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Message  ivo Mar 17 Mai - 18:34

Des consultations médicales toujours plus chères ?
FRANCE INFO - 16:22
L’assurance maladie s’inquiète des hausses de tarifs de certains médecins. Selon sa dernière étude publiée aujourd’hui, les dépassements d’honoraires sont de plus en plus élevés. Ils ont été multiplié par 2 en 20 ans chez les spécialistes. Lesquels facturent en moyenne 50% de plus que le tarif remboursé par la sécurité sociale.
L’assurance maladie s’est fixée pour objectif d’arrêter ce qu’elle considère comme une "dérive". A savoir le fait que de plus en plus de spécialistes passent en secteur 2. Une catégorie qui leur permet de fixer eux même leurs honoraires. 6 sur 10 y sont venus en 2010, et notamment 84% des ORL.

Or un grand nombre d’entre eux n’hésitent pas à sur-facturer leurs consultations. Au palmarès des médecins les plus gourmands : les gynécologues-obstétriciens facturent 80% de plus que le tarif de la Sécurité sociale.

Au total en 2010 le montant des honoraires remboursables s’est élevé à 18,4 milliards d’euros et les dépassements à 2,5 milliards, ce qui a représenté 17% des honoraires des spécialistes en général et 32% des chirurgiens en particulier.

Le dépassement moyen est passé entre 1990 et 2010 de 25% à 54% du tarif que la Sécu prend en compte pour ses remboursements. Les explications de Julie Bloch-Lainé (1'20")

L’assurance maladie s’inquiète du sort des patients. Difficile en effet de "marchander" avec son chirurgien à la veille d’une intervention. Pour remédier à cette situation la Sécu souhaite la mise en œuvre du secteur dit "optionnel", signé en 2009 avec engagement commun des représentants des médecins libéraux et des organismes complémentaires, une solution qui n’a pas eu le succès escompté.
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Message  ivo Mar 17 Mai - 18:53

Mediator : l'effarante boîte à mensonges
http://www.lepoint.fr/societe/mediator-l-effarante-boite-a-mensonges-16-05-2011-1331449_23.php
EXCLUSIF. Les visiteurs médicaux des laboratoires Servier s'appuyaient sur un document truffé d'omissions.

C'est un document de 45 pages, rédigé par les laboratoires Servier en 2008, dont s'inspiraient les visiteurs médicaux pour répondre aux questions posées par les médecins prescripteurs. Un document parvenu ce week-end aux gendarmes de l'OCLAESP (Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique) et que ces derniers lisent avec grand intérêt. "Une effarante boîte à mensonges", résume Irène Frachon, la pneumologue brestoise qui, la première, rendit public le scandale du Mediator, cet adjuvant antidiabétique, massivement prescrit pour maigrir, tardivement interdit à la vente, car soupçonné d'avoir provoqué des valvulopathies, une maladie des valves cardiaques parfois mortelle.

À lire ce document, on comprend que les médecins étaient induits en erreur, ou tout au moins, fort insuffisamment informés par le fabricant du Mediator. Ainsi, imaginons qu'un praticien scrupuleux demande ce qu'il y aurait de commun entre le Mediator (principe actif : benfluorex) et l'isoméride (principe actif : fenfluramine), un autre médicament Servier interdit depuis 1997 pour toxicité cardiovasculaire justement. La réponse est à lire page 43 : "Mediator se distingue radicalement des fenfluramines tant en termes de structure chimique que de voies métaboliques." Or, Servier ne peut alors ignorer que le Mediator et la fenfluramine partagent une structure chimique semblable, aboutissant à la production à fortes concentrations dans l'organisme d'un poison puissant, la norfenfluramine. Le caractère toxique de la norfenfluramine pour les valves du coeur fut établi, en 2000, par la presse scientifique américaine. D'ailleurs est-il fait mention de la norfenfluramine, qui apparaît à des taux sanguins élevés après absorption du Mediator, dans ce document ? Pas un mot page 6 et page 43, consacrées au métabolisme de la molécule. Silence surprenant.

Détournement

En prescrivant du Mediator, y a-t-il un risque de provoquer chez le patient une hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), maladie rare et mortelle ? Réponse fournie par Servier page 30, "Mediator est dépourvu d'effet cardio-vasculaire". Or, un an plus tôt, en 2007, la Commission nationale de pharmacovigilance concluait que "compte tenu du métabolisme du benfluorex, conduisant à la formation d'un dérivé fenfluraminique et de rares cas d'HTAP et de valvulopathies notifiés ou décrits, certains membres de la commission ont tenu à faire connaître leur opinion en se prononçant pour un rapport bénéfice/risque défavorable du Mediator". Une prudente et timorée mise en garde dont Servier ne paraît pas devoir informer ses clients.

Et chez la personne âgée, est-ce un bon médicament ? Page 16, le "Mediator n'expose ni à un risque d'hypoglycémie ni à celui d'acidose lactique tout en ayant une efficacité comparable à celle de la metformine", un antidiabétique très utilisé. Et page 39, "chez les sujets âgés, par rapport à d'autres antidiabétiques oraux, il constitue une prescription de sécurité". Une étude de la Cnam a depuis chiffré le niveau élevé de prescriptions chez les personnes âgées, qui paieront d'ailleurs un lourd tribut aux décès par valvulopathies.

Peut-on prescrire du Mediator à un enfant ? Le laboratoire rappelle que son médicament n'a pas d'autorisation de mise sur le marché (AMM) pour l'enfant, mais s'autorise, page 20, une suggestion : "Le développement de l'obésité chez l'enfant a entraîné l'apparition récente et croissante de ce type de diabète chez l'enfant. D'un point de vue légal, l'AMM obtenue ne concerne que l'adulte." En effet, mais le médecin pourrait prescrire hors AMM. Ce qu'ils firent d'ailleurs pour certains d'entre eux. La Cnam vient d'adresser un courrier aux parents des 1 300 patients mineurs ayant consommé du Mediator depuis 2006.

............
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Message  ivo Mar 24 Mai - 10:35

Bioéthique : le cri d'alarme du cardinal Vingt-Trois
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/05/23/01016-20110523ARTFIG00713-bioethique-le-cri-d-alarme-du-cardinal-vingt-trois.php
<<< Santé >>> - Page 4 6239686a-85d4-11e0-892f-9d00d4ecb19a
Mgr André Vingt-Trois a convoqué une conférence de presse aux allures solennelles pour lancer un «avertissement» aux élus du Parlement à propos de «la révision de la loi bioéthique». Crédits photo : Jean-Christophe MARMARA/Le Figaro

Le président des évêques lance un «avertissement» aux élus.

Placide, il n'est pas homme à se mettre en colère mais quand l'heure lui paraît grave, Mgr André Vingt-Trois, cardinal archevêque de Paris et président de la conférence des évêques ne mâche pas ses mots et défend, inamovible, sa position. Il a plusieurs fois démontré sa résolution à l'intérieur de l'Église catholique. Lundi, «à la veille de la prochaine campagne électorale», c'est dans le champ politique qu'il s'est engagé en critiquant les corrections apportées par les sénateurs, qui viennent de voter sur la révision des lois de bioéthique. Cela pourrait conduire, selon lui, à un «eugénisme d'État».

Pour la première fois en effet depuis que cet évêque occupe les deux plus hautes responsabilités de l'Église catholique de France (à Paris, il a remplacé le cardinal Lustiger en 2005 et a été élu en 2007 à la présidence des évêques puis réélu en octobre dernier), il a convoqué une conférence de presse aux allures solennelles pour lancer un «avertissement» aux élus du Parlement à propos de «la révision de la loi bioéthique», les invitant au passage «à prendre la peine» de participer aux votes sans les laisser aux seuls spécialistes de l'hémicycle.

«Si les modifications introduites dans le projet de loi par le Sénat étaient entérinées par l'Assemblée nationale, s'est-il inquiété, une certaine conception de l'être humain serait très gravement compromise.» Et il ne faudrait pas s'étonner, a-t-il prévenu, que ces «démissions peu réfléchies et peu courageuses» devant le «respect inconditionnel de l'être humain» fassent «reculer notre civilisation en la poussant vers des choix extrêmes».

Le cardinal vise deux points précis effectivement retouchés par les sénateurs: la «levée de l'interdiction habituelle de recherches» sur des embryons humains et la «systématisation du diagnostic prénatal.»

Sur le premier point, il lui semble que la possibilité de mener de façon ordinaire, comme le souhaitent les sénateurs, des recherches médicales sur des embryons humains va irrémédiablement provoquer leur «destruction». Une telle perspective, s'alarme-t-il, «ouvrirait largement le champ à une instrumentalisation de l'être humain, au moment même où la Commission européenne travaille à la protection des embryons d es animaux». Sans compter, a-t-il martelé, que «les résultats scientifiques enregistrés à ce jour devraient plutôt stimuler d'autres pistes de recherche aujourd'hui moins encouragées bien que leur efficacité soit vérifiée». En l'occurrence la recherche sur des cellules souches adultes.

«Chasse au handicap»

Si l'homme d'Église comprend «sans naïveté » que «les équipes de chercheurs» exercent des pressions sur les élus politiques pour ouvrir la recherche sur l'embryon -aujourd'hui autorisée au cas par cas et de façon exceptionnelle-, il s'oppose en revanche à l'argumentation dans le même sens émanant des «acteurs économiques de l'industrie médicale et pharmaceutique» dont «les grandes déclarations» ne sont pas «désintéressées» mais touchent directement des «enjeux financiers». Arguant du «choix de civilisation» en cause, l'archevêque de Paris conclut: «Je m'adresse à des consciences humaines et non à des portefeuilles!»

Le second point de son intervention publique a porté sur «la systématisation du diagnostic prénatal, qui nous conduirait inévitablement à un eugénisme d'État». C'est-à-dire à la suppression systématique de tout embryon présentant un risque de handicap. Proposant d'investir ce que «l'on engloutirait dans ce dépistage systématique» dans la recherche sur la trisomie 21, le président des évêques a dénoncé «une chasse au handicap» en s'étonnant que l'on finance, «avec raison» des rampes d'accès pour les personnes handicapées mais «que l'on fasse tout pour qu'ils ne viennent pas au monde».

L'Église catholique, a-t-il reconnu, s'est investie depuis trois ans sur ce dossier avec des chercheurs, mais il a récusé tout lobbying: «Cela nous a appris au contraire à ne pas le gérer en termes de permis ou de défendu.»

Le sujet divise les parlementaires

Le projet de loi de bioéthique continue d'alimenter les polémiques sur fond de divergences entre l'Assemblée et le Sénat. Le texte, examiné à partir de ce mardi par les députés en deuxième lecture, devrait encore subir des modifications. Avant de revenir devant les sages…

Le débat sur la recherche encadrée sur l'embryon s'annonce particulièrement houleux. En commission, les députés se sont finalement rangés à l'avis des sénateurs en optant pour une autorisation encadrée. Un choix décrié par 58 députés de la majorité dans une tribune parue dans Valeurs actuelles. Ces derniers mettent en cause «le lobbying intensif des firmes pharmaceutiques» pour l'autorisation de la recherche. Le Sénat a par ailleurs supprimé un amendement controversé sur le dépistage prénatal (qui concerne notamment la trisomie 21), craignant qu'il ne soit proposé qu'aux femmes jugées les plus à risque.

La Fondation Jérôme et diverses associations dénoncent de leur côté un «eugénisme d'État» lié à un diagnostic trop systématique. Les députés pourraient faire le choix d'une formule consensuelle, rappelant simplement la nécessité «d'une information claire, loyale et appropriée» avant le dépistage. Enfin, l'amendement du Sénat ouvrant l'assistance médicale à la procréation à tous les couples, et donc aux couples de femmes, est très loin de faire l'unanimité à l'Assemblée.

LIRE AUSSI :

» La polémique sur le dépistage de la trisomie au Sénat

» La guerre des embryons aura bien lieu
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Message  ivo Mer 25 Mai - 10:12

Loi santé: nouvelle passe d'armes qui préfigure les débats de 2012
De Samir TOUNSI (AFP) – Il y a 16 heures
PARIS — Déserts médicaux, responsabilité civile des médecins, prix des prothèses dentaires, conflits d'intérêts... l'Assemblée s'est déchirée sur les questions de santé sur le texte censé compléter la loi Bachelot de 2009, préfigurant les débats de la campagne présidentielle.
Déjà votée au Sénat, la proposition de loi de Jean-Pierre Fourcade (UMP) n'a été adoptée mardi, en première lecture, que par les seules voix des députés de la majorité (303 contre 196).
Comme le texte "Hôpital, patients, santé, territoire" (HPST) de 2009, la PPL couvre un spectre très large de questions de santé.
Au grand dam de la gauche, le texte supprime "le caractère coercitif" -à savoir des amendes- contre les médecins qui refusent d'exercer dans les déserts médicaux.
"Les syndicats médicaux vont être satisfaits. Mais comment dès lors établir une liste de gardes si l'on ne connaît pas les médecins en vacances et donc les présents ?", s'est interrogé le député Nouveau Centre Jean-Luc Préel, en votant néanmoins pour le texte. La gauche partage évidemment son analyse.
Le gouvernement a aussi donné des gages aux médecins libéraux, qui protestent contre le coût de leur prime d'assurance couvrant leur responsabilité civile en cas d'accident médical subi par les patients.
Elaboré par le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, le mécanisme prévoit une "mutualisation" entre assureurs, "en plus de l'intervention actuelle des organismes d'assurance".
"Le seuil de déclenchement devrait être fixé à 8 millions d?euros par sinistre afin de ne pas empiéter sur le marché existant", selon M. Bertrand.
Le texte prévoit aussi un "aménagement de l'obligation d'information sur le prix d'achat des prothèses dentaires", ce qui a suscité la colère des élus de gauche.
"La PPL Fourcade ne remet pas en cause la loi Bachelot mais conduit à quelques ajustements", s'est félicité le député UMP Rémi Delatte.
M. Préel a regretté "que nous n'ayons pas progressé dans deux problèmes majeurs, celui de la désertification et de la démographie des professionnels de santé et celui des dépassements d'honoraires".
Interpellant directement Xavier Bertrand, le député socialiste Christian Paul a dénoncé un texte "clientéliste", "signal d'abandon pour tous ceux, élus, citoyens et professionnels de santé qui se débattent contre le désert médical et qui attendaient un acte de courage politique".
"En plein scandale du Mediator, la majorité a manqué une occasion historique de s'attaquer aux conflits d'intérêt entre les professions médicales et les laboratoires pharmaceutiques", a-t-il ajouté.
"L'exigence de transparence ne suffit pas. Il faut aller plus loin dans les interdictions", a aussi dit Christian Paul, dans une allusion à une disposition votée. Chaque année, les entreprises pharmaceutiques devront déclarer aux conseils des ordres professionnels (médecins, pharmaciens...) "tous les avantages directs ou indirects et les revenus" qu'elles versent aux "membres des professions médicales".
Médecin de formation, Jacqueline Fraysse (ex-PCF) a estimé que le gouvernement et sa majorité remettaient en cause "ce système solidaire (de santé) au profit des intérêts privés dont vous êtes les représentants zélés".
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Message  ivo Jeu 26 Mai - 10:04

Recherche sur l'embryon : les députés maintiennent l'interdiction
http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/05/26/recherche-sur-l-embryon-les-deputes-maintiennent-l-interdiction_1527433_3224.html
Les députés ont de nouveau voté mercredi soir pour le maintien de l'interdiction actuelle, avec dérogations, de la recherche sur l'embryon, comme souhaité par le gouvernement, au lieu d'une autorisation encadrée comme votée par les sénateurs.

En commission il y a deux semaines, les députés avaient pourtant opté, à deux voix près, pour une autorisation encadrée de la recherche sur l'embryon et les cellules souches. Pour rétablir l'interdiction, ils ont donc voté un amendement du rapporteur Jean Leonetti (UMP) par 73 voix contre 33, en deuxième lecture du projet de loi révisant les lois bioéthiques.

L'Assemblée nationale a achevé dans la nuit l'examen de l'ensemble du projet de loi, qui fera l'objet d'un vote solennel mardi. Le ministre de la santé, Xavier Bertrand, a plaidé pour la position "d'équilibre" de l'interdiction avec dérogations. "On ne ferme pas la porte aux avancées de la science", a-t-il affirmé. "Il n'y a pas de volonté de casser la recherche", a renchéri Philippe Gosselin (UMP), "étonné" du "procès en ringardise et en obscurantisme" fait à la majorité, accusée de légiférer sous l'influence notamment de l'E glise catholique.

Alain Claeys (PS), président de la commission sur la bioéthique, a essayé de semer le trouble dans les rangs de droite: "Le choix est simple: ou on autorise dans un cadre très strict ou on interdit ces recherches". "Le mot dérogation n'a aucun sens !" a-t-il poursuivi.
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Message  ivo Jeu 26 Mai - 10:07

Les médecins envisagent le paiement à la performance
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0201396441168-les-medecins-envisagent-le-paiement-a-la-performance-168567.php
Au point mort depuis un mois, les négociations entre la Sécurité sociale et les médecins libéraux devraient reprendre rapidement. Malgré un ton toujours offensif, les syndicats de praticiens majoritaires ont montré hier leur volonté de renouer le dialogue avec l'assurance-maladie en vue de la signature de la convention qui régira leurs relations. La CSMF et son allié le SML avaient claqué la porte des négociations fin avril, contestant la composition des délégations des trois autres organisations (MG, FMF, Bloc).
Hier, les deux syndicats ont présenté leurs propositions sur lesquelles « il faudra négocier ». « Sans quoi, c'est simple, il n'y aura pas de convention », menace Michel Chassang, qui rappelle que la CSMF et le SML sont « incontournables », forts de 56 % des suffrages aux élections professionnelles.
Rémunération à étages

Que réclament les deux organisations ? D'abord une hausse « immédiate » du tarif de la consultation à 25 euros et une revalorisation des actes de certaines spécialités moins rémunératrices, comme la pédiatrie ou la dermatologie. Cette revendication paraît impossible à satisfaire dans le contexte budgétaire actuel. « Le tarif de la consultation vient juste de passer de 22 à 23 euros, une nouvelle hausse n'est pas la priorité », déclare le directeur de la Caisse nationale d'assurance-maladie, Frédéric Van Roekeghem. L'autre proposition des syndicats, elle, est un geste d'ouverture, puisqu'il s'agit de développer le paiement des médecins à la performance. Les praticiens obtiendraient une rémunération supplémentaire, en plus du paiement à l'acte, lorsqu'ils atteignent certains objectifs de santé publique (dépistage des cancers...) ou d'efficience (modération des prescriptions...). Elle pourrait représenter jusqu'à « 20 % de leur rémunération, soit 12.000 à 15.000 euros par an ».
Ce principe d'une rémunération à étages est défendu par l'Elysée, par l'assurance-maladie et par d'autres syndicats, ce qui pourrait faciliter la reprise des négociations. Même si les montants demandés par les syndicats sont trop élevés aux yeux des pouvoirs publics. « La CSMF se rend compte qu'elle était à contre-courant et se rallie à une position que nous défendons de longue date », estime Claude Leicher, qui préside le syndicat de généralistes MG. « Nous allons examiner avec attention ces propositions innovantes de la CSMF et du SML », réagit le directeur de la CNAM. L'objectif est de signer une nouvelle convention fin juin ou au plus tard en juillet.
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Message  ivo Jeu 26 Mai - 18:47

«Le médecin, c'est vraiment si je suis à l'article de la mort»
http://www.liberation.fr/societe/01012339744-le-medecin-c-est-vraiment-si-je-suis-a-l-article-de-la-mort
La dernière fois que Louise est allée chez le médecin, c'était il y a cinq mois. Après trois jours de fièvre, au bord de l'extinction de voix, elle se décide à prendre rendez-vous: «Et c'est parce que ma mère m'y a forcé», confie cette étudiante à l'université Paris II. Inconscience de la jeunesse? «Non, c'est trop cher», tranche la jeune femme.

Un constat que confirme l'enquête nationale sur la santé des étudiants, menée tous les trois ans par la Mutuelle des Etudiants (LMDE) et l'Ifop. L'étude, réalisée sur 8500 étudiants, souligne un accès aux soins de plus en plus difficile pour les jeunes. Sur les 8500 étudiants interrogés, 34% n'ont pas consulté ces douze derniers mois et 20% ont renoncé à un traitement pour des raisons financières.

«Personnellement, j'ai de la chance car mon médecin est conventionné et me facture la consultation à 22 euros», raconte Louise, 26 ans. «Mais je dois souvent attendre plus d'un mois avant d'être remboursée par la sécurité sociale et la mutuelle». Même son de cloche chez Céline, qui étudie la philosophie à la Sorbonne: «Je n'ai souvent pas les moyens d'avancer la consultation, ou alors cela me force à demander un chèque à mes parents. C'est gênant au bout d'un moment», confie-t-elle. Du coup, «elle attend que ça passe.»

Trop «ric-rac»

Autre frein: le prix des médicaments. La consultation se solde bien souvent par un passage en caisse douloureux à la pharmacie du coin. Louise cumule les angines depuis quelques mois. Or, la plupart des médicaments qu'elle doit prendre ne sont pas remboursés, même sur ordonnance. Comme 20% des étudiants, elle renonce parfois à son traitement. Avec un budget de 450 euros par mois, «c'est ric-rac».

En France, la moitié des étudiants vivent avec moins de 400 euros par mois, selon l'étude de la LMDE. Un budget serré, surtout dans les grandes villes universitaires. Audrey, 24 ans, vit à Paris depuis deux ans pour ses études. Originaire de Cherbourg, elle a mis un certain temps à trouver un médecin, perdue face à la pléthore de généralistes parisiens. «Je ne savais pas lequel choisir et tout ceux que je trouvais dépassaient les honoraires habituels.»

Jusqu'à ce que la jeune femme découvre le Centre Arthur Vernes, dans le VIe arrondissement de Paris, où tous les médecins sont conventionnés. L'avantage: «Je n'ai pas à avancer l'argent, je règle directement le tiers payant, autour de 7 euros.»

Arbitrages

Pourtant, elle considère encore la consultation comme un dernier recours. «C'est vrai que j'ai tendance à moins m'écouter et à réfléchir à deux fois avant de prendre rendez-vous. Le médecin, c'est vraiment si je suis à l'article de la mort», avoue-t-elle.

Comme beaucoup d'étudiants, Audrey pratique l'automédication, manière de contourner la visite chez le médécin. Mais choix peu avantageux pour le porte-monnaie. «Si je consultais le médecin à chaque fois que j'ai mal à la gorge, je ne m'en sortirais pas. En même temps, les pastilles coûtent parfois presque 10 euros». Dans ces cas-là, l'arbitrage est vite fait: «10 euros, c'est deux repas. Sachant que je dois payer mon loyer, la nourriture... Ça ne vaut pas le coup». Fin de l'histoire.

Quant aux médecins spécialisés, c'est encore une autre affaire. «Trouver un généraliste conventionné en secteur 1 [ndlr, le premier prix] n'est pas évident, mais alors un spécialiste, il faut vraiment s'accrocher», affirme-t-on à la LMDE, à l'origine de l'enquête. «Surtout à Paris, qui est un peu la caricature de toutes ces problématiques.»

Ophtalmo, gynéco, stomato: tout ça c'est «vraiment dans les cas extrêmes» pour Audrey. «70 euros la consultation, ce n'est pas possible».

Depuis quelques semaines, Louise a une tâche «bizarre» sur la main. Mais elle laisse couler, en attendant que ça se tasse ou qu'arrivent de meilleurs jours niveau budget. Le rendez-vous chez la dermato, lui, attendra l'été.
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Message  ivo Mer 1 Juin - 9:56

L’OMS soupçonne à son tour un lien entre téléphone portable et cancer
FRANCE INFO - HIER, 23:48
L’organisation mondiale de la santé a rejoint d’autres institutions en soupçonnant à son tour un lien possible entre l’usage du téléphone portable et certains cancers. Les experts internationaux réunis à Lyon depuis une semaine à l’initiative de l’OMS ont estimé que les portables étaient "peut-être cancérogènes". Un niveau de suspicion assez bas, mais qui justifie des précautions dans l’utilisation de ces appareils.
L’OMS classe les téléphones portables comme "peut-être cancérogènes" pour l’homme. A Lyon, les explications de Maurice Fusier. (1'10")

La trentaine d’experts internationaux réunis à Lyon pendant huit jours par l’Organisation mondiale de la santé n’a pas fait éclater de “scoop” retentissant. En estimant que le téléphone portable était “peut-être cancérogène pour l’homme”, le groupe de travail ne fait que rejoindre de nombreuses institutions ou ONG, qui le disent depuis longtemps, comme l’Agence nationale de sécurité sanitaire française.

Mais le poids de l’OMS, émanation de l’ONU, officialise en quelque sorte les soupçons qui planent au dessus de cet objet devenu indispensable à des milliards d’utilisateurs. “Les preuves, qui continuent à s’accumuler, sont assez fortes pour justifier” une classification dans la catégorie des suspects, la catégorie 2B, souligne Jonathan Samet, président du groupe de travail.

Les experts ont épluché toutes les études sur les risques de cancer induits par les “champs électromagnétiques de radiofréquence”. Et ces études épidémiologiques font ressortir un risque accru de gliome, un cancer du cerveau rare mais grave, ou d’autres tumeurs, plus bénignes, mais néfastes à l’audition.

Quels sont les risques ? Les précisions de Sophie Bécherel (1'11")

Cette classification comme “peut-être” cancérogène n’est pas très élevée. Nos portables y rejoignent la laine de verre ou les vapeurs d’essence. Mais jusqu’ici, ils étaient reconnus comme “inclassables” quant à leur dangerosité. Ce virage du vert à l’orange léger va sans doute déclencher de longues et lourdes études à long terme, d’autant plus nécessaires que les données sur les utilisateurs intensifs commencent à dater, et couvrent peu les nouvelles générations d’appareils : “Il y a une amélioration de la technologie mais il y a aussi une augmentation de l’usage, il est difficile de faire la balance entre les deux”, insiste le dr Robert Baan, du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) .

On ne peut pas conclure à un risque "probable ou avéré", estime le professeur Gérard Lasfargue, directeur général adjoint scientifique de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (1'04")

En attendant, l’OMS recommande à son tour de prendre des mesures de précaution pratiques pour réduire l’exposition : “Ce qui probablement entraîne le plus haut niveau d’exposition, c’est utiliser le portable pour des appels(...^^), prévient Kurt Straif, du CIRC. Il recommande l’utilisation des kits mains libres, et de préférer les SMS : “vous abaissez l’exposition de 10 fois”, conclut-il.

Les associations convaincues de la dangerosité des portables estiment que ce petit pas va dans le bon sens : “A partir d’aujourd’hui, plus personne ne pourra dire “le risque n’existe pas” et chacun à son niveau - politiques, opérateurs, employeurs, utilisateurs, parents,...devra en tenir compte”, se félicite Janine Le Calvez, de l’association Priartem. Les opérateurs, via la Fédération française des Telecoms, soulignent pour leur part que en choisissant ce classement, l’OMS reconnaît que le lien n’est pas démontré.

"Enfin !" La réaction de Jeanine Le Calvez, présidente de l’association Priartem, qui milite pour une réglementation des antennes relais. (0'49")
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Message  ivo Mer 1 Juin - 12:41

Les ondes des téléphones portables potentiellement cancérigènes selon l’OMS
http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/les-ondes-des-telephones-portables-95187
La nouvelle est tombée comme un couperet ce mardi 31 mai. Le Centre International de Recherche sur le Cancer ( CIRC), branche de l'OMS classe désormais les ondes des téléphones portables comme potentiellement cancérigènes mais n'établit pas des liens formels entre les tumeurs cancéreuses et l'utilisation des mobiles. De nouvelles études nécessaires...


Selon le Centre Internationale de Recherche sur le Cancer (CIRC) une branche de l'OMS, les ondes des téléphones portables ne seraient pas totalement neutres.

Le centre, qui s'appuie sur une étude de 31 scientifiques issus de 14 pays, classe désormais les radiofréquences magnétiques comme potentiellement cancérigènes pour les humains (Groupe 2B).

Les ondes téléphoniques figurent dans la même catégorie que le Plomb, le Gaz d'échappement et le Chloroforme.


De nouvelles études nécessaires

Les études menées jusqu'à ce jour par d'éminents scientifiques, tels le Docteur Keith Black neurochirurgien du Cédar-Sinai Medical Center de Los Angeles, confirment la corrélation entre le risque de tumeur cancéreuse et l'utilisation des téléphones portables. Cependant, les résultats de ces études ne sont pas encore suffisamment claires pour trancher de manière définitive.

L'OMS s'est d'ailleurs empressée de préciser avant la publication de son rapport, qu'il n'avait à ce stade aucun lien formel entre le développement des cancers et l'utilisation des mobiles.

" L' inconvénient est que nous savons que la plupart des facteurs environnementaux nécessitent une exposition assez longue avant que nous ne puissions en mesurer clairement les conséquences" souligne le Docteur Black.

Les rayonnements émis par les téléphones cellulaires ( non-ionisants selon le CIRC) seraient similaires aux ondes des fours à micro-ondes. Leurs effets sont comparables à celui du four à micro-ondes sur les aliments : "la cuisson du cerveau" à en croire le Docteur Black.

Le neurochirurgien souligne également un possible impact sur la mémoire étant donné que très souvent le cellulaire est posé sur le lobe temporal.

Comme on pouvait s'y attendre les constructeurs des cellulaires représentés par la puissante CTIA - l'associations des opérateurs mobiles - mettent en cause les conclusions du rapport de l'OMS, critiquant notamment le fait que les conclusions du rapport s'appuient sur des études non récentes.

Pour la CTIA, l'utilisation du téléphone cellulaire n'expose nullement à des risques de cancers. La bataille est donc engagée entre les deux parties !

Quelles sont les implications du rapport de l'OMS ?

Ce rapport n'implique nullement l'abandon du téléphone portable. Il souligne néanmoins la nécessité d'adopter des comportements qui limitent l'exposition aux ondes émises par le téléphone portable, notamment en éloignant autant que possible le téléphone du cerveau au moment de l'appel.
Placer son téléphone portable à une distance minimum de la tête ( la distance minimale est souvent précisée dans la notice du téléphone) ou utiliser un kit mains libres est une solution efficace.

Vous pouvez consulter le dossier complet sur le site de CNN, ICI.
http://www.cnn.com/2011/HEALTH/05/31/who.cell.phones/index.html?hpt=hp_t1
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Message  spike Jeu 9 Juin - 14:00


Distilbène: les réparations sont étendues à la 3e génération
Publié le 09-06-11 à 11:02 Modifié à 12:34 Réagir

La justice reconnait un lien entre le handicap d'un jeune homme et l'hormone prescrite à sa grand-mère.

Une boîte de Distilbène (c) Afp
RÉAGIR
Le petit-fils d'une femme ayant pris du Distilbène a obtenu jeudi 9 juin la reconnaissance d'un lien entre ce médicament et son handicap et le versement d'1,7 million d'euros de dommages et intérêts au jeune homme né en 1990 et lourdement handicapé, ainsi qu'à sa famille, a indiqué son avocate, Me Martine Verdier.

"La cour a considéré que l'exposition au Distilbène de la mère est responsable de l'accouchement très prématuré qui lui-même explique de façon directe le handicap majeur dont souffre Louis", a déclaré devant la presse Me Verdier après avoir pris connaissance de l'arrêt de la cour d'appel.

Le laboratoire UCB Pharma qui n'a pu être joint, devra verser, tous préjudices confondus, quelque 1,7 million d'euros.

La cour d'appel a en revanche reporté sa décision pour le cas d'une jeune fille, née grande prématurée en 1995, dans l'attente des conclusions d'une expertise ordonnée dans une autre procédure.

Le laboratoire déjà reconnu responsable en 2009

Les deux enfants, nés grands prématurés en 1990 pour l'un et en 1995 pour l'autre, présentent des handicaps lourds. Leurs grand-mères s'étaient vu prescrire du Distilbène pendant leurs grossesse.

Les familles avaient obtenu, en 2009, 2 millions d'euros de dommages et intérêts devant le tribunal de Nanterre, qui avait reconnu la responsabilité du laboratoire.

UCB Pharma avait interjeté appel, estimant par la voix de son avocat, Me Ivan Terel, que "le lien de causalité est indirect et éloigné et d'autres facteurs peuvent être à l'origine de l'état de santé des deux enfants".

Au moins 160.000 enfants exposés

Le Distilbène est le nom commercial d'une hormone de synthèse prescrite en France entre 1950 et 1977 aux femmes enceintes pour prévenir les fausses couches, les risques de prématurité et traiter les hémorragies de la grossesse.

La nocivité du DES ou diéthylstilbestrol a été établie chez les enfants exposés in utero, en particulier chez les filles. En 1977, le fabricant du Distilbène, UCB Pharma, a décidé de rendre publique sa contre-indication aux femmes enceintes en France.

Selon le Réseau DES France, au moins 160.000 enfants, dont la majorité sont nés dans les années 1970, auraient été exposés au produit.

Le Nouvel Observateur - AFP
http://tempsreel.nouvelobs.com//actualite/societe/20110609.OBS4806/distilbene-un-garcon-handicape-obtient-reparation.html
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Message  ivo Mer 22 Juin - 12:23

L’Igas dresse un constat "désolant" de la politique du médicament en France
FRANCE INFO - 09:45
L’Igas dresse un constat très sévère de la politique du médicament en France. L’inspection générale des affaires sociales a rendu son deuxième rapport sur l’affaire du Médiator hier. Verdict : la politique du médicament en France doit carrément être reconstruite.
Le deuxième rapport de l’Igas (Inspection générale des affaires sociales) publié hier sur l’affaire du médiator n’est pas plus tendre que le premier (lire ici une synthèse du rapport).

Dans le premier, elle accusait les laboratoires Servier et l’Afssaps. Dans celui-ci, elle dresse un constat sévère de la politique actuelle du médicament en France.
En fait le rapport dénonce même l’"absence de politique du médicament" et préconise sa reconstruction. L’Igas demande "une réforme d’envergure de la pharmacovigilance", "une reconstruction de la politique du médicament" et "un positionnement nouveau dans le concert européen".

Pour la pharmacovigilance, elle préconise notamment une simplification de la notification des effets indésirables.
Elle ajoute qu’il faut "rééquilibrer les rapports entre l’Afssaps" (l’agence des produits de santé) et les laboratoires : "exiger les données complètes des essais cliniques", "annuler des décisions favorables au laboratoire en cas de conflit d’intérêt", "prévoir des sanctions proportionnées aux enjeux".
Il faut, insiste l’Igas, que "le doute profite au malade et non au médicament", il faut "donner la priorité au principe de précaution".

L’Igas propose notamment la constitution d’un organisme public d’information sur le médicament et la suppression du corps des visiteurs médicaux, VRP des laboratoires.

L’Igas dresse un constat très sévère de la politique du médicament en France. Les précisions de Danielle Messager. (1'03")

Irène Frachon, pneumologue à Brest, insiste sur le principe de précaution qui doit être prioritaire lorsqu’il y a un doute sur un médicament. C’est elle qui a permis de faire éclater le scandale du médiator. (0'48")

L’Igas avait publié le 15 janvier un premier rapport sur l’affaire du Médiator qui avait fait grand bruit, dans lequel elle passait au crible la succession des événements ayant conduit à son interdiction, la stratégie des laboratoires Servier, les mécanismes de décision et le fonctionnement des agences sanitaires.



La troublante amitié de Jacques Servier et Philippe Douste-Blazy

Alors que les investigations sur le Médiator continuent, le Canard Enchaîné, dans son édition datée de ce mercredi, rapporte que lors d’une perquisition au siège du laboratoire Servier, les gendarmes ont découvert une correspondance entre son PDG, Jacques Servier, et Philippe Douste-Blazy, ministre de la santé de 1993 à 1995 et de 2004 à 2005.


Parmi les documents cités par le journal : une lettre datée de 1992 du jeune maire de Lourdes remerciant Jacques Servier pour "la subvention (...) à disposition du Forum européen de la santé afin d’organiser la première université d’été de la santé", dans les Hautes-Pyrénées.

L’hebdomadaire satirique parle également de deux chèques de 85.392 et 300.000 francs libellés par Jacques Servier en 1993 et 1998. L’un servira à financer le projet d’étude Monica, sur les infarctus du myocarde en Haute-Garonne, sur demande de Philippe Douste-Blazy, l’autre la section rugby du FC Lourdes.

Le Canard Enchaîné fait aussi mention de différentes missives au ton amical échangées entre l’ancien ministre et le PDG. Dans la dernière, en 2008, Philippe Douste-Blazy exprimait sa gratitude à Jacques Servier de la manière suivante : "Merci d’avoir su être là au moment où j’en avais besoin. Je ne l’oublierai jamais."

Auditionné devant l’Assemblée nationale le 5 mai dernier, Philippe Douste-Blazy, promettait n’avoir jamais eu de "liens d’intérêt (...) vis-à-vis du laboratoire Servier".


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Message  spike Jeu 21 Juil - 11:40



Des primes à la performance pour les médecins
Pour engranger des points, un médecin devra par exemple atteindre un taux défini de patientes participant au dépistage du cancer du sein, prescrire une proportion donnée de génériques...

L’assurance maladie et les médecins libéraux ont signé dans la nuit de mercredi à jeudi un protocole d’accord pour généraliser le paiement à la performance pour les médecins et tenter d’encadrer les dépassements d’honoraires de certains spécialistes.

Après des mois de négociations, et une séance finale de 18 heures au siège de l’assurance maladie à Paris, trois syndicats sur cinq (la CSMF, le SML et MG France) ont signé le texte comprenant un projet complet de nouvelle convention médicale.

Il faudra toutefois que les instances des syndicats valident ces signatures pour lancer cette convention, qui devra aussi avoir le feu vert du gouvernement. Ce texte régira pour cinq ans les relations entre les médecins et la Sécu.

«Il est loin d’être parfait», a estimé le président de la CSMF, Michel Chassang. «Mais c’est une convention qui va bouleverser l’exercice médical», a-t-il ajouté.

Liste de trente «objectifs»

«Nous généralisons un mode de rémunération dont l’objectif est de soigner mieux», s’est félicité de son côté le directeur de l’assurance maladie, Frédéric van Roekeghem.

Les nouvelles primes à la performance sont réservées pour l’instant aux médecins généralistes, mais elles ont vocation à s’étendre à d’autres spécialités. Elles généralisent une formule comparable déjà proposée à titre individuel aux généralistes depuis 2009, qui complète le paiement à l’acte.

Une liste d’une trentaine d’objectifs a été établie. Pour engranger des points, un médecin devra par exemple atteindre un taux défini de patientes de 50 à 74 ans participant au dépistage du cancer du sein, prescrire une proportion donnée de génériques ou encore transmettre suffisamment de feuilles de soins électroniques.

En atteignant l’ensemble des objectifs fixés, les quelques 45.000 généralistes éligibles pourront espérer toucher une prime d’un peu plus de 9.000 euros par an. «Nous estimons qu’ils atteindront en moyenne la moitié des objectifs», a estimé M. van Roekeghem.

Dépassements d'honoraires

Le point le plus difficile de la négociation aura été l’encadrement des dépassements d’honoraires, qui s’est soldé par un résultat en demi-teinte.

La Sécu et les médecins sont convenus de ressusciter le projet d’un «secteur optionnel», un nouvel espace tarifaire à mi-chemin entre les actuels secteurs 1 (médecins pratiquant les tarifs Sécu) et 2 (honoraires libres).

L’enjeu est de régler le problème croissant d’accès aux soins posés par les dépassements, qui ne sont pas remboursés par la Sécu et le sont de manière inégale par les complémentaires santé.

Le secteur optionnel ne concernerait que les chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens actuellement en secteur 2 (sauf exceptions).

Les médecins qui choisiraient d’y exercer s’engageraient à plafonner leurs dépassements, dans une limite de 50% au-dessus du tarif opposable qui sert de base de remboursement à la Sécu. Ils s’engageraient aussi à réaliser un minimum d’actes (30%) sans dépassements.

Les complémentaires santé s’engageraient quant à elles à prendre en charge ces dépassements encadrés pour leurs assurés. Mais elles n’ont pas paraphé le texte d’accord Sécu-médecins, exigeant au préalable une série d’engagements de la part du gouvernement.

La mise en oeuvre du secteur optionnel reste donc une nouvelle fois suspendue. Ce dispositif avait déjà été négocié dans les mêmes termes en 2009… sans jamais entrer en vigueur.

Ce projet a été qualifié de «désastreux» par l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui y voit une «aubaine» pour les médecins, mais estime que les patients verraient leurs cotisations aux complémentaires santé exploser.

Le projet de nouvelle convention médicale comprend par ailleurs de nouvelles mesures pour inciter les médecins à exercer dans les «déserts médicaux» et la création de nouveaux types de consultations, notamment pour les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/societe/01012350206-des-primes-a-la-performance-pour-les-medecins
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Message  ivo Sam 6 Aoû - 9:54

Mediator : le parquet veut poursuivre Servier pour escroquerie
FRANCE INFO - HIER, 20:36

Les laboratoires Servier pourraient être aussi poursuivis pour escroquerie. Une information révélée ce soir par le figaro.fr. Dans l’affaire du médiator, deux informations judiciaires avaient été ouvertes à Paris au mois de février, l’une pour homicides et blessures involontaires, l’autre pour tromperie et prise illégale d’intérêt. Mardi dernier, le parquet de Paris a estimé que les laboratoires pourraient également être poursuivis pour des faits présumés d’escroquerie.
Les laboratoires Servier pourraient aussi poursuivis pour escroquerie à l’Assurance Maladie. Explications, Elodie Guéguen. (0'46")

Le parquet de Paris a décidé de poursuivre les laboratoires Servier, au centre de l’affaire du Mediator, pour escroquerie à l’Assurance Maladie.
Le parquet estime que le fait d’avoir mis et maintenu sur le marché, en le présentant comme un médicament pour le diabète, une molécule qui n’était en réalité qu’un anorexigène pour bénéficier de la prise en charge par les régimes sociaux, est susceptible de constituer une escroquerie aux organismes sociaux, précise le Figaro.
Un réquisitoire supplétif dans ce sens aurait été pris mardi dernier.

Si les juges retenaient toute la vie du médicament, soit 33 ans, le montant pourrait être très élevé pour le laboratoire et atteindre le milliard d’euros, écrit Le Figaro.fr.
Pour la seule période allant de 1999, date à laquelle le médicament aurait dû être retiré du marché selon l’Inspection générale des affaires sociales, à 2009, date de son retrait, le montant atteint 226 millions d’euros pour le régime général de l’Assurance Maladie.

Les laboratoires Servier pourraient aussi poursuivis pour escroquerie. C’est une suite logique pour le docteur Irène Frachon.La pneumologue au CHU de Brest a révélé l’affaire du Mediator. (0'47")

Les suites du dossier Mediator.Le parquet de Paris a décidé de poursuivre les laboratoires Servier pour escroquerie à l’Assurance Maladie. Une décision qui satisfait Maître Jean -Christophe Combrisse.Il représente un millier des victimes du Mediator. (0'43")

Produit par le laboratoire Servier, le Mediator est un antidiabétique, communément utilisé comme coupe-faim, qui est soupçonné d’avoir causé de 500 à 2.000 décès en France en 33 ans de commercialisation (1976-2009).
Le gouvernement a décidé en avril la création d’un fonds d’indemnisation, Servier refusant d’assumer seul l’indemnisation inconditionnelle des victimes du Mediator.
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Message  spike Mer 7 Sep - 19:47


Mediator : comment Servier a fait passer sa pilule
«Libération» s’est procuré deux PV d’audition accablants pour le laboratoire, qui aurait falsifié des études pour obtenir la mise sur le marché du médicament.

Par YANN PHILIPPIN
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Dans une étude de 1969 (en haut), Jacques Duhault, chercheur chez Servier, écrit que le Mediator provoque une «anorexie presque complète» chez le rat. Un diagnostic caviardé dans la demande de mise sur le marché déposée par la firme en 1973 (en bas). (DR)
L’enquête judiciaire sur le Mediator s’accélère. Au cœur de l’été, les juges d’instruction parisiens Pascal Gand, Anne-Marie Bellot et Franck Zientara ont recueilli deux témoignages accablants pour Servier, révélés par Libération.

COUSINAGE. Le premier émane de Jean Charpentier, un ancien médecin et professeur. A ce titre, il est l’homme qui a rédigé pour Servier les études destinées à obtenir l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du Mediator en 1973. Devant les juges, Charpentier a révélé le mensonge originel de Servier. Il a expliqué sur procès-verbal que son travail avait été caviardé, voire falsifié, afin que le Mediator soit reconnu comme antidiabétique. Il a aussi confirmé que son rapport a été modifié pour supprimer toute référence à l’effet coupe-faim (anorexigène) du Mediator ainsi que sa parenté chimique avec l’amphétamine.

Le ministère de la Santé s’étant à l’époque inquiété de ce cousinage, Servier risquait donc de voir l’autorisation de vente du Médiator refusée. «Cela a été fait dans le but d’avoir l’AMM. [Le dossier a été] présenté de la façon la plus favorable possible», a expliqué Jean Charpentier aux magistrats (lire page suivante).

Ce témoignage crucial vient confirmer la «désinformation» de Servier évoquée en janvier par le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas). Il enrichit surtout de manière décisive l’enquête pour «tromperie» et «tromperie aggravée». De toutes les infractions présumées confiées aux trois juges, c’est la plus importante, car elle a des conséquences sur toutes les autres («homicides involontaires», «escroquerie»).

Le second témoignage recueilli par les magistrats est celui de Jacques Duhault, un ancien chercheur du labo. Il estime que Servier aurait dû retirer le médicament de lui-même dès 1999. Duhault confirme aussi que le Mediator était bien un «anorexigène»(lire page 4). Ce que Servier nie depuis près de quarante ans, pour vendre sa molécule comme antidiabétique.

Isolé. Servier a déjà mesuré les risques de cette enquête. Dans une note stratégique de mars 2011 saisie lors d’une perquisition, un cadre du labo explique que la «bataille d’image [est] perdue» et que la «bataille juridique sur la tromperie doit être gagnée» pour éviter la «responsabilité pénale» et obtenir une «prise en charge de l’assurance». Axa, l’assureur de Servier, a en effet indiqué qu’il ne couvrirait pas le Mediator s’il est démontré que c’est un coupe-faim. Servier pourrait donc se retrouver isolé face à l’énorme enjeu financier lié à l’indemnisation des victimes. Si un fonds public a été mis en place le 1er septembre, il se retournera contre Servier. Le laboratoire se retrouve donc dans une situation délicate d’autant qu’il doit aussi faire face à une citation directe pour «tromperie aggravée» déposée au tribunal de Nanterre par les avocats des familles des victimes, Mes Honnorat et Joseph-Oudin. Une procédure qui pourrait déboucher sur un procès.

Cette situation ne semble pas ébranler Jacques Servier, le patron et fondateur du labo. Entendu en février par les gendarmes, il a maintenu que «le Mediator n’a jamais eu un effet amaigrissant tangible». Et que «Servier n’a rien à se reprocher». Sollicité hier par Libération sur ces deux témoignages, le groupe n’a pas donné suite.
http://www.liberation.fr/societe/01012358140-mediator-comment-servier-a-fait-passer-sa-pilule
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Message  spike Mar 13 Sep - 13:55



La juge Isabelle Prévost-Desprez en retrait du dossier Mediator

Le président du tribunal de grande instance de Nanterre Jean-Michel Hayat a affirmé mardi que le retrait provisoire de la juge Isabelle Prévost-Desprez du dossier Mediator ne constituait ni une sanction ni un dessaisissement de la magistrate.

«Il n’y a pas de sanction, il n’y a pas de dessaisissement» à l’égard de la juge Prévost-Desprez, a déclaré M. Hayat, soulignant que la juge avait accepté de s’effacer provisoirement du dossier du Mediator à la demande de sa hiérarchie, pour permettre à la justice de «travailler dans la sérénité».

«Il ne s’agit pas d’un dessaisissement, il s’agit d’un déport de Mme Prévost-Desprez», a insisté M. Hayat. Le déport, «c’est le fait en gros de s’abstenir pour une audience de procédure en espérant que le calme regagne les esprits, le souci est d’éviter en gros une affaire dans l’affaire c’est à dire qu’à l’occasion de l’affaire du Mediator il y ait encore des difficultés qui viennent compliquer un procès pénal important pour l’ensemble des parties concernées».

«Voilà mon souci. Il n’y a pas de sanction, il n’y a pas de dessaisissement. Il y a le souci de faire en sorte que cette juridiction puisse travailler dans la sérénité», a fait valoir le président du tribunal.

Déjà privée de l’affaire Bettencourt, la juge Prévost-Desprez, menacée de sanctions disciplinaires après ses propos mettant en cause Nicolas Sarkozy dans l’ouvrage de deux journalistes du Monde («Sarko m’a tuer»), doit s’effacer provisoirement aussi du dossier Mediator.
Elle doit être entendue mercredi à Bordeaux par le juge Jean-Michel Gentil à propos de ses déclarations dans le livre «Sarko m’a tuer», selon Le Monde.

(Source AFP)

http://www.liberation.fr/societe/01012359565-la-juge-isabelle-prevost-desprez-dessaisie-du-dossier-mediator
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Message  ricou adzif Jeu 15 Sep - 17:18

Selon le Pr Ollier, certains médicaments pourraient ne plus être remboursés intégralement.

La Haute autorité de Santé pourrait décider de ne plus rembourser à 100% les médicaments qui soignent l'Alzheimer . "Il y a depuis plusieurs jours ou semaines une rumeur sur ce sujet, et certaines informations indiquent que cette rumeur va devenir réalité", a estimé, jeudi au micro d’Europe 1, le professeur Jean-Pierre Ollier, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris.

"Inacceptable, pour ne pas dire scandaleux"

Pour le moment, rien n'a été confirmé mais le professeur Ollier s’insurge déjà : "c’est inacceptable pour ne pas dire scandaleux", puisqu’ "il n’y a pas de nouvel argument scientifique" qui prouverait l’inefficacité de ces médicaments.

Or, si les médicaments anti-Alzheimer n’entraînent pas une réversion totale des symptômes de la maladie, leur effet "est établi", pour le professeur Ollier. Et d’ajouter : les traitements "ralentissent significativement l’évolution de la maladie". "Il n’y a pas de bagarre entre les spécialistes à ce sujet", appuie-t-il.

Il existe aujourd’hui quatre traitements anti-Alzheimer différents sur le marché français, pris tous les jours par 300.000 à 400.000 malades diagnostiqués. Ces médicaments sont pris en charge à 100% par l’assurance maladie, sachant qu’une boîte d’un mois coûte environ 30 euros.<<< Santé >>> - Page 4 719733_4e7203bc1dab0

http://info.sfr.fr/france/articles/alzheimer-deremboursement-en-vue,719733/
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Message  ricou adzif Lun 19 Sep - 20:09

Des adeptes d'un jeu vidéo en ligne ont décodé la structure d'une enzyme proche de celle du virus.

L’énigme tenait en échec les plus éminents scientifiques depuis dix ans. En trois semaines, les adeptes d’un jeu vidéo sur Internet ont réussi à décoder la structure d’une enzyme proche de celle du virus du Sida. Consécration pour les joueurs, la revue scientifique Nature Structural & Molecular Biology , qui a publié dimanche cette découverte, les fait exceptionnellement figurer comme co-auteurs de l’étude.

Des milliers de joueurs du monde entier

Le jeu vidéo en question, Foldit , littéralement "plie-le", est un jeu expérimental développé en 2008 en collaboration entre les départements d'informatique et de biochimie de l'Université de Washington. Son but était de faire résoudre par les joueurs un problème auquel se heurtent toujours les ordinateurs : comment une molécule se "plie" pour former une structure en trois dimensions et donner ainsi naissance à une protéine. "Les gens ont des capacités de raisonnement dans l'espace bien supérieures à celle des ordinateurs", explique Seth Cooper, l'un des créateurs de Foldit.

Les médecins ont fait appel aux "gamers" car ils cherchent à inhiber ces enzymes, afin de lutter plus efficacement contre la maladie. Répartis en équipes concurrentes, ils étaient des milliers, de tous âges, venant du monde entier, à tourner et retourner dans le cyber-espace des chaînes d’acides aminés (ce qui compose les protéines). Ils se sont aidés d'un programme informatique baptisé Rosetta, en référence à la Pierre de Rosette qui avait permis à Champollion de déchiffrer les hiéroglyphes égyptiens. Les modèles de protéines transmis par les joueurs étaient tellement proches de la réalité qu'il n'a fallu que quelques jours aux chercheurs pour les affiner et établir la structure exacte de l'enzyme.

"Le pouvoir de la science citoyenne"

Reconstituer la molécule en 3D est capital pour les chercheurs, afin de pouvoir élaborer un médicament qui pourrait la stopper. Une tâche qui se révèle souvent ardue, puisque le microscope ne fournit qu’une image "écrasée" de la molécule.

L’enzyme sur laquelle les chercheurs se sont creusé les méninges pendant dix ans est une protéine utilisée par un rétrovirus, famille à laquelle appartient le VIH. Ce type d'enzymes, appelées protéases rétrovirales, joue un rôle fondamental dans la manière dont le virus du sida prolifère.

Sur le site de Foldit, les joueurs espèrent ainsi "montrer au monde entier le pouvoir de la science citoyenne".<<< Santé >>> - Page 4 726289_4e7781fb8bb01

http://info.sfr.fr/insolite/articles/sida-des-gamers-ont-aide-science,726289/
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<<< Santé >>> - Page 4 Empty Où en est le plan Alzheimer ?

Message  ricou adzif Mer 21 Sep - 0:17

<<< Santé >>> - Page 4 728517_4e78f577f0d41

Europe1.fr a tenté de dresser un premier bilan du plan Alzheimer, lancé en 2008 par Sarkozy.

"Pas mal, mais peut encore mieux faire". A l'occasion de la 18e Journée mondiale contre la maladie, les professionnels de Santé reconnaissent que le plan Alzheimer , lancé en 2008 par l’Elysée, a considérablement amélioré l’accès aux soins des familles touchées par la pathologie. Ils estiment toutefois que ce plan est encore "perfectible".

"Il y a de bonnes choses, mais d’autres sont encore sujettes à questions", résume ainsi Olivier de Ladoucette, président de la Fondation IFRAD , organisme privé qui soutient la recherche. "Le plan Alzheimer est certes très envié à l’étranger, mais les objectifs à atteindre sont encore énormes", assure-t-il rappelant les enjeux de la maladie. En France, plus de 800.000 personnes sont atteintes. Dans 15 ans, les professionnels estiment qu’il y aura deux fois plus de patients, "cela représente deux fois la taille d’une ville comme Marseille", compare le professeur, interrogé par Europe1.fr.

Les réussites du plan

Alzheimer a, longtemps, été une maladie tabou. "Les familles taisaient cette pathologie. Aujourd’hui, il y a plus d’aisance à aller vers les soins", explique à Europe1.fr Olivier de Ladoucette, estimant que le plan Alzheimer a déjà l’intérêt d’avoir rendu la maladie plus visible.

Autre réussite du plan : la galaxie des soins est désormais plus accessible grâce à la mise en place des MAIA, des maisons d'autonomie , sorte de ''guichet unique'' pour le malade d'Alzheimer et sa famille. "Cette structure, expérimentale, est encore trop peu répandue et mal structurée. Mais, elle a le mérite de s’adresser à toute la famille, puisqu’Alzheimer est une maladie qui touche toute la famille", précise encore le président de l’IFRAD. Pour résumer : les MAIA ont beaucoup facilité l’organisation du parcours du patient (trouver des structures de repos, des accueils de jour, etc.)

Enfin, la recherche a bénéficié depuis 2008 de 140 millions d’euros répartis sur 125 projets."La recherche, c’est le grand succès de ce plan", renchérit sur Europe1.fr, Joël Ménard, qui avait mené, en 2007, la commission Alzheimer . Selon lui, "la France a pris une position de leadership sur la génétique de la maladie. Des médicaments pour retarder la progression de cette pathologie doivent même passer au stade des essais 'cliniques' dans deux ans", ajoute-t-il.

Là où le plan n’a pas encore réussi

Beaucoup d’avancées ont donc été engrangées sur le front de la maladie. Mais, la France dépiste encore trop tard ses malades. En moyenne, il faut 22 mois pour diagnostiquer Alzheimer en France. Il ne faut que 12 mois en Allemagne, note l’IFRAD.

De plus, "les professionnels, pris individuellement, se plaignent également des lenteurs administratives. Pour eux, c’est trop peu et c’est trop lent", explique Olivier de Ladoucette, reconnaissant des inerties administratives, notamment de la part des instances sanitaires.

Enfin, le plan "dépendance" n’ayant pas été adopté, Alzheimer pèse encore trop sur les finances des familles. Prendre en charge un malade coûte, en moyenne, 2.000 euros par mois, dont la moitié est à la charge de ses proches.

"En résumé ce plan est perfectible, mais il doit absolument être reconduit en 2012. Les efforts ne doivent pas être relâchés", conclut Olivier de Ladoucette. Le 30 septembre prochain, Nicolas Sarkozy réunira à l'Elysée le Premier ministre François Fillon et les ministres chargés de la santé, des solidarités et de la recherche, pour faire le point sur ce plan Alzheimer.

http://info.sfr.fr/france/articles/ou-en-est-plan-alzheimer,728517/
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Message  ivo Mer 21 Sep - 19:32

Coût de la santé : l’UFC-Que Choisir dénonce une insupportable flambée
FRANCE INFO - 12:31
Se maintenir en bonne santé coûte aux assurés de plus en plus cher. Et cela ne devrait pas s’arranger -loin de là- avec la loi de financement de la Sécu que prépare le gouvernement pour 2012. Résumé du constat établi par l’UFC-Que Choisir ce matin.
L’association de consommateurs déplore un reste à charge pour les assurés en augmentation continue et une démutualisation de la population. Premiers frappés, les seniors.

Le constat de l’UFC est accablant : à grande échelle, en 2010, les Français ont consacré 41,9 milliards d’euros de leur poche pour se soigner, soit 1,1 milliard de plus qu’en 2009, et 6,7 milliards de plus qu’en 2006. Vu par le petit bout de la lorgnette, chaque assuré a dépensé 665 euros en 2010, soit 95 de plus que quatre ans plus tôt. Or les revenus des ménages ont progressé deux fois moins vite dans ce laps de temps, rappelle l’UFC-Que Choisir.

En cause, l’assurance maladie qui rembourse moins : déremboursement des médicaments ou des forfaits hospitaliers, augmentations d’honoraires, tout est bon pour que le reste à charge des assurés augmente en flèche. En cause également, la flambée des cotisations des complémentaires santé. Cotisations, dont un euro sur cinq est dédié aux frais de fonctionnement des complémentaires. L’UFC s’était déjà étonné de cette proportion en 2009 et revient à la charge dans son nouveau rapport.

Pourquoi le coût de la santé explose ? Explications de Julie Bloch-Lainé (1'02")

L’association constate aussi la hausse spectaculaire de la fiscalité sur les contrats de complémentaires santé. Celle-ci a été multipliée par 7 entre 2005 et 2011. Dernière hausse à venir le 1er octobre, rattachée au plan de rigueur. Et le gouvernement a beau promettre une manœuvre indolore pour le consommateur, l’UFC assure que ces taxes sont "systématiquement répercutées sur les cotisations". Cette fois encore, les chiffres publiés sont parlants. L’association rapporte qu’entre 2005 et 2009, "le total des cotisations a augmenté 56% plus vite que les prestations versées".

Vers la démutualisation des populations fragiles ? Analyse complète de l’UFC-Que Choisr (PDF - 765.5 ko)
http://www.france-info.com/IMG/pdf/210911_20Etude_20Cout_20de_20la_20sante.pdf

"Sanctuariser le périmètre d’intervention de la Sécu"
Principales victimes de ces hausses : les seniors. Leurs cotisations, selon l’association de consommateurs qui a analysé de près 335 contrats, ont augmenté entre 2010 et 2011 de 11,8%, à garanties inchangées. Et la hausse va se poursuivre, affirme l’UFC. En 2020, prédit-elle, les retraités consacreront jusqu’au dixième de leurs revenus pour leur complémentaire.

Pour l’UFC-Choisir, c’est l’État le responsable. L’État qui "organise le transfert des charges" vers les assurés. L’association le somme donc de "préserver le périmètre d’intervention de l’assurance maladie", c’est-à-dire de mettre fin aux déremboursements accélérés des médicaments et actes médicaux.
Elle l’appelle aussi à revaloriser l’aide à la complémentaire santé pour les plus de 50 ans. Et à favoriser la concurrence entre mutuelles et assurances, en obligeant notamment chacune à publier son niveau de remboursement pour les dix actes les plus fréquents.
Ces demandes/propositions/solutions sont adressées directement aux parlementaires qui sont censés examiner le projet de loi de financement de la sécu (PLFSS) pour 2012 fin octobre.
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Message  ivo Mer 21 Sep - 19:34

Jacques Servier mis en examen dans l’affaire du Mediator
FRANCE INFO - 18:47
Le président-fondateur des laboratoires Servier, Jacques Servier, a été mis en examen ce soir dans l’enquête sur le Mediator. Cinq sociétés du groupe ont aussi été mises en examen pour tromperie et escroquerie. Le médicament aurait fait de 500 à 2.000 morts de 1976 à 2009.

Entendu toute la journée par deux juges d’instruction parisiens, Jacques Servier, 89 ans, est poursuivi pour “homicides et blessures involontaires, tromperie aggravée, escroquerie” notamment, de même que ses cinq sociétés.
Le médecin est sous contrôle judiciaire avec une caution de quatre millions d’euros à payer, et doit fournir avant le 15 décembre une garantie portant sur six autres millions. Ses sociétés doivent acquitter un cautionnement de 26 millions d’euros et fournir une garantie de 39 millions d’euros à fournir à la même échéance du 15 décembre. “C’est maintenant à nous de nous expliquer. C’est une évidence, mais les personnes mises en examen sont présumées innocentes. Maintenant, l’instruction commence réellement”, a dit aux journalistes Maître Hervé Temime.

La Sécurité sociale, partie civile dans le dossier, demandait aux juges de contraindre Servier à verser 255 millions d’euros pour garantir l’indemnisation des dégâts sanitaires du Mediator et les remboursements du médicament.

Des témoignages d’anciens scientifiques de Servier versés au dossier ont accrédité, selon les parties civiles, l’hypothèse que les laboratoires Servier ont dissimulé la vraie nature du médicament, un coupe-faim présenté comme antidiabétique. Le laboratoire a répliqué que ces nouveaux témoins rapportaient des faits vieux de 40 ans et contesté toute tromperie, expliquant que les témoins avaient à ses yeux des problèmes de mémoire.

Jacques servier mis en examen dans l’affaire du Mediator. L’avocat Dominique Inchauspé défend Annie Ogier qui a subit une double greffe pulmonaire après avoir pris du Mediator de 1995 à 1999. (0'58")

Télescopage avec le procès de Nanterre
Cette affaire a déstabilisé le système français de santé et conduit à une remise en cause de la place de l’industrie pharmaceutique, de son influence et de ses liens avec les autorités politiques. Le Mediator a en effet été maintenu sur le marché et a conservé le remboursement par la Sécurité sociale, malgré plusieurs alertes reçues dès 1999, au moins.
La question des liens nombreux entretenus à droite comme à gauche par Jacques Servier est donc dans le champ de l’enquête, d’autant que Nicolas Sarkozy a été, avant d’être chef de l’Etat, son avocat. En tant que président de la République, il lui a remis personnellement la Légion d’honneur en 2008.

La mise en examen de Jacques Servier intervient cinq jours avant l’audience programmée le 26 septembre sur la même affaire au tribunal de Nanterre (Hauts-de-Seine). Cette procédure, que la Cour de cassation a refusé de joindre à celle de Paris, est portée par environ 150 plaignants et doit en principe aboutir à fixer un premier procès sur le fond au printemps, avec sur les bancs des prévenus les laboratoires Servier, sa filiale commerciale, Jacques Servier et quatre autres dirigeants.
La mise en examen à Paris pourrait changer la donne, puisque la justice se retrouve avec deux poursuites pour tromperie. La procédure parisienne, où plusieurs milliers de personnes sont parties civiles, prendra mécaniquement plusieurs années avant de déboucher sur un procès, avec possibilité d’appel et de cassation ensuite, ce qui laisse craindre aux victimes un enlisement.

C’est la première fois que Jacques Servier comparaît devant un juge dans ce scandale sanitaire, apparu lorsqu’a été retenu le lien entre la prise du Mediator, retiré du marché en 2009, et des valvulopathies, affections cardiaques mortelles.
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Message  ivo Jeu 22 Sep - 17:59

Déficit de la Sécu : le gouvernement présente ses mesures pour 2012
FRANCE INFO - 17:29
Le gouvernement présentait aujourd’hui le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012. En 2011, le déficit du régime général s’élève à 18,2 milliards, selon le gouvernement. Le but du projet de loi présenté aujourd’hui : le ramener à 13,9 milliards d’euros en 2012. Mais où le gouvernement va-t-il trouver l’argent nécessaire ? De nombreuses économies sont prévues sur la branche maladie, la plus déficitaire de la Sécurité sociale. Mais aussi grâce à la reforme des retraites notamment.
De 23,9 milliards d’euros en 2010, le déficit du régime général de la Sécurité sociale (aussi appelé "trou de la Sécu") passera à 18,2 milliards cette année, selon le gouvernement (18,6 milliards selon le rapport de la Commission des comptes de la Sécurité sociale).
Et le pari du projet de loi présenté aujourd’hui est de le ramener à 13,9 milliards d’euros en 2012.
Autrement dit, ce projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) prévoit une baisse de 40% du déficit en deux ans (entre 2010 et 2012).


Mais comment ?

Le gouvernement avance deux axes : la maîtrise des dépenses et un effort sur les recettes. L’augmentation des recettes passera notamment par la réforme des retraites de l’année dernière, et par les mesures d’économies présentées en août par François Fillon qui doivent rapporter 6 milliards d’euros à la Sécurité sociale. Parmi elles notamment :

L’augmentation des prix du tabac (6% en octobre 2011 puis 6% en 2012), doit rapporter 600 millions d’euros.
l’augmentation des prix des boissons sucrées, doit rapportée 120 millions d’euros.
l’augmentation des prix des alcools forts, doit rapporter 340 millions d’euros.


Réduire le déficit de la sécurité sociale en taxant notamment les alcools forts. Une idée qui ne plaît pas forcément aux jeunes. Frédéric Bourgade est allé à leur rencontre près de l’université de Toulouse. (1'53")

De nombreuses mesures concernent en fait la branche maladie, la branche la plus déficitaire de la Sécurité sociale.

le dé-remboursement de certains médicaments. Une liste sera établie par la Haute autorité de santé et le ministère de la Santé. Cette mesure doit rapporter 40 millions d’euros.

le prix de certains médicaments va être baissé ("On va demander aux laboratoires de baisser les prix des médicaments", a expliqué la ministre) et ainsi rapporter 600 millions d’euros.

Réduire le déficit de la Sécurité sociale en demandant notamment aux laboratoires de baisser le prix des médicaments. Pour Christian Lajoux, président du LEEM, qui représente des entreprises de l’industrie pharmaceutique, il s’agit en fait de sanctionner le secteur après l’affaire du Médiator. (0'55")

l’incitation à favoriser les médicaments génériques doit rapporter 100 millions d’euros.

le "contrat de performance" des médecins qui doivent prescrire "mieux, moins et des médicaments moins chers" doit également permettre de faire des économies.

la diminution des avantages fiscaux donnés aux mutuelles.

la baisse des indemnités journalières pour certains salariés.

Avec ces mesures, le gouvernement assure qu’un retour à l’équilibre de l’assurance maladie en 2015 est désormais "réaliste". Ce projet de loi sera examiné le 5 octobre en conseil des ministres et le 25 octobre à l’Assemblée nationale.

La réduction des déficits, en chiffres


BRANCHE MALADIE
Il s’agit de la branche la plus déficitaire, avec un déficit de 11,6 milliards d’euros en 2010, 9,6 milliards d’euros prévus en 2011, et 5,9 milliards d’euros à atteindre selon ce projet de loi. La majorité des mesures proposés concernent cette branche.

BRANCHE VIEILLESSE
Déficit de 5,8 milliards d’euros en 2012, contre 6 milliards en 2011.

BRANCHE FAMILLE
Déficit de 2,3 milliards d’euros en 2012, contre 2,6 en 2011.

BRANCHE ACCIDENTS DE TRAVAIL - MALADIE PROFESSIONNEL
Dégagera un excédent de 100 millions d’euros après un équilibre en 2011.

FONDS DE SOLIDARITÉ VIEILLESSE
Déficit de 3,7 milliards d’euros en 2012, contre 3,8 milliards en 2011.
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Message  spike Jeu 22 Sep - 18:29



«La résurgence de la tuberculose est le révélateur d'une précarité très forte»
INTERVIEWLes foyers de cette maladie pulmonaire, détectée en Seine-Saint-Denis notamment, sont le signe de conditions de vie très dégradées, alerte Médecins du monde.

Recueilli par C.B.


Des échantillons de sang de personnes atteintes de tuberculose. (© AFP Rodger Bosch)
A partir de la semaine prochaine, les habitants du quartier du Chêne-Pointu à Clichy-sous-Bois, en Seine-Saint-Denis, vont tous être dépistés de la tuberculose. L'alerte est venue d'un premier dépistage mené cet été sur un échantillon de 500 personnes de ce quartier très pauvre, à l'habitat dégradé. Une vingtaine d’enfants et d’adultes sont atteints de cette maladie pulmonaire, selon les résultats. Une trentaine d'autres sont porteuses du bacille sans avoir déclaré la maladie. Le cas n'est pas isolé. En 2009, il y a eu en France 5276 cas déclarés de tuberculose, selon les chiffres de l'Institut national de veille sanitaire (INVS).

Comment expliquer la persistance de cette maladie pour laquelle il existe un vaccin (le BCG, qui n'est plus obligatoire depuis 2007), des traitements, et que l'on aurait pu croire endiguée en France ? Les explications du Dr. Jean-François Corty, directeur des missions France à Médecins du monde.

Peut-on parler d'une résurgence de la tuberculose en France ?

Au plan national, les chiffres sont plutôt stables depuis une dizaine d'années. En 2009, on recensait 8,2 cas pour 100.000 personnes. Mais les disparités restent très fortes selon les départements. Sont particulièrement touchés ceux d'Ile-de-France et la Guyane. En Ile-de-France, l'incidence la plus forte est relevée à Paris (23,4/100.000) et surtout en Seine-Saint-Denis (30,3/100.000). Lors de nos opérations de dépistage dans ces deux départements l'année dernière, on a détecté 14 cas de tuberculose sur 1100 patients. C'est beaucoup!

Comment l'expliquer ? Par des conditions de vie précaires ?

La résurgence de la tuberculose est, de fait, le révélateur d'une précarité très forte. On sait que la promiscuité, les conditions de vie déplorables, les difficultés d'accès au logement, à une eau de bonne qualité, les variations de chaleur, etc., favorisent le développement de la tuberculose. Pour la population des SDF, l'incidence est de 120/100.000, soit bien supérieure à la moyenne. Plus inquiétant encore, elle est en hausse régulière depuis début 2000. Comme l'épidémie de rougeole l'année dernière, la tuberculose est un indicateur social. Elle apparaît comme l'effet collatéral de la tension croissante entre les enjeux de santé publique, la politique sécuritaire et migratoire, les difficultés d'accès au logement, aux soins pour les plus pauvres... Le cas de Clichy-sous-Bois est à cet égard typique.

On sait pourtant dépister et soigner la tuberculose, non ?
Oui, on ne meurt plus aujourd'hui de la tuberculose en France comme c'était le cas au milieu du siècle (le taux de décès était de 1/100.000 en 2009, selon l'Invs, ndlr). Mais le traitement et le dépistage sont de plus en plus difficiles, du fait des expulsions répétées des lieux de vie sans solution de relogement, qui surprécarisent les familles et compliquent incroyablement le travail des médecins. Le traitement de la tuberculose est efficace mais lourd: quatre antibiotiques pendant quatre à six mois, voire deux ans pour les formes les plus graves. Surtout, il nécessite un suivi très rapproché, avec des prises de sang... Les expulsions et déplacements répétés, en plus d'interrompre les traitements, engendrent des risques de résistance aux médicaments. Sans compter l'impact psychologique pour les personnes touchées, tant sont forts les préjugés sur cette maladie.

Comment se transmet la tuberculose et quels sont les symptômes ?
La transmission se fait par les particules salivaires. A partir du moment où il est traité, le malade n'est plus contagieux. Quant aux symptômes: toux, grande fatigue, fièvre, perte de poids...

http://www.liberation.fr/societe/01012361440-la-resurgence-de-la-tuberculose-est-le-revelateur-d-une-precarite-tres-forte
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Message  spike Lun 26 Sep - 14:36


Mediator: le procès de Jacques Servier commencera en mai 2012
Le groupe a par ailleurs démenti tout projet de délocalisation de ses activités.

51 commentaires


Le premier procès au pénal des laboratoires Servier et de leur fondateur Jacques Servier dans l'affaire du Mediator, débutera le 14 mai 2012, a indiqué le président du tribunal de grande instance de Nanterre Jean-Michel Hayat lors d'une audience de procédure. (© AFP Fred Tanneau)
Le premier procès au pénal des laboratoires Servier et de leur fondateur, Jacques Servier, dans l'affaire du Mediator débutera le 14 mai 2012, a annoncé lundi le président du tribunal de grande instance de Nanterre, Jean-Michel Hayat, lors d'une audience de procédure.

"La durée des débats sera appréciée lors d'une prochaine audience de procédure le 6 février", a ajouté Jean-Michel Hayat, qui remplaçait exceptionnellement la présidente de la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez.

Satisfaction de la partie civile

La 15e chambre, saisie de trois citations directes pour des faits de "tromperie aggravée" visant notamment le groupe Servier et son fondateur, Jacques Servier, a pris acte de la "requête en réglement de juges" déposée vendredi par l'avocat des laboratoires Servier, Me Hervé Temime, demandant le regroupement à Paris de toutes les procédures liées au Mediator.

"Dans l'attente d'un arrêt de la chambre criminelle de la Cour de cassation, il convient de fixer une nouvelle audience de procédure au 6 février, date à laquelle sera appréciée la durée des débats pour la première audience au fond fixée au 14 mai 2012", a précisé Jean-Michel Hayat.

Après avoir délibéré pendant une heure, le tribunal a donc choisi de fixer une nouvelle date d'audience sans retarder la tenue du premier procès pénal, initialement prévu au printemps 2012, dans cette affaire très médiatique de santé publique. Après l'audience, les avocats des parties civiles ont accueilli avec satisfaction cette décision. "La voix des victimes a été entendue. Elles se réjouissent de la tenue prochaine de ce procès car elles n'ont pas le temps d'attendre, certaines ayant leur pronostic vital engagé", a déclaré Me Martine Verdier.

Tromperie, escroquerie, homicide

Le tribunal correctionnel de Nanterre est saisi de trois citations directes pour des faits de "tromperie aggravée" visant notamment le groupe Servier, son fondateur, Jacques Servier, 88 ans, ainsi que la société Biopharma qui a commercialisé le Mediator. Cet antidiabétique, largement prescrit comme coupe-faim, a causé 500 à 2.000 décès, selon plusieurs études. A Paris, trois juges d'instruction enquêtent sur des faits de "tromperie aggravée", "escroquerie" et "homicides involontaires".

Les audiences de procédure sont destinées à consigner de nouvelles citations directes, à fixer un calendrier d'audiences et à dresser la liste des pièces et des personnes que les avocats entendent citer.

Pas de délocalisation

Jacques Servier a par ailleurs assuré lundi aux salariés des Laboratoires Servier que "l'essentiel de (la) production est et restera en France" et a affirmé n'avoir "jamais envisagé de délocaliser nos activités à l'étranger", selon un courrier interne aux employés, dont l'AFP a eu copie.

Le Journal du Dimanche a affirmé, s'appuyant sur des écoutes téléphoniques du numéro deux du groupe, Jean-Philippe Seta, que Servier avait voulu déplacer aux Pays-Bas les instances de décision du groupe.

"Contrairement à ce que la presse a évoqué ce week-end, je n'ai jamais envisagé de délocaliser nos activités à l'étranger. Nul n'est plus attaché que moi à nos collaborateurs et à notre pays", a répondu Jacques Servier, dans une communication envoyée à ses salariés."L'essentiel de notre production est et restera en France en raison de la qualité de notre personnel, alors que nos produits sont consommés à 90% à l'étranger", ajoute le fondateur du laboratoire.

Jacques Servier souligne que le groupe a "récemment encore construit en région parisienne un siège social pour toutes nos activités mondiales et également deux nouveaux laboratoires de recherche très performants en région parisienne et à Orléans".

(Source AFP)
http://www.liberation.fr/economie/01012362069-les-laboratoires-servier-resteront-en-france-assure-leur-patron
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Message  ivo Mar 27 Sep - 18:44

Nouvelle alerte sur le bisphénol A
FRANCE INFO - 17:52
L’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), a remis deux rapports d’étape sur le bisphénol A (BPA), ce produit chimique présent dans de nombreux emballages alimentaires plastiques, ou dans les conserves et canettes. Après avoir examiné l’ensemble des publications sur le sujet, l’Anses recommande de remplacer ce produit et de limiter l’exposition, même faible, des femmes enceintes et des enfants.
Le bisphénol A était connu comme le “poison” des biberons. En juin dernier, l’Union européenne a interdit son utilisation dans ce cadre. Mais le bisphénol A (BPA) est encore très présent dans notre environnement, et souvent en contact avec les aliments.


Et pour cause, cette molécule, utilisée depuis une cinquantaine d’années, est utilisée dans la fabrication de d’une soixantaine de secteurs d’activité. On en trouve dans des emballages alimentaires, des bouteilles d’eau, des boites en plastique, des revêtements de canettes ou de boîtes de conserve, ou encore des reçus de paiement type tickets de cartes de crédit.

Plastiques, canettes, conserves... et tickets de caisse
Un produit répandu, donc, mais plus que soupçonné de poser de sérieux problèmes de santé, et ce, même à faible dose. Comme d’autres perturbateurs endocriniens, il a des effets sur le fonctionnement des hormones. Il pourrait interférer sur la fertilité féminine, sur les pathologies cardiovasculaires, sur le diabète et sur la prise de poids. Il pourrait également perturber la croissance et en particulier avancer l’âge la puberté. Mais ces effets possibles font encore l’objet d’études scientifiques et tous ne sont pas prouvés chez l’homme, bien que les travaux sur les animaux aient donné des résultats peu rassurants.


Le bisphénol A est présent dans de nombreux produits de consommation courante, et pourrait présenter un danger, explique le Professeur Gérard Lasfargues, directeur général adjoint de l’Agence de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses). (1'57")

L’Anses a donc fait de cette substance un “objectif prioritaire”. Elle recommande sa substitution dans les produits destinés aux nourrissons, aux jeunes enfants, aux femmes enceintes et allaitantes : “même si nous n’en sommes qu’à une étape de l’évaluation de risques et (...) que les effets du bisphénol A sur l’homme ne sont pas avérés, l’Anses considère qu’il y a néanmoins suffisamment d’éléments scientifiques à ce stade pour appeler à agir (...) dans une logique de prévention ”, explique Marc Mortueux, directeur de l’Anses.

Les industriels de l’agroalimentaire se sont déclarés “surpris” par ces rapports. “Il y a un an l’Agence européenne pour la sécurité des aliments (Efsa) et (en novembre, NDLR) l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ont estimé qu’il n’y avait pas de risque pour la santé. Nous étions dans une attitude de confiance”, s’étonne Jean-René Buisson, président de l’association nationale des industries alimentaires. Il promet néanmoins de travailler sur les substituts au BPA, mais prévient qu’il faudra compter au moins trois ans.

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Message  ivo Ven 30 Sep - 19:48

Près du tiers des Français renonce à se soigner, faute de moyens
FRANCE INFO - 14:23
Ils étaient 11% il y a deux ans, seulement ; ils sont aujourd’hui 29% à avoir renoncé à se soigner, ou à reporter des soins... faute d’argent : c’est ce que révèle un sondage CSA publié aujourd’hui.
Les dents et les yeux sont les grands ’’oubliés’’ des soins.
C’est un sondage qui vient rappeler à point nommé que la crise n’est pas la même pour tout le monde... Près du tiers des Français (29%) déclare avoir dû renoncer à se soigner, ou avoir reporté des soins, faute de moyens. Ils n’étaient que 11% il y a deux ans, et 23% l’an dernier.

L’institut CSA a mené l’enquête (pour Europ Assistance), dans dix pays. Seuls les Polonais sont plus nombreux à avoir renoncé (36%) ; les Etats-Unis sont à 25%, l’Italie à 19%, l’Allemagne à 15%, l’Autriche à 10%, la Grande-Bretagne à 6% et la Suède à 5%.
Entre 2009 et 2011, la proportion a augmenté partout, sauf en Grande-Bretagne, en Suède, en Allemagne et en Autriche.

Et quels sont les postes de dépenses supprimés ? les soins dentaires et les lunettes, à près d’un quart (22%) ; les soins courants (12%), l’achat de médicaments (6%), les soins lourds (5%) - opérations, examens ou traitements coûteux.

A la question "Le système de santé actuel garantit-il l’égalité aux soins médicaux pour tous les citoyens ?", 51% des Français répondent "non", contre 76% des Polonais, 67% des Allemands, 61% des Tchèques et des Américains, 57% des Italiens, 50% des Autrichiens, 40% des Britanniques, 21% des Espagnols.

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