée un cadre dans lequel toutes les idées peuvent être comprises comme également valides puisque découlant toutes de l’expérience vécue, mais elle est extrêmement problématique.

Implicitement, elle nie la possibilité de parvenir à une compréhension inter-subjective (c’est-à-dire basée sur la reconnaissance mutuelle d’expériences partagées et la compréhension de celles qui divergent) de l’oppression par la discussion collective et le compromis, et s’effondre plutôt dans un relativisme naïf aux politiques vagues et pauvres, ce qui joue le jeu de ceux qui rejettent le mouvement en taxant ses membres d’être des « hippies » ne comprenant rien aux complexités du capitalisme. Dans tous les cas, c’est facile d’exagérer l’importance des perspectives subjectives et d’ignorer les facteurs objectifs qui façonnent l’expérience : les processus et les structures de la domination capitaliste.

Ramenez la classe ouvrière!

Une des victoires majeures du néolibéralisme, c’est l’éradication de la classe ouvrière de la conscience populaire. Un de effets de cette disparition est la prévalence dans certaines sections de la gauche de l’idée selon laquelle la classe ouvrière n’est plus pertinente pour comprendre le pouvoir dans le monde moderne – elle n’est qu’un concept désuet auquel s’accrochent quelques dinosaures de la vieille gauche. On voit cela se refléter dans l’idée du « 99% » qui s’est imposé comme slogan du mouvement et qui témoigne d’une mauvaise conception des classes sociales, la classe dirigeante n’étant plus qu’un pourcentage des plus riches de la société.

Si ça donne lieu à un slogan rassembleur – « Nous sommes 99%! » – c’est en revanche un bien mauvais critère pour l’appartenance à un mouvement anticapitaliste ou contre les mesures d’austérité. Pour parler franchement : il y a un énorme tas de capitalistes, de patrons et de patronnes, de gestionnaires, de gérantes et de gérants de banque, de PDG, de politiciennes et de politiciens, de flics, de gardiens de prison, de proxénètes, de trafiquants d’héroïne, etc., au sein du 99%.

Le concept de classe sociale n’est pas un système de classification des individus en fonction de leurs revenus, c’est une relation sociale entre les individus qui découle de l’organisation du travail dans le capitalisme. En d’autres mots, c’est la manière dont les personnes sont forcées d’interagir entre elles pour survivre et participer à la société capitaliste. L’oppression de classe n’est pas une petite cabale orchestrée par les très-très-riches de Wall Street, Washington ou de Leinster House [le parlement de Dublin], elle est dans chaque milieu de travail, chaque poste de police, chaque file d’attente au centre d’emploi, chaque salle d’audience, chaque prison et chaque territoire occupé par les forces armées occidentales, et elle ne peut être comprise raisonnablement qu’en tant que telle.

Conclusion

La nature radicalement démocratique des occupations fait en sorte que le mouvement peut évoluer de plusieurs façons différentes. Que ces occupations deviennent ou non d’authentiques mouvements de résistance dépend en partie d’à quel point la gauche radicale est prête à s’investir dans le mouvement, en participant aux actions, aux discussions et aux assemblées, pour réaffirmer l’importance d’une analyse de classe afin de comprendre et de s’opposer à l’oppression. Un obstacle a déjà été surmonté : les gens sont dans la rue, expriment leur mécontentement, se réapproprient l’espace public; il reste à voir ce qui en ressortira.


http://feudeprairie.wordpress.com/2011/11/04/occuper-et-apres/
spike
spike

Messages : 3721
Date d'inscription : 19/05/2009

http://anarchietotale.free.fr

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  ivo Sam 12 Nov - 10:36

Les anti-Wall Street appelés à lever le camp après une série de morts
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/11/12/les-anti-wall-street-appeles-a-lever-le-camp-apres-une-serie-de-morts_1602734_3222.html?google_editors_picks=true
Les autorités ont demandé vendredi 11 novembre aux militants anti-Wall Street d'évacuer leurs campements dans plusieurs Etats américains, après au moins quatre décès survenus cette semaine dans le sillage du mouvement "Occupy Wall Street". En Californie, sur le campement de la ville d'Oakland, un homme est mort par balle, après une querelle croyaient savoir les journaux locaux. Le site internet des militants a confirmé l'information, sans précision. Le Los Angeles Times indiquait cependant, citant la police, que la victime ne serait pas un membre du camp.
A la suite de ces faits, le maire d'Oakland, Jean Quan, a appelé les occupants à "quitter volontairement" les lieux, suivi par la police. "Vous avez envoyé au monde un message fort, maintenant il est temps de rentrer chez vous", a déclaré le syndicat de police dans un communiqué adressé aux anti-Wall Street. "Si vous partez aujourd'hui, calmement, de votre plein gré, vous montrerez que vous respectez votre ville et ses habitants".

Oakland, pendant populaire de San Francisco, situé de l'autre côté de la baie, avait été ces dernières semaines le théâtre d'échauffourées entre les militants et la police. Le port de la ville, l'un des plus importants des Etats-Unis, avait été momentanément fermé.

"LA PRÉSENCE DES TENTES NE PERMET PLUS LA SÉCURITÉ"

Un homme de 35 ans a également trouvé la mort par balles dans le camp d'"Occupy Burlington", une ville universitaire du Vermont (nord-est des Etats-Unis). La police a demandé la fermeture du camp, assurant que "la présence des tentes ne permet plus la sécurité". Elle a précisé que Joshua Pfenning était apparemment mort d'une blessure qu'il s'était lui même infligé, dans la nuit de mercredi à jeudi. Il avait beaucoup bu, a-t-elle précisé, ajoutant qu'il avait peu avant pointé son arme sur l'un des trois autres occupants de la tente.

Dans l'Utah, la police de Salt Lake City a elle aussi ordonné l'évacuation d'un campement d'Occupy après la mort d'un homme dans la nuit de jeudi à vendredi. La victime est apparemment décédée d'une intoxication au monoxyde de carbone, combinée à une surdose de stupéfiants. Mardi, un homme avait déjà été retrouvé mort dans sa tente à "Occupy New Orleans", en Louisiane, selon le site des protestataires. L'homme de 53 ans, serait mort au moins deux jours auparavant, pour des raisons encore inexpliquées.
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  ivo Sam 12 Nov - 19:44

Plusieurs milliers "d'indignés" allemands dans les rues
fr info
A Berlin et à Francfort ils étaient plusieurs milliers à manifester aujourd'hui dans les rues allemandes pour dénoncer les excès de la spéculation financière et demander au gouvernement le démantellement des grandes banques.

A Francfort, siège de la Banque centrale européenne (BCE), ils étaient 9.000 selon la police à manifester pacifiquement devant les locaux de l'institution. A Berlin, les "indignés" ont formé une chaîne humaine pour encercler une partie du quartier des ministères.

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 3759-photosupp1
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  ivo Mar 15 Nov - 11:03

La police évacue les manifestants anti-Wall Street
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/11/15/la-police-essaie-d-evacuer-les-manifestants-anti-wall-street_1603724_3222.html
La police a commencé à évacuer tôt, mardi 15 novembre, des manifestants anti-Wall Street d'un square de New York où avait commencé ce mouvement national de protestation, ont annoncé des manifestants. Ils étaient environ deux-cents sur place.
"Liberty Square (Zuccotti Park), siège d'Occupy Wall Street depuis deux mois et lieu de naissance de 99 % du mouvement qui s'est étendu dans tout le pays et dans le monde, est en train d'être évacué par une importante unité de police", selon un communiqué des manifestants, information relayée par les médias américains, comme CBS News et NBC News.

Casqués, mais sans équipement anti-émeute, les policiers faisaient monter les manifestants dans des camions tandis que d'autres commençaient à démanteler les tentes et les panneaux installés par les militants.

Le bureau du maire de New York a, pour sa part, publié un communiqué sur twitter indiquant que les occupants de Zuccotti Park devaient quitter temporairement les lieux et enlever les tentes et les bâches. Ils pourront y revenir après le nettoyage des lieux. Cette expulsion intrevient alors que les manifestants avaient annoncé qu'ils souhaitaient faire fermer la Bourse américaine, jeudi 16 novembre.

ÉVACUATION À OAKLAND

A quelque 4 700 kilomètres de là, la police d'Oakland, près de San Francisco, est intervenue lundi à l'aube pour démanteler un campement installé par des militants anti-Wall Street. Les manifestants avaient rejeté vendredi un appel à lever leur camp de toile, installé sur une place faisant face à l'hôtel de ville, après plusieurs échauffourées avec les forces de l'ordre au cours des dernières semaines. La police a procédé à trente-deux arrestations.

Le mouvement d'Oakland, inspiré par le mouvement Occupy Wall Street à New York qui a, depuis le mois de septembre, essaimé dans de nombreuses villes américaines, entend dénoncer les inégalités sociales et la cupidité des banques et des marchés financiers. Les policiers, agissant sur ordre de la municipalité, ont mis en place des barrières autour du lieu occupé par les protestataires. Environ deux cents d'entre eux se sont rassemblés dans les rues en scandant "Honte !" à l'adresse des forces de l'ordre.
Ces dernières ont fait preuve d'une certaine retenue, contrairement à leur première intervention du 25 octobre émaillée par de graves échauffourées.

http://www.livestream.com/occupynyc


NEW YORK - La police évacue le square des anti-Wall Street à New York
http://www.20minutes.fr/monde/823476-police-evacue-square-anti-wall-street-new-york
NEW YORK - Des centaines de policiers sont intervenus tôt mardi pour évacuer le campement d'Occupy Wall Street à New York, et les tentes sur le square Zuccotti ont été arrachées, a constaté l'AFP.

L'accès au square était interdit, le quartier bouclé, et le square complètement barricadé derrière des barrière métalliques.

La police a diffusé à plusieurs reprises par haut-parleur un message enregistré, invitant les manifestants anti-Wall Street à retirer leurs tentes et tout leur matériel.

"Tout doit être enlevé immédiatement. Si vous refusez d'enlever vos tentes et de partir, vous serez sujet à arrestation. Une fois que tout aura été enlevé, vous pourrez revenir".

Vers quatre heures du matin (O9h00 GMT), la plupart des campeurs avaient quitté le square et les installations avaient été enlevées. Il ne restait plus qu'un petit groupe, au centre du square, encerclé par d'importantes forces de police. Une des manifestantes, hagarde, brandissait un drapeau américain.

"Nous avons fait une chaîne humaine, mais nous ne voulions pas de violence", a expliqué à l'AFP Mia Costa, 22 ans, après avoir quitté le square.

"Mais certains veulent rester et se faire arrêter" a-t-elle ajouté.

"Cela ne fait que commencer", a-t-elle ajouté. "Nous allons nous retrouver à Foley square", à quelques centaines de mètres, a-t-elle ajouté.

Les policiers, assistés d'employés municipaux vêtus de vert ont entièrement démantelé les tentes et les installations des manifestants, qui dormaient sur place depuis le 17 septembre.

Une dizaine de protestataires ont été arrêtés, et embarqués dans une camionnette de police, a constaté l'AFP.

A deux rues du square, derrrière des barricades et un important dispositif policier, plusieurs centaines de personnes étaient massées, scandant des slogans hostiles au maire Michael Bloomberg.

Celui-ci avait au début des opérations publié un court communiqué, demandant aux manifestants d'évacuer le square.

"Les occupants du parc Zuccotti doivent partir temporairement et enlever les tentes et matelas. Ils pourront revenir une fois le parc nettoyé", a précisé le maire.

"Nous sommes les 99%", "police, protège les 99%", scandaient les manifestants. "Le monde regarde", criaient certains.

La tension était palpable, alors que des dizaines d'employés municipaux déversaient les tentes, sacs de couchage et autre objets appartenant aux manifestants dans de grandes bennes. Plusieurs camions poubelles étaient également présents sur le square.

Dans un tweet, Occupy wall Street a fait état de bulldozers arrivant sur place.

Depuis le 17 septembre, ceux qui avaient lancé le mouvement anti-wall Street qui s'est ensuite propagé dans plusieurs autres villes américaines, avaient installé un véritable village de toile sur le square : les manifestants avaient monté leur cuisine, bibliothèque, infirmerie, et même un centre de distribution de vêtements chauds.

Cette opération policière intervient après celles menées contre d'autres campements similaires aux Etats-Unis, dont celui d'Oakland lundi en Californie.

Plus au nord, à Portland, dans l'Oregon, la police avait également délogé dimanche une cinquantaine de manifestants qui campaient dans deux parcs de la ville.

Les manifestants d'Occupy wall Street à New York, qui dénoncent le trop grand pouvoir de la finance et les inégalités, avaient prévu une journée entière de protestation jeudi, date anniversaire des deux mois du mouvement.

Ils avaient notamment prévu d'occuper la bourse de Wall Street, situé à quelques centaines de mètres de leur campement.

Mais après plusieurs problèmes de sécurité, et au moins trois décès, les autorités ne cachaient plus leur impatience vis-à-vis des manifestants, tant à New York qu'à Oakland ou Portland.


ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  ivo Mer 16 Nov - 9:17

Quand les Indignés campent à la Défense (Web reportage)
fr info
Le 4 novembre, des "Indignés" se sont installés sur l'esplanade de la Défense, devant la Grande Arche. Leur campement a été démantelé par la police cette nuit. Notre reporter a pu rencontrer ces hommes et ces femmes qui s'endormaient sur des cartons, avant que les forces de l'ordre n'interviennent. Au-dessus de leurs têtes, des banderoles dénoncent le pouvoir de la finance et réclament la réappropriation de l'espace public par les citoyens.

Les hautes tours du quartier d'affaire s'élancent dans le ciel. Pendant plus de dix jours des "indignés" ont tenu leur camp sur cette esplanade, symbole de la finance parisienne. Cette nuit, la police est intervenue pour le démanteler. Mais aucune interpellation n'a eu lieu et les indignés tentent de le reconstituer.

Sur leur page Facebook, hors d'atteinte de la police, chaque jour dans toute la France, ils témoignent de leur engagement à "dénoncer le pouvoir de la finance" et à "se battre pour la liberté d'expression dans l'espace public".

De jour en jour les températures se font plus hivernales. Plus de tentes, elles ont été "embarquées par les forces de l'ordre", raconte Guillaume, l'un des porte-parole du mouvement. La fatigue commence à marquer les visages. Mais si la mobilisation est modeste (en moyenne une centaine de personnes présentes), elle semble résister au découragement. Pour preuve, la cuisine faite de palettes a été reconstruite pour la quatrième fois.

"Des employés nous donnent de la nourriture en sortant du bureau" (Guillaume)

Ils semblent tous bien petits face à ces hautes tours. Mais ils savent que dans plus de mille villes dans le monde, d'autres "indignés" réclament comme eux un vrai partage des richesses pour tous. Et cette globalité du mouvement, c'est là toute leur force.
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  ivo Mer 16 Nov - 12:16

Et les anti-Wall Street reviennent...
fr info
Après en avoir été expulsé la nuit précédente, les "indignés" new-yorkais ont regagné le parc qui leur sert de QG dans Manhattan depuis deux mois. Mais avec interdiction d'y replanter leurs tentes.


C'est en chantant que les fidèles du mouvement Occupy Wall Street ont regagné le square Zuccotti rouvert au public hier soir, après avoir été évacué par les autorités pour faire place nette. Les manifestants ont été autorisés à revenir "à condition d'en respecter les règles", a précisé le maire de New York. Ce qui signifie interdiction de camper, a confirmé un juge mardi après-midi : selon lui, "les tentes, équipements, générateurs et autres" contreviennent au "droit des gens de profiter de cet espace" et "aux devoirs du propriétaire", responsable de l'entretien du parc.

Le square débarrassé de ces installations que New York ne saurait voir a donc été réinvesti. En musique, mais dans un climat de tension palpable, après cette évacuation forcée et l'arrestation de plus de 200 personnes. Le mouvement n'en sort que ragaillardi : une grande journée d'action est prévue jeudi à New York, et dans les autres villes américaines où le mouvement a essaimé. Et les campeurs comptent bien retourner en justice, pour gagner le droit de ramener leurs sacs de couchage.

"Où va l'Amérique ?" Les "indignés" de New York reviennent dans leur square. Reportage d'Aurélien Coly. (00:01:12)
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  spike Mer 16 Nov - 18:25


Et cette globalité du mouvement, c'est là toute leur force.

Ou sa faiblesse voir l'article de feu de prairie que j'ai posté plus haut.
spike
spike

Messages : 3721
Date d'inscription : 19/05/2009

http://anarchietotale.free.fr

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  ivo Mar 17 Jan - 14:32

Les Indignés de la Défense saisissent la justice
fr info
Ils ont campé du 4 au 27 novembre 2011 sur le parvis de la Défense. Les Indignés dénonçaient le pouvoir de la finance et revendiquaient la réappropriation de l'espace public. Délogés par les forces de l'ordre, une vingtaine d'entre eux porte plainte aujourd'hui estimant avoir été victime de "violences illégitimes et disproportionnées".

La liste des motifs de la plainte est longue : des "atteintes volontaires à l'intégrité physique de la personne" à "entrave à la liberté d'expression", "destruction de biens", "propos injurieux" en passant même par le "mauvais traitement envers un animal".

Pour Me Christophe Ayela l'objectif est de dénoncer la violence disproportionnée dont ont été victimes ses clients, réunis pacifiquement et qui ne troubalient pas l'ordre public. Au-delà de violences présumées, l'avocat dit vouloir avant tout "défendre la liberté d'expression" explique l'avocat des Indignés.

Le 4 novembre, à la fin du sommet du G20 de Cannes, les Indignés s'étaient installés au coeur du quartier d'affaires près de la Grande Arche où ils avaient improvisé un campement. Certains avaient déploré la confiscation de tentes, de nourriture, de bâches et de pancartes par la police. Deux personnes avaient été légèrement blessées lors du premier rassemblement.
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty y a pas que des mafieux en Sicile

Message  niouze Lun 23 Jan - 17:22

Loredana nous raconte la révolte des « bouseux » en Sicile

Loredana



Loredana, 25 ans, enseignante près d'Annecy, est d'origine sicilienne. Elle a écrit à Rue89 la semaine dernière pour attirer l'attention de la rédaction sur un mouvement de révolte inédit en Sicile, le mouvement des Forconi. Elle nous a envoyé ce témoignage pour porter la parole de ses amis et de sa famille. Zineb Dryef.

Depuis le début de l'année, un vent de révolte souffle sur la Sicile. L'enfoncement de l'Italie dans la crise, les plans de rigueur, les appels à d'énièmes sacrifices ont fini par lasser la population. Dans une région où l'essence a atteint les 1,70 euros au litre et où 25% de la population est au chômage, le vase a fini par déborder.

Des agriculteurs et des artisans ont fondé le Mouvement des Forconi, de la Fourche, appelant à la révolte et au refus de cette situation de plus en plus invivable. La fourche, symbole agricole par excellence de la protestation. Cet outil fait écho aux révoltes paysannes des siècles passés, où le peuple se révoltait contre les dirigeants en employant la force. La force, qui aujourd'hui semble être le seul moyen de faire changer les choses, l'ultime recours. Car en Sicile, on se bat et on se battra.
Je les chasserai à coups de fourche dans les fesses

Faisant un parallèle avec les derniers événements en Tunisie, Onofrio, agriculteur palermitain, dit « moi je ne me suiciderai pas. Je chasserai plutôt à coups de fourche dans les fesses ceux qui veulent me conduire au suicide. » Les pêcheurs, les chauffeurs routiers et les conducteurs des transports en commun ont rallié le mouvement. Un mouvement qui se veut dans l'action, dans le concret. Gaetano, commerçant de Catania dit « vous vous parlez, ici on combat ».

Un blocus total de l'île pendant 5 jours, du 16 au 20 janvier a donc été décidé. Pendant cinq jours, plus de transports en commun, plus de livraisons d'essence ni de nourriture. Une grève généralisée, en somme ? Ceci n'est pas une grève, non c'est un blocus.

En réalité c'est bien plus que ça. Il s'agit de frapper un grand coup et de dire : Basta ! Suffit de payer une crise qu'on n'a pas provoquée, suffit d'être sollicités par un Etat qui nous ignore et nous méprise.

Ilaria, 24 ans, étudiante à l'université d'Agrigente, explique les origines de ce mouvement :

« Le blocus de ces derniers jours est très étrange, c'est le signe que quelque chose est en train de changer dans l'esprit des Siciliens, habitués depuis des siècles à voir notre terre soumise à des forces hégémoniques, certaines, telle la Mafia, étant nées sur ce même sol. C'est du moins l'expression d'une volonté de changement chez un peuple soumis depuis trop longtemps et qui veut maintenant lever la tête.

Nous sommes dans une région où les personnes qui s'opposent au pizzo (racket organisé par la Mafia qui oblige les chefs d'entreprise à lui verser un impôt sous peine de voir son commerce détruit), comme l'entrepreneur Ignazio Cutrò, au lieu d'être assistées par les institutions n'ont d'autre recours que la grève de la faim pour se faire entendre et continuer à vivre et à travailler honnêtement sur sa propre terre.

C'est vrai que risquer sa vie pour continuer à vivre dignement peut sembler paradoxal mais au pays des paradoxes, c'est malheureusement normal. Ici il faut se faire entendre. »

La Sicile, terre des bouseux, est en révolte

Car la Sicile est un beau paradoxe ; c'est à la fois la région la plus riche en ressources naturelles et la plus pauvre de l'Italie. C'est une région qui a nourri pendant des siècles les régions moins fertiles du Nord, puis y a envoyé des milliers de bras travailler dans les usines et participer au grand « boom économique » .

Et aujourd'hui, cette région dérange, elle fait tache avec ses taux records de chômage, sa mafia, son travail au noir. Certains politiciens d'extrême droite la considèrent même comme faisant partie de l'Afrique, tâche de boue dans laquelle tape la botte. Et pourtant, la Sicile, bien que région autonome, c'est l'Italie ! C'est là qu'ont débarqué Garibaldi l'unificateur et les Américains sauveurs du fascisme.

Le mépris du Nord envers la Sicile, terre de « terroni » (bouseux) et d'« accattoni » (sangsues de l'Etat) est culturel ; déjà en 1955 on pouvait voir dans le film de Pietro Germi, « Sedotta e abbandonata », un carabinier muté en Sicile retrouver le sourire lorsqu'il cachait la Sicile de la carte de l'Italie. Région aux multiples problèmes qui seraient sans doute résolus si la Sicile cessait d'être le jeu des politiciens qui, en période électorale, promettent de s'intéresser au Sud et qui une fois au pouvoir, ne font plus rien.
Autour de moi, le désespoir

Aujourd'hui, les Siciliens disent stop. Basta ! Le mouvement des Forconi se revendique avant tout comme un mouvement apolitique. C'est un mouvement social, le mouvement d'un peuple qui souffre et qui en a marre. Samantha, étudiante en Droit à l'université d'Agrigente, explique ainsi le malaise :

« Partout autour de moi, en Sicile, il n'y a que le désespoir. Des jeunes de presque 30 ans qui sont toujours sans travail, sans espoir et surtout sans rêves.

En fait, parmi tout ce qui nous manque en Sicile, il y a surtout la possibilité de rêver d'un futur et d'une famille dans la sérénité ! »

Ce mouvement est la prise de conscience que le peuple est capable de se faire entendre et de s'affranchir du jeu des politiciens. Onofrio, exhorte ainsi les Siciliens :

« Ne pensez pas que vos problèmes ne regardent que vous car ces problèmes sont les nôtres et nous devons les régler pour les générations futures. »

Pour ces raisons, bloquer l'île devrait attirer l'attention sur la détresse des habitants. Or depuis le début de l'action, un lourd silence plane sur l'événement. Pas un mot dans les journaux nationaux ; La Repubblica ou le Corriere della Sera parlent en première page du naufrage du Costa Concordia. Tout au plus un petit encart est-il consacré à la « grève des chauffeurs de bus en Sicile ». L'action est ignorée et déformée.
Silence dans les médias

Lorsqu'il ne peuvent plus ignorer ce qu'il se passe, les médias tentent de discréditer le mouvement. Ainsi lit-on que le Mouvement des Forconi est appuyé par des groupuscules néo-fascistes et par le parti d'extrême droite Forza Nuova. Un mouvement de masse, car c'est un mouvement de masse social, appuyé par un parti qui a obtenu 0,8% des votes aux dernières élections ? Cela semble gros, et pourtant, quelques doutes naissent.

Même au sein de la population solidaire du mouvement, on ne sait pas quelle est la couleur politique de ce mouvement, signe qu'il est avant tout ce qu'il se revendique, un mouvement apolitique et social. Onofrio, avec son franc-parler avertit :

« Participe qui veut à ce mouvement, mais que ne se fassent pas voir les drapeaux des partis car nous les chasserons à coups de pied dans le cul. »

Une telle tentative de sape de la part des médias et des journaux laisse entendre que ce mouvement est à prendre au sérieux, qu'il dérange. Et les citoyens au cœur de ce qu'il se passe en sont bien conscients. Ilaria, explique :

« La Sicile est l'effet collatéral d'une maladie qui frappe tout le pays et dont on craint la propagation.

Voilà pourquoi le mouvement et le blocus sont censurés, ignorés ou déformés par les médias ; il faut à tout prix éviter la contagion.

C'est aussi pour cette raison que l'on tente de décrédibiliser le mouvement, il faut éviter la contagion. »


Facebook et YouTube pour témoigner

Et pourtant, ça bouge ! Et pourtant le mouvement se propage ! Malgré tout, grâce aux réseaux sociaux et aux sites de partage comme Youtube, l'information réussit à filtrer. Sur Facebook, des Mouvements des Forconi locaux se multiplient dans les autres grandes villes du Sud. Les Pouilles, la Calabre et même le Lazio !

En dépit de la censure, gravissime dans un pays démocratique respectueux des droits de l'Homme, et des tentatives pour discréditer le mouvement, des actions similaires sont prévues dans d'autres régions d'Italie. Aux dernières nouvelles, un blocus a été mis en place en Calabre, un autre est prévu à Pescare. Les informations, relayées par les réseaux sociaux et Youtube, déjouent ici la censure et font leur chemin.
Un reportage (en italien) sur le mouvement

La fourche, symbole d'un monde ancien, aurait-elle trouvé là une nouvelle forme ? Au XIXe siècle les révoltes étaient réprimées par la force et dans le sang. En 2012, le silence des médias et le travail de désinformation sont les nouveaux moyens de répression, plus sournois. La fourche se fait souris et les idées, elles, finissent par s'exprimer. Serait-on à l'aube d'un Printemps italien ?

http://www.rue89.com/2012/01/23/une-sicilienne-nous-raconte-la-revolte-en-italie-228634
niouze
niouze

Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  ivo Dim 5 Fév - 10:01

Le campement des indignés d’Occupy DC démantelé par la police de Washington
http://www.rfi.fr/ameriques/20120205-le-campement-indignes-occupy-dc-demantele-police-washington
Les autorités de la capitale américaine, qui avaient été très tolérantes à l’égard des indignés occupant un square de la ville depuis quatre mois, ont lancé samedi 4 février 2012, à six heures du matin, un raid pour démanteler le campement du mouvement Occupy DC. L’opération s’est déroulée sans trop d’accrochages.

Avec notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet

Le déploiement de force était impressionnant. Une cinquantaine de policiers appartenant au service des parcs, en tenue anti-émeute, avec casque, bâton et bouclier en plastique transparent, certains à cheval, ont fait irruption à l’aube dans le campement installé dans le square McPherson, tout près de la Maison Blanche. Ils ont commencé à démonter des dizaines de tentes qui contrairement à l’ordre du service des parcs, étaient fermées, en en laissant une quarantaine d’autres qui étaient ouvertes.

La ville, en effet, ne veut pas interdire aux manifestants de se rassembler, mais elle leur interdit de dormir dans le square. Couvertures, sacs de couchage et literies ont été retirés par des agents portant des combinaisons jaunes et des masques de protection par peur d’attraper des maladies, en raison des conditions sanitaires : outre des monceaux d’ordures, les policiers ont trouvé des bidons d’urine et des rats.

L’opération s’est déroulée relativement pacifiquement. Sept personnes ont été arrêtées pour avoir désobéi aux ordres. Un policier a été blessé au visage par une brique. Une manifestante a décrit la scène comme « une zone de guerre destinée à réduire au silence la voix du peuple ». « On nous retire le droit à la liberté de parole » s’est plaint un autre, alors qu’un troisième a promis une réoccupation du square, « avec cette fois un nombre de participants que personne ne pourra ignorer ».

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 2012-02-04T224407Z_1870646903_GM1E8250G4E01_RTRMADP_3_USA-PROTEST-WASHINGTON_0
La police des parcs procède au démantèlement du campement d'Occupy DC, le samedi 4 février 2012 à Washington.
REUTERS/Jonathan Ernst


La police démantèle une partie du camp des anticapitalistes à Washington
http://www.liberation.fr/depeches/01012387931-etats-unis-la-police-en-position-sur-le-square-des-anticapitalistes-de-washington
WASHINGTON (AFP) - La police a démantelé samedi une bonne partie du campement occupé depuis octobre par les manifestants anticapitalistes du mouvement Occupy de Washington, au cours d'une démonstration de force des autorités pour faire respecter le règlement interdisant de dormir sur place.

La police a arrêté quatre personnes qui "refusaient d'obéir aux ordres", s'accrochant à une statue au milieu du square, a indiqué à l'AFP David Schlosser, porte-parole de la police.

Trois autres ont également été interpellées, selon des avocats des manifestants.

Quelque 50 policiers, dont certains à cheval, avaient pris position au petit matin sur le square McPherson, en plein centre de Washington non loin de la Maison Blanche, dont les accès avaient été bloqués par des voitures de police.

Au fur et à mesure de la journée, les policiers, dont certains en combinaisons jaunes et lunettes de protection, ont vidé des tentes de leurs affaires de camping alors qu'ils en démontaient complètement d'autres dans la partie est de la place, emportant palettes de bois et autres cartons avec un engin de chantier.

Quelque 200 manifestants les ont regardés faire tout au long de la journée, scandant des slogans mais sans opposer de résistance.

Les manifestants avaient dans la matinée démonté d'eux-mêmes une grande "tente des rêves" érigée en début de semaine au milieu du campement.

"Les tentes ne sont pas un problème. Elles peuvent rester, tant qu'elles sont symboliques" (d'une protestation), a indiqué M. Schlosser à l'AFP.

Un responsable de la police a dit aux protestataires: "Nous ne sommes pas ici pour vous expulser" mais pour vérifier que les manifestants se conforment aux règles.

Néanmoins, une manifestante, Melissa Byrne, a indiqué qu'à son avis, il s'agissait d'une expulsion : "nous sommes expulsés, mais cela va se savoir et nous allons revenir plus forts que jamais", a-t-elle dit.

Pour Virmeko Scott, 30 ans, "il va y avoir de plus en plus de tentes". "Elles vont se multiplier", a dit à l'AFP le manifestant, en regroupant ses affaires pour aller les porter dans une église voisine.

"Si le gouvernement américain faisait respecter les lois sur les banques aussi bien que le règlement sur ses parcs, nous ne serions pas ici", a commenté le manifestant Todd Fine, 31 ans.

Le NPS (National Park Service), qui gère les parcs de la ville, a distribué il y a huit jours un "avis" aux manifestants indiquant que "tout le matériel" de camping (tentes pour dormir, sacs de couchage, réchauds, etc.) devait être enlevé sous peine d'arrestation et de saisie des biens.

Le NPS n'empêche pas les protestataires de manifester mais ne veut pas qu'ils campent et dorment sur place, ce qui est interdit par le règlement des parcs, dit en substance l'avis.

Les autorités, longtemps bienveillantes, ont montré récemment des signes d'agacement devant la persistance du mouvement à Washington, dernier bastion visible de la protestation depuis l'éviction des militants du square Zuccotti à New York.

Le mouvement d'occupation anticapitaliste, qui a commencé en septembre à New York avec Occupy Wall Street, se partage à Washington entre deux campements: Occupy DC sur le square McPherson, et Occupy Washington DC sur Freedom Plaza, les deux étant proches de la Maison Blanche dans le centre ville.

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 ?modified_at=1328392803&ratio_x=03&ratio_y=02&width=460
La police a démantelé samedi une bonne partie du campement occupé depuis octobre par les manifestants anticapitalistes du mouvement Occupy de Washington, au cours d'une démonstration de force des autorités pour faire respecter le règlement interdisant de dormir sur place. ( © AFP Robert Macpherson)
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  niouze Ven 17 Fév - 22:15

« Indignés » : en Espagne, papis et mamies font de la résistance
Global Voices"



Ils se surnomment « les enfants » du 15-M, le sigle des manifestations des « Indignés » espagnols, et pourtant ils ont pour la plupart plus de 60 ans, ils sont à la retraite, ils sont « iaios » (grands-parents en catalan) et ils sont des vétérans du militantisme.

Celestino Sánchez, Antonia Jover, Adrián Rísquez et Rosario Cunillera sont quelques-uns des membres des « Iaioflautas », un collectif qui a vu le jour à Barcelone au mois d'octobre dernier au milieu des tentes installées place de Catalogne.

Leur objectif est d'aider les jeunes à leur manière. Mais le combat, affirment-ils, reste le même :

« Pour une démocratie digne de ce nom et une justice sociale, contre les banquiers et les politiciens complices. »

Les « Iaioflautas » dont le nom a été créé par solidarité avec les « Perroflautas » – terme désignant à la base les marginaux faisant la manche avec leur chien et utilisé de manière péjorative utilisé par la présidente de la communauté urbaine de Madrid pour désigner les jeunes manifestants – utilisent certaines méthodes ayant déjà fait leurs preuves par le passé contre le franquisme et lors de mouvements syndicaux espagnols de gauche, tout en se servant des nouvelles technologies.

En résumé, ils organisent une action directe dans la rue une fois par mois, presque en secret, et ils ne l'annoncent pas sur leur compte Twitter @iaioflautas ou leur blog avant d'avoir vraiment commencé. De cette manière, ils évitent tout problème avec la police.

Leur première action a eu lieu au mois de novembre, lorsqu'ils occupèrent les locaux d'une banque Santander à Barcelone.
Les « Iaioflautas » occupent une banque à Barcelone

La dernière en date est l'« opération #RebelionBus » qui a eu lieu le mercredi 1er février. Environ 70 « yayos » (grands-parents) se sont donné rendez-vous dans le centre de la capitale catalane et ont « détourné » un bus pour protester contre l'augmentation abusive des tarifs des transports publics.
Rendez-vous par Twitter

Ils ont choisi la ligne 47 en mémoire du conducteur de bus et syndicaliste Manuel Vital qui détourna un bus sur cette ligne en mai 1978 afin de prouver qu'il pouvait circuler en bus dans son quartier. Voici ci-dessous quelques tweets qu'ils ont commencés à écrire il y a quelques jours avec l'aide de jeunes manifestants :

30 janvier :

@iaioflautas : « #1erfévrier les @iaioflautas vont faire quelque chose de complètement fou (du saut à l'élastique… bien sûr que non). Philosophie #occupy 99%. Vous voulez bien nous donner un petit coup de main ? Merci ! »

@celescolorado : « Mercredi matin 1er février une nouvelle plaisanterie des @iaioflautas, suivez-nous. »

31 janvier :

@iaioflautas : « Tic-tac, tic-tac… compte à rebours avant une nouvelle plaisanterie. C'est pour le #1erfévrier. Spéculateurs, vous allez comprendre votre douleur ! Nous sommes les 99%. Nous n'oublions pas. »

1er février :

@iaioflautas : « En avant ! Aujourd'hui va être une longue journée. N'oubliez pas votre sandwich, vos divers médicaments… C'est aujourd'hui que nous entrons en action. Attention ! »

@iaioflautas : « Nous occupons un bus, le 47, pl. de Catalogne. Nous sommes plus de 70 @iaioflautas, l'action a commencé, suivez-nous avec #rebelionbus. »

@iaioflautas : « Industria et Sardenya. Ecoutez : nous sommes contre les réductions tarifaires et le plan de réduction des salaires #rebelionbus. »

@iaioflautas : « Fin du trajet du #rebelionbus pour ce matin. La lutte continue cet après-midi avec #yonopago (#jenepaiepas) pic.twitter.com/8GaRmzSw. »

@celescolorado : « Au rassemblement final pl. de Catalogne @iaioflautas nous avons chanté joyeux anniversaire à un ami, Manolo González, qui vient d'avoir 80 ans. »

Et voici la vidéo que @15Mbc_tv a enregistrée et mise en ligne.
L'opération #RebeliónBus

L'opération #RebelionBus avait été préparée une semaine auparavant lors d'un meeting auquel j'ai assisté. Cela faisait un moment que je suivais les « Iaioflautas » sur Internet et je voulais faire leur connaissance. Pendant ce meeting, ils ont finalisé les détails de l'opération et ils ont commencé à organiser la « plaisanterie » qu'ils vont faire au mois de mars.
Témoignages

Voici ce que certains d'entre eux m'ont raconté :

Celestino

Celestino Sánchez, 61 ans :

« Le mouvement 15-M a été un peu comme un bol d'air frais pour nous. La situation a évolué. Les choses ont changé et nous devons en apprendre de nouvelles. Cela ne veut pas dire que notre passé est inutile mais que les choses sont différentes maintenant.

Par exemple, il y a dix ans, c'était impensable d'organiser l'occupation de la place de Catalogne à travers des réseaux sociaux. Beaucoup de personnes ont dit que les jeunes ne faisaient rien, mais ils ont fait beaucoup de choses.

Les générations futures vivront moins bien que les précédentes et ça, c'est un autre changement. Je pense que ce qui n'a pas changé, ce sont les objectifs : une société dans laquelle nous, le peuple, nous pouvons vivre librement, avoir un logement, avoir un moyen de transport et étudier. C'est ce que nous voulions déjà il y a trente ans et c'est ce que nous voulons encore aujourd'hui. »


Antonia

Antonia Jover, 72 ans :

« J'aime beaucoup cette manière de lutter, de façon directe. De plus, cela correspond à une conception de la démocratie que j'ai toujours eue. La démocratie, c'est le pouvoir du peuple.

Aucun gouvernement ne peut être démocratique car les gouvernements sont répressifs. La vraie démocratie réside dans le peuple qui doit veiller à ce que le gouvernement tienne ses promesses.

Nous, les “Iaioflautas”, pouvons tirer profit de ce que nous avons vécu sous le franquisme. A cette époque, ceux d'entre nous qui voulaient une société démocratique avaient un ennemi commun : le franquisme, un régime barbare et répressif. Alors pourquoi ne pas faire de même aujourd'hui et s'allier tous ensemble contre les spéculateurs et les opérateurs du système financier ?

Les 99% de la population sont affectés par ce système et seulement un 1% en profite. C'est ça l'idée. »


Adrian

Adrián Rísquez, 77 ans :

« Je me sens vraiment bien avec les “Iaioflautas”. Cela fait cinq ans que je suis enfermé dans les locaux de la Fédération des associations de voisinage à parler de la santé sans aller sur le terrain et, comme c'est dans la rue que nous avons acquis notre expérience, je ne supportais plus de rester à l'intérieur.

Avec les “Iaios”, nous faisons ce que j'aime, dans la rue, car c'est ce que nous faisions à l'époque et cela nous manquait. Nous disions que les jeunes devaient descendre dans la rue, et bien c'est ce qu'ils ont fait, et maintenant nous devons être à leurs côtés afin qu'ils puissent apprendre de nous et inversement.

Ce n'est pas en restant à la maison que nous avons obtenu tout ce que nous avons aujourd'hui. C'est dans la rue que nous avons acquis notre système de santé publique et c'est dans la rue que nous devons le défendre pour le garder. »


Rosario

Rosario Cunillera, 66 ans :

« Tout a commencé lorsque nous sommes allés place de Catalogne pour voir ce que les jeunes pensaient. Nous n'avons pas pris part à leur combat car, pour moi, la situation était totalement différente de celle que j'avais connue lorsque je suis arrivée à Barcelone, à l'âge de 18 ans, pour combattre Franco.

Mais il y avait un nouvel élan. J'ai pensé qu'ils allaient trouver leur propre moyen de lutter avec Twitter et tout le reste. Alors, j'ai rejoint les “Iaioflautas” et à chaque fois que les jeunes manifestent, nous essayons d'y aller. Les jeunes du 15-M nous ont donné un peu d'espoir et c'est ce dont nous, les personnes âgées, avions besoin. »

niouze
niouze

Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  niouze Dim 25 Mar - 16:04


Occupy Wall Street refleurit





Le 24 mars 2012 Arnaud Contreras






C'est le printemps : en partenariat avec L'Atelier des médias de RFI, OWNI
vous invite à retrouver, aux États-Unis, le mouvement Occupy Wall
Street qui vient d'achever d'hiberner. Reportage plein de sève d'Arnaud
Contreras qui a suivi les préparatifs des principales figures d'Occupy.



nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 OWS_Barricade_Hashtag-%C2%A9-arnaud-contrerasBarricade et hashtag © Arnaud Contreras

We sow seeds in the Fall… They blossom in the Spring1 in « The Declaration of The Occupation of New York »
Un peu moins présent cet hiver sur la scène médiatique depuis son éviction de Zuccotti Park en novembre 2011, le mouvement Occupy Wall Street
n’a cessé pendant l’hiver d’accroître sa présence en ligne, de
s’organiser, de préparer des actions en espérant peser sur la campagne
électorale américaine et permettre à la population de débattre de thèmes
que certains disent « endormis » par les autorités.

Depuis quelques jours, Occupy Wall Street organise de grandes
manifestations, en avance sur son propre calendrier qui prévoit des
événements avec les syndicats américains au mois de mai. Immersion pour l’Atelier des Médias de RFI et OWNI,
pendant dix jours à New York auprès de figures phares du mouvement.
Témoignages, images et sons captés à quelques jours de ce Printemps…

Margot Wellington, 80 ans, me regarde avec la tendresse d’une
grand-mère. Ce soir, le Seaport Museum, pour fêter sa réouverture après
de longs travaux, a choisi de présenter une exposition collective sur Occupy Wall Street.
Première fois qu’un établissement officiel affiche son soutien à
l’esprit de réforme qui souffle sur la ville. La grande bourgeoisie New
Yorkaise, les 1%, trinque avec des employés, et personnels de services,
hipsters militants, étudiants, syndicalistes, les 99%. Chacun discute
devant les clichés réalisés aussi bien par des membres de la
prestigieuse agence VII que par des photographes émergents ou amateurs
et des passants ayant capturé quelques Instagram lors des événements de
l’automne dernier.

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 OWS_Drapeau_US-%C2%A9-Arnaud-ContrerasManifestation ©Arnaud Contreras

La vieille dame m’a abordé alors que je parlais du film Beat « Pull my Daisy » de Robert Frank, avec une des organisatrices arborant un badge YES, référence à peine voilée au YES WE CAN d’OBAMA. “Je retrouve enfin l’esprit beat que j’ai connu dans les années 50″ me dit Margot. “Chez les Occupy, il y a aussi des beats, mais pas que”, reprend –elle. “Sache qu’il n’y a pas une porte vers Occupy, il y en a 1000.”

Depuis début octobre, cette nuit passée à suivre à Paris les livestreams de l’occupation de Brooklyn Bridge,
l’arrestation de 700 manifestants, j’ai tenté d’identifier par quelle «
porte » entrer. Sur Twitter, les hashtags les plus présents après
#OccupyWallStreet et #ows étaient « UsDayofRage et #usdor.

Sur leurs sites et pages Facebook,
ce groupe revendique la réforme du système de financement des campagnes
électorales, des élections nationales et fédérales, l’abolition du
statut de “personne physique” pour les entreprises.

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 OWS_ALEXA-%C2%A9-Arnaud-contrerasAlexa O'Brien en février à New-York par Arnaud Contras ©

Alexa O’Brien, fondatrice du mouvement Days of Rage m’accueille
dans son petit appartement du Queens, après qu’elle m’eût posé par
mail, téléphone, direct message sur Twitter, de multiples questions. Je
me retrouve face à une trentenaire hypra active, souriante mais
ponctuant ses propos de référence à de nombreuses peurs, intimidations
du FBI et autres :“Je ne sais plus qui est qui, qui joue quel jeu,
pour qui. Il faut que tu comprennes que certains de mes collègues au
travail m’ont dit qu’on leur posait des questions sur moi.”


Dès le mois de mars 2011, Alexa se sent concernée par ce qu’elle
voit, suit “intimement, sur Twitter”, les événements en Tunisie et en
Égypte, est exaspérée par “le blocage complet de l’engagement citoyen dans l’espace public”. Elle est choquée par la puissance accrue des grandes entreprises et décide de créer Days of Rage.

Cela a été une décision impulsive, je ne m’attendais pas à
ce que cela décolle avec une telle force. Nous avons eu 1000 followers
en une semaine. Nous avons alors compris que nous avions une
responsabilité, de créer un espace pour que les Américains puissent
s’engager de manière authentique.
En juin, le magazine Adbusters lance un appel à des manifestations pacifiques sur les mêmes revendications, rejoint en juillet par le collectif Anonymous.

En juillet, US Day of Rage a soutenu l’appel à occuper
Wall Street. A ce moment-là, nous avions déjà gagné de la confiance et
de la crédibilité sur Twitter à travers des campagnes de
sensibilisation. Nous avions mis en ligne des discussions et des
formations autour de la non-violence et de la désobéissance civile. Nous
avions créé une plateforme évolutive en ligne. Et bien entendu, nous
avons contribué concrètement à l’organisation de cinq manifestations aux
États-Unis le 17 septembre 2011 et nous avons contribué en ligne à 19
autres manifestations le même jour dans le monde.
nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 OWS_Student_Anonymous-%C2%A9-Arnaud-ContrerasEtudiant et Anonymous ©Arnaud Contreras



Le slogan “1 citoyen, 1 dollar, 1 vote” que diffuse US Day of Rage sur les réseaux sociaux est repris par des journaux tels The Nation ou The Guardian,
deux titres qui ont choisi de couvrir les actions sans aucun répit
depuis septembre 2011. Malgré une veille de 4 mois, des lectures
diverses, je me suis trompé sur les personnes que je m’attendais à
rencontrer. Alexa n’est pas une militante alter-mondialiste, drapeau “Free Tibet”
au mur, graines de soja et tofu dans la cuisine. Après avoir travaillé
pour les Nations Unies, des sociétés du NYCE, c’est une workaholic, plus
expresso que thé vert, qui me reçoit. Elle ne veut pas que son
engagement ait une quelconque couleur politique, revendique le sérieux
de ses amis, refuse l’image de “hippies ou de gauchistes” que les “mass media cherchent à [leur] coller. Nous n’avons pas une opinion sur la droite ou la gauche, ce n’est pas pertinent”, reprend-elle.

Dans la société américaine, il y a quelque chose qui
se nomme l’espace civique, public, cela n’appartient pas aux démocrates,
cela n’appartient pas à la droite. Cela appartient aux Américains. Je
sais qu’US Day of Rage soutient l’idée d’un gouvernement transparent et
nous soutenons des sites de lanceurs d’alerte, comme WikiLeaks.

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 OWS_Anonymous-Dreadlocks-%C2%A9-Arnaud-ContrerasAnonymous à dreadlocks, par Arnaud Contreras ©

Au fil des mois, Alexa s’est en effet rapproché de WikiLeaks, contribue activement au site WLCentral,
un collectif qui analyse chaque parole, chaque texte publié sur Julian
Assange et son équipe. Ils démontent de manière rigoureuse la moindre
rumeur concernant ce dernier. Les yeux d’Alexa s’assombrissent à
l’évocation de Bradley Manning, son dossier prioritaire aujourd’hui.
Sillonnant les États-Unis dans le WikileaksTruck, elle tente d’assister à
chaque audience du pré procès, et de live-tweeter des éléments qui
pourront être analysés par d’autres membres de WLCentral, partout dans
le monde.

Quand je quitte Alexa, elle écrit en rafale plusieurs tweets me
recommandant auprès de différentes personnes, et me met en garde avec
sourire, sur le fait que maintenant,“je suis aussi dans le viseur”. “Tout le monde se regarde, s’observe ici”, me dit-elle.

Regardez le secteur de la sécurité et du renseignement
aux États-Unis, qui ont explosé. Le nombre de personnes américaines qui
sont classifiées. Ils ont mis toutes leurs techniques, dans tous les
aspects de la société, Internet, la presse, l’espace civique. Ils ont
créé des politiques qui sont des politiques de bureaucrates, mais qui
affectent la société dans son ensemble.
Dans l’après-midi, le compte Twitter d’Occupy Wall Street annonce une manifestation à Manhattan, en soutien aux Occupy d’Oakland,
qui auraient été sévèrement réprimés la veille par les forces de
police. Aucun écho sur les sites des grands titres. Je découvre en ligne
des vidéos de guérilla urbaine. Une rangée de manifestants qui se
protègent derrière des boucliers de fortune, fumigènes, explosions
assourdissantes et lacrymos. À 19h00, je rate le départ des Occupy et
rencontre deux jeunes femmes qui tentent de les localiser en suivant
des fils sur Twitter. À marche forcée, nous rejoignons 300-400
personnes bloquées sur les trottoirs. Le convoi est encadré par des
dizaines de policiers, interdisant toute incursion sur la voie publique.
Slogans classiques des 99 %, chants zapatistes, tous âges et classes
vestimentaires mélangés.

À chaque croisement de rue, certains, le visage caché sous des
masques Anonymous, nous encouragent à en profiter pour faire une
incursion au milieu de la circulation. Une femme d’une cinquantaine
d’années déborde un groupe de policier, brandit une pancarte “NY – Oakland- Occupy everywhere”. Les forces de l’ordre courent vers elle. Elle revient sur le trottoir se fondre dans la foule.

Quelques minutes plus tard, voix portées imitant une sirène. Une
dizaine de policiers a foncé sur les trottoirs, mis à terre un militant
et exfiltré en moins d’une minute, sous une nuée de téléphones
portables, tablettes et ordinateurs portables qui filment la scène,
captent les “Shame on you”.
Un jeu de cache-cache s’installe. À chaque croisement, nous ne savons
pas si nous allons tourner à droite ou à gauche. Marche, course, marche,
course pendant trois heures dans Manhattan, sans que je puisse déceler
un but précis.

Un groupe de personnes hèle des policiers : “You’re also the 99%”.

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 OWS_Arrestation-%C2%A9Arnaud-ContrerasArrestation ©Arnaud Contreras

Nous nous arrêtons devant un bâtiment qui servait de centre social et
de lieu d’habitation pour des migrants sud-américains. Expulsés il y a
quelques semaines. L’immeuble va être réhabilité en logements de luxe.
Un photo-montage présente sur la façade un chasseur en livrée qui ouvre
la porte à un jeune couple modèle. Un policier demande s’il ne reste
plus aucun journaliste sur le trottoir. Et de fait, les journalistes ne
sont pas dans la manifestation. Ils sont de l’autre côté du cordon
d’uniformes bleus.

Un militant d’Occupy Our Homes,
la branche “Droit au logement” d’Occupy, escalade les palissades
installées par le promoteur. Immédiatement une vingtaine de NYPD
l’attrapent violemment, ainsi que quelques jeunes trop remuants. Jamais
vu une telle agressivité dans les gestes, hormis dans certaines
manifestations au Mali. Les Occupy tapent sur les palissades, hurlent.

Une bouteille en verre vient se briser au milieu de la rue. Les NYPD
font de nouvelles incursions sur les trottoirs. Les caméras des
télévisions filment de loin.

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 OWS_Tim_Pool-%C2%A9-Arnaud-contrerasTim Pool en action, février 2012, par Arnaud Contreras ©

Tim Pool,
un live-streamer saisit chaque action, en commentant d’une voix calme
les événements, tournant vers lui son iPhone. Dès le mois de septembre
dernier, il est en tête des manifestations. Pas forcément militant, mais
“journaliste citoyen”. Ses chaînes sur les différentes plateformes de stream
sont les plus regardées, son nom est régulièrement cité par CNN lors
des évènements. Je suis ses live-tweets depuis des mois. Nous convenons
d’un rendez-vous le lendemain.

La manifestation s’achève dans un petit square, deux blocs plus loin.
Un petit groupe pose à terre ses sacs à dos et tentes, lance l’idée
d’une occupation du lieu. “On s’est fait virer de Zuccotti Park en
novembre, mais ce qu’on ne voit pas c’est qu’il y a toujours plus de 50
occupations dans tout le pays, qui elles, n’ont pas été délogées”
, me dit l’un d’entre eux.

Dans la nuit, je remonte la timeline de la soirée. Peu de temps après
notre discussion, Tim Pool s’est fait agresser. Quelqu’un lui a arraché
des mains son téléphone alors qu’il filmait. C’est la première fois
dans l’histoire d’Occupy qu’un live streamer est pris à partie par un
manifestant. Blogs et discussions reprennent la chronologie de
l’incident, accusent les black blocks qui se cachent derrière leurs
capuches et foulards. On parle d’une frange anarchiste dans Occupy, de
provocateurs payés par Michael Bloomberg, le maire de New York.

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 OWS_Tentative_New_Camp-%C2%A9-Arnaud-ContrerasTentative de nouveau campement © Arnaud Contreras

Le lendemain matin, certains journaux relatent les faits… Depuis le
trottoir d’en face. Quand il m’accueille chez lui, dans South Brooklyn,
Tim Pool est tendu. Il vient de publier un “statement”, un
communiqué. Le journaliste citoyen de 26 ans parle avec assurance, me
montre son matériel léger de tournage, au milieu d’un capharnaüm de
vieux PC et Mac première génération. Il vit dans cette maison délabrée
d’un quartier populaire, en collocation avec quelques autres “gens
d’images” qui suivent le mouvement, et un couple de sexagénaire. C’est
ici qu’il a construit et testé un drone artisanal qui lui permet de
filmer les manifestations, d’identifier les membres de NYPD qui
agiraient avec trop de violence.

Tim porte un regard très critique envers les journalistes des mass media :

Ils font généralement une des choses suivantes en
fonction de leur manière de voir la politique. Soit ils attendent la fin
d’une manifestation pour commencer à filmer. Un moment où évidemment il
reste très peu de monde. Vous pouvez voir les tout derniers
manifestants et le commentaire c’est : “Regardez, il n’y avait
personne”. Et il y a l’opposé. Ceux qui attendent le pic de
participation pour filmer et dire : “Regardez, il y avait 10000
personnes…” En fait dans les deux cas, ils fabriquent la réalité en
fonction de leur sensibilité politique. Dans mon idée, la transparence,
cela veut dire que les gens ont le droit de savoir ce qui se passe. Ce
qui a lieu en public affecte le public. Il n’y a pas à tergiverser, on
doit raconter ce qui s’est passé, point.
nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 OWS_Laptop_livestream-%C2%A9Arnaud-ContrerasLivestreaming ©Arnaud Contreras

Dans les commentaires, deux reproches sont faits à Tim. Le premier
concerne sa manière –assez agaçante- d’entrecouper ses commentaires de “vous pouvez me suivre sur le compte @Timcast”,
et d’appels aux dons pour qu’il puisse poursuivre son travail. Le
second met en débat son goût affiché pour une transparence totale,
quitte à mettre en danger, montrer aux autorités qui suivent son stream,
des militants qui commettraient des actes illégaux.

Par exemple l’autre dimanche où quelques manifestants
balançaient des bouteilles et des canettes sur la police. On m’a
personnellement demandé de ne pas filmer cela, de dévier ma caméra. On
m’a dit exactement qu’il fallait “qu’Occupy Wall Street ait une bonne
apparence” et je ne suis pas d’accord avec ça. C’est vrai que c’est
important pour eux de décrier ce type d’agissement violent. Mon seul
boulot à moi c’est de montrer au monde ce qui se passe. Si des
manifestants balancent des bouteilles, si la police frappe des
manifestants, c’est ça que je dois montrer.
nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 OWS_Dicey_Troop_AG-%C2%A9-Arnaud-contrerasDicey Troop pendant une Assemblée Générale, à New-York en février 2012 par Arnaud Contreras ©

Ce débat dépasse la seule personnalité de Tim Pool. Occupy commence à se poser des questions sur cette transparence. Dicey Troop,
la personne qui est derrière le compte officiel de l’assemblée générale
d’Occupy Wall Street me donne rendez-vous … À Wall Street. Dans le hall
d’entrée d’un grand immeuble de bureau, une cinquantaine de personnes
assistent à la General Assembly [Assemblée
générale] quotidienne, pendant que d’autres viennent bénéficier de la
soupe populaire que distribue un groupe d’Occupy. Ici on ne vote pas, on
approuve ou désapprouve par consensus, en utilisant les mêmes codes que
les indignados espagnols. Langage de signes que retranscrit en direct
Dicey sur Twitter, assis à côté des orateurs, pianotant à toute vitesse
sur un clavier relié à un iPhone.

Je pense que le sujet important est la relation entre les
manifestants, leurs messages, et la société. Et tu sais à New York, la
police répond avec beaucoup de violence et de force pour tenter de taire
ce que l’on dit et de supprimer notre organisation. Je pense qu’il y a
vraiment deux approches sur ce qu’est ce travail : est-ce montrer ce qui
se passe et témoigner du contexte qui engendre des conflits entre les
manifestants et des structures de pouvoirs ? Ou bien est-ce trouver les
choses les plus scandaleuses qui se déroulent en mettant la lumière sur
la police ou les manifestants ? Je suis absolument pour la transparence,
mais il y a aussi un droit à la vie privée, qui est parfois en conflit
avec la transparence. Il y a des moments où les gens ont des
conversations compliquées, dans des espaces privés. Tu sais, on ne ferme
presque jamais les portes, et parfois les gens ont besoin de se sentir
en sécurité, qu’on n’écoute pas ce qu’ils disent. On demande parfois à
des gens qui livestream pour un certain public de quitter la pièce, et
même les photographes, et d’autres journalistes, mais cela ne veut pas
dire qu’il n’y a pas de transparence.
L’accès pour tous à l’information est l’autre chantier sur lequel
travaillent tous les sympathisants d’Occupy Wall Street. Certes il y a
quelques poètes, musiciens, écrivains et artistes qui foisonnent
d’idées, organisent des free speech comme ceux que l’on peut
retrouver dans les images d’archives du mouvement hippie, mais Occupy
s’est dès le début organisé. Oui, Occupy est une idée, mais ce sont
aussi des centaines de structures, de comités dans tous les domaines,
pour toutes les professions. Chaque jour à heure fixe, comme indiqué sur
leur site, se réunissent des commissions qui débattent de thèmes très
précis : réforme financière, électorale ; refondation des systèmes
éducatifs et de santé. Même une commission sur la défense. Des experts,
professeurs d’universités, membres des 1% diffusent leur savoir auprès
des 99%.

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 OWS_99_cats-%C2%A9-Arnaud-Contreras99 cats, par Arnaud Contreras ©

L’une de ces commissions, Occupy with Art est en résidence pendant deux mois dans les locaux du blog Hyper Allergic.
Ils m’invitent à l’une de leurs réunions où l’on débat de manière calme
sur le rôle des marchés financiers et du blanchiment d’argent dans le
marché de l’art. Un jeune commissaire d’exposition lance un “The revolution will be curated”, repris en cœur par l’assemblée.

Je rencontre Alexandre, Zef et Katy devant une table ou un groupe est
en plein brainstorming pour inventer de nouveaux slogans. La priorité
des trois amis, qui se sont rencontrés alors qu’ils évitaient les jets
de gaz au poivre d’un membre de NYPD, à la fin d’un sit-in, est de
rendre accessible l’information par des jeux. Ensemble ils ont fondé le
collectif Revolutionary Games.

Selon Alexandre Carvalho, “Revolutionary Games” est un collectif consacré à Occupy Wall Street qui crée des jeux en ligne, mais aussi des jeux de rue.

Nous avons commencé à beaucoup citer un écrivain
Hollandais qui s’appelle Huizinga, son livre s’appelle Homo Ludens. Il
explique comment les jeux et le fait de jouer précèdent la culture.
Avant de devenir des êtres humains, avant d’être conscient, nous
jouions, nous avions ce type d’interactions. C’est un texte important
pour nous. Pour relier jeu et guérilla, et insurrection, nous avons lu L’insurrection qui vient, par le Comité invisible, et Introduction à la guerre civile.
Depuis quelques jours, bien que de nombreuses références aient été faites aux indignados,
ici on se définit comme « Occupy », pas comme « indignés ». Je n’ai
rencontré personne qui connaisse Stéphane Hessel. En revanche, c’est la
seconde fois que l’on me cite L’insurrection qui vient, et que l’on me pose des questions sur Tarnac, l’influence de Julien Coupat sur la jeunesse française.

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 OWS_Anarchy-%C2%A9-Arnaud-Contrerasanarchy ©Arnaud Contreras

Alexandre comme Zef se définissent comme anarchistes. Ce dernier a créé le concept d’Anarchive,
sur le principe que chaque personne qui assiste à un événement d’Occupy
doit collecter sa propre mémoire, sa propre expérience et la
communiquer au plus grand nombre. Il est fermement contre l’idée d’une
centralisation des archives, films, documents qui concernent Occupy, “le meilleur moyen pour que notre histoire soit manipulée, selon lui.

Je termine la soirée avec eux dans un pavillon où l’un de leurs amis live streamer diffuse “America” de Ginsberg.
Long silence en écoutant le poème beat. Ils me présentent leurs actions
à venir de “Novads”, leur prochain tour des États-Unis pour faire jouer
la population américaine au dernier jeu qu’ils ont inventé : Memee,
contraction de “Remember Me + Memory me + Meme”. Une forme de discussion orientée, ludique, avec la puissance d’un mème.

Alexandre est médecin épidémiologiste. Toutes les connaissances
acquises dans le champs médical lui servent aujourd’hui dans ses actions
virales en ligne.

Le jeu, jouer et l’art, ces choses sont des moyens
d’éviter l’opposition directe, et aussi de faire réfléchir les gens. Ça
les fait réfléchir à protester d’une autre manière, à considérer la
révolution d’une manière différente.
Ici, nous essayons de révolutionner la révolution.
owni.fr

niouze
niouze

Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  ivo Sam 12 Mai - 21:04

En Espagne, un an après, les "indignés" redescendent dans la rue
fr info
Des milliers d'Espagnols ont participé aujourd'hui aux manifestations organisées dans tout le pays pour marquer le premier anniversaire d'un mouvement qui a inspiré des protestataires du monde entier.

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Indign%C3%A9s
Les "indignés" ont manifesté aujourd'hui à Madrid et dans tout le pays © Reuters Paul Hanna

A Madrid, les "indignés" ont convergé en fin de journée vers la place de la Puerta del Sol, berceau du mouvement au coeur de la capitale espagnole, où ils comptaient rester trois jours. Mais les autorités ont prévenu qu'elles ne permettraient pas l'installation de campements et près de 2.000 policiers anti-émeutes étaient mobilisés dans la capitale.

Des rassemblements ont également eu lieu à Barcelone, Bilbao, Malaga ou Séville. Des "indignés" s'étaient aussi donné rendez-vous dans plusieurs autres pays d'Europe, avec des manifestations à Lisbonne, Bruxelles ou à Londres.
"Nous sommes ici aujourd'hui pour célébrer le premier anniversaire (...) du mouvement et même si nous sommes avons réussi certaines choses, la situation s'est beaucoup aggravée, alors il faut continuer le combat (...) et c'est pour cela que nous sommes là", expliquait Ana Pancorvo, une militante de 40 ans, en rejoignant l'un des quatre cortèges madrilènes convergeant vers la Puerta del Sol.

Les premières manifestations avaient commencé il y a presque un an, le 15 mai 2011, pour exprimer le refus que les populations payent le prix de la crise économique et financière et subissent les conséquences des mesures d'austérité engagées dans toute l'Europe. Un peu partout en Espagne, les "indignés" avaient installé des campements, dont celui de la Puerta del Sol, en plein coeur de Madrid. Les manifestations se sont vite propagées en Europe, mais ont aussi traversé l'Atlantique, avec le mouvement "Occupy Wall Street", dénonçant les excès de la finance, qui en a inspiré d'autres en Asie notamment.

Un an après, l'Espagne reste accablée par la récession. Le nouveau conservateur de Mariano Rajoy, chef du Parti populaire, a adopté de profondes mesures de restriction budgétaire pour tenter de réduire la dette espagnole, mais beaucoup accusent ces mesures d'aggraver la détresse financière des ménages les plus fragiles.
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  ivo Dim 13 Mai - 11:23

Les "indignés" de Madrid évacués ce matin par la police
fr info
Les quelques centaines de jeunes manifestants qui s'étaient installés sur la place de la Puerta del Sol à Madrid pour le premier anniversaire du mouvement des "indignés" ont été délogés ce matin.

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Madrid
Les Indignés cette nuit à Madrid © Reuters Andrea Comas

Ils étaient restés sur la place après la manifestation organisée à cette occasion. Le gouvernement conservateur avait annoncé qu'il interdirait tout nouveau campement, et avait imposé aux manifestants de quitter la place samedi soir à 22 heures. En dépit de cette interdiction, des milliers de personnes sont restées rassemblées à la Puerta del Sol jusque très tard dans la nuit.
ivo
ivo

Messages : 26732
Date d'inscription : 17/05/2009

http://gravos.110mb.com/

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  niouze Mer 16 Mai - 10:53

Le cauchemar éveillé du peuple portugais

« Dans mon pays, les gens sont totalement disposés à se sacrifier et à travailler plus afin que le programme d’ajustement soit un succès ». Ainsi parla Vitor Gaspar, ministre des finances du Portugal, en avril dernier. Une sortie inique mais qui avait le mérite de la franchise : dans un pays socialement ravagé par les politiques de rigueur, les « sacrifices » se multiplient sans réelle contestation populaire. Jusqu’ici.

suite a lire sur article XI
niouze
niouze

Messages : 5054
Date d'inscription : 18/05/2009

Revenir en haut Aller en bas

nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]   - Page 9 Empty Re: nous sommes TOUS des arabes [revoltes dans le monde]

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 9 sur 11 Précédent  1, 2, 3 ... 8, 9, 10, 11  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum