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No Futur - la terre au 21° siecle - Page 2 Empty Re: No Futur - la terre au 21° siecle

Message  ivo Ven 16 Oct - 12:36

Nourrir la planète en 2050, un défi déjà d’actualité
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/10/16/nourrir-la-planete-en-2050-un-defi-deja-d-actualite_1254656_3244.html
La faim continue de progresser dans le monde. Selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) – qui organise, vendredi 16 octobre, la Journée mondiale de l'alimentation sur le thème de la "sécurité alimentaire en temps de crise" –, la barre du milliard de personnes souffrant de sous-nutrition a été franchie en 2009.

Et ce phénomène risque de s'aggraver encore, notamment à cause de l'augmentation démographique. Selon les projections des Nations unies, le monde devrait compter 9,1 milliards d'habitants en 2050, contre 6,8 milliards aujourd'hui. Soit 34 % de bouches à nourrir de plus.

Pour anticiper ce choc, la FAO a réuni à Rome, les 12 et 13 octobre, près de trois cents universitaires, chercheurs ou responsables d'organisations non gouvernementales, à l'occasion d'un forum d'experts de haut niveau intitulé Comment nourrir le monde en 2050. Une question qui suscite un certain nombre de débats.

Quels aliments dans les assiettes en 2050 ?

L'évolution des comportements alimentaires aura un impact sur les besoins futurs en matières premières agricoles. "Sous l'effet des hausses de revenus et de l'urbanisation croissante des populations, l'ensemble des experts réunis à Rome s'accordaient sur le fait que les régimes alimentaires allaient évoluer", précise Hafez Ghanem, le sous-directeur général de la FAO chargé du département économique et social.

Si les céréales (blé, riz, maïs…) restent la principale composante des régimes alimentaires, la consommation de viande a tendance à croître fortement. Notamment dès qu'un pays voit son niveau de vie progresser. Entre 1970 et aujourd'hui, la consommation de viande est ainsi passée de 25 kg par personne et par an à 38 kg, sous l'impulsion d'abord des pays développés, mais aussi de la Chine et de certains pays d'Amérique du Sud.

Ces conversions à des régimes carnés accroissent encore les besoins en matières premières agricoles : en tenant compte de l'alimentation des bêtes, il est généralement admis qu'il faut 4 calories végétales pour produire 1 calorie animale dans le cas du porc ou du cochon ; un ratio qui monte à 11 calories végétales pour le bœuf ou le mouton.

Une étude prospective réalisée conjointement par l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) et le Centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement (Cirad), présentée le 7 octobre, estime que la planète serait capable de nourrir tous ses habitants en 2050, sans mettre en péril l'équilibre environnemental de la planète, en associant une réduction des gaspillages et une rupture des habitudes de consommation.

Les "disponibilités alimentaires" par habitant seraient alors ramenées à 3 000 calories par jour, dont 500 d'origine animale, contre environ 4 000 actuellement dans les pays développés, dont plus de 1 000 issues de la viande ou du poisson.

Augmentation des rendements ou hausse des surfaces cultivées?

La FAO, dans un rapport publié fin septembre, estime qu'il faudra augmenter de 70 % la production agricole de la planète pour répondre, en 2050, aux besoins alimentaires de tous ses habitants. Cela sans tenir compte de l'essor des agrocarburants, qui entraînera des besoins encore plus importants.

Pour y parvenir, deux solutions : améliorer les rendements des productions ou accroître les surfaces cultivées.

Aujourd'hui, environ 1,5 milliard d'hectares, soit environ 10 % des terres émergées, sont cultivés. Quelque 2,7 milliards d'hectares pourraient l'être également. Problème, comme le note la FAO : ces surfaces se situent pour la plupart en Amérique latine et en Afrique subsaharienne et ont "d'importantes fonctions écologiques".

L'agence des Nations unies préfère donc miser sur une intensification des modes de production, qui devrait permettre de couvrir, selon elle, 90 % des nouveaux besoins. Et ce même si la croissance des rendements a considérablement ralenti, ces dernières années, dans de nombreux pays. Pour les céréales, ce taux de croissance est ainsi passé, selon la FAO, de 3,2 % dans les années 1960 à 1,5 % dans les années 2000.

"Il y a encore des marges de manœuvre, car les écarts de rendement sont très importants entre les régions du monde, estime Bernard Bachelier, directeur de la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde (FARM). Cela passe beaucoup par une meilleure gestion de l'eau, mais aussi par les nouvelles technologies ou l'amélioration génétique continue." Et de souligner l'importance des investissements de proximité à réaliser dans les pays du Sud, pour aider les petits paysans.

Des investissements qui n'ont pas cessé de diminuer depuis presque trente ans: alors même que 18 % de l'aide publique au développement était destinée à l'agriculture en 1980, cette part ne s'élève plus aujourd'hui qu'à 5 % environ.

Quels modèles d'échanges commerciaux ?

Le sujet est largement débattu actuellement, notamment en perspective de la reprise prochaine des négociations à l'Organisation mondiale du commerce (OMC), en vue d'une nouvelle phase de libéralisation des échanges. Certains plaident pour davantage d'ouverture; d'autres mettent en avant la notion de "souveraineté alimentaire" d'un pays ou d'une région, et poussent à développer des cultures vivrières plutôt qu'exportatrices.

"Il est très probable que l'on aura encore un fort besoin d'échanges, avec des régions très importatrices et d'autres très exportatrices, estime Patrick Caron, un des directeurs scientifiques du Cirad. Mais, dès lors que l'on introduit les questions de sécurité alimentaire et d'environnement, revient la question de la régulation du marché."

La question de la sécurité alimentaire se pose dès à présent. La FAO y consacrera un sommet mondial du 16 au 18 novembre.
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Message  ivo Dim 18 Oct - 10:46

Les criquets menacent l'Afrique de l'Ouest
http://www.liberation.fr/monde/0101597521-les-criquets-menacent-l-afrique-de-l-ouest
No Futur - la terre au 21° siecle - Page 2 M:1255824062
L'ONU s'inquiète d'une possible invasion de criquets pélerins dans l'ouest du continent africain.

A l'est, la sécheresse ; à l'ouest les criquets. L'Afrique est frappée de tous côtés par les fléaus naturels. L'invasion de criquets pèlerins, qui sévit en Mauritanie depuis cet été et qui s'est propagée au Maroc et au Sahara occidental, pourrait s'étendre au reste de la région en cas de fortes pluies, a estimé vendredi l'ONU.

«Les larves et les criquets commencent à se regrouper de façon inquiétante à l'ouest de la Mauritanie. S'il y a des pluies importantes dans les deux mois qui viennent, la situation risque de se détériorer», a expliqué la porte-parole du Bureau des Affaires humanitaires de l'ONU, Elisabeth Byrs. «Il faut être extrêmement prudent et lancer un cri d'alarme avant que la situation ne dégénère», a-t-elle poursuivi.

L'ONU est d'autant plus inquiète que les conditions météorologiques, chaudes et venteuses, sont favorables au développement de ces insectes. La porte-parole a souligné que tous les efforts doivent être entrepris pour surveiller et contrôler ce fléau qui a déjà causé «d'énormes dégâts» en 2004 dans plusieurs pays d'Afrique de l'ouest.

Pour l'instant, près de 1.300 hectares auraient été traités en Mauritanie avec des insecticides.

(Source AFP)
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Message  ivo Dim 18 Oct - 11:05

L'ouragan Rick atteint le degré d'intensité maximum au large du Mexique
http://www.liberation.fr/depeches/0101597745-l-ouragan-rick-atteint-le-degre-d-intensite-maximum-au-large-du-mexique
No Futur - la terre au 21° siecle - Page 2 M:1255852274
MIAMI (Etats-Unis) (AFP) - L'ouragan Rick s'est renforcé samedi dans la soirée au large de la côte pacifique du Mexique et a atteint le degré d'intensité maximum, avec des vents soufflant à 260 kmh, a annoncé le Centre national des ouragans américain (NHC), basé à Miami.

En moins de 36 heures, Rick est passé de la catégorie 1 à la catégorie 5, la plus élevée dans l'échelle de Saffir-Simpson, selon le NHC qui l'a qualifié "d'extrêmement dangereux".

A 2100 GMT, Rick se trouvait à 470 km au sud de Manzanillo (Mexique), un des ports les plus importants d'Amérique, et à 1.065 km au sud-sud-est de la station balnéaire de Cabo San Lucas. Il avançait à 24 km/h en direction ouest-nord-ouest parallèlement à la côte sud du Mexique, a précisé le NHC.

Rick "continue de se renforcer" a indiqué samedi soir le NHC qui a cependant précisé que l'oeil de l'ouragan se maintiendrait au large des côtes mexicaines pendant les prochaines 48 heures.

Il pourrait ensuite passer à proximité des côtes de la péninsule mexicaine de Basse-Californie et atteindre le nord-ouest du Mexique jeudi, a ajouté le Centre des ouragans qui a appellé les habitants de la région à la vigilance en raison des pluies et des très fortes vagues qui l'accompagnent.

Rick est le septième cyclone de la saison 2009 dans le Pacifique nord-est. La péninsule de Basse-Californie avait notamment été touchée début septembre par l'ouragan Jimena qui avait causé la mort d'au moins une personne et provoqué des dégâts importants.
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Message  ivo Dim 18 Oct - 11:10

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 2 Photo_original_83443
MALDIVES- Le gouvernement des Maldives a tenu samedi sa réunion ministérielle sous l'eau, pour attirer l'attention sur les effets du réchauffement climatique. Une montée du niveau de la mer d'un mètre seulement suffirait à quasiment engloutir cet archipel de l’océan indien. Protocole oblige, le président Mohamed Nasheed a plongé le premier, suivi de ses ministres en combinaisons et bouteilles....
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Message  ivo Dim 18 Oct - 11:23

Les réfugiés climatiques en quête de statut juridique
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/10/17/les-refugies-climatiques-en-quete-de-statut-juridique_1255210_3244.html#ens_id=628865
Un conseil des ministres en tenue de plongée : samedi 17 octobre, le gouvernement des Maldives devait se réunir six mètres sous l'eau pour dénoncer le réchauffement. La montée de l'océan menace d'engloutir l'archipel. Ses 400 000 habitants seraient alors en quête d'une terre d'accueil... sans pouvoir revendiquer le droit d'asile ni le statut de réfugiés. Car "le cadre juridique actuel ne permet pas de prendre en compte les migrations provoquées par le changement climatique", résume Charles Ehrhart, responsable de cette question à l'ONG Care.

Les chiffres sont pourtant colossaux. Les catastrophes liées au climat ont provoqué la migration de 20 millions de personnes en 2008 selon l'ONU. D'ici à 2050, 200 millions de migrants pourraient être jetés sur les routes par les dérèglements de l'environnement.

Du Haut Comité des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), les agences mondiales ont pris conscience de ce vide juridique. Mais le dossier se heurte à la complexité du phénomène et à la crainte de migrations massives. "Des discussions sont en cours au sein de l'Inter-Agency Standing Committee, qui réunit les agences de l'ONU et des ONG", dit Anne-Marie Linde, au Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA), responsable de la gestion des déplacés internes, pour qui "la principale faille concerne les victimes du climat qui traversent les frontières ".

"L'immense majorité de ces migrants restent à l'intérieur de leur propre pays et ne peuvent donc prétendre au statut de réfugié", précise Sybella Wilkes, porte-parole du HCR. Si l'organisation intervient parfois en urgence lors de catastrophes environnementales, elle réfute le terme de "réfugiés climatiques", craignant de lézarder le fragile édifice de la convention de Genève sur les réfugiés. "Faut-il inventer une définition juridique des déplacés climatiques ? La question est posée, estime la porte-parole. Mais la définition des réfugiés est très stricte et il n'est pas question de la modifier."

Quid des déplacés internes, alors ? Leur prise en charge est encadrée par des "principes directeurs" adoptés par l'ONU en 1998, mais non contraignants. "L'un des aspects importants de notre activité consiste à encourager les Etats à intégrer ces principes dans leur législation nationale", explique Mme Linde, à l'OCHA.

Mais là encore, le paramètre climatique brouille les cartes : au-delà des catastrophes soudaines, c'est une lente dégradation de l'environnement et des conditions de vie sur une large échelle que provoque le réchauffement. "L'un des gros problèmes est d'identifier si le déplacement est volontaire ou forcé, précise Mme Linde. Est-ce que les migrants partent de leur propre chef, à la recherche d'une vie meilleure, ou y sont-ils parce qu'ils ont perdu leurs moyens de subsistance ?"

Pour M. Ehrhart, "cela oblige à redéfinir les catégories, car, aujourd'hui, les deux cas de figure n'ouvrent pas du tout les mêmes droits". Un avis partagé par Koko Warner, responsable du département des migrants de l'environnement à l'Université des Nations unies, à Bonn. "Il faut une définition de ces déplacés, ne serait-ce que pour organiser l'aide : quels acteurs doivent intervenir, entre l'action humanitaire, les stratégies de prévention et d'adaptation, la gestion des risques ; qui coordonnera ces travaux, avec quel argent ?"

Derrière la revendication d'un statut pour les réfugiés climatiques, cette conviction : la responsabilité des pays riches dans le réchauffement leur donne l'obligation d'apporter aide et asile à ses victimes. Des pays comme les Maldives ou le Bangladesh demandent des compensations aux pays du Nord et exigent que la question des migrations forcées soit incluse dans les discussions pour parvenir à un accord à Copenhague.

C'est là que le bât blesse. "Beaucoup de pays entretiennent le flou juridique pour ne pas avoir à accueillir les populations déplacées", estime Philippe Chauzy, le porte-parole de l'OIM, qui a proposé une définition très ouverte des déplacés de l'environnement. "Au Nord comme au Sud, beaucoup d'Etats ne veulent pas voir la création de catégories de migrations qui les rendraient légales."

Les adversaires d'un tel statut ont un argument tout trouvé : la responsabilité du changement climatique peut difficilement être prouvée. Sans compter qu'une part des catastrophes n'a rien à voir avec le climat. Séisme en Indonésie, typhon aux Philippines, au Vietnam et au Laos, tsunami aux îles Samoa et Tonga : la série de cataclysmes qui s'est abattue sur l'Asie du Sud, fin septembre, a illustré la difficulté d'adopter une approche différenciée selon les cas de figure.

Pour M. Warner, "il faut chercher des solutions, pas des coupables. C'est la façon dont nous abordons ces questions qui déterminera si les pires prévisions se réalisent. Or l'aide des pays riches à l'adaptation des pays pauvres est le meilleur moyen d'éviter que des populations soient précipitées vers la migration et l'urgence humanitaire."


20 millions d'éco-réfugiés en 2008, 200 millions en 2050

Réfugiés Le HCR recensait, fin 2008, 16 millions de réfugiés ou demandeurs d'asile, protégés par la convention de Genève de 1951. Selon celle-ci, un réfugié est "une personne qui se trouve hors du pays dont elle a la nationalité", "persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques".

Déplacés Fin 2008, 26 millions de personnes subissaient un déplacement forcé à l'intérieur de leur propre pays en raison de conflits, de persécutions, de catastrophes naturelles... Les droits des déplacés internes et les modalités de l'aide qui leur est apportée sont définis par des "principes directeurs" adoptés par l'ONU en 1998, qui n'ont pas force de loi.

Climat Les catastrophes climatiques soudaines - hors sécheresse et dégradation lente de l'environnement - ont obligé 20 millions de personnes à migrer en 2008, selon l'ONU. D'ici cinquante ans, on comptera 200 millions de victimes. Leur situation n'est spécifiée par aucun texte international.
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Message  niouze Dim 18 Oct - 15:17

bah merde alors ou c'est qu'on va pouvoir les expulser ceux la ,
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Message  ivo Lun 19 Oct - 11:26

"L'empreinte acoustique" de l'homme rend "aveugles" les mammifères marins
http://www.liberation.fr/depeches/0101597950-l-empreinte-acoustique-de-l-homme-rend-aveugles-les-mammiferes-marins
QUEBEC (AFP) - Transport maritime, tourisme baleinier ou encore exploration pétrolière: les éléments troublant l'environnement sonore des fonds marins sont toujours plus nombreux, "rendant aveugles" leurs habitants, à tel point que des biologistes internationaux appellent à s'attaquer à "l'empreinte acoustique" de l'homme.

La chasse à la baleine a été interdite à l'échelle internationale il y a plus de vingt ans. Des réglementations drastiques ont été imposées afin d'interdire le déversement de produits chimiques hautement polluants. Pourtant, de nombreuses espèces, telles les baleines bleues de l'Atlantique ou les bélougas de certaines régions du Canada, n'ont pas retrouvé leur taux de reproduction naturelle d'antan.

Face à ce constat, les spécialistes des mammifères marins étudient depuis quelques années un problème jusque là minimisé: le dérangement par le bruit. Egalement appelée "empreinte acoustique" de l'homme sur l'environnement, cette question était l'un des thèmes centraux du 18e Congrès biennal international sur la biologie des mammifères marins, qui se tenait cette semaine dans la capitale québécoise.

"Le Commandant (Jacques-Yves) Cousteau a dit un jour +La mer c'est le monde du silence+, mais c'est tout le contraire!", lance Robert Michaud, biologiste canadien et co-président du congrès.

Frayant à des profondeurs si grandes que la lumière est absente, les mammifères marins se servent de l'ouïe comme les humains de la vue. Pour communiquer, se faire la cour, s'avertir d'un danger, scruter les fonds ou chasser en groupe, ces animaux produisent et entendent quantité de sons.

Or, des études montrent qu'"à cause de niveaux élevés de bruits, des endroits ont été désertés" par les rois des mers, indique Yvan Simard, spécialiste en acoustique marine à l'Institut des sciences de la mer de Rimouski (Est du Canada). "Leur habitat acoustique est de plus en plus envahi par l'activité humaine", confirme M. Michaud.

Première source de nuisance: le trafic commercial, qui émet des basses fréquences détectables par les baleines bleues. "Près des côtes, la marine marchande a triplé le niveau de bruit ambiant", souligne-t-il.

Plus localisées, mais tout aussi redoutables: les excursions touristiques en petits bateaux. Comme c'est le cas à Tadoussac (localité québécoise, rendez-vous de ces animaux et haut-lieu d'observation), ces flottilles produisent des hautes fréquences correspondant aux sons qu'entendent les bélougas.

Également en cause, les navires d'exploration pétrolière, qui sondent les couches sédimentaires à coup d'ondes sismiques, ainsi que les sonars utilisés par certains bâtiments militaires.

Bien que peu de recherches aient été achevées - les conditions d'études sont ardues - les scientifiques émettent peu de doutes sur la nocivité du bruit: "Ça peut les rendre sourds", dit Ian McQuinn, chef du laboratoire d'hydroacoustique d'un institut du ministère canadien des Pêches et des océans.

"C'est comme quelqu'un qui travaille dans une usine, versus quelqu'un qui travaille dans un bureau: à la fin de leur vie, ils n'ont pas le même niveau d'audition", explique-t-il.

Il est même arrivé que des sons d'origine humaine, notamment des sonars militaires, ont trompé certaines baleines ou dauphins, les faisant échouer, rappelle Stacy de Ruiter, de l'institut français Ifremer.

Face à ce phénomène, l'Organisation maritime internationale, une agence de l'ONU, a proposé l'année dernière de réduire de moitié, d'ici 10 ans, la quantité de bruits introduits par la navigation. Pour cela, les chercheurs suggèrent entre autres de remplacer les vieux "rafiots" par des navires modernes plus silencieux, ce qui permettrait, en plus, de réduire les émissions de GES.
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Message  ivo Lun 19 Oct - 11:54

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 2 Photo_original_83878
TOUJOURS DANS L'EAU - Le bilan des intempéries qui ont frappé les Philippines le mois dernier s'élève à près d'un millier de morts alors qu'un nouveau typhon menace l'archipel, a annoncé ce lundi le gouvernement. (REUTERS/Romeo Ranoco)
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Message  ivo Lun 19 Oct - 12:27

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 2 20090928PHOWWW00392
La Tour solaire de Sanlucar la Mayor, en Espagne, est la plus puissante au monde avec 11 mégawatts de production électrique (photo prise le 23 septembre). (Miguel Angel Morenatti/AP/SIPA)
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Message  ivo Lun 19 Oct - 12:28

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 2 20090928PHOWWW00188
Le projet Opale du Port Autonome de Marseille vise à produire 100 MW sur la zone industrielle portuaire de Fos-sur-mer. Ce parc est composé de 25 éoliennes alignées le long du canal du Rhône sur un linéaire de 5 km près de l'écluse de Port Saint Louis. (photo prise le 25 septembre) (Mario Fourmy/SIPA)
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Message  ivo Mar 20 Oct - 10:50

Climat : l'appel désespéré de Gordon Brown.
http://www.humanite.fr/Climat-l-appel-desespere-de-Gordon-Brown
« Il est temps d’agir. Il n’y a pas de plan B pour la planète », a déclaré le Premier ministre britannique, Gordon Brown, dans un communiqué. "Si nous n’arrivons pas à un accord en ce moment, n’ayons aucun doute : une fois les dommages d’une croissance sans contrôle des émissions causés, aucun accord global rétrospectif, dans un quelconque avenir, ne pourra revenir en arrière. Il sera alors irrémédiablement trop tard", ajoute-t-il.

La réunion de Londres est la dernière de la série de rencontres organisées par le "Forum des économies majeures sur l’énergie et le climat (MEF)", à l’initiative de Washington, avant la conférence de Copenhague. Ce forum rassemble les 17 économies les plus polluantes au monde afin d’arriver à un accord lors du sommet sur le climat de Copenhague. "A chaque époque il n’y a qu’une ou deux occasions où les nations s’unissent pour conclure des accords qui entrent dans l’Histoire, parce qu’ils changent le cours de l’Histoire" a-t-il affirmé dans l’espoir de presser les gouvernements. Toutefois les négociations, lancées à Bali en Indonésie en 2007, sont dans l’impasse devant la question de l’ampleur des réductions d’émissions de gaz à effet de serre auxquelles doivent s’engager les pays riches pour 2020 et sur le montant qu’ils doivent verser aux pays en développement pour se préparer au réchauffement climatique. C’est la cinquième fois que les membres du MEF, parmi lesquels le Royaume-Uni, la France, l’Italie, l’Inde, l’Allemagne, le Japon, les Etats-Unis, la Russie et le Brésil, se réunissent depuis sa création. Plusieurs pays ont également été invités, comme le Lesotho, les Maldives, le Bangladesh, le Costa Rica, l’Ethiopie et l’Algérie.Le sommet de Copenhague, du 7 au 18 décembre, devrait déboucher sur un nouveau traité global sur le climat pour remplacer le Protocole de Kyoto qui expire en 2012.

"Je pense un accord possible à Copenhague", a déclaré Gordon Brown. "Mais, franchement, force est de constater que nos négociateurs ne se rapprochement pas suffisamment rapidement d’un accord". A Londres, pendant deux jours, les débats se penchent sur la question de savoir comment transformer les politiques nationales multiples en un accord international et unitaire, ainsi que sur les questions financières et la coopération technologique, a déclaré dimanche Todd Stern, l’émissaire de Washington. "Je pense que les dirigeants doivent s’engager directement pour sortir de l’impasse… Je demande à mes homologues de travailler ensemble pour que nous parvenions à un accord", a ajouté Gordon Brown. Il est pourtant l’un des rares dirigeants d’une grande puissance économique ayant annoncé son intention d’assister à la conférence de Copenhague et le chef du gouvernement britannique n’a pas pu confirmer que les Etats-Unis viendraient à Copenhague avec un objectif concret de réduction de leurs émission ou une offre en dollars.

"Nous ne pouvons pas faire de compromis sur la catastrophe d’un changement climatique non contrôlé. Nous devons donc arriver à un compromis entre nous. Nous ne pouvons pas nous permettre d’échouer. Si nous agissons maintenant ; si nous agissons ensemble ; si nous agissons à bon escient et résolument, un succès à Copenhague est encore possible. Mais si nous échouons, la Terre elle même sera en danger", martèle avec l’énergie du désespoir le Premier Ministre britannique.

Chronique d’une catastrophe annoncée.

Selon un rapport réalisé à la demande du Fonds mondial pour la protection de la nature (WWF), les chercheurs tire la sonnette d’alarme. Il resterait cinq ans pour entamer la "révolution industrielle" avant des changements climatiques irréversibles. Après 2014, la limite supérieure de la croissance industrielle mettra les économies de marché dans l’impossibilité de se conformer aux réductions des émissions de gaz à effet de serre indispensables pour maintenir le réchauffement sous le seuil de 2°c, au-delà duquel les scientifiques jugent les risques climatiques inacceptables, selon les experts.

Dans la ligne de mire du rapport : les politiques sur le marché du carbone mise en avant par les gouvernements « comme un élément clé de la lutte contre le réchauffement est dangereusement trompeur » estime Karl Mallon, co-auteur de l’étude. Ce type de marché, déjà en vigueur en Europe n’induira pas de réduction suffisante des émissions de gaz à effet de serre. "Nous sommes à une stade critique de notre histoire, qui verra bientôt la marge de manœuvre en matière de lutte contre le réchauffement disparaître totalement", souligne Kim Carstensen, responsable climat du WWF, dans un communiqué. "La mutation va demander une croissance durable de l’industrie propre et efficace supérieure à 20% par an pendant des décennies. Le rapport montre comment parvenir à cette croissance, mais souligne également qu’il s’agira de la révolution industrielle la plus rapide de notre histoire", ajoute-t-il.

Les critiques sont nombreuses ; et pour beaucoup, le sommet de Copenhague ne peut pas déboucher sur un accord ambitieux. De petits objectifs, des mesures intérimaires qui repoussent encore les perspectives d’un accord global pour la mi-2010. A l’heure actuelle, les objectifs de réduction des émissions sont très loin des 25 à 40% jugés nécessaires pour contenir le réchauffement. Les problèmes liés au déréglement climatique se font quant à eux de plus en plus préssants. Selon l’ONU, des catastrophes soudaines –en dehors des processus lents du réchauffement- ont obligé 20 millions de personnes à migrer en 2008, et l’institution internationale estime à 200 millions le nombre de victimes d’ici 50 ans. Samedi 17 octobre, le conseil des ministres des Maldives se rassemblait sous l’eau pour protester contre les menaces d’engloutissement de l’archipel d’ici la fin du siècle. Les problèmes demeurent. A qui revient la responsabilité de ces catastrophes écologiques annoncées et qui voudra bien payer ?
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Message  ivo Mar 20 Oct - 11:53

Climat : l'UE peine à se montrer généreuse envers les plus pauvres
http://www.liberation.fr/depeches/0101598170-climat-l-ue-tente-d-arracher-un-accord-sur-l-aide-aux-pays-pauvres


LUXEMBOURG (AFP) - Les Européens sont encore loin d'un accord sur une aide de plusieurs milliards d'euros aux pays pauvres afin de lutter contre le réchauffement du climat a reconnu mardi la présidence suédoise de l'UE à l'ouverture d'une réunion des ministres des Finances à Luxembourg.

"Des discussions compliquées nous attendent", a commenté le ministre suédois Anders Borg à son arrivée.

"Les discussions sont difficiles sur un aspect interne, à savoir la répartition des charges entre les différents états membres", a pour sa part expliqué son homologue luxembourgeois Luc Frieden.

Ce dossier est devenu un enjeu majeur des négociations mondiales à moins de deux mois du sommet sur le climat de Copenhague. Et le contexte n'est pas bon, comme l'a noté Anders Borg en insistant sur "les difficultés économiques" que connaissent les pays de l'UE.

La Commission européenne a chiffré les besoins des plus pauvres à 100 milliards d'euros par an au total jusqu'en 2020.

Les pays industrialisés devraient fournir entre 22 et 50 milliards d'euros par an. Ils devraient en outre leur allouer une enveloppe de 5 à 7 milliards d'euros par an pendant les trois premières années suivant la signature de l'accord.

Les discussions à Luxembourg portent sur "la juste part de l'UE", évaluée entre 2 et 15 milliards d'euros, et les échanges les plus durs portent sur la répartition de l'addition, qui devra être calculée selon une pondération encore à définir en fonction de la richesse des pays et de leur pollution.

Les oppositions au sein de l'UE sont diverses. Certains pays, comme la Pologne, refusent de payer pour aider les plus pauvres au motif qu'ils sont eux mêmes "pauvres".

D'autres, comme l'Allemagne, jugent prématuré de la part de l'UE d'avancer un chiffre tant que les autres pays industrialisés se taisent sur leurs intentions.

"Copenhague ne peut être un succès que si tous y contribuent", a insisté Luc Frieden.

"Si nous ne parvenons pas en Europe à démontrer que chacun de nous est prêt à apporter une contribution équitable, alors il sera très difficile de persuader le reste du monde de s'engager", a estimé le porte-parole du ministre des Finances britannique Alistair Darling.

©️ 2009 AFP
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Message  ivo Mar 20 Oct - 12:01

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 2 Photo_original_83928
Dans la nuit polaire illuminée par une aurore australe, un faisceau laser recueille des données sur la couche d'ozone depuis la base Dumont D'Urville (Camille Fresser/IPEV/CNRS)
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Message  ivo Mar 20 Oct - 13:57

Climat: il n'y aura pas de traité (ONU)
AFP
20/10/2009 | Mise à jour : 09:35
.
Le sommet sur le climat de Copenhague en décembre n'accouchera pas d'un traité mais d'un cadre politique en vue de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, a averti le responsable du dossier à l'ONU dans une interview au Financial Times . "Un nouveau traité international à part entière dans le cadre de la convention (convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, ndlr), je ne crois pas que cela va arriver", a indiqué Yvo de Boer, plus haut responsable pour le réchauffement climatique auprès de l'ONU.

"Si vous voyez le peu de temps qui reste avant Copenhague, c'est clair", a-t-il ajouté.
Il faut donc "se concentrer sur des impératifs politiques qui établissent clairement comment les pays s'engagent" à réduire les émissions polluantes, a poursuivi le responsable. "Cela signifie une décision globale à Copenhague qui fixe des objectifs individuels pour les pays industrialisés, qui décide comment les pays en développement les plus importants comptent s'engager (à réduire les émissions) d'ici à 2020 et, espérons-le, qui place cela dans le contexte d'un objectif à long terme" d'ici à 2050, a expliqué M. de Boer.

"Nous devons nous concentrer sur ce qui peut être fait avec réalisme", a-t-il déclaré au FT.
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Message  ivo Mar 20 Oct - 14:21

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 2 20091019PHOWWW00266
Le bilan des intempéries qui ont frappé les Philippines le mois dernier s'élève à près d'un millier de morts, alors qu'un nouveau typhon menace l'archipel. Les habitants s’organisent et construisent des ponts de fortune pour traverser des rues encore inondées, comme ici, samedi 17 octobre. (Jay Directo/AFP)
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Message  ivo Mer 21 Oct - 11:36

La Boudeuse en mission pour la planète
France Info - Hier, 16:31

Après deux années à quai à Paris, le trois-mât d’exploration La Boudeuse reprend la mer ce mercredi à Fécamp (Normandie). Il est missionné par l’Etat, dans le cadre du Grenelle de la mer, pour un périple de deux ans en Amérique du sud et dans le Pacifique. Objectif de la mission Terre-Océan, se pencher sur la biodiversité marine et fluviale et examiner les ravages dus à l’activité humaine et au réchauffement climatique.

La Boudeuse n’est restée que trois jours dans son nouveau port d’attache, Fécamp, en Seine-Maritime. Arrivée dimanche d’un carénage au Havre, après deux ans passés amarrée sur les quais de Seine à Paris, elle repart ce mercredi pour deux ans d’exploration en Amérique du Sud et dans le Pacifique.

Contrairement à sa précédente mission, qui l’a emmenée trois ans autour du monde de 2004 à 2007, La Boudeuse est cette fois missionnée par l’Etat, comme son illustre ancêtre, la Boudeuse de 1766, commandée par Louis-Antoine de Bougainville.

La mission Terre-Océan émane du ministère de l’Ecologie et de l’Energie (cliquer ici pour lire la lettre de mission). Il s’agit d’inventorier la biodiversité, d’étudier les effets de la pollution dans les grands bassins fluviaux sud-américains (orpaillage, exploitation du caoutchouc, déforestation, agriculture), et d’évaluer les effets du réchauffement climatique sur les côtes et dans les îles du Pacifique, menacées par la montée des eaux.

Plusieurs dizaines de scientifiques venus de diverses institutions (CNRS, CNES, Museum d’histoire naturelle etc.) se relaieront à bord. Ils y installeront des expériences ou utiliseront le navire comme moyen de transport ou base-vie.
La Boudeuse, construite en 1916, n’a pas de quille et bénéficie donc d’un faible tirant d’eau. Elle autorise la navigation par relativement faible profondeur. Son aménagement lui permet d’accueillir une trentaine de personnes à son bord.

La mission est financée par une vingtaine de partenaires publics et privés.
[quote]
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Message  ivo Sam 24 Oct - 11:28

Journée mondiale pour le climat: appels à mobilisation samedi
24/10/2009-[04:01] - AFP

PARIS, 24 oct 2009 (AFP) - Les défenseurs du climat organisent plusieurs rendez-vous samedi à Paris pour mobiliser l’opinion publique à cinq semaines de l’ouverture de la conférence de Copenhague.

La campagne de "l’Ultimatum climatique", conduite par onze ONG (WWF, Greenpeace, Oxfam, Action contre la faim, Fondation Nicolas Hulot...) qui a déjà recueilli 260.000 signatures, organise un rassemblement place de la Bourse à 12h18, pour rappeler la date du 18 décembre, clôture de la conférence des Nations Unies sur le climat à Copenhague, à laquelle la communauté internationale devra avoir scellé un accord contre le réchauffement. Les participants ont rendez-vous à partir de 11h45 au métro Bourse : "L’idée est de venir avec des téléphones portables à faire sonner et des sifflets pour faire le plus de bruit possible et réveiller Nicolas Sarkozy", a explique Camille Lajus du WWF. Selon le WWF, le Conseil des chefs d’Etat prévu jeudi et vendredi à Bruxelles est "la dernière chance pour l’Europe d’afficher son ambition pour Copenhague", notamment financière pour aider les pays les plus pauvres à faire face au changement climatique. Quelques heures plus tard, la campagne 350.org, qui organise une Journée d’action mondiale, donne rendez-vous au pied de la Tour Eiffel à 15h50 pour un "flashvélo", une balade militante à deux roues jusqu’à... la place de la Bourse. "350.org", qui a prévu quelque 3.000 événements à travers la planète samedi, tire son nom de la concentration de CO2 dans l’atmosphère - 350 parties par million (ppm) contre environ 385 ppm aujourd’hui - à ne pas dépasser pour éviter un réchauffement ingérable, selon certains scientifiques. Enfin, "6 heures pour le climat et la justice sociale", organisé par différentes associations altermondialistes notamment, à 14h30 à l’Espace Reuilly (Paris, XIIè arrondissement) propose des ateliers et conférences autour de la croissance verte, l’économie écologique, les négociations de Copenhague etc...
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Message  ivo Mar 27 Oct - 11:55

Climat : les gouvernements sont appelés à agir
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/10/26/climat-les-gouvernements-sont-appeles-a-agir_1258813_3244.html#ens_id=1234881
Comment mettre la pression sur les gouvernements pour obtenir un accord à la hauteur des enjeux lors de la conférence sur le climat de Copenhague, qui aura lieu du 7 au 18 décembre ? Faute de réussir à mobiliser en masse les populations, les militants écologistes se tournent vers d'autres formes d'action.

Samedi 24 octobre, à l'appel de la campagne 350.org, ils ont organisé un relais planétaire pour attirer l'attention des médias et des hommes politiques. Actions éclair de quelques minutes enchaînées dans le temps, du Groenland à l'Antarctique en passant par Almaty (Kazakhstan) ou Kinshasa (République démocratique du Congo). Samedi soir, le site Internet de la campagne revendiquait 5 242 événements, organisés dans 181 pays.

Le coup d'envoi a été donné en Australie où, sur les marches de l'Opéra de Sydney, le site le plus visité du pays, plus d'un millier de personnes se sont retrouvées, toutes habillées en bleu. Certaines, parapluie à la main, ont formé le 350 du slogan de ralliement. "350 parties par million, c'est la concentration de CO2 dans l'atmosphère qui est supportable. Le message est difficile, mais il est temps que les gens se mettent à comprendre les données scientifiques", explique Blair Palese, porte-parole de la manifestation.

A travers le pays, deux cents événements ont été organisés. Les associations espèrent infliger ainsi une piqûre de rappel au gouvernement travailliste. "On l'a élu pour agir pour l'environnement, et, en deux ans, il n'a pas fait grand-chose", déplore Blair Palese.

En Inde, entre 500 et 600 étudiants des universités de New Delhi ont formé une chaîne humaine en forme de cinq devant le Fort rouge de la capitale. Un chiffre qui - assemblé aux "3" et aux "0" construits ailleurs dans le monde - formera le "350".

Dans une ambiance festive, tous les participants étaient venus rappeler "l'urgence de passer à l'action pour protéger le climat". "En Inde, les glaciers de l'Himalaya fondent déjà sous l'effet du réchauffement climatique, et nous venons de vivre la plus grande sécheresse de ces dernières décennies. Comment ne pas avoir peur pour notre futur ?", s'inquiète Pritish Amdore, étudiant en sciences politiques.

A Paris, à 12 h 18 précise, en référence au 18 décembre, jour de clôture du sommet de Copenhague, un concert de réveils, de casseroles et de sifflets a été donné sur la place de la Bourse pour "réveiller" les hommes politiques, en tête desquels Nicolas Sarkozy. Mais moins de trois cents personnes avaient bravé la pluie pour faire entendre le message. Pour la plupart des jeunes, déjà très impliqués dans le combat pour le climat, comme Alexandra Luciani, 24 ans, de Solargeneration, une association étudiante qui milite sur les campus : "C'est notre avenir qui se joue. Il faut agir maintenant. Nous demandons au gouvernement de prendre ses responsabilités pour que notre génération n'ait pas à payer pour des erreurs qui ne sont pas les siennes", explique-t-elle.

Au Canada, un drôle d'ours polaire avait migré de l'Arctique jusqu'à Ottawa pour venir manifester devant le Parlement, vêtu d'un tee-shirt "Sauvons les humains". Il était entouré de quelque trois cents personnes venues exiger du premier ministre, Stephen Harper, qu'"il reprenne le leadership dans la négociation climatique".

A Montréal, une "cacophonie de Stephen Harper" a été donnée pendant 350 secondes. "On a fait du bruit parce que M. Harper est le pire joueur dans la lutte contre les changements climatiques, commente un participant. Il n'a aucun plan d'action ni cible sérieuse pour le Canada et ralentit les négociations."

Imaginée par Bill McKibben, un écologiste américain, 350.org reprend à son compte la mise en garde lancée par James Hansen, célèbre climatologue de la NASA, qui estime que la concentration de CO2 dans l'atmosphère ne doit pas dépasser 350 parties par million (ppm) sous peine d'exposer l'humanité à de graves catastrophes.

La concentration actuelle atteint 387 ppm (au lieu de 270 à l'ère préindustrielle) et les négociations internationales visent à stabiliser les niveaux de CO2 à 450 ppm, ce qui correspondrait à un réchauffement de 2 °C d'ici à la fin du siècle, en se basant sur le rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC) de 2007. James Hansen fait partie des 350 messagers de la campagne, avec notamment l'archevêque sud-africain - et Prix Nobel de la paix - Desmond Tutu et le président des Maldives, Mohamed Nasheed. Le président du GIEC, l'Indien Rajendra Pachauri, figure également parmi eux. "En tant que président du GIEC, je ne peux pas prendre position, car le GIEC ne fait pas de recommandations. Mais quand je regarde ce qui est en train de se passer et ce qui va probablement arriver, je ne peux, à titre personnel, que soutenir cet objectif", reconnaît-il.

Les petits Etats insulaires, les plus exposés aux conséquences des dérèglements climatiques, se sont aussi alignés sur cette revendication qui semble pourtant quelque peu utopique dans le contexte d'enlisement des négociations. Et peut-être trop technique pour parler au-delà du cercle des initiés.
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Message  Lib Mar 27 Oct - 12:23


Entre l'Asie et la Californie, dans le Pacifique, les déchets plastiques, portés par les courants, s'accumulent dans deux énormes zones. Cette pollution frappe durement la faune et la flore.

« Ile de déchets » ; « Soupe de plastique géante » ; « Grand tourbillon d'ordures » ; « Chemin de la poubelle asiatique »... Les expressions ne manquent pas pour qualifier le triste phénomène qui affecte le Pacifique.

Dans une zone proche de la Californie et d'Hawaï, une gigantesque plaque de déchets plastiques s'est formée. Elle pourrait faire la taille de la France ! À cet endroit les courants, entraînés par les vents, forment un énorme tourbillon, une « gyre » qui tourne dans le sens des aiguilles d'une montre. En son centre, les vents sont faibles. Tous les déchets flottant dans le Pacifique Nord arrivent là, portés par les courants, et sont piégés dans le tourbillon. Et une autre plaque de déchets s'est formée plus à l'ouest, près du Japon, selon le même principe.

Des milliards de particules

Cela fait longtemps que l'on soupçonne une exceptionnelle concentration de déchets à cet endroit peu fréquenté. Les navigateurs l'évitent du fait de l'absence de vent. C'est pourtant l'un d'eux, l'Américain Charles Moore, qui attire l'attention sur cette catastrophe. En 1997, il navigue sur la zone et constate qu'un nombre incroyable de déchets plastiques y flottent. Pour étudier l'endroit, il crée une fondation, l'Algalita marine research center, basée en Californie. Il se rend compte qu'outre les déchets les plus visibles, il existe une pollution bien plus insidieuse : des milliards de particules de plastique, flottant entre deux eaux sur des milliers de kilomètres. C'est d'autant plus grave que le plastique ne se désagrège jamais complètement. Le monde commence à entendre parler du « trash vortex », le « tourbillon d'ordures ». L'expression fait fantasmer. On parle d'une île de déchets, sur laquelle on pourrait marcher, d'un « septième continent » qui ferait jusqu'à six fois la France...

En 2006, un navire de Greenpeace, l'Esperanza, s'est rendu sur les lieux pour évaluer cette pollution qui, beaucoup trop fragmentée, ne se voit pas par satellite. « Il s'agit de déchets minuscules et transparents, résultant de la désagrégation d'objets en plastique, sous l'effet des mouvements de l'eau, des chocs, rapporte François Chartier, spécialiste des océans à Greenpeace. À certains endroits, il y a six fois plus de déchets plastiques que de plancton ! 80 % des déchets viennent des côtes, 20 % des bateaux. » L'expédition évalue la zone concernée à 600 000 km2, la taille de la France. « Tout cela est plausible, estime Eric Guilyardi, océanographe-climatologue au CNRS. Si vous lâchez un morceau de plastique au large du Japon, il finira par arriver dans le vortex et y stagner. Idem pour un déchet qui partirait de la Californie ! C'est comme quand on vide une baignoire : l'eau tourne, cela fait comme un entonnoir et rien ne s'en échappe. »

Les animaux contaminés

Quelles sont les conséquences ? « Avec les gros déchets, les animaux peuvent se blesser, déplore François Chartier. Les petits morceaux, ils les ingèrent et se retrouvent avec des polluants organiques persistants dans le corps, comme le PCB (la dioxine des transformateurs) ou le DDT (contenu dans les antimoustiques). Ils peuvent aussi être contaminés en mangeant du plancton, qui absorbe les polluants comme une éponge. »

Que faire ? Aucun pays ne se précipite pour nettoyer. Et d'autres tourbillons, plus petits, existent, en mer des Sargasses (dans l'ouest de l'Atlantique Nord) ou encore dans le sud-est de l'Océan indien, et le Pacifique Sud. Il n'est pas exclu que des déchets s'y concentrent. Il est donc urgent d'arrêter de polluer. Pensez-y la prochaine fois qu'un commerçant vous tendra un sac en plastique...
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Message  ivo Ven 30 Oct - 11:02

Climat : l'UE fixe l'objectif d'aide aux pays pauvres à 100 mds EUR/an (projet)
30/10/2009-[07:59] - AFP

BRUXELLES, 30 oct 2009 (AFP) - L’UE veut fixer à 100 milliards d’euros par an d’ici 2020 l’objectif mondial d’aide aux pays pauvres en vue de la conférence de Copenhague sur la lutte contre le changement climatique, selon un projet soumis vendredi aux dirigeants européens, dont l’AFP a obtenu copie.
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Message  ivo Dim 1 Nov - 12:39

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 2 86173
A Caracas, ce lundi, des femmes remplissent leurs bouteilles avec de l'eau de source provenant des montagnes voisines. Le président Hugo Chavez a appelé la population à réduire sa consommation d'eau. Une sècheresse a énormément réduit les réserves d'eau au Venezuela.
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Message  ivo Dim 1 Nov - 14:03

Neige artificielle sur Pékin
AFP
01/11/2009 | Mise à jour : 11:48

Les météorologues chinois sont parvenus aujourd'hui à recouvrir Pékin d'un manteau de neige, inhabituel pour la saison, dans le cadre de leurs efforts pour lutter contre une sécheresse persistante.

La neige, inhabituellement précoce, est tombée sur la capitale pendant la moitié de la journée avec des températures qui ne dépassaient pas 2° Celsius et des vents soutenus du nord, a indiqué l'agence Chine nouvelle.

La neige est tombée également dans les provinces de Liaoning et Jilin dans le nord-est ainsi que sur le port de Tianjin (est) qui a connu sa première neige automnale.

"Nous ne manquons pas une occasion de provoquer des précipitations depuis que Pékin souffre d'une sécheresse persistante" a déclaré Zhang Qiang, directeur du Bureau de Pékin pour la modification du climat, cité par Chine nouvelle. Les météorologues chinois provoquent des pluies depuis des années en injectant des substances chimiques dans les nuages.
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Message  ivo Dim 1 Nov - 14:08

No Futur - la terre au 21° siecle - Page 2 20091019PHOWWW00381
Etonnante image de ce tigre blanc sortant de l’eau au zoo de Singapour. Il ne resterait qu’une vingtaine de tigres de cette espèce aujourd’hui en liberté. (Brite Person/REX/SIPA)
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Message  ivo Lun 2 Nov - 14:13

Négociations climatiques : Copenhague ou l'heure de vérité, par Jean Tirole
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/11/02/negociations-climatiques-copenhague-ou-l-heure-de-verite-par-jean-tirole_1261630_3232.html
Le sommet de Copenhague, en décembre prochain, jouera un rôle crucial pour l'avenir de la lutte contre le changement climatique. Un plan d'action insuffisamment ambitieux et trop coûteux pour les générations actuelles, voilà, pour faire court, ce à quoi l'on risque d'aboutir. Afin que la réponse des institutions soit à la hauteur du défi posé par les prévisions du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), un regard neuf est nécessaire.

Un effort nettement insuffisant...

Le protocole de Kyoto a constitué une étape symbolique importante, mais il n'a pas permis d'aboutir à un effort significatif de réduction des gaz à effet de serre. En l'absence d'un nouvel état d'esprit, le protocole de Copenhague, censé définir l'après-Kyoto, nous amènera à continuer à faire du surplace jusqu'à 2020.

Malgré des avancées notables dues à l'élection d'Obama, les objectifs proposés par les Américains pour 2020 (des émissions de gaz à effet de serre inférieures de 7 % à celles de 1990) restent modestes et ne constituent pas même des obligations. Le Groupe des 77 aux Nations unies, qui inclut la Chine, l'Inde et d'autres pays émergents, n'acceptera pas davantage de contraintes. Même les ambitions européennes, qui semblent volontaristes, risquent d'apparaître comme trop faibles.

A titre indicatif, le rapport Quinet, dont la philosophie avait été reprise par le rapport Rocard sur la taxe carbone, avait estimé qu'il fallait faire payer 45 euros la tonne de CO2 émise à tous les pollueurs du monde (100 euros en 2030) si l'on voulait être en conformité avec les recommandations du GIEC (il avait alors proposé 32 euros la tonne pour refléter l'absence de mesure similaire à l'étranger). Or, le prix sur le marché européen des droits d'émission s'établit à 15 euros, celui qui émergera aux Etats-Unis sera plus faible, et sera nul dans de nombreux pays. Seul un accord global permettra de sortir de cette logique des intérêts nationaux.

Le cadre de réflexion classique dans lequel le sommet de Copenhague s'inscrit ne permettra pas d'aboutir à des résultats satisfaisants en termes de réduction des émissions polluantes car les différents pays vont continuer à penser d'abord à ce qu'ils considèrent comme leur propre intérêt en tentant de profiter des efforts des autres. Chacun d'eux supporte pleinement le coût de ses propres tentatives pour polluer moins, et ne recueille qu'une faible fraction du résultat de ses efforts. Ce raisonnement est renforcé par l'idée que la bonne volonté peut s'avérer inutile du fait de ce que les experts appellent les "fuites de carbone" : une taxe qui réduit la consommation de pétrole sur un territoire provoque une diminution de son prix mondial et encourage ainsi un accroissement de la consommation des nations qui n'ont pas institué un tel impôt ! Dans le même ordre d'idée, une taxation suffisamment forte pour lutter contre le changement climatique dans un pays donné conduira les entreprises à délocaliser leur production dans d'autres régions du monde, où elles pourront polluer à bon marché. Enfin, les gouvernements vont se rendre compte que continuer aujourd'hui à utiliser des combustibles fossiles de manière intensive les placera dans une position de force lors des négociations prévues en 2020 pour monnayer leur bonne volonté à devenir vertueux.

Le protocole de Kyoto, malgré toutes ses bonnes intentions, n'a, pour toutes ces raisons, pas réussi à enclencher un véritable effort collectif ; en sera-t-il différemment des promesses non contraignantes faites à Copenhague ?

Bien sûr, il y aura certains progrès. Des marchés de droits à polluer existent déjà ou seront créés en Europe, aux Etats-Unis et au Japon. Les pays émergents prennent déjà certaines mesures. Les graves conséquences des émissions polluantes sur l'environnement local (les centrales à charbon, par exemple, émettent, outre du CO2, des polluants comme le SO2, aux effets plus localisés) et le désir d'apaiser l'opinion publique, et par ailleurs d'éviter les pressions internationales, aboutiront à un certain contrôle de ces émissions. Mais il restera globalement insuffisant. La répugnance de la plupart des pays à signer des accords contraignants est un signe qui ne trompe pas. Or, les nations ayant vraiment l'intention de faire de gros efforts contre le réchauffement climatique auraient tout à gagner à ce que de tels accords soient conclus.

... et trop coûteux

Les mesures prises à Copenhague risquent aussi d'être trop coûteuses au regard de leur faible efficacité à limiter le réchauffement climatique. Nous avons été habitués à nous contenter de mesures-rustines, dans le cadre des accords de Kyoto et sous la pression des lobbies industriels.

Les négociations sectorielles ont leurs partisans. Mais elles compliquent les choses en tendant à multiplier les pourparlers, en favorisant la mobilisation des groupes d'intérêt plus ou moins puissants et en aboutissant finalement à des différences de traitement injustifiées entre secteurs d'activité.

De même, la mise en place de normes environnementales augmente souvent le coût de la réduction des émissions polluantes. Les Etats dépensent parfois jusqu'à 1 000 euros pour éviter d'émettre une tonne de CO2 (par exemple en installant du photovoltaïque), alors que d'autres méthodes permettraient d'arriver au même résultat pour 20 euros seulement !

Le mécanisme pour un développement propre (MDP) instauré à Kyoto a, pour sa part, de nombreux adeptes, qui proposent d'en faire un instrument majeur de la lutte contre le réchauffement climatique. Ce mécanisme consiste à attribuer des crédits aux entreprises appartenant à des pays où les émissions de carbone sont coûteuses (par exemple, les pays européens), lorsqu'elles réalisent des projets de réduction des émissions polluantes dans des pays, comme la Chine, non soumis à ces contraintes. Critiqué à juste titre par les écologistes pour l'incertitude qu'il fait planer sur l'importance des efforts entrepris dans les pays développés (qui peuvent se défausser en faisant appel aux crédits ainsi obtenus), ce mécanisme, par ailleurs complexe sur le plan administratif, incite en réalité les pays émergents concernés à ne pas adopter de législation environnementale et à refuser de signer des accords internationaux contraignants, qui dévaloriseraient leurs projets spécifiques. Qui plus est, le MDP peut coûter cher et avoir un impact environnemental limité au final : par exemple, un projet de reforestation quelque part dans le monde peut aboutir à une déforestation ailleurs, en raison de la demande persistante du produit qui provoque la déforestation (bois, soja, etc.). Une réalité trop souvent ignorée de l'opinion publique.
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Message  ivo Mar 3 Nov - 21:20

Espèces menacées: la France particulièrement concernée
http://www.liberation.fr/depeches/0101601043-especes-menacees-la-france-particulierement-concernee
PARIS (AFP) - La France a une responsabilité particulière dans l'érosion du vivant avec 778 espèces mondialement menacées présentes sur son territoire, comme le dugong à Mayotte ou la tortue luth en Guyane, selon la liste rouge 2009 du comité français de l'UICN.

La France se situe ainsi au huitième rang des pays hébergeant le plus grand nombre d'espèces animales et végétales menacées dans le monde, précise l'Union internationale pour la conservation de la nature dans un communiqué publié à Paris.

Cette situation est due principalement aux collectivités françaises d'outre-mer qui se trouvent presque toutes situées sur des points chauds de la biodiversité - Nouvelle-Calédonie, Caraïbes, Polynésie, océan Indien.

Outre-mer, le dugong présent à Mayotte et en Nouvelle-Calédonie est classé "vulnérable", la tortue luth en Guyane et la tortue des Antilles françaises sont toutes deux "en danger critique".

De nombreux oiseaux sont menacés comme le gallicollombe des îles Tuamotu en Polynésie française, "en danger critique", l'albatros hurleur et le gorfou sauteur dans les Terres australes, "vulnérables".

Parmi les plantes, le kaori rouge et le kaori blanc, endémiques de Nouvelle-Calédonie, sont classés "vulnérables" et le bois de catafaille noir de La Réunion, "en danger critique".

En métropole, le vison d'Europe est classé "en danger", le scarabée pique-prune "vulnérable" et la biscutelle de Rotgès, petite plante endémique de Corse, "en danger critique".
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