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No Futur - la terre au 21° siecle - Page 7 Empty Re: No Futur - la terre au 21° siecle

Message  spike Sam 10 Juil - 19:08


Marée noire: énième essai pour contenir la fuite

L'administration américaine a accepté la mise en place à partir de samedi d'un nouveau dispositif qui pourrait, en cas de succès, contenir intégralement les millions de litres de pétrole qui se répandent chaque jour dans le golfe du Mexique.

L'amiral Thad Allen, qui supervise la lutte contre la marée noire, a indiqué vendredi soir avoir approuvé le remplacement de l'entonnoir, ainsi que le déploiement d'un troisième navire sur zone, le Helix Producer.

«J'ai validé ce plan parce que la capacité de récupération de pétrole sera beaucoup plus élevée que celle obtenue avec les systèmes actuels, quand le dispositif sera en place», a-t-il expliqué.

L'amiral Allen a précisé que les conditions de mer favorables autoriseraient le début des travaux dès samedi.

Récupérer 80.000 barils



L'opération pourrait être couronnée de succès dès lundi, mettant fin à plus de 80 jours de cauchemar pour les habitants de la région.

Si elle réussit, elle devrait permettre au groupe britannique BP de récupérer 80.000 barils (près de 13 millions de litres) de pétrole par jour, soit bien plus que le pétrole qui fuit actuellement dans l'océan et souille le côte de cinq Etats (Floride, Alabama, Mississippi, Louisiane, Texas), provoquant la pire marée noire de l'histoire du pays.

Toutefois, pendant les quelques jours qu'il faudra pour changer d'entonnoir, le flux de pétrole qui se déverse dans la mer pourrait augmenter de 15.000 barils par jour.

Quelque 25.000 barils par jour sont actuellement récupérés en moyenne, sur les 35.000 à 60.000 barils de brut qui sortent du puits endommagé de l'ancienne plateforme Deepwater Horizon, qui a fait naufrage le 22 avril.

BP a indiqué jeudi que les puits de dérivation en cours de forage pour stopper définitivement la fuite pourraient être mis en oeuvre à partir du 27 juillet, même si la date la plus probable reste mi-août.

(Source AFP)

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Message  spike Mar 13 Juil - 16:25



Marée noire dans le golfe du Mexique: BP refait le coup de l'entonnoir

BP a installé lundi sur la fuite de pétrole dans le golfe du Mexique un nouvel entonnoir qui pourrait enfin permettre, dans les prochains jours, de contenir intégralement les millions de litres de brut se déversant quotidiennement dans l'océan depuis près de 3 mois.

Des images diffusées en direct sur le site internet du groupe britannique montraient l'entonnoir descendu à quelque 1.500 mètres de profondeur. BP a ensuite confirmé que la pose avait été effectuée.

Baptisé "Top Hat 10", l'entonnoir remplace un précédent modèle qui avait été retiré samedi et qui captait jusqu'à présent quelque 25.000 barils de pétrole par jour, sur les 35.000 à 60.000 qui grossissent quotidiennement la marée noire.

Une fois ce nouveau dispositif relié à la fuite, BP doit effectuer une batterie de tests, qui pourraient prendre entre 6 et 48 heures. Le groupe et les autorités américaines pourront ensuite décider, d'ici jeudi, si les valves de l'entonnoir peuvent rester fermées, permettant ainsi de contenir toute la fuite.

«Nous avons fait des progrès significatifs», s'était réjoui lundi l'amiral Thad Allen, chargé des opérations de lutte contre la marée noire pour le compte du gouvernement américain, alors que l'entonnoir était sur le point d'être installé.

«Cet entonnoir aura la capacité de fermer définitivement les valves et de contenir progressivement tout le pétrole», a expliqué l'amiral Allen.

L'entonnoir «pourra nous dire si la pression parvient à être contenue au niveau du puits, auquel cas nous pourrons le boucher, ou si nous pouvons simplement récupérer le pétrole», a-t-il ajouté, insistant sur le fait que les deux options constitueraient «deux résultats plutôt bons».

Le groupe britannique s'est refusé en revanche à garantir le succès de cette nouvelle tentative, soulignant que le nouveau dispositif n'avait encore jamais été déployé «à cette profondeur et dans ces conditions».

Si le puits ne parvenait pas être colmaté définitivement à l'aide de l'entonnoir, BP compte voir entrer en œuvre début août le premier des deux puits de secours censés stopper définitivement la fuite. La mise en place du nouvel entonnoir constitue une bonne nouvelle pour l'administration Obama qui avait insisté pour qu'une solution rapide et efficace soit adoptée.

Le gouvernement américain a par ailleurs instauré lundi un nouveau moratoire sur les forages en eaux profondes jusqu'au 30 novembre, après l'annulation par la justice d'un précédent décrété par le président Barack Obama.

«Plus de 80 jours après le début de la marée noire, une pause dans les forages en eaux profondes est essentielle et appropriée pour protéger les communautés, les côtes et la vie sauvage face aux risques que font actuellement peser ces forages», a déclaré le secrétaire américain à l'Intérieur, Ken Salazar.

Le nouvel entonnoir peut également permettre de donner un peu de répit à BP qui a déjà dû débourser 3,5 milliards de dollars pour lutter contre la marée noire, la pire de l'histoire des Etats-Unis, survenue après le naufrage le 22 avril d'une plateforme exploitée par le géant britannique.

La presse fait d'ailleurs de plus en plus état de l'intérêt d'autres groupes pétroliers à acquérir des actifs du géant britannique, voire la totalité de la compagnie.

Selon la presse britannique, Apache Corporation est actuellement en négociations exclusives avec BP pour lui acheter jusqu'à 12 milliards de dollars d'actifs et le géant américain Exxon aurait reçu un accord "de principe" des autorités américaines s'il souhaitait acheter BP. PetroChina a par ailleurs contacté BP selon la presse.

Sur le front de l'enquête sur les causes de la marée noire, la commission d'enquête indépendante créée par Barack Obama pour faire la lumière sur ce qui s'est passé a débuté ses travaux officiellement lundi à la Nouvelle-Orléans.

(Source AFP)
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Message  spike Jeu 15 Juil - 11:43



Marée noire: une fuite oblige BP à reporter le test du nouvel entonnoir

Une fuite détectée sur un conduit a obligé jeudi BP à reporter un test crucial de son nouvel entonnoir, un revers de plus pour la compagnie pétrolière dans ses efforts pour endiguer la marée noire qui se déverse depuis trois mois dans le golfe du Mexique.

Cette fuite a été détectée au cours des préparatifs précédant le lancement d’un test que BP prévoyait d’effectuer dans l’espoir de colmater la marée noire grâce à un entonnoir géant. La fuite «a été isolée et elle sera réparée avant d’entamer le test», a indiqué la compagnie britannique dans un communiqué.

Baptisé «Top Hat 10», le nouvel entonnoir posé lundi soir devrait permettre de récupérer l’intégralité du pétrole qui s’échappe du puits ou, selon un autre scénario, de stopper définitivement la marée noire.

Avant de mettre en service ce nouvel entonnoir, les ingénieurs de BP doivent effectuer un test qui consiste à fermer progressivement les valves de l’entonnoir et mesurer la pression qui s’en échappe.

Le puit peut-il être scellé?

L’opération sert à vérifier si le puits peut être scellé sans risque de nouvelles fuites ailleurs dans le coffrage de l’installation, qui descend à 4 km de profondeur sous terre.

BP avait annoncé mercredi son intention de procéder «bientôt» au test de son nouvel entonnoir, après avoir obtenu le feu vert des autorités.

Cet entonnoir remplace un précédent modèle, retiré samedi, qui ne captait qu’environ 25.000 barils de pétrole par jour, sur les 35.000 à 60.000 qui grossissent quotidiennement la marée noire.

«Nous allons autoriser BP à procéder au test» qui vise à vérifier la solidité du puits, avait déclaré mercredi l’amiral Thad Allen, qui supervise les efforts américains contre la marée noire.

«Ce test doit durer un maximum de 48 heures et nous pourrons alors faire un point, voir où nous en sommes et décider de l’étape suivante», a-t-il ajouté.

«Ce qui nous préoccupe c’est de savoir si le test risque d’endommager le coffrage» du puits, avait déclaré mercredi le directeur d’exploitation de BP, Doug Suttles, avant de recevoir le feu vert des autorités.

Jamais déployé «à cette profondeur»

«Si les tests montrent qu’on peut condamner le puits, alors, évidemment, le puits sera fermé et il n’y aura plus de pétrole qui s’échappera», avait assuré mardi Kent Wells, vice-président de BP.

Le groupe britannique a observé que le nouveau dispositif n’avait encore jamais été déployé «à cette profondeur et dans ces conditions».

Si le puits ne parvenait pas être colmaté définitivement à l’aide de l’entonnoir, le géant pétrolier compte voir entrer en oeuvre début août le premier des deux puits de secours censés stopper définitivement la fuite.

Toutefois, en attendant la réalisation du test sur le nouvel entonnoir, le forage du premier puits a été interrompu «par mesure de précaution», selon BP. Celui-ci ne se trouve en effet plus qu’à 1,2 mètre du conduit d’où s’échappe librement le pétrole depuis samedi, a indiqué mercredi M. Wells.

Mardi, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a estimé que le naufrage le 22 avril de la plateforme Deepwater Horizon avait provoqué le déversement de 2,3 à 4,5 millions de barils de pétrole dans le golfe du Mexique.
A titre de comparaison, lors du naufrage de l’Exxon Valdez en Alaska en 1989, entre 58 et 112 fois moins de pétrole s’était déversé dans la mer.

(Source AFP)

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Message  niouze Jeu 15 Juil - 13:01

Total finance le nucléaire birman
Pompage / jeudi 15 juillet par Monsieur B.


En Birmanie, le généraux de la junte n’ont qu’une idée en tête : se doter de l’arme nucléaire. Total, qui exploite un gisement dans le pays, leur donne un sérieux coup de main.

Total n’a décidément pas de chance. Alors que les malheurs de BP dans le golfe du Mexique ont fait passer ses propres turpitudes à l’arrière-plan, voilà que surgit un gros pépin : les généraux birmans mettent le paquet pour se doter de l’arme nucléaire.

Et Total est leur premier financeur… Les investigations de l’ONG Earth- Rights International (ERI) établissent clairement la responsabilité du pétrolier dans l’acquisition en cours de nucléaire militaire par la junte birmane auprès de la Corée du Nord. ERI s’est penché sur le gisement gazier offshore en mer d’Andaman, dans les eaux territoriales birmanes, exploité par Chevron, Total et le thaïlandais PTT, un consortium au doux nom de Yadana. Et qui aurait rapporté des milliards aux généraux.

Selon des informations obtenues par Bakchich, la banque française BNP Paribas a été, de 1995 à 2008, l’intermédiaire financier entre Total, chef de file du consortium Yadana, et les généraux birmans.
bakchich info
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Message  spike Ven 16 Juil - 16:16


BP est parvenu à stopper la fuite de pétrole lors d'un test

Le géant pétrolier BP est parvenu jeudi a arrêter l'écoulement de pétrole qui souille le golfe du Mexique depuis près de trois mois au cours d'un test crucial visant à évaluer la résistance du puits endommagé avant d'envisager de stopper définitivement la fuite.

«C'est bon de voir que le pétrole ne s'échappe plus dans le golfe du Mexique», a déclaré jeudi le vice-président de BP Kent Wells. «Nous démarrons tout juste le test», a-t-il toutefois mis en garde, ajoutant qu'il était trop tôt pour dire si le puits avait été définitivement bouché.

BP a commencé jeudi un test crucial visant à évaluer la résistance du puits à l'origine de la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis, provoquée par l'explosion, le 20 avril, puis le naufrage, le 22 avril, de la plateforme Deepwater Horizon au large des côtes de Louisiane (sud).

«Un signe positif» pour Obama

Cette opération sert à vérifier, en mesurant la pression, si le puits peut être scellé sans risque de nouvelles fuites ailleurs dans le coffrage de l'installation, qui descend à 4 km de profondeur sous terre.

«C'est un signe positif», s'est réjoui le président Barack Obama depuis la Maison Blanche. «Nous sommes toujours dans une phase de test», a-t-il toutefois mis en garde. «Dans quelques jours cela pourrait être encore plus encourageant, mais non, ne crions pas encore victoire», a dit de son côté Doug Suttles, le directeur d'exploitation de BP.

Barack Obama, qui est régulièrement tenu informé des avancées des opérations, a dit qu'il s'exprimerait à nouveau sur le sujet vendredi. Kent Wells a précisé que l'écoulement de pétrole avait été stoppé lorsque la dernière des trois valves d'un nouveau dispositif avait été fermée vers 19h25 GMT, mais que les ingénieurs du groupe restaient vigilants afin de repérer toute fuite éventuelle.

Le test doit permettre de déterminer si le nouvel entonnoir géant posé lundi sur la fuite peut entrer en fonction. Ce nouveau dispositif est censé récupérer l'intégralité du pétrole qui s'échappe du puits ou, selon un autre scénario, stopper définitivement la marée noire.

Nouvel entonnoir

«Le test de résistance du puits MC252 a débuté aujourd'hui», avait indiqué plus tôt BP. Le test «va durer au moins 6 heures et pourrait durer jusqu'à 48 heures», avait ajouté le groupe. Une fuite détectée sur un conduit au cours des préparatifs précédant le lancement du test, et réparée dans la nuit, avait amené plus tôt BP à le reporter.

Le nouvel entonnoir remplace un précédent modèle, retiré samedi, qui ne captait qu'environ 25.000 barils de pétrole par jour, sur les 35.000 à 60.000 qui grossissent quotidiennement la marée noire. Le groupe britannique insiste sur le fait que ce nouveau dispositif n'a encore jamais été déployé «à cette profondeur et dans ces conditions».

Le scientifique américain Michio Kaku a exprimé jeudi son «optimisme». «Nous pouvons voir la lumière à la fin du tunnel», a-t-il dit. «Si (la marée noire) était un drame en trois actes, nous en serions au troisième et dernier acte».

Si le puits ne parvenait pas être colmaté définitivement à l'aide de l'entonnoir, BP compte voir entrer en oeuvre début août le premier des deux puits de secours censés stopper définitivement la fuite. Mardi, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) a estimé que de 2,3 à 4,5 millions de barils de pétrole s'étaient déversés dans le golfe du Mexique depuis fin avril.

Les actions de BP ont bondi jeudi à la Bourse de New York. Le titre a fini la séance en hausse de 7,57% à 38,92 dollars. Depuis le début de la catastrophe, la valeur boursière de BP a dégringolé.

(Source AFP)
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Message  niouze Ven 16 Juil - 16:26

mouai en attendant ils ont quand même laisser se deverser des tonnes et des tonnes de pétrole , dans le cas ou ils y arrive, je me demande quand même ce qu'il vont faire pour réparer les dégâts aupres de la faune sauvage (si tant est qu'ils le fassent )
niouze
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Message  spike Sam 17 Juil - 18:55


Aucune nouvelle fuite repérée, BP retient son souffle

Deux jours après le début d'un test, le groupe estime que le puits à l'origine de la marée noire résiste bien. Mais la possibilité que le pétrole comprimé par le nouvel entonnoir ne finisse par créer des brèches inquiète.

La fuite de pétrole dans le golfe du Mexique enfin stoppée? Près de deux jours après le début d'un test crucial, BP répond, ce samedi, que le puits à l'origine de la marée noire résiste bien à la fermeture des valves ayant stoppé l'écoulement de brut. Mais si à ce stade, il n'y a aucun indice de fuite, Barack Obama demande de garder la tête froide et BP n'est qu'à mi-chemin.

Le puissant flot qui répandait quotidiennement des millions de litres de liquide toxique dans l'océan s'est arrêté jeudi à la mi-journée à la faveur d'un test destiné à vérifier la résistance du puits.

«Il n'y a aucun indice» que le puits «ne résiste pas», c'est-à-dire qu'il n'y a pas de trace de nouvelle fuite tout au long du puits qui s'enfonce 4 km sous la mer, a déclaré le vice-président de BP Kent Wells. Il a ajouté que la pression à l'intérieur du puits avait continué à augmenter, même si les données recueillies se trouvent «tout à fait» dans la fourchette prédite par les ingénieurs, selon lui.

Mais la possibilité que, emprisonné dans le puits bouché par un gigantesque entonnoir, le pétrole comprimé ne finisse par créer des brèches et par se répandre à nouveau dans l'océan constitue la principale inquiétude des équipes sur place.

Pour l'instant, BP n'a constaté aucun signe de la présence d'une telle fuite au niveau du puits qui descend à 4 km de profondeur sous terre après 24 heures de test. «Nous n'avons aucune indication que du pétrole ou du gaz s'échappent» du puits, a indiqué le vice-président du groupe Kent Wells.

Un doute

Thad Allen, responsable des opérations de lutte contre la marée noire pour l'administration, s'est montré quant à lui plus prudent. Il a simplement indiqué que la pression mesurée ne permettait pas de tirer des conclusions définitives sur ce qui se passe à l'intérieur du puits.

Une pression élevée laisserait penser que la résistance du puits est bonne et qu'il n'y a pas de fuite. Une pression faible laisserait au contraire penser que du pétrole s'échappe par ailleurs.

L'amiral Allen a indiqué que la pression augmentait de 0.1 à 0.6 bar par heure, ce qui était bon signe. Mais 24 heures après le début du test, le niveau de la pression dans le puits laisse planer «un doute sur l'existence éventuelle d'une fuite», a dit Thad Allen.

Quoi qu'il en soit, les chaînes de télévision qui retransmettaient en direct les images de la fuite de brut au fond de l'océan montrent maintenant une tête de puits dont plus une goutte de pétrole ne s'échappe, pour le plus grand soulagement des Américains et surtout des habitants de la région.

Obama reste prudent

L'écoulement responsable de la plus grave marée noire de l'histoire des Etats-Unis a cessé quand les soupapes d'un nouvel entonnoir installé lundi ont été fermées, près de trois mois après le naufrage de la plate-forme de BP Deepwater Horizon, à l'origine de la catastrophe.

«Le nouvel entonnoir est une bonne nouvelle», a déclaré vendredi le président Obama depuis la Maison Blanche, rappelant que ce dispositif permettrait soit de continuer à arrêter l'écoulement, soit d'en capturer l'essentiel.

Barack Obama a toutefois souligné qu'il ne fallait pas crier victoire trop vite. «Il est important que nous gardions la tête froide», a-t-il déclaré une vingtaine d'heures après le début du test. Barack Obama a néanmoins rappelé vendredi que la seule solution à même de régler le problème «une bonne fois pour toutes» sera la mise en œuvre en août de puits de dérivation.

Les réactions amères vendredi d'habitants des zones touchées par la pollution rappelaient l'immensité du travail restant à accomplir pour nettoyer le pétrole qui a souillé les côtes des cinq Etats américains bordant le golfe du Mexique, mettant en péril leur écosystème et leur économie.

Au moins 42 millions de litres répandus

«Y a-t-il vraiment des raisons de se réjouir?», demandait Kindra Arnesen, femme d'un pêcheur de crevettes, dans le New York Times. «Mon mode de vie est détruit: ils ont cassé tout ce que je connaissais, tout ce que je chérissais».

Les garde-côtes américains ont indiqué que depuis le début de la catastrophe, plus de 42,77 millions de litres de pétrole avaient été brûlés à la surface de l'eau, ce qui correspond à la quantité totale de pétrole qui avait été déversé dans l'océan après l'échouage de l'Exxon Valdez au large de l'Alaska en 1989.

BP a indiqué vendredi avoir déjà indemnisé à hauteur de 200 millions de dollars les entreprises et les particuliers touchés. Au cours des dix dernières semaines, 32.000 dossiers d'indemnisation ont été honorés. 61.000 autres sont en attente.

Selon un article publié dans le Financial Times, BP s'apprêterait à des ventes d'actifs massives, pouvant aller jusqu'à une vingtaine de milliards de dollars, pour faire face aux coûts de cette crise, pour laquelle le groupe a déjà dû débourser plus de 3,5 milliards de dollars.

(Source AFP)
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Message  niouze Mar 20 Juil - 0:19

Nestlé entre deux eaux
Ecologie / lundi 19 juillet par Émile Borne


En vallée de Chevreuse, Nestlé Waters exploite une source d’eau dans un parc naturel régional protégé. Quitte à esquinter l’endroit avec l’aval du préfet. Bien loin des affaires de l’Oréal dont elle détient 30% du capital.

Le développement buvable ne coule pas toujours de source ! Même quand on s’appelle Nestlé Waters. La filiale de la multinationale agroalimentaire suisse connaît quelques déboires en vallée de Chevreuse, dans les Yvelines. Dans ce très coquet et très bourgeois parc naturel régional, à deux pas du site de l’ancienne abbaye de Port-Royal, Nestlé puise et embouteille depuis des lustres une eau de table, la Saint- Lambert. Or la Saint-Lambert, vendue localement, ne suffit plus au groupe helvète, qui veut une eau globalisée pour conquérir le marché européen et contrer Danone.
Nestlé abat 4600m² de bois

Nestlé crée donc, en 2000, Aquarel, une eau alimentée par plusieurs sources (Espagne, Belgique, Italie…), et obtient, en 2006, l’autorisation de pomper une autre nappe phréatique en vallée de Chevreuse pour la produire. Mais le hic, à Saint-Lambert-des- Bois, c’est que le site est peu propice à une logistique de masse. Nestlé, parangon du développement durable, obtient du préfet d’y aller à la hache et abat 4 600 mètres carrés de bois. Il lui faut une nouvelle route, une aire de 9 000 mètres carrés pour les camions et un nouvel entrepôt. « Pour refaire une toiture, on nous casse les pieds parce qu’on est dans un parc régional, et là on permet de construire un bât iment hideux à 500 mètres d’une église médiévale et d’un cimetière classés », râlent plusieurs associations de riverains et d’écologistes. Oui, mais c’est qu’il y a de la taxe professionnelle à récupérer pour cette commune de 500 habitants. « Nestlé apporte la moitié de notre budget », indique le maire, Jean- Pierre Le Metayer.
Une décision portée devant le tribunal administratif

Alors quand le géant helvète menace de plier les gaules faute d’une meilleure « flexibilité du site », la commune se plie aux désirs de la firme. L’ennui, c’est que l’édile a voulu aller aussi vite que les bulldozers de Nestlé. Il a pris une série d’arrêtés avant que Jean-Louis Borloo l’écolo n’ait donné son feu vert, via la commission des sites. De toute façon, un recours a bloqué la construction de l’entrepôt. Résultat, à la fin mars, le tribunal administratif, saisi par les associations, a retoqué trois permis délivrés par le maire. En attendant, les bouteilles sont stockées à l’air libre et prennent leur dose quotidienne de rayons UV…


Le maire hésite entre appel, nouveau permis dans les règles et négociation. « J’ai préservé la commune pendant des années, mais, avec la crise, il faut penser à l’emploi », plaide-t-il. Le plus ironique, c’est que les ventes d’Aquarel ne décollent pas. Nestlé envisagerait donc de remplacer la marque par une autre du groupe, qui cartonne dans le monde entier : Pure Life, « Pure vie ». Une source Pure vie dans un parc naturel régional ? Pas sûr que cela suffise à amadouer les écolos locaux.
niouze
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Message  spike Ven 23 Juil - 12:01



Nouveau contretemps dans la lutte contre la marée noire
12 réactions

Image diffusée le 22 juillet 2010 par le National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) d'une iimage satellite montrant la zone de basse pression sur les Bahamas. (AFP Ho)



L’arrivée imminente d’une tempête tropicale dans le golfe du Mexique a conduit jeudi à l’évacuation des hommes et équipements qui luttent contre la marée noire, retardant ainsi les opérations pour mettre un terme définitif à la pollution.

«En raison du risque que la tempête tropicale Bonnie fait peser sur la sécurité des quelque 2.000 personnes travaillant à la lutte contre la marée noire dans la zone du puits, nombre des bateaux et plateformes vont se préparer à évacuer», a indiqué Thad Allen, responsable des opérations de lutte contre la marée noire pour l’administration américaine, dans un communiqué.

«Cela inclut la plateforme de forage des puits de dérivation qui permettront de colmater définitivement le puits», a-t-il précisé.

Thad Allen a reconnu que cette évacuation pouvait «retarder les efforts visant à boucher définitivement le puits menés depuis plusieurs jours» mais, a-t-il ajouté, «la sécurité des personnes sur la zone est notre plus grande priorité».

Retard de deux semaines

L’évacuation de tous les bateaux et ingénieurs qui s’activent pour mettre en oeuvre les solutions destinées à boucher définitivement le puits endommagé -- le forage de deux puits de secours et une opération consistant à injecter un mélange de matières liquides et solides puis du ciment directement dans le puits -- retarderait de deux semaines ces travaux, avaient indiqué précédemment les autorités américaines.

Le dispositif, mis en place il y a une semaine et qui a permis de stopper provisoirement le flot de pétrole, pourra par contre rester en place et ainsi éviter une aggravation de la pollution, a indiqué Thad Allen.

L’amiral des garde-côtes Paul Zukunft avait annoncé dans la matinée une évacuation partielle de la flottille.

Le dispositif ayant bouché provisoirement le puits a déjà permis la raréfaction du brut dans le Golfe: les autorités américaines et BP qui récupéraient jusqu’à il y a quelques jours 25.000 barils de brut quotidiennement à la surface des eaux n’en ont collecté mercredi que 56 barils.

L’agence océanique et atmosphérique américaine (NOAA) a d’ailleurs annoncé jeudi la réouverture à la pêche d’un tiers de la zone du golfe du Mexique fermée après le début de la marée noire fin avril.

Et la Maison Blanche a indiqué que le président Barack Obama, son épouse Michelle et leurs deux fillettes se rendront en vacances en Floride le week-end du 14 août pour montrer leur solidarité avec les habitants des zones touchées.

Une étude publiée jeudi souligne que la marée noire pourrait faire perdre 22,7 milliards de dollars en recettes touristiques aux cinq Etats américains riverains dans les trois prochaines années.

Mais la marée noire modifie aussi un peu plus chaque jour les habitudes et pratiques du secteur pétrolier. Quatre grands groupes, les américains ExxonMobil, Chevron, ConocoPhillips et l’anglo-néerlandais Shell ont ainsi décidé de consacrer collectivement un milliard de dollars à la préparation d’un système de réponse commun aux futures éventuelles marées noires.

Un juge américain a aussi ordonné l’arrêt de travaux d’exploration offshore de pétrole et de gaz au large de la côte nord de l’Alaska, estimant que les études environnementales sur les conséquences de ce projet n’étaient pas suffisantes.

Les moratoires sur les forages en eaux profondes instaurés par l’administration Obama ont par ailleurs mis un coup d’arrêt quasi complet à l’exploration pétrolière dans la zone, ont indiqué des responsables de la Louisiane.

Ainsi, seuls quatre permis pour des forages en eaux peu profondes ont été délivrés depuis l’instauration du premier moratoire fin mai, contre 14 permis en moyenne par mois auparavant.

(Source AFP)

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Message  spike Sam 24 Juil - 22:42


Marée noire: l'alarme était désactivée

Une alarme qui aurait dû alerter les employés de la plateforme Deepwater Horizon d’une accumulation de gaz dans le puits, à l’origine de l’explosion qui a provoqué la marée noire, avait été désactivée des mois avant la catastrophe, a assuré vendredi un ancien employé.

L’alarme était dotée de lumières et de sonneries visant à avertir d’un feu ou d’un niveau anormal de gaz toxiques ou explosifs, a expliqué Mike Williams, chef des techniciens électroniques sur la plateforme, lors d’une audition devant les autorités américaines visant à déterminer les causes de l’explosion.

Risque de «fausses alertes»

M. Williams, qui a survécu à l’explosion de la plateforme le 20 avril ayant fait 11 morts, a assuré que les capteurs fonctionnaient, mais n’étaient pas programmés pour déclencher une alarme en cas d’urgence.

«Désactivé signifie que le capteur est actif et fonctionne (…), qu’il va transmettre les informations à un ordinateur, mais que cet ordinateur ne va pas déclencher d’alarme», a-t-il précisé.

Des responsables de la plateforme exploitée par le groupe britannique BP avaient demandé à ce que l’alarme soit désactivée car «ils ne voulaient pas que les gens soient réveillés à 3 heures du matin à cause de fausses alertes», a affirmé M. Williams.

Il a lui-même remarqué il y a un an que les alarmes ne fonctionnaient pas.

«Ce n’était pas un oubli»

Le propriétaire de la plateforme, Transocean, a contesté le témoignage de M. Williams, soulignant que la configuration de l’alarme était «intentionnelle» et conforme aux pratiques maritimes.

«Ce n’était pas un oubli concernant la sécurité ou une question de confort», indique le groupe dans un communiqué.

«Deepwater Horizon disposait de centaines d’alarmes individuelles détectant des incendies ou des gaz, toutes étaient testées, en bonne condition, non court-circuitées et contrôlées depuis le pont», ajoute Transocean.

Une telle organisation empêchait l’alarme générale de se mettre en route en cas de problèmes mineurs. «De fausses alarmes à répétition augmentent les risques et diminuent la sécurité de la plateforme», estime la compagnie.

(Source AFP)
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Message  niouze Mer 28 Juil - 13:28

A Fos-sur-Mer, « pourquoi tout le monde meurt d'un cancer ? »
Par Sophie Verney-Caillat | Rue89 | 25/07/2010 | 21H28


Comment vit-on dans « la zone la plus polluée de France » ? Mal. Des médecins dénoncent l'« omerta » sur la santé des habitants.




(De Fos-sur-Mer) Cette terre située entre Marseille et Camargue vit depuis quarante ans enserrée parmi les usines. Deux petites communes, Fos-sur-Mer et Port-Saint-Louis-du-Rhône, comptant 25 000 habitants et 17 500 emplois, étouffent plus que les autres.

Pas moins de douze sites Seveso (présentant un risque d'explosion, d'émission de gaz toxiques ou d'incendie) et quelque 62 sites industriels sont recensés à proximité des habitations à l'ouest de l'étang de Berre. (Téléchargez la fiche territoriale de
Fos-sur-Mer)

La fiche territoriale de Fos-sur-Mer et Port-Saint-Louis-du-Rhône.Industries chimique, pétrochimique, métallurgique, gazière… émettent des polluants surveillés en permanence (NOx, ozone, CO2, dioxyde de soufre notamment) et d'autres mesurés occasionnellement (dioxines, benzène, métaux, hydrocarbures aromatiques, composés organiques volatils…). L'ensemble forme un cocktail aux impacts certains sur la santé des riverains, mais d'une gravité ignorée.

En l'absence de surveillance fine de ces populations, difficile d'accéder à une vérité chiffrée. L'Agence Régionale de Santé PACA reconnaît « manquer de données précises »… les associations en réclament pourtant depuis huit ans.

Ce n'est pas une terre d'écolos : là-bas on est bien content de trouver du travail dans l'industrie, et on ne devient anti-usines que quand leurs fumées deviennent trop gênantes.

Particularité locale, le maire et ses administrés n'ont aucun pouvoir sur le territoire de leur commune (50% de Port-Saint-Louis et 80% de Fos), les permis de construire industriels sont délivrés par le port de Marseille. C'est lui et donc l'Etat (son directeur est nommé par décret en conseil des ministres) qui sont souverains.

Il faut un terminal méthanier supplémentaire pour accueillir le gaz importé de l'autre coté de la Méditerranée ? On rase un bout de la dernière plage naturelle de Fos.

Marseille n'arrive pas à imposer un nouvel incinérateur dans ses frontières ? Sa communauté urbaine l'implante à Fos.

Tant pis si le maire de la ville concernée est contre… Sur ces terrains, le local ne fait pas le poids face à Marseille et son port.
Pas de débat public alors que le plafond est dépassé

Daniel Moutet est employé du port autonome et n'a eu l'idée de défendre son environnement que lorsqu'on a voulu toucher à « sa » plage.

Il préside aujourd'hui l'Association de défense et de protection du littoral du
golfe de Fos et enrage de son impuissance à empêcher la mise en service de l'incinérateur début 2010, malgré huit ans d'opposition :

« On était peut-être 4 000 à se battre sur 92 000 habitants de la communauté de commune Ouest-Provence, le combat était inégal face à Gaudin. »

L'incinérateur de Fos-sur-Mer (Sophie Verney-Caillat/Rue89).Il garde en travers de la gorge le « déni de démocratie » qu'a constitué l'absence de commission particulière du débat public sur ce projet d'incinérateur :

« Normalement, ces débats sont déclenchés automatiquement à partir de 300 millions d'euros d'investissement. Là, le projet initialement présenté se chiffrait à 290 millions ! Au final, l'incinérateur aura coûté plus de 500 millions… »

Véronique Granier-Dolot, riveraine de Rue89, salariée de la communauté de commune, m'a invitée à venir à Fos pour comprendre :

« Pourquoi tout le monde meurt d'un cancer ? Pourquoi tout le monde a de l'asthme ? Pourquoi tous les couples sont comme moi suivis pour des problèmes de fertilité ? »

« Véro » est un peu « marseillaise » dans son expression mais ses questions traversent nombre d'habitants. Comme Sandrine, secrétaire de l'association, dont la fille de 16 ans a de multiples malformations. Les médecins expliquent « en rigolant » que « ça doit être les restes de Tchernobyl » et lui conseillent d'envoyer sa fille prendre l'air ailleurs.

La zone industrielle de Fos (D. Moutet)Pour comprendre, il faut des chiffres. Jacques Carle, bijoutier, que la multiplication des cancers chez des jeunes de son entourage a fini par affoler, a essayé de s'en procurer quand il a su que les poubelles de Marseille viendraient brûler dans son « paradis ». Il a créé un collectif Citoyen santé environnement de Port-Saint-Louis-du-Rhône et a réussi à se procurer des chiffres sur la mortalité par cancer à l'échelle des communes qui sont interdits d'utilisation faute d'accord de la Commission nationale informatique et liberté (Cnil), car le territoire est trop réduit.

En comparant ces chiffres à la moyenne départementale, il trouve une surmortalité de 11,4% des décès par tumeur, à Port-Saint-Louis-du-Rhône par rapport aux Bouches-du-Rhône, sur les années 2000-2002 et de 59,7% sur la période 2003-2005. L'Autorité Régionale de Santé (ARS) s'est penchée, à ma demande pressante sur ces chiffres, mais est restée très prudente : on ne peut pas « dire si ces évolutions sont statistiquement significatives ».
Le préfet : « Les ouvriers boivent et fument… »

Premier progrès à venir : l'ARS admet manquer de données précises et annonce la mise en place d'une « surveillance exhaustive de certains cancers peu fréquents, mais susceptibles d'être en lien avec l'environnement et les expositions industrielles, en particulier les hémopathies et les cancers des voies urinaires ».

Autre espoir, la comparaison des hospitalisations dans les communes du contour de l'étang de Berre et du golfe de Fos. Menée à la demande des associations, « ses résultats sont sans cesse reportés, les chiffres sont en train d'être pondérés », nous explique Jacques Carle.

Les riverains n'ont plus confiance dans la sincérité des autorités depuis que le préfet, en réunion publique en 2005 avait lancé : « Les ouvriers boivent et fument,
alors ce n'est pas étonnant qu'ils aient des cancers. »

Quand Jacques Carle interpelle l'administration sur les raisons des cancers, on lui répond que « toutes les usines sont aux normes ». (Voir la vidéo)



Des maladies dont les causes ne sont pas identifiables

Pour l'instant, impossible d'établir officiellement un lien entre la pollution et les cancers, et si un jour c'était le cas, qui paiera ? Comme le résume Véronique Granier-Dolot, avec lucidité :

« Si au moins on avait un problème comme l'amiante, ce serait simple : une cause, une pathologie, un responsable… Nous, comment prouver d'où viennent nos maux ? »

Pourtant, le docteur Vincent Besin, arrivé à Port-Saint-Louis avec son épouse, généraliste elle aussi, il y a huit ans, en provenance de Grenoble, constate que les gens sont « malades de la pollution ». Simple praticien sans engagement militant, il décrit ce qu'il a vu :

« La différence d'état sanitaire nous a sauté aux yeux. Ici, les patients ne connaissent que rarement la “paix naso-pharyngée” : on crache, on tousse, on se mouche toute l'année.

Nous avons aussi été frappés par le nombre de maladies auto-immunes, et des tableaux cliniques jamais clairs. Et puis le nombre de pathologies concentrées sur un seul individu. » (Voir la vidéo)



S'il sait que « la preuve scientifique [ndlr : du lien entre pollution et maladies], on ne l'aura jamais car il y a une multiplicité de facteurs », il qualifie la vie ici de « à haut risque » et hésite à en partir, notamment pour sa fille de huit ans.

Le Mistral, présent 150 jours par an, chasse-t-il le mauvais air ? Attention, prévient-il :

« Les gens pensent que ce vent fort est un permis à balancer des saloperies en l'air. Mais le reste de l'année, nous sommes dans un régime de brise, et les masses d'air tournent en rond autour de nous. C'est comme de fumer dans une pièce fermée. »

Cardiologue à Vitrolles et président de l'Association santé environnement France, le docteur Pierre Souvet réclame à cors et à cris des « registres cancer spatialisés » précis autour des zones concernées. En vain.

« On sait par exemple que les remboursements de médicaments pour des problèmes respiratoires et anti-allergiques sont supérieurs de 40% à la moyenne nationale, c'est un signe, non ? S'ils ne nous donnent pas ces registres, c'est bien qu'ils ont des choses à cacher. »

Lui n'hésite pas à affirmer que c'est « la zone la plus polluée de France devant le Grand-Quevilly près de Rouen ». A cette différence près qu'en Normandie, l'industrialisation ne connaît pas un renouveau, contrairement aux environs de Marseille, avec par exemple le projet Fos 2XL.
La qualité de l'air mauvaise près de la moitié de l'année

Pour savoir ce qu'il y a dans cet air, j'ai interrogé Airfobep, l'organisme qui surveille la qualité de l'air dans l'est des Bouches-du-Rhône. Son directeur, Jean-François Mauro, confirme que « les polluants que l'on mesure ont des impacts sur la santé », mais que ceux-ci, bien sûr, varient selon l'exposition des individus, leur âge, leurs prédispositions. Il précise ce qu'il mesure :

* Les particules en suspension : on considère qu'il ne faut pas dépasser la valeur réglementaire plus de 35 jours/an, sinon l'impact sur la santé est avéré. « Port-Saint-Louis tutoie déjà ce chiffre depuis début de l'année, et va les dépasser. »
* « C'est une des rares zones en France où on a encore des dépassements de seuil d'information pour le dioxyde de soufre. » Pour l'ozone, le seuil d'information des populations est régulièrement dépassé, comme dans tout le département.
* L'indice de la qualité de l'air est « bon » ou « très bon » entre 49% et 60% du temps, ce qui veut dire qu'il est « médiocre » à « très mauvais » entre 40% et 51% du temps.

Le directeur d'Airfobep résume :

« La spécificité de ce territoire est de cumuler sur peu d'espace tous les polluants. Des effets de ces cocktails sur la santé on ne sait pas encore grand-chose. C'est trop récent. »

Plage de Fos-sur-Mer (Sophie Verney-Caillat/Rue89).

Mais les mesures ne disent pas tout : elles sont faites à un instant t et pas sur 24 heures. Des incidents peuvent survenir au sein des usines sans que les riverains en soient informés, regrette Véronique Granier Dolot :

« On photographie des panaches de fumée et aux réunions de concertation avec l'industriel, bizarrement il n'a pas relevé tous les incidents.

Quand les enfants sont confinés dans une pièce à cause d'une odeur bizarre dans les cours d'école, les pompiers viennent sur place, repartent, mais jamais l'industriel ne s'explique sur ce qui s'est passé. »

Un « Institut éco-citoyen pour la connaissance des pollutions » vient d'être créé par la communauté de communes Ouest-Provence. Son but ? « établir la paix par la science en connaissant précisément ces pollutions, dire ce qu'on sait et souligner tout ce qu'on ne sait pas », selon son directeur, Philippe Chamaret.

Notre riveraine Véronique Granier-Dolot en appelle au plus haut niveau de l'Etat :

« Sarkozy a dit en présentant son plan cancer qu'il voulait mieux connaître les risques environnementaux. Nous on est des cobayes depuis 40 ans, alors que les chercheurs viennent nous observer, on ne demande que ça ! »
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Message  spike Sam 31 Juil - 15:20



La marée noire s'est évaporée

La pêche a été rouverte ce vendredi dans de larges parties du golfe du Mexique où elle était interdite depuis l’accident de la plateforme de forage Deepwater Horizon. Comme on peut le voir sur les cartes animées, du New York Times ou de USA Today, la nappe de pétrole émanant de la plateforme de BP a pratiquement disparu ces jours derniers. Depuis le 15 juillet, un entonnoir récupère tout le pétrole qui s’échappe encore du puits accidenté et les quelques 5 millions de barils précédemment déversés dans le golfe se sont comme miraculeusement évaporés. En visite dans le Mississippi, le tout frais nommé patron de BP (officiellement il ne doit prendre ses fonctions qu’en octobre) Bod Dudley a pu déjà annoncer le début de la « réduction » des efforts de ramassage de pétrole. BP restera dans le Golfe pour « restaurer la côte » a-t-il assuré, mais dans l’immédiat les nettoyeurs n’ont déjà plus grand chose à faire, estime Bob Dudley: « Il n’est pas trop tôt pour une réduction (des efforts, ndlr). Je ne pense pas que nous verrons encore du pétrole sur les plages. Et quand il n’y a pas de pétrole sur les plages, il n’y a sans doute pas besoin de gens pour aller et venir en combinaisons étanches ».

Pour éclairer ce miracle de l’évaporation du pétrole, nous sommes allés interroger ce vendredi deux professeurs de la Louisiana State University, à Baton Rouge. Mais qui dit deux professeurs dit... deux analyses différentes du même phénomène.

Au premier étage du bâtiment « Coast, Energy & Environment » de la LSU, le professeur Ed Overton, spécialiste de l’étude des marées noires, est étrangement optimiste. « Nous sommes ici en présence d’un pétrole de grande qualité et particulièrement léger, explique-t-il. Je pense que 40 à 50% de ce pétrole a pu s’évaporer ou être biodégradé dès la première semaine après son épanchement ». Grâce aux températures très élevées du Golfe du Mexique, et aux dispersants qui l’ont éparpillé, le reste du pétrole devrait aussi « disparaître » très vite, estime ce professeur : « Je serais étonné si d’ici fin septembre on voit encore du pétrole arriver sur les côtes ». L’usage massif, et très controversé, des dispersants, était donc plutôt un « bon choix», poursuit-il: « On a fait le choix de protéger les côtes, car c’est là que vivent et se reproduisent davantage d’espèces. Sur 7000 miles de marais, 200 à 300 miles ont été touchés par le pétrole. C’est beaucoup, mais cela aurait pu être bien pire sans les dispersants ».

Autant d’experts autant d’opinions… la règle ne vaut pas seulement en économie, elle s’applique visiblement aussi aux sciences naturelles. Car au deuxième étage du même bâtiment de la LSU, l'océanographe James Cowan ne digère pas l’usage des dispersants sur les poissons auxquels il a consacré toute sa carrière. « Le fait qu’on ne voit plus le pétrole ne signifie pas qu’il n’est plus là », rappelle-t-il. Le pétrole est encore là mais sous la surface, invisible le plus souvent à l’œil nu, explique James Cowan, montrant sur son ordinateur des photos de récifs, situés à quelques dizaines de kilomètres du puits accidenté, couverts de petites boules noires suspectes. « Nos analyses ne sont pas terminées, mais je pense qu'il s'agit bien de pétrole. Et on voit l’effet aussi sur les coraux, dit-il montrant certains d'entre eux qui semblent étrangement décolorés: "Là encore, nos données doivent encore être analysées, mais il semble bien que ce soit l’effet du pétrole qui tue ces coraux ». Ce qui inquiète le plus le professeur Cowan, ce ne sont d’ailleurs pas les effets immédiats, les animaux tués par le pétrole (lesquels n'ont d’ailleurs pas été retrouvés en grand nombre) « Ils ont disparu au large ou ont été mangés, sans qu’on les voie». « Ce que je redoute le plus, explique-t-il, ce sont les effets à long terme de cette marée noire : les générations de crevettes ou de poissons qui seront moins nombreuses à se reproduire ou qui auront une croissance moindre, les rendant plus vulnérables. Mais il faudra des années pour mesurer tous ces effets". Interviews complètes, et reportage, à lire lundi dans Libération… si du moins le reste de l’actualité ne vole pas la vedette à nos résidus de pétrole.
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Message  niouze Mar 3 Aoû - 19:37

Etes vous prêts à boire le lait d'une vache clonée ?
Par Marie Telling | Rue89 | 03/08/2010 | 16H56


En Grande-Bretagne, l'affaire fait scandale : un éleveur laitier anglais a reconnu introduire, dans sa production journalière, du lait de vache née de parents clonés. Cette révélation, parue dans un article du New York Times le 29 juillet, soulève des questions juridiques, éthiques et sanitaires concernant l'utilisation d'aliments issus d'animaux clonés et de leur descendance.

Seuls les meilleurs animaux étant sélectionnés pour le clonage, l'intérêt de cette production réside dans la qualité supérieure de la viande et du lait des vaches clonées et de leurs descendants.

Ainsi, certains éleveurs américains n'ont pas manqué d'être séduits par la possibilité de « produire cloné ». On compterait aujourd'hui plusieurs milliers de vaches clonées aux Etats-Unis. Toutes ne sont pas destinées à finir dans les assiettes américaines, déjà généreusement garnies en aliments OGM. Le coût d'un tel animal semble, pour l'heure, être un frein non-négligeable au développement de ce mode de production.

Plus près de nous, au cœur de l'espace économique européen, la Suisse se distingue avec quelques centaines de vaches nées de parents clonés utilisées pour leur lait et leur viande.
Vide juridique en Europe sur la descendance des animaux clonés

Le fait divers anglais constitue une première dans l'Union européenne. Les médias du pays s'emballent et selon la BBC, la Food Standard Agency a ouvert une enquête. Pourtant, le caractère illégal de l'action de ce fermier anglais n'est pas formellement établi, le texte européen en vigueur sur les « novel food » offrant une brèche juridique considérable.

L'utilisation des produits issus d'animaux clonés est actuellement encadrée par cette réglementation qui prévoit que tout nouvel aliment issu d'un animal cloné doit subir une procédure d'évaluation complexe avant son introduction sur le marché européen. A ce jour, aucune procédure de ce genre n'a été entreprise par un éleveur ou producteur européen.

Le Parlement européen a cependant récemment pris les devants, et s'est prononcé pour l'interdiction pure et simple des aliments clonés. Cet avis devrait normalement être entériné par une directive européenne.

Mais, plus qu'une brèche, c'est un vide juridique qui apparaît lorsque l'on découvre que le texte européen de 1997 sur les « novel food » ne prévoit aucune disposition concernant les animaux nés de parents clonés et exclut de son champ d'application « les aliments et ingrédients alimentaires obtenus par des pratiques de multiplication ou de reproduction traditionnelles ».
Lepage : « De sérieuses questions sur le bien-être de l'animal »

Face à ce vide juridique, la France et la plupart des pays membres de l'Union européenne, plaident en faveur d'un moratoire sur tous les aliments issus d'animaux clonés et de leur descendance. Ainsi, alors que les Etats-Unis permettent depuis 2008 la commercialisation de la viande et du lait issus des descendants de vaches clonées, l'Europe choisit d'appliquer le principe de précaution.

L'enjeu du débat semble se situer à un double niveau sanitaire et éthique. Selon les parlementaires européens, les recherches effectuées, concluant à l'absence de risques sanitaires chez ces produits, ne sont pas fiables. En outre, le bien-être de l'animal est fortement compromis par de telles pratiques, en raison des nombreuses fausses-couches et morts prématurées provoquées par le clonage.

Corinne Lepage résumait récemment cette position dans un article du New York Times :

« Même si aucun danger en matière de sécurité n'a encore été identifié concernant la viande produite par des animaux clonés, cette technique soulève de sérieuses questions sur le bien-être de l'animal, la réduction de la biodiversité ainsi que des préoccupations éthiques. »

Aucun cas similaire à celui de notre fermier anglais n'a encore été relevé en France. Quant aux animaux nés de parents clonés présents sur le sol français, officiellement, il n'y en a aucun puisque l'importation d'embryons et de sperme issus de ces animaux est interdite. Le jour où nous boirons du lait de vache clonée semble encore assez éloigné.
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Message  spike Mar 3 Aoû - 23:26


Le pétrole ne se répand plus... mais la marée noire s'aggrave encore
Cette fois-ci encore, l’administration Obama a choisi le moment où les nouvelles du Golfe du Mexique sont plutôt encourageantes (BP doit commencer ce mardi l’obstruction définitive du puits Macondo, qui fuit depuis le 20 avril)… pour annoncer que cette marée noire a été encore plus grave qu’elle ne l’estimait précédemment. Pour la troisième fois au moins, le groupe d’experts chargés par Barack Obama d’estimer combien de pétrole s’est répandu dans le Golfe a révisé ses chiffres à la hausse. Au total, ce sont 4,9 millions de barils (779 millions de litres) qui se sont échappés (parmi lesquels 800 000 barils ont pu être récupérés), ont annoncé hier ces experts officiels.

BP aurait ainsi égalé ou même dépassé le record de Saddam Hussein qui avait –intentionnellement- déversé en 1991 un total de 4 à 6 millions de barils de pétrole dans le Golfe Persique, en point d’orgue de la guerre du Golfe.

Pour mémoire, les autorités américaines avaient d’abord prétendu que l’accident de la plateforme Deepwater Horizon laissait échapper 1000 barils de pétrole par jour, puis 5000, puis « 12 à 19 000 », puis « 35 à 65 000 ». La nouvelle estimation, donnée ce lundi, fait état de 53 000 barils en juillet (juste avant que le puits ne soit recouvert d’un entonnoir, le 15 juillet) et 62 000 barils au début de la fuite. Les experts officiels disent avoir là considérablement affiné leur analyse, mais s'autorisent encore une marge d'erreur de "plus ou moins 10%" et se réservent la possibilité de préciser encore leurs chiffres.

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Message  spike Mer 4 Aoû - 14:08


BP annonce avoir réussi à boucher la fuite de pétrole

L’opération «static kill» destinée à colmater définitivement le puits de pétrole à l’origine de la marée noire dans le golfe du Mexique a atteint «l’objectif souhaité», a annoncé BP mercredi.

«La pression du puits est à présent contenue par la pression hydrostatique des boues injectées, ce qui était l’objectif souhaité de l’opération static kill», a déclaré le groupe dans un communiqué.

Le procédé «static kill» consiste à injecter des boues de forage pour condamner le puits de pétrole. Ce succès intervient 106 jours après l’explosion et le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon fin avril qui ont provoqué la pire marée noire de l’histoire des Etats-Unis.

Quelque 4,9 millions de barils, soit 780 millions de litres, se sont échappés du puits, mettant en péril le riche écosystème des cinq Etats côtiers du golfe du Mexique et menaçant l’économie locale.

BP a précisé que les ingénieurs avaient injecté des boues durant huit heures avant de déterminer que la pression était stable.

«Le puits est sous surveillance, selon la procédure, pour s’assurer que la pression reste stable», a précisé le groupe.

«De nouvelles injections de boues seront nécessaires ou pas en fonction des résultats observés pendant la surveillance», a ajouté BP.

La collaboration avec l’amiral Thad Allen, chargé de la lutte contre la marée noire pour le gouvernement américain, va se poursuivre, a indiqué le groupe, «pour déterminer la prochaine étape, où nous déciderons si nous injectons du ciment dans le puits par la même voie».

(Source AFP)
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Message  niouze Ven 6 Aoû - 19:44

GUERRE EN IRAK
Une troublante hausse des cancers à Falloujah

Par Marc Vignaud


Les images sont difficilement soutenables. Une petite fille à double tête, un petit garçon à l'abdomen surdimensionné, des bébés atteints d'une maladie grave de peau... Tous ces cas enregistrés à Falloujah ont été rapportés par plusieurs médias internationaux. [urol=http://news.sky.com/skynews/Home/World-News/Sky-News-Returns-To-Fallujah-Lisa-Holland-Revisits-The-Children-Born-With-Deformities/Article/200908415371946]voir par exemple ici[/url]Depuis 2004, quand cette ville du centre de l'Irak a été le théâtre d'une bataille sans merci entre insurgés et Américains, les témoignages de familles frappées par des cancers ou la mort précoce d'un enfant difforme se multiplient. Au point que certains font le lien avec l'offensive américaine, tandis que le doute persiste sur la nature des armes utilisées.

Une étude publiée fin juillet 2010 par l'International Journal of Environnemental Research and Public Health pourrait leur permettre d'étayer leurs accusations. Mené entre autres par le professeur Chris Busby, professeur associé à l'Université d'Ulster, ce travail valide l'hypothèse d'une mortalité infantile et des cancers anormalement élevés à Falloujah, entre 2005 et 2009. En s'appuyant sur un questionnaire rempli par 4.843 personnes de la ville, les auteurs pointent des chiffres bien supérieurs à ceux constatés en Égypte et en Jordanie. Le risque relatif de cancer est 4,22 fois plus élevé dans la ville irakienne que dans les pays voisins, et 12,6 fois plus important pour les moins de 14 ans ! Pire, les types de cancer constatés sont similaires à ceux développés par les Japonais à Hiroshima après la Seconde Guerre mondiale... Quant à la mortalité infantile, elle est 4 fois plus forte à Falloujah que dans les États comparés depuis 2006. Et, comme à Hiroshima, après le largage de la bombe A, le nombre de naissances de garçons a plongé parmi les enfants de 0 à 4 ans dès 2005. Un dernier élément qui permet d'identifier l'année de la bataille de Falloujah, en 2004, "comme l'année de la contamination environnementale", selon les auteurs de l'étude.

La piste de l'uranium appauvri

Le travail des chercheurs "n'éclaire pas sur l'agent déclencheur de l'augmentation du nombre de maladies". Mais il pose de fait la question. Il va jusqu'à évoquer l'hypothèse de l'uranium appauvri, un composant radioactif qui pourrait avoir été employé par l'armée américaine au cours des combats à Falloujah. Le Pentagone n'a jamais répondu clairement à ceux qui l'accusent d'y avoir eu recours sous la forme de bombes "anti-bunkers". De quoi alimenter les soupçons.

Par le passé, l'utilisation de l'uranium appauvri lors d'opérations militaires a déjà été sujet à polémique. Ce composant est accusé d'être à l'origine de maladies et de décès de plusieurs soldats déployés en ex-Yougoslavie, notamment en Bosnie en 1995 et au Kosovo en 1999, ou encore en Irak, lors du premier conflit. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a même recommandé, en 2008, un suivi des zones touchées par ces armes et leur éventuelle dépollution quand le niveau de contamination constaté s'avère "inacceptable". L'OMS souligne également la fragilité des enfants face à ce type de contamination.

Reste que l'utilisation des armes à l'uranium appauvri est parfaitement légale. Aucun texte international n'interdit d'avoir recours à des armes qualifiées de "conventionnelles". L'armée française se réserve d'ailleurs le droit de s'en servir pour leur capacité unique à "percer les blindages les plus résistants" même si, affirme le ministère de la Défense, elle "n'a jamais eu recours à ces munitions à base d'uranium appauvri sur les théâtres d'opérations sur lesquels elle est déployée".
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Message  niouze Dim 8 Aoû - 12:53

Glissements de terrain en Chine: au moins 127 morts et 2.000 disparus

De Allison JACKSON (AFP) – Il y a 6 heures

PEKIN — Au moins 127 personnes ont été tuées et 2.000 sont portées disparues après des glissements de terrain dans le nord-ouest de la Chine, causés par de fortes pluies, a annoncé dimanche Chine Nouvelle, alors que le pays est confronté à ses pires inondations depuis dix ans.

Le Premier ministre Wen Jiabao, arrivé dimanche après-midi dans la province montagneuse sinistrée, ainsi que le président Hu Jintao ont appelé les équipes de secours à tout faire pour sauver des vies.

Les glissements de terrain se sont produits samedi soir dans la province à population majoritairement tibétaine du Gansu, après de fortes précipitations, a précisé Chine nouvelle, citant Mao Shengwu, le responsable de la préfecture touchée. Ils ont affecté quelque 50.000 personnes.

Près de 3.000 soldats et une centaine de membres du personnel médical ont été déployés pour participer aux opérations de recherche et de secours ralenties par les rivières de boue et de débris, a indiqué de son côté la télévision d'Etat. Les équipes de secours, qui ne peuvent utiliser de moyens lourds, en sont réduites à travailler à la pelle et à mains nues pour fouiller la boue à la recherche de survivants, selon Chine Nouvelle.

Quelque 680 personnes ont été secourues, dont plusieurs réfugiées sur le toit d'une maison, selon les médias. Au total, 20.000 personnes du district touché, celui de Zhouqu, ont été évacuées, alors qu'au moins un village a été entièrement enseveli, selon les médias d'Etat.

Des glissements de terrain ont déversé de la boue, des maisons et toutes sortes de débris dans une rivière baignant le district, la faisant sortir de son lit, selon les autorités locales.

"Les eaux de la rivière Bailong ont ensuite inondé les berges et de nombreuses personnes ont été prises au piège", a déclaré à l'agence Diemujiangteng, le responsable du district. "Maintenant la boue est devenue le problème numéro un pour les opérations de secours", a-t-il dit, elle "est trop épaisse pour qu'on puisse marcher ou passer en voiture".

Certaines rues ont été envahies d'une couche de boue pouvant atteindre un mètre, a précisé Chine Nouvelle.

La télévision d'Etat a montré des habitants marchant dans des rues recouvertes de boue, des voitures partiellement ensevelies, des immeubles détruits ainsi que des soldats pelletant la boue à la recherche de disparus. "Quelqu'un a dit que le 5e étage de mon immeuble a été submergé. Les gens s'affairent à rechercher des proches ou des amis", a déclaré Li Tiankui, un habitant, cité par l'agence.

Quelque 300 maisons ont été ensevelies par les glissements, qui ont détruit des ponts et des routes, rendant les secours difficiles tandis que les télécommunications, l'eau et l'électricité ont été coupés, selon les médias.

Le niveau d'eau a commencé à baisser dans la vallée, les autorités ayant détruit à l'explosif les débris qui obstruaient la rivière, selon China News Service et Chine Nouvelle.

La zone est la dernière région en date du pays à essuyer des pluies torrentielles, qui, depuis le début de l'année, ont fait plus de 2.100 morts ou disparus et provoqué l'évacuation de 12 millions de personnes.

Les pluies diluviennes, qui ont surtout touché les régions du Sud, du centre et plus récemment du Nord-Est, ont provoqué les pires inondations depuis dix ans dans le pays.

Quelque 1,4 million de maisons ont été détruites et les dégâts sont évalués à 275 milliards de yuans, soit plus de 30 milliards d'euros. Dans le nord-est, des villes entières sont inondées et le niveau des rivières à la frontière avec la Corée du Nord a atteint un seuil critique.

La navigation a été suspendue sur la rivière Yalu, frontalière avec la Corée du Nord où les inondations ont détruit des ponts, routes et nombreuses habitations, selon les médias officiels.

Selon l'agence météorologique chinoise, le nord-est du pays devait à nouveau être touché dimanche par des pluies torrentielles. En août 2007, au moins 600 personnes avaient péri ou disparu dans des inondations considérées comme les pires de la décennie.
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Message  niouze Lun 16 Aoû - 12:19

La canicule en Russie favorise les inondations au Pakistan
Par Renat Künzi | Swissinfo.ch | 11/08/2010 | 15H58


Une zone de haute pression sur la Russie et des pluies au Pakistan, dans des proportions exceptionnelles : la combinaison de deux phénomènes explique les deux catastrophes, selon la chercheuse Olivia Romppainen.

Les Russes suffoquent sous la fumée des incendies tandis que le Pakistan connaît des inondations « pires que le tsunami », selon Maurizio Giuliano, porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha).

Le Pakistan compte ses morts : 1 600 en deux semaines, 165 en Inde voisine, et 500 000 sans-abri dans la seule région du Pendjab. Plus de 10 millions de personnes sont touchées par la catastrophe.

En Russie, les températures descendent à peine en dessous de 40°C. Des villages entiers ont pris feu, tout comme des forêts et de vastes étendues de terres. Plus de 50 personnes ont déjà perdu la vie. Moscou, entre autres, étouffe sous un smog extrêmement malsain.
« Combinaison malheureuse de deux phénomènes »

Or il y a un lien « dynamique » entre ces deux catastrophes. C'est ce qu'explique Olivia Romppainen-Martius de l'Institut pour l'atmosphère et le climat de l'Ecole polytechnique fédérale (EPF) de Zurich.

Ce lien, c'est le « jet stream ». Ce courant se transforme en vents très forts au-dessus du Pakistan. Leur vitesse augmente en direction de l'Est et vont balayer l'Himalaya. Or la canicule russe, avec ses masses d'air chaud, renforce ce jet stream, explique Olivia Romppainen, interrogée par SwissInfo. Dans la région où le jet stream se forme, des masses d'air plus fortes sont tirées vers le haut.

A cet endroit-là, juste au-dessus du Pakistan, une nouvelle anomalie se produit :

« Cette année, les moussons avaient amené énormément d'humidité vers le Nord de l'Inde et du Pakistan. En montant, ces masses d'air humides ont provoqué les fortes pluies. »

De façon simplifiée, on peut dire que le Pakistan est à l'intersection, lourde de conséquences, entre un jet stream venu du Nord et la mousson exceptionnellement forte provenant du Sud. Olivia Romppainen parle d'une « combinaison malheureuse de ces deux phénomènes ».

Les experts ne peuvent en revanche pas se prononcer sur les raisons de cette « rencontre ». Est-ce le hasard ou la conséquence d'autres facteurs, tels que réchauffement climatique ? Olivia Romppainen ne se prononce pas. Pour connaître les futures évolutions du climat, il faut faire de nombreuses recherches modélisées, ajoute la chercheuse.
Toujours davantage d'événements extrêmes

Ces modèles permettent déjà aux chercheurs de prévoir que le nombre d'événements extrêmes va augmenter en raison du réchauffement climatique. Hasard ou non : aussi bien à Moscou, avec ses 40°C, qu'au Pakistan, où le thermomètre est monté jusqu'à 53,5°C en mai, ce sont des records qui ont été enregistrés.

Olivia Romppainen est également sûre que les fortes précipitations qui touchent actuellement le Nord-Ouest de la Chine, semant la mort et la désolation, ont été déclenchées par la rencontre entre le jet stream et la mousson. C'est aussi le cas des inondations qui viennent de provoquer huit morts en Allemagne, en Pologne et en Tchéquie.

Dans ce dernier cas, la climatologue parle d'une « situation météorologique typique 5b » qui peut conduire, en été particulièrement, à des fortes pluies en Europe. Elle rappelle les catastrophes de 2002 sur l'Oder et de 2005 en Suisse.

La dénomination « 5b » ou « Vb » est employée par les météorologues pour décrire une région de basse pression stationnaire qui permet l'accumulation de beaucoup d'humidité durant plusieurs jours, en provenance de la Méditerranée ou de mer Noire.

Si les chercheurs hésitent à attribuer les inondations au changement climatique, les réassureurs, eux, sont sûrs de leur diagnostic : selon les analystes de la société Münchener Rück, les phénomènes météorologiques actuels forment, dans l'ensemble, une chaîne d'indices suffisamment claire pour qu'on puisse les voir comme les manifestations du changement climatique.
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Message  niouze Mer 18 Aoû - 11:25

Les barrages menacent l'existence des peuples indigènes
Par Jenny Joussemet | Blogueuse | 16/08/2010 | 16H00

Dans son nouveau rapport, l'ONG Survival International dénonce les impacts dévastateurs de la construction de barrages à travers le monde sur les peuples indigènes et leur environnement.

Présentés comme une solution au changement climatique et à la demande croissante d'électricité, les mégabarrages séduisent de plus en plus d'Etats. Ces projets de grande envergure ne sont cependant pas sans conséquences.
Des impacts environnementaux et humains considérables

En freinant les crues naturelles des fleuves, ces constructions bouleversent les habitudes migratoires des poissons, principal aliment de certaines populations autochtones. Des surfaces de terres agricoles, de forêts ou même d'espaces urbanisés sont également noyées.

A titre d'exemple, Survival souligne qu'une fois la construction du barrage Gibe III achevée dans la vallée de l'Omo, plusieurs peuples indigènes d'Ethiopie deviendront dépendants de l'aide alimentaire. Ce barrage menace les conditions de vie de 500 000 personnes dans le Sud de l'Ethiopie et le Nord du Kenya.

L'impact le plus considérable des barrages reste en effet le déplacement des populations. Ainsi, la Commission mondiale des barrages rappelait dans son rapport Dams and Development (2000) que pour construire les 45 000 barrages en place à ce moment-là sur l'ensemble de la planète, 40 millions à 80 millions de personnes avaient déjà dû être évacuées.

Ce même rapport constatait que :

« Les grands barrages ont eu des répercussions graves sur la vie, les moyens de subsistance, les cultures et l'existence spirituelle des peuples indigènes et tribaux. »

La commission recommandait ainsi :

« Lorsqu'il s'agit de projets concernant les peuples indigènes et tribaux, de tels processus [doivent être] guidés par leur consentement libre, préalable et éclairé. »

Non respect du droit des peuples indigènes

Mais les bonnes pratiques, notamment édictées par la Banque mondiale, n'ont à ce jour pas de caractère contraignant. De fait, peu d'investisseurs respectent les droits des peuples indigènes, garantis entre autres par la Convention 169 de l'Organisation internationale du travail. Les populations concernées par ces projets sont en réalité rarement consultées.

Par conséquent, ce sont aujourd'hui près de 300 000 indigènes qui seraient directement affectés par les barrages. Au Brésil, certaines tribus n'ayant jamais eu de contact avec le monde extérieur se voient même menacées de disparition par les centrales hydroélectriques de Jirau et de Belo Monte.

Selon Survival International, la Banque mondiale finance à elle seule 211 projets dits « de développement » pour un montant de 11 milliards de dollars. Si des banques régionales de développement (la Banque européenne d'investissements, la BNDES brésilienne, la Banque africaine de développement) financent également une grande partie de ces ouvrages, c'est désormais la Chine qui en est le plus gros investisseur
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Message  Lib Sam 21 Aoû - 13:24

Samedi 21 août 2010
A partir d’aujourd’hui, la planète vit à crédit


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Comment sensibiliser le public aux enjeux environnementaux cruciaux sans passer pour l’éternel rabat-joie de service ? C’est la question que se posent quotidiennement les écologistes. L’une des solutions : simplifier la complexité des problèmes en diffusant un message de communication global et percutant.

C’est le but du “Jour du dépassement” (Earth Overshoot Day), qui tombe cette année ce samedi 21 août. Calculé tous les ans par l’ONG Global Footprint Network, il a pour but de déterminer le moment où l’humanité vit à crédit, après avoir consommé la quantité de ressources naturelles que la nature peut produire en une année.



“Il aura fallu moins de neuf mois pour épuiser le budget écologique de l’année 2010. Si vous dépensez votre budget annuel en neuf mois, vous allez probablement être extrêmement inquiet : la situation n’est pas moins grave quand il s’agit de notre budget écologique”, alerte le président de l’ONG, Mathis Wackernagel. Pour inverser la tendance, il n’y a qu’une solution, selon l’écologiste : “Arriver à ce que la population mondiale commence à décroître. Les gens pensent que ce serait terrible. Pour nous ce serait en fait un avantage économique. C’est un choix mais on n’en veut pas encore.”

En 1960, la planète consommait seulement la moitié de ses ressources. A partir de 1987 - date à laquelle a été publié le rapport Brundtland sur le développement durable - le rapport entre la consommation mondiale et la biocapacité s’est inversé et ne cesse de se réduire depuis. Les hommes consomment aujourd’hui 50 % de ressources naturelles de plus qu’il y a trente ans, avec environ 60 milliards de tonnes de matières premières par an, d’après un rapport des Amis de la Terre.

En 2009, le Jour du dépassement avait été fixé au 25 septembre, soit un mois plus tard que cette année. Mais on ne peut pour autant pas en conclure que notre consommation a à ce point augmenté en un an, a expliqué Mathis Wackernagel. “C’est juste que cette année, on a révisé toutes nos données et on s’est rendu compte que jusqu’ici, on avait surestimé la productivité des forêts et des pâturages : en clair, on avait exagéré la capacité de la Terre à se régénérer et à absorber nos excès.”

Si ce message se révèle plutôt efficace, il pose toutefois la question de la méthode de calcul pour parvenir à un jour si précis, en englobant des problèmes aussi divers que la destruction des forêts primaires, la fonte des glaciers ou le déclin de la biodiversité. La solution, selon l’ONG, réside dans la notion d’“hectare global”. Cette unité, qui sert aussi de base à la définition d’empreinte écologique, représente la biocapacité d’un hectare moyen, à savoir un hectare avec une capacité de production de ressources et d’absorption de déchets correspondant à la moyenne mondiale.

Comme elle l’explique, l’ONG utilise plus de 5 400 données de 200 pays, mises à jour chaque année et provenant d’organismes internationaux reconnus (FAO, division des statistiques de l’Onu, GIEC ou encore Agence internationale de l’énergie).



Et vous, que pensez-vous de cette façon de communiquer sur l’environnement ? Est-ce que ce genre de messages vous interpelle et vous fait réfléchir ou au contraire vous agace de par la simplification des problèmes qu’il entraîne ?
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Message  spike Lun 23 Aoû - 18:01

Je trouve ce concept intéressant, mais le fait que la population décroisse paraît pas être la bonne solution.
Parce que la population mondiale vieillit et que si on restreint les natalité bah à long terme l'Homme n,e pourra plus subvenir à ses besoins, les gens remplaçants les vieux.
Sinon on peut euthanasier les gens lorsqu'ils ont atteint 67 ans... Wink
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Message  niouze Lun 23 Aoû - 20:21

la population vieillit ....dans le monde occidentale , je suis pas sur qu'on vivent vieux en afrique ou dans certain pays d'amerique du sud
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Message  spike Mar 24 Aoû - 1:36

niouze a écrit:la population vieillit ....dans le monde occidentale , je suis pas sur qu'on vivent vieux en afrique ou dans certain pays d'amerique du sud

Ah ouais c'est vrai, merde....
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Message  Lib Mar 24 Aoû - 3:47

Rien qu'en Europe, il y a des ethnies qui vivent 20 ans de moins que le reste de la population. Les roms par exemple. Moyenne d'age pour un homme rom 55 ans.
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Message  spike Mar 24 Aoû - 23:00


L'électricité solaire rachetée moins chère par EDF

C'est la traduction concrète du «problème de surchauffe» du secteur photovoltaïque évoqué fin juillet par le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo. A compter du 1er septembre, le tarif de rachat par EDF de l'électricité produite à partir de panneaux solaires va baisser de 12%. Mais cette baisse ne concernera pas les particuliers, annonce le gouvernement.

«Cet ajustement permet d'éviter les effets d'aubaine spéculatifs et résulte de la diminution des coûts des équipements photovoltaïques, qui représente environ la moitié du coût des projets», indiquent les ministères de l'Energie et de l'Economie, dans un communiqué commun.

Deuxième baisse en huit mois

Les propriétaires de panneaux solaires peuvent revendre l'électricité qu'ils produisent à EDF à un tarif préférentiel qui permet de soutenir le développement de cette filière.

Le niveau du tarif de rachat est fixé par un arrêté des ministères de l'Energie et de l'Economie.

Ce mécanisme de rachat de l'électricité photovoltaïque est financé par l'ensemble des consommateurs, par le biais d'une taxe (Contribution au service public de l'électricité, CSPE), réglée avec la facture d'électricité.

C'est la deuxième fois en huit mois que le gouvernement décide de modifier le niveau de ces tarifs.

En avance sur les objectifs du Grenelle

Selon les deux ministères, la puissance du parc de panneaux solaires français a été multiplié par 10 en deux ans, passant de 81 mégawatts fin 2008 à «850 MW fin 2010», selon le communiqué.

En outre, «les projets déposés à ce jour représentent plus de 3.000 MW. La France est donc très largement en avance sur la mise en oeuvre des objectifs du Grenelle de l'Environnement (1.100 MW installés fin 2012, ndlr)», ajoute le communiqué du gouvernement.

La baisse des tarifs va s'appliquer à toutes les catégories de producteurs (centrales solaires aux sol, panneaux intégrés au bâti, etc.), sauf aux petits producteurs «résidentiels».

Une «adaptation» du système de régulation en préparation

La dernière modification des tarifs, intervenue en janvier, avait donné lieu à de vives réactions des professionnels du secteur, inquiets pour l'avenir de leur filière.

Les agriculteurs, pour qui la production d'électricité constitue un complément de revenu, avaient alors été en partie épargnés par la baisse des tarifs.

Afin d'éviter de nouveaux emballements spéculatifs, le gouvernement annonce une qu'une «adaptation» du système de régulation des tarifs de rachat, qui «doit devenir plus réactif au développement de la filière», sera «préparée à l'automne en concertation avec l'ensemble des acteurs du secteur».

(Source AFP)
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